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00:00qui a fait son travail, un superbe travail, notamment avec la Chine.
00:05Nous avons parlé de guerre, nous avons mis un terme à huit guerres,
00:10huit guerres, et ce n'est que le début.
00:13C'est un véritable, un très bon travail, un très grand honneur aussi que j'ai à faire.
00:20Ce travail est d'être présent ici avec vous ce matin.
00:25Vous savez que j'aime tout le monde ici présent,
00:26et quand la presse se sera retirée, nous pourrons débattre plus en profondeur
00:33de ce qui s'est passé hier soir et de nos tentatives d'avenir.
00:39Nous parlerons également de cette paralysie budgétaire, ce que nous pouvons, devons faire.
00:44Je l'ai dit, cette paralysie budgétaire, ça a plombé les chances des Républicains
00:49pour ces dernières élections.
00:53Je ne sais pas si tout ce que la presse dit est vrai,
00:56mais j'aimerais remercier tout le monde de leur présence aujourd'hui.
01:01J'aimerais remercier J.D. Vance, qui fait un travail fantastique.
01:10J'aimerais également remercier les sénateurs républicains,
01:14qui travaillent vraiment très, très dur.
01:16Je vais vous dire que personne ne travaille aussi dur qu'eux.
01:19C'est eux qui représentent le peuple américain.
01:21Je voudrais remercier John, le sénateur républicain.
01:24Merci, John.
01:28John, merci.
01:33Tom, je ne vous vois pas, mais merci quand même.
01:39– Sénateur Shelley, également, merci beaucoup.
01:47– Sénateur James Langford, un de mes états préférés des États-Unis.
01:54– 77 sur 77, vraiment des statistiques formidables pour vous.
02:02– Un très bon ami aussi, un de mes soutiens pour l'élection de l'année dernière, Tim Scott.
02:10Merci.
02:11– Vous le savez, nous sommes au beau milieu d'un désastre créé par les démocrates,
02:21cette paralysie budgétaire, c'est de leur faute.
02:24Maintenant, voilà, c'est officiel, jamais une paralysie budgétaire aux États-Unis n'aura duré autant.
02:28C'est la faute des radicaux, ces démocrates.
02:32Ils veulent ouvrir le gouvernement, débloquer davantage de fonds.
02:36Et je pense d'ailleurs que beaucoup d'Américains ne sont pas d'accord avec eux.
02:39Et depuis 30 jours, nous avons trouvé des potentielles solutions,
02:45cinq ou six, mais rien de tout ça n'a vu le jour.
02:50Les démocrates font des manifestations non-rois, etc.
02:55Mais ce sont les seuls à y croire.
02:57Moi, je n'y crois pas non plus.
03:01Je pense que les démocrates, c'est vraiment des kamikazes.
03:05Et je sais de quoi je parle, puisque je rentre du Japon.
03:08Ils veulent détruire notre pays s'il le faut.
03:11Donc, voilà.
03:13Les millions d'Américains se retrouvent sans bourse alimentaire.
03:19Tout ça parce que les démocrates en veulent toujours plus.
03:22Nous sommes prêts à aider énormément d'Américains,
03:26et bien plus qu'auparavant, mais 47 milliards de dollars
03:31que nous pourrions dépenser pour ces Américains
03:35qui ont vraiment des problèmes et qui ont du mal à joindre les deux bouts,
03:40qui ne peuvent même pas acheter des denrées alimentaires.
03:42Et je pense que c'est aussi la faute de Joe Biden.
03:44Il faut le rappeler.
03:48Le service aérien américain, également en extrême difficulté,
03:56les employés ne sont pas payés,
04:00alors même que l'économie est la meilleure aux États-Unis
04:04que nous ayons eu de notre histoire.
04:06La bourse, parlons maintenant de la bourse.
04:07Je le dis et je le rappelle,
04:10pendant ces neuf derniers mois,
04:12jamais la situation n'a été aussi bonne,
04:14et ce n'est que le début,
04:17car avec toutes les mesures que j'ai passées
04:20pour ouvrir l'économie,
04:21il va y avoir un boom pour le BTP,
04:24pour tant d'autres secteurs,
04:26un véritable boom économique,
04:28ça va être vraiment spécial.
04:30Nous avons des entreprises automobiles qui arrivent.
04:33Quand j'étais au Japon,
04:37on a beaucoup parlé de Toyota,
04:38j'ai demandé à un monsieur comment il s'appelait,
04:41il m'a dit Toyota.
04:43Et bon, vrai,
04:44il y avait énormément de production automobile au Japon,
04:4892%, certains m'ont dit,
04:52et M. Toyota m'a dit,
04:55je vais investir 10 milliards de dollars aux États-Unis,
04:58et il a bien raison.
04:59D'ailleurs, je sais que l'ambassadeur des États-Unis au Japon
05:07est un véritable expert dans ce domaine.
05:12Mais voilà, M. Toyota a investi des milliards
05:14dans notre économie,
05:16nous misons également sur l'IA,
05:19et on ne peut pas se permettre
05:23de donner 1 500 milliards de dollars
05:27à des personnes qui arrivent illégalement dans notre pays,
05:31des personnes qui sortent de l'asile.
05:35Personne ne peut se développer comme ça,
05:38aucun pays ne peut devenir riche,
05:39et ce n'est pas notre cas.
05:42Nous n'arrêterons pas notre marche vers l'avant,
05:45nous voulons aller toujours mieux,
05:48être productifs,
05:50et c'est pour ça qu'il faut laisser les républicains faire,
05:53ce qu'ils souhaitent faire.
05:54Il faut dire non à l'obstruction parlementaire
05:57telle qu'elle est pratiquée par les démocrates
05:59qui empêchent que des textes de loi soient promulgués.
06:04Et ça fait trop longtemps que ça dure.
06:07John, je pense qu'à chaque fois
06:11qu'on demande aux démocrates
06:14s'ils sont d'accord avec vos projets de loi,
06:19ils ne sont pas d'accord,
06:20et ils demandent des rallonges,
06:22des délais supplémentaires.
06:23À chaque fois, c'est la même chose.
06:25Je pense qu'aujourd'hui,
06:28il faudrait accélérer les choses,
06:32prendre des mesures directes,
06:34par exemple, directement lutter
06:36contre des mesures,
06:38des détournements en matière de vote
06:41par correspondance,
06:42notamment en Californie.
06:44C'est une véritable débâcle.
06:46rendez-vous compte des gens
06:48qui peuvent voter
06:49sans présenter de pièce d'identité,
06:52sans même carte électorale.
06:55Il faut une pièce d'identité
06:58pour aller faire le plein à la station-service,
07:00mais pas pour aller voter.
07:01C'est n'importe quoi.
07:01C'est la cause de tous les problèmes.
07:07Bien sûr qu'il y a des problèmes
07:10au niveau du mode de scrutin.
07:14Donc, si vous regardez,
07:17à chaque fois qu'il y a une élection,
07:19quand vous sortez
07:20ou quand vous entrez dans un bureau de vote,
07:23il y a des démocrates
07:24qui essaient de vous corrompre,
07:29peut-être eux-mêmes.
07:30À chaque fois que vous entrez,
07:32que vous allez voter,
07:33regardez, même moi,
07:35à Palm Beach,
07:36à Palm Beach,
07:38côté républicain,
07:40pour voter,
07:41il faut une pièce d'identité,
07:42il faut une carte électorale.
07:43Mais si on n'en a pas,
07:47on ne peut pas avancer.
07:49Et ça, c'est bien.
07:50C'est comme ça que ça doit se passer.
07:52Mais les démocrates ne veulent pas de ça.
07:55En Californie,
07:56c'est même illégal
07:58de demander à quelqu'un
08:00ces documents d'identité
08:02avant d'aller voter.
08:05On peut vous arrêter
08:06si vous demandez à quelqu'un
08:08ces documents d'identité.
08:14Et ça, nous sommes contre
08:16et ça ne peut pas continuer comme ça.
08:19Plus d'obstruction parlementaire
08:20et nous allons voir
08:23ce que nous pouvons faire.
08:24Je pense que
08:26beaucoup de personnes
08:28pensent comme moi
08:29que les discussions ici
08:31seront très productives.
08:34Et d'ailleurs,
08:35je pense même que
08:36cette idée de lutter
08:37contre l'obstruction parlementaire,
08:39elle pourra être votée
08:41très rapidement
08:41parce que si je n'y croyais pas,
08:43j'en aurais pas parlé aujourd'hui
08:44ou ces dernières semaines.
08:45et en l'espace
08:47très rapidement,
08:50nous allons avoir
08:50des progrès concrets.
08:52C'est très facile,
08:53des progrès faciles,
08:55simples,
08:55qui seront
08:58positifs
08:59pour notre pays.
09:00Et si les démocrates
09:02ne s'y aiment pas,
09:03eh bien,
09:04moi je vais vous dire,
09:06il faut mettre
09:09un terme
09:11aux exactions
09:12des démocrates.
09:13les sénateurs
09:15démocrates,
09:16qu'il y en ait
09:17un ou deux,
09:18bon, deux,
09:18c'est pire que un,
09:19mais il faut
09:22aussi lutter
09:24contre les démocrates
09:25qui ciblent
09:27directement
09:27les procureurs
09:29généraux
09:30dans nos différents
09:31états.
09:36Les tribunaux
09:37sont
09:39aux côtés
09:41des démocrates
09:42pour eux,
09:44tout est parfait,
09:46tout est beau
09:47dans le meilleur
09:48des mondes.
09:49Et,
09:50vous savez,
09:53même les plus grands
09:54cabinets d'avocats
09:55de notre
09:56pays,
09:59des grands noms,
09:59des grands cabinets,
10:00numéro un,
10:02numéro deux,
10:03des gens qui ont
10:04énormément
10:04d'expérience,
10:06des gens qui sont
10:07des véritables
10:08professionnels
10:08professionnels,
10:09de leur art,
10:11ils sont
10:15aux côtés
10:16des démocrates.
10:19J'ai demandé
10:22pourtant
10:23au président
10:28de certains
10:29cabinets
10:31d'agir
10:32contre ces
10:33méfaits,
10:34et ils m'ont
10:34dit d'accord.
10:35et en
10:37final,
10:41ce qu'on
10:41voit,
10:43c'est que
10:43les tribunaux
10:45ont tendance,
10:47voilà,
10:47un coup
10:48aller dans
10:48mon sens,
10:49un coup
10:49non.
10:49Ils n'y
10:52connaissent pas
10:52grand-chose.
10:56Les avocats
10:57généraux
10:57ne
11:00seront
11:01plus
11:03soutenus
11:04par les
11:05candidats
11:05démocrates,
11:06ce n'est plus
11:07possible,
11:07ça ne peut
11:08pas continuer
11:08comme ça.
11:11C'est une
11:12catastrophe,
11:14cette situation
11:15actuelle.
11:18Ça ne peut
11:21pas continuer,
11:22vraiment.
11:24C'est une
11:25catastrophe,
11:27et je vais vous
11:28dire qu'une
11:29équipe que j'ai
11:30dépêchée,
11:31dix personnes
11:31travaillent vraiment
11:32d'arrache-pied
11:33pour améliorer
11:35la situation
11:36concrètement.
11:40Personne
11:41ne sait
11:42comment on en est
11:42arrivé là.
11:45Les gens
11:46qui ont été
11:48élus,
11:49qui ne travaillent
11:50que quelques
11:50semaines et qui
11:51partent ensuite,
11:52c'est n'importe quoi.
11:54Ça ne peut plus
11:55continuer ainsi.
11:56d'ailleurs,
11:56un républicain
11:57que je connaissais,
12:02qui était un homme
12:05très respectable,
12:06n'a pas pu être
12:10approuvé à cause
12:12de l'avis
12:13de deux démocrates,
12:15et j'ai trouvé ça
12:16extrêmement étrange.
12:17Donc,
12:19c'était vraiment
12:22une situation
12:23très étrange.
12:27Ce n'était
12:27pas un bon souvenir.
12:30Quand j'ai vu
12:30les deux sénateurs
12:34de Virginie,
12:36ce qu'ils ont fait,
12:38ces démocrates,
12:40je me suis douté
12:41qu'il y avait
12:41anguille sous roche.
12:43Enfin bon,
12:45c'est terrible.
12:46C'est vraiment
12:47une chose
12:48très mauvaise.
12:50Moi,
12:50j'ai le droit
12:52de choisir
12:53des juges
12:55et des procureurs
12:56généraux,
12:58et je pense
12:58que je vais aller
12:59d'ailleurs devant
12:59les tribunaux.
13:01C'est certaines
13:02personnes
13:03qui enlèvent
13:04des droits,
13:05qui refusent
13:07le fait
13:08que le président
13:09ait certains droits.
13:11Il faut
13:11lutter
13:12contre l'obstruction
13:13parlementaire.
13:14Il faut
13:15aller dans ce sens-là,
13:17être plus
13:18rapide,
13:19accéléré,
13:20et nous serons
13:21couronnés
13:21de succès
13:22dans nos efforts.
13:23Cette obstruction
13:24parlementaire,
13:26c'est vraiment
13:26n'importe quoi.
13:28Il faudra
13:29lutter
13:30contre cela
13:30rapidement,
13:33prendre des mesures
13:34concrètes
13:34au niveau
13:37des juges,
13:38au niveau
13:38des tribunaux.
13:40Peut-être
13:41très rapidement
13:43à l'espace
13:43de quelques semaines.
13:47Moi,
13:47je vais vous dire,
13:48j'ai des amis
13:49qui sont très proches,
13:53qui ont des contacts,
13:54et ils me disent
13:57que,
13:58oui,
13:58ils vont peut-être
13:59pouvoir agir.
14:02Personne
14:02ne pourra
14:05faire
14:07quoi que ce soit,
14:08et avec
14:09notre action,
14:11Washington,
14:12D.C.
14:13et Puerto Rico
14:14aussi,
14:15la situation
14:16pourra s'améliorer
14:17dans ces villes-là,
14:20dans ces régions.
14:23Et c'est
14:23terminé.
14:24Car la situation
14:25est vraiment terrible,
14:27très mauvaise.
14:28Si tout le monde
14:29s'en tenait à ce que je disais,
14:30ça irait nettement mieux.
14:31car
14:35quand
14:36la lutte
14:37contre l'obstruction
14:38parlementaire
14:38sera terminée,
14:40que nous aurons
14:41gagné,
14:42alors
14:42ça veut dire
14:43que nous pourrons
14:44mettre
14:44beaucoup
14:46d'améliorations
14:48sur la table
14:49pour les Américains.
14:50C'est une très bonne nouvelle.
14:54C'est comme ça
14:54qu'il faut procéder.
14:56John
14:56et Mike
14:58Johnson,
14:59présents
14:59de la Chambre.
15:01Nous avons
15:02des idées,
15:03notamment
15:03un projet
15:04de loi
15:05tout en un.
15:08Beaucoup de gens
15:08ne sont pas
15:09d'accord,
15:11mais avec
15:11John
15:12et Mike,
15:14nous avons
15:14une très bonne idée.
15:16C'est un projet
15:17de loi
15:18qui vaudrait
15:20presque
15:20pour 4 ans,
15:224 années
15:23de projet
15:23en un texte.
15:26C'est un texte
15:27qui permettrait
15:27des allègements
15:28fiscaux
15:29exceptionnels
15:30pour les travailleurs
15:31américains,
15:32pour les entreprises
15:33aussi,
15:34pour ramener
15:34notre économie
15:35à des sommets
15:37du jamais vu.
15:39Il ne faut pas
15:40répéter
15:41les erreurs
15:41du passé.
15:42Vous voyez,
15:43j'avais un beau discours
15:44tout préparé,
15:45mais je pense que ça
15:45n'a pas le coup
15:46de le lire.
15:48Ce qu'il faut
15:49se rappeler,
15:50c'est qu'il faut
15:50ouvrir notre pays.
15:52Il faut surtout
15:54mettre un terme
15:54à l'obstruction
15:55parlementaire.
15:56vous êtes
15:57un public
15:58extrêmement
15:59cultivé,
16:00intelligent,
16:01vous savez
16:01ce que je veux dire.
16:02Il ne faut pas
16:03répéter
16:03les erreurs.
16:05Et le moment
16:06est venu.
16:10J'ai confiance
16:11en vous,
16:12c'est pour ça
16:12que je suis là.
16:18Dès que
16:18les sénateurs
16:19démocrates
16:20se sentiront
16:21en contrôle,
16:22ce sera trop tard
16:23et nous avons
16:24trois ans,
16:25deux ans même
16:26pour rendre
16:28notre pays
16:29parfait
16:29avec des projets
16:32de loi
16:32exceptionnels.
16:36Nous y arriverons.
16:39Notre machine
16:41ainsi créée
16:42sera formidable.
16:45J'en ai assez
16:45d'ailleurs
16:46de me créper
16:48le chignon
16:48avec ces démocrates
16:50de la gauche
16:51radicale
16:52toute la journée.
16:53Donc j'aimerais
16:55remercier tout le monde.
16:56Nous allons maintenant
16:56parler.
16:58J'aimerais
16:58remercier
17:00la presse,
17:02les journalistes
17:04qui sont présents
17:05aujourd'hui.
17:05Mais n'oubliez pas,
17:07il y a deux mois,
17:09on aurait dit
17:10que le monde
17:11était à feu
17:12et à sang
17:13à cause
17:13des terres rares
17:14chinoises
17:15et des mesures
17:15que la Chine
17:16avait prises.
17:16mais moi
17:19j'ai agi,
17:20j'ai instauré
17:21des droits
17:21de douane
17:22sur un supplément
17:24de 100%
17:26sur la Chine
17:27et ça
17:30a tel point
17:30que ça a fait
17:32parler
17:32le président
17:33chinois
17:33qui est un homme
17:34très intelligent,
17:35très très intelligent
17:36et il a agi
17:40dans l'intérêt
17:41de son pays
17:42car il a senti
17:43le danger.
17:46D'ailleurs,
17:47vous avez bien vu
17:48ce qui s'est produit
17:50très récemment.
17:53La semaine dernière,
17:55nous étions
17:56avec la délégation
17:57chinoise,
17:57nous étions
17:58une rangée
17:59les uns
18:00en face des autres
18:01et vous avez vu
18:02comment ils se tenaient
18:02et le président
18:05chinois
18:07était très droit,
18:12très strict,
18:13vraiment droit
18:14comme un « i »
18:15avec toute son équipe
18:16et je lui ai dit
18:16j'aimerais bien
18:17que tous mes collaborateurs
18:19se tiennent aussi droit
18:20que les vôtres.
18:24D'ailleurs,
18:25le vice-président
18:28chinois
18:29lui ai posé
18:30une question,
18:31il n'a pas bronché,
18:33il n'a même pas répondu.
18:35Alors même,
18:36il a laissé
18:37le président chinois
18:38parler.
18:39Bref.
18:40Et parfois,
18:41ça, ça me donne
18:41des idées.
18:42et je me dis
18:42« Ah, J.D.,
18:44peut-être que tu pourrais
18:46suivre l'exemple
18:47de ton homologue. »
18:48Bref.
18:49Voilà.
18:50Merci beaucoup.
18:52Vous m'avez mis
18:53un beau micro
18:54au beau milieu
18:56de cette table.
18:57Merci.
18:57Je suis très flatté.
18:58Merci beaucoup.
19:00Je m'en vais bientôt
19:02à Miami
19:02car une grande journée
19:05m'attend.
19:05nous nous reverrons
19:07sans doute
19:08très bientôt.
19:08Merci.
19:10Monsieur le Président,
19:11vous semblez très frustré
19:15vis-à-vis des résultats
19:16de l'élection hier.
19:18Un commentaire peut-être ?
19:19La question a donc été posée
19:29au président américain
19:30mais il n'a pas souhaité
19:31répondre.
19:32En tout cas,
19:32on n'aura pas sa réponse.
19:34Êtes-vous frustré
19:34par le résultat
19:35d'hier ?
19:36Parce qu'il faut savoir
19:37Donald Trump
19:37qu'on a pris un peu
19:38à la hâte
19:38s'exprimer au lendemain
19:40de cette nuit électorale
19:41pour le moins
19:41extrêmement difficile
19:42pour le camp républicain.
19:45Il reçoit à domicile
19:45donc à la Maison Blanche
19:46les sénateurs républicains
19:47pour un petit déjeuner
19:49avant de s'envoler
19:50pour Miami
19:51dans son fief.
19:52Antoine Mariotti,
19:53on va débriefer.
19:54C'est une prise de parole,
19:55c'est la première prise
19:56de parole physique
19:57depuis cette nuit
19:59et ses défaites.
20:00On l'a dit,
20:00enchaînement de défaites,
20:02deux postes de gouverneurs
20:03qui reviennent
20:04aux démocrates,
20:05deux défaites importantes,
20:06le redécoupage
20:07de la carte électorale
20:08en Californie
20:09après ce référendum
20:10qui est un succès
20:11pour les démocrates
20:11et puis la mairie de New York
20:12qui revient
20:12aux jeunes
20:14socialistes démocrates.
20:18Il vient de s'expliquer
20:20la rhétorique
20:20qu'on aurait pu s'y attendre.
20:22Ce n'est pas ma défaite,
20:24c'est la défaite
20:25avant tout
20:25des démocrates,
20:27le résultat du shutdown
20:28qui vit sa 36e journée,
20:31record historique.
20:32Il a commencé d'emblée
20:33en qualifiant les démocrates
20:34de kamikazes.
20:36Kamikazes
20:37et puis il n'y a plus
20:37de démocrates,
20:38il n'y a qu'une gauche radicale
20:39dans sa bouche,
20:40c'est-à-dire que
20:41quand on parle de
20:42Mamdani
20:43qui vient d'être élu
20:44maire de New York,
20:45il fait en effet partie
20:45de l'aile gauche
20:47du parti démocrate,
20:48c'est un peu
20:48la ligne Bernie Sanders.
20:50Mais les deux
20:51gouverneurs
20:53qui viennent d'être élus
20:54en Virginie
20:54dans le New Jersey,
20:55Abigail Spanberger
20:56et Mickey Sherrill,
20:59elles font partie
20:59de la france démocrate,
21:01j'ai envie de dire
21:01un peu plus habituelle,
21:02modérée.
21:03Donc on n'est pas du tout
21:04sur une gauche radicale,
21:05mais évidemment
21:06il est utile pour lui
21:07d'avoir des chiffons rouges,
21:09de dire que ce sont tous
21:10des communistes,
21:10un mot qui fait
21:11une peur bleue
21:12aux Etats-Unis
21:13depuis toujours.
21:14Donc voilà,
21:14vous avez évidemment
21:15des différences
21:16d'interprétation
21:17assez majeures.
21:18Barack Obama
21:19qui a dit
21:19l'avenir s'annonce
21:20désormais un peu meilleur
21:21après ses premières élections,
21:22à Kim Jeffries
21:23qui est le leader démocrate
21:24à la Chambre des représentants
21:25qui dit ça y est,
21:26le parti démocrate
21:27est de retour,
21:28je serais quand même
21:29prudent parce que
21:30le vrai rendez-vous
21:31sera en fin d'année
21:33d'année prochaine
21:34avec les mi-terms,
21:35donc les élections
21:35de mi-mandat
21:36parce que les démocrates
21:38gagnent à New York,
21:39ce n'est pas une grande
21:40surprise,
21:41qu'en juin
21:41soit sorti un candidat
21:43de la primaire démocrate
21:44de gauche radicale,
21:45ça,
21:45c'en était une,
21:46mais en revanche,
21:48on verra bien
21:49sur l'ensemble du pays
21:50ce que ça donne
21:50et là,
21:51pour l'instant,
21:51on est bien normal
21:52de pouvoir le dire
21:53et Donald Trump
21:54est vraiment
21:55dans un feu
21:56sur les démocrates,
21:58on est dans le plus long
21:59shutdown,
21:59donc la paralysie budgétaire
22:01de l'histoire
22:02des Etats-Unis,
22:03le deuxième...
22:03C'est les marchés aujourd'hui
22:04et là,
22:05ils viennent de le dire
22:05reportant la faute
22:06sur le camp démocrate.
22:07Et qui impacte
22:08les Américains au quotidien,
22:09il y a des centaines
22:10de milliers de fonctionnaires
22:11qui aujourd'hui
22:11n'ont pas de salaire,
22:12certains sont chez eux,
22:13d'autres sont obligés
22:13de continuer à travailler,
22:14ils ne pourront être payés
22:15rétrospectivement
22:16qu'une fois que le shutdown
22:17sera terminé,
22:18sauf que,
22:18et ça c'est la règle,
22:20sauf que Donald Trump
22:20dit,
22:21non mais ceux qui n'étaient
22:21pas au travail,
22:22comme on leur a demandé,
22:23eh bien ils ne seront pas payés,
22:24donc il veut changer les lois
22:25et on est dans un blocage
22:33alors que là,
22:35de facto,
22:35il faut des négociations
22:36et à beau mettre
22:37toute la faute
22:38sur les démocrates,
22:39les républicains
22:40n'ont jamais été en reste
22:41lorsqu'il s'agissait
22:41de paralysie budgétaire
22:43également lors des précédentes
22:45années et décennies.
22:46Si on prend cette intervention
22:47du président américain,
22:48il faut l'expliquer
22:49à nos téléspectateurs,
22:50c'est que ça fait un an
22:50qu'il a été réélu
22:52pour un second mandat
22:54et qu'on est donc
22:55à un an de ses élections
22:55de mi-mandat
22:56et tous les phares
22:57sont dans sa direction
22:58après cette nuit
22:59extrêmement complexe
23:00pour le camp républicain.
23:02Il y a beaucoup d'espoir
23:02porté avec ses nouvelles
23:03figures qui émergent
23:04dans le camp démocrate.
23:05Oui, à la fois,
23:06il y a beaucoup d'espoir
23:07du côté démocrate
23:08avec ses nouvelles figures
23:09et en même temps,
23:10ce sont un parti démocrate
23:11qui se divise un petit peu.
23:13Est-ce qu'ils vont réussir
23:14à rester unis ?
23:14D'ailleurs,
23:15c'est une vraie question.
23:16Il faut quand même rappeler
23:17que le nouveau maire
23:19de New York
23:19a gagné la primaire démocrate
23:21mais que son adversaire
23:22à la primaire démocrate
23:22n'a pas accepté le résultat
23:24et s'est présenté contre lui.
23:25Donc, on avait deux candidats
23:26en tant qu'indépendants.
23:27Démocrates,
23:27on a connu ça
23:28une primaire socialiste en France.
23:29Mais enfin, là,
23:30c'est quand même
23:30extrêmement inquiétant.
23:32Il n'a même pas reçu
23:33le soutien de...
23:34Je parlais d'Akim Jeffries,
23:35le leader démocrate
23:36à la Chambre des représentants.
23:38Il a refusé
23:39de le soutenir.
23:40Donc, on voit bien
23:41qu'il y a deux lignes
23:42qui semblent,
23:42à ce stade,
23:43restons prudentes,
23:44on peut bouger vite
23:45et encore plus en politique,
23:46mais un peu irréconciliables
23:47et avec une espèce
23:49de ligne historique,
23:50parti démocrate,
23:52canal historique,
23:52si vous me permettez l'expression,
23:54qui a du mal à bouger,
23:55qui a du mal
23:55à comprendre ses erreurs
23:57et qui ont permis
23:58à Donald Trump de revenir
23:59et qui a du mal
23:59à comprendre l'engouement
24:00qui arrive par son aile gauche
24:01et à bouger,
24:03à s'adapter un petit peu
24:04à son époque
24:05dans un sens,
24:05dans un autre.
24:06Et donc,
24:06on voit bien
24:07que tout ça
24:08est en train
24:08de secouer un peu.
24:10Les démocrates
24:10ont un an
24:11pour se remettre en marche
24:12et tenter potentiellement
24:14lors des élections
24:14de New Mandat
24:15d'infliger un revers
24:16plus sérieux
24:17que celui d'hier
24:18à Donald Trump.
24:19Voilà,
24:19et cet homme,
24:20Mamdani,
24:21nouveau maire de New York
24:22qui prendra ses fonctions
24:22le 1er janvier prochain,
24:23qui espère faire office
24:25de lumière,
24:25de phare
24:26pour guider les démocrates
24:27pendant cette année
24:28très politique.
24:30On n'en doute pas.
24:30Voilà pour ce débrief.
24:31Restez avec nous tout de suite.
24:32C'est l'heure de votre grand format.
24:33C'est le focus du jour.
24:34Regardez.
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