Le sélectionneur de l’équipe de France est revenu sur la blessure d’Ousmane Dembélé avec le Paris Saint-Germain, mardi, en Ligue des champions, en marge de l’annonce de sa liste de 24 joueurs. Le technicien ne souhaite pas prolonger la polémique.
00:00Je suis surtout triste pour Rousse, bien évidemment, parce que sur la saison dernière, il avait été épargné.
00:09Puis là, il enchaîne plusieurs blessures à des endroits différents.
00:13Donc, de ne pas l'avoir avec nous, évidemment, ce n'est pas une bonne chose.
00:22Même s'il y a d'autres blessés aussi.
00:24Après, non, ne comptez pas sur moi pour la pièce ou ce que vous voulez rajouter.
00:28Je ne suis pas dans la polémique.
00:31Il y a des décisions qui sont prises du côté de son club.
00:35Comme nous, on en a eu à en prendre aussi.
00:40On a un point commun que son absence, ça ne fait pas les intérêts du PRG et ni les nôtres.
00:47Ça, c'est factuel.
00:48Qu'il fasse tout ce qu'il faut, Ousmane, pour évidemment guérir et retrouver les terrains.
00:55En ce qui concerne l'équipe de France, vu que le prochain rassemblement, c'est qu'en mars, donc il y a du temps.
01:01Mais évidemment que les échéances pour son club, le PSG, il y en a beaucoup et importantes d'ici la fin de l'année.
01:09Moi, je ne donne pas de leçons.
01:10Ce qui se passe au PSG, ça les regarde.
01:12Je n'ai pas les éléments.
01:13Vous, à titre personnel ou d'autres personnes, vous pouvez avoir des éléments.
01:17Est-ce que vous les avez ? Est-ce que c'est les bons ?
01:20Moi, je ne me permettrais pas de dire quoi que ce soit sur le PSG, Marseille, n'importe quel club.
01:26C'est leur quotidien.
01:27Ils décident.
01:28Ils ont les éléments pour décider.
01:29Comme nous, quand nous prenons des décisions, on a des éléments.
01:35Ça, c'est la première chose.
01:36Il y a toujours eu des échanges, comme c'est le cas là aussi avec la blessure d'Ousmane où il y a des images qui sont faites, des examens qui sont faits, qui sont communiqués dans un sens et dans l'autre avec des échanges.
01:53Ce n'est pas parce qu'il s'est passé ce qui s'est passé au dernier rassemblement qu'il n'y a pas d'échange.
01:59Ça, c'est mentir.
02:01Il y a toujours eu des échanges.
02:02Après, qu'à un moment, les intérêts des clubs et les intérêts des sélections ne soient pas les mêmes.
02:10Ça, c'est une certitude.
02:12Mais il y a toujours eu des échanges sur, un, les examens qui peuvent être faits, les diagnostics qui peuvent être faits.
02:22Voilà.
02:22Moi, je ne suis pas là pour modifier le protocole médical, même s'il y a eu, je suis au courant,
02:31des demandes qui ont été faites qui ne sont pas encore validées.
02:36Le fait qu'on puisse donner plus de pouvoir de décision au club qu'aux sélections.
02:44Ce n'est pas à moi de prendre les décisions, mais à partir du moment où il y a des échanges,
02:49et je répète, c'est dans les deux sens aussi.
02:52Ce qui n'empêche pas, comme l'a dit Louis Saint-Riquet, je suis d'accord avec lui, autant lui que moi,
03:00je ne vais pas rentrer dans quelque polémique que ce soit.
03:03C'est que, voilà, il y a des éléments et il y a des décisions qui sont prises.
03:09Et à partir du moment où vous pouvez, en général, il y en a qui peuvent dire,
03:13non, mais ce n'était pas le moment, c'était risqué, ce n'était pas risqué.
03:18Voilà, je ne suis pas à sa place, comme Louis Saint-Riquet n'est pas à la mienne.
03:25Évidemment, je ne vous apprends rien.
03:28Si les joueurs ne sont pas sur le terrain, il n'y a aucun risque.
03:30Mais à partir du moment où ils sont sur le terrain, et même les deux blessures qu'ils ont eues,
03:34les joueurs, ils n'étaient pas à risque.
03:36Mais que ce soit Kimi ou Mendes, ils se sont blessés.
03:38Et à partir du moment où des joueurs sont sur le terrain,
03:42ben oui, quel qu'il soit, il y a toujours un risque de pouvoir être blessé.
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