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  • il y a 4 jours
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Télématin reçoit le journaliste musical Philippe Manœuvre, en tournée dans la toute la France et pour la première fois sur scène dans "Un enfant du rock".

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Transcription
00:00On peut savoir gré à notre invité d'aimer passionnément le rock'n'roll depuis l'âge de 12 ans, si je ne dis pas de bêtises.
00:10Bonjour Philippe Manœuvre, bonjour Damien, bonjour Maïa, bienvenue sur notre plateau cher Philippe.
00:15Alors, votre spectacle Un enfant du rock raconte va commencer dans quelques jours, on va donner les dates dans quelques instants, en plus c'est une première, on est d'accord Philippe ?
00:23Oui, oui, c'est une grande première, voilà, je franchis le pas, après avoir fait le Stade de France, je reviens à mes amours, le théâtre.
00:30Exactement, alors on va découvrir tout cela dans un instant, mais on va commencer par une séquence totalement rock'n'roll, ça s'appelle du tac au tac Philippe, plein de questions, et vous me répondez sincèrement et rapidement.
00:40Bien sûr, parce qu'on dit toujours la vérité dans le rock'n'roll.
00:43Absolument, allez c'est parti, vous écoutez de la musique plutôt en streaming, sur un CD, sur des vinyles ?
00:47Eh bien un peu tout, mais je commence, alors mon préféré c'est le vinyle, quand je suis le soir chez moi, j'écoute ça, mais je stream parce que je veux écouter les nouveautés à toute vitesse, c'est très pratique d'avoir ces gros jukebox.
01:01Pas des réponses trop longues, parce qu'autrement, votre premier disque acheté Philippe ?
01:05Eh bien c'est un disque de Jerry Lee Lewis ou des Equals, Baby Come Back, voilà.
01:11Votre premier disque volé ?
01:13Non, alors, mauvais karma.
01:15Faut pas faire ça. Imaginons, Philippe, vous tombez amoureux d'une femme, mais elle n'écoute que de l'accordéon. Est-ce que ça aurait été rédhibitoire ou pas ?
01:24Oui.
01:25Ah oui, quand même.
01:26Non, je peux pas, je peux pas.
01:27Même s'il y avait un grand amour, c'est pas possible.
01:28Non, le piano à bretelles, vignettes.
01:29C'est pas possible, ok. Combien de paires de lunettes de soleil possédez-vous ?
01:34J'aurais une trentaine.
01:35Ah oui, quand il fait vraiment soleil, vous faites comment ? Vous en mettez une deuxième ?
01:39Vous avez vu un peu la question.
01:42Très drôle, très drôle de vue.
01:44Bon, et puis enfin, allez, complétez, s'il vous plaît, le rock'n'roll, c'est ?
01:48La liberté.
01:50Bravo, M. Philippe Manon. Merci pour vos réponses.
01:52Alors, un enfant du rock raconte, c'est tout nouveau.
01:55Ça va commencer, alors, j'ai quelques dates.
01:5715 novembre à Amnéville.
01:59Oui.
01:5920 novembre à Saint-Étienne.
02:0125 novembre à Tours.
02:02Puis 1er décembre et 8 décembre à Paris, au Théâtre de l'œuvre.
02:06En deux mots, parce qu'on n'a pas encore vu, ça n'a pas commencé, il parle de quoi, ce spectacle ?
02:10Eh bien, il raconte un certain nombre d'anecdotes qui me sont arrivées lorsque j'ai rencontré mes dieux, mes idoles, les géants du rock.
02:18Quand j'ai rencontré les anciens Beatles, les Rolling Stones, voilà, Johnny Hallyday, voilà.
02:25Et puis après, on en arrive au punk et ce qui s'est passé de séismique dans le monde de la musique depuis cette époque.
02:33Alors, vous venez de citer son nom, il aura évidemment une place à part dans ce spectacle.
02:37Vous en parliez déjà au Stade de France.
02:39C'était en 2019, Philippe Manon, ça s'appelait Rocking 1000, avec 1000 musiciens qui se sont succédés sur scène.
02:46Voilà de qui on parle, regardez.
02:47À part Jean-Marie Mingard, est-ce qu'il y a des Français qui ont fait le Stade de France ?
02:54Eh ouais, eh ouais, il y a le record man absolu de ce stade, c'est un certain Johnny Hallyday.
03:05Notre homme Johnny est venu ici neuf fois.
03:09Il a joué pour plus de 700 000 personnes dans cette enceinte.
03:12Il chantait, il vivait, il respirait en rock and roll, Johnny. Qu'est-ce que vous allez raconter sur scène ?
03:17Écoutez, alors, il s'avère que j'ai un guitariste avec moi.
03:21Et c'est Harole Poupo, le dernier des lead guitar de Johnny Hallyday, son chef d'orchestre pour ses dix dernières années.
03:29Et quand il a entendu parler du projet, Harole m'a dit j'aimerais le faire avec toi, j'aimerais bien qu'on se connaît depuis 20 ans avec Harole.
03:37On a fait beaucoup de choses ensemble et là, il a eu envie de monter à bord.
03:41Alors, pour moi, c'est génial parce que je me sens un peu comme un… je suis très soutenu, quoi.
03:47Mais non, mais c'est…
03:48On va voir des images, Philippe, des tout débuts de Johnny en 61.
03:51Oui, il fallait des sports, ça.
03:54Voilà, exactement. Alors, vous en diriez quoi de Johnny ? Vous le connaissiez bien, évidemment.
03:57C'est quelqu'un, c'est un chanteur extraordinaire. Il aurait pu faire n'importe quelle carrière. Il aurait pu faire à la brêle, à la brassence.
04:07Donc, il a voulu faire du rock. C'est vraiment sa volonté dès le début, quoi. C'est le chanteur d'une génération. Il n'y a rien à dire de plus.
04:16Et c'était un bonhomme très sympathique.
04:18Et vous parliez de quoi, tous les deux, de rock ?
04:20On parlait de rock. On parlait beaucoup d'Eddie Cochrane. Une fois, il m'a fait faire DJ pour un de ses anniversaires.
04:27Mais je mettais des 45 tours qu'il n'avait pas entendus depuis 40 ans. Il est arrivé au courant.
04:32Celui-là, tu me fais une copie, tu me fais une copie.
04:35Johnny, il s'était décompassé du rock'n'roll. Ça redevenait un gamin de 17, 19 ans. Et c'était admirable.
04:43On va le retrouver, Johnny. Blues, Ways de Chose. Regardez.
04:45Ah oui.
04:46Ah bah oui. Cadeau.
04:47Cadeau.
04:50Vous demandez, Adrien.
05:12Quelle année ? 73.
05:13Oui. Et après, il a fait le fameux show au Zénith, où il y avait un point qui arrivait, qui s'ouvrait.
05:21Et Johnny était au... C'est juste après ça. Bon, c'est des moments... Ça nous secoue quand on le revoit, parce qu'il a donné tellement de joie, tellement de bonheur.
05:30Et en interview, vous confirmez que c'était un homme d'une gentillesse, d'une proximité, Johnny Hallyday.
05:35Ah oui, bien sûr. Il était très intéressé. Quand on faisait du rock en France, que ça marche ou pas, il y a un moment où on se trouvait face à Johnny.
05:45Et il avait des choses à nous dire. Moi, il m'a dit, heureusement que t'as arrêté de faire critique. C'était complètement con.
05:52Maintenant, tu montes sur scène, tu vois que c'est pas facile. Et c'est vrai que c'est pas facile, qu'on apprend beaucoup de choses.
06:00Il était d'une grande gentillesse. Mais sa passion, c'était le rock'n'roll.
06:04Évidemment. Alors, vous allez parler de Johnny sur scène, mais vous allez forcément aussi parler de ces artistes-là.
06:10Philippe Maloeuf, d'un oeuvre à les Rolling Stones, les plus grands, vous diriez quoi ?
06:311966, les Rolling Stones, partout où ils passent, c'est l'émeute, la bagarre, les gens cassent les fauteuils.
06:38Mais c'est une génération qui a envie de secouer des chaînes des années 50.
06:42On n'en peut plus. Je raconte tout ça dans le spectacle.
06:45Vous voyez, c'était très difficile de s'exprimer puisqu'on disait, ne réponds pas à ton grand-père, il a fait la guerre.
06:51On n'est pas d'accord. OK, donc on ne pouvait rien dire.
06:54Notre grand-père, lui, ne se gênait pas pour détruire Johnny Hallyday et François Zardy, blablabla.
06:59Et donc, on était un peu une génération maudite, quoi.
07:02Et voilà que soudain, Johnny est devenu un peu le porte-parole de ceux qui n'avaient pas le droit de parler.
07:08Et il a fait beaucoup de bruit. Et puis, les Rolling Stones sont arrivés.
07:12Et là, les Rolling Stones, c'était le groupe. C'était le mystère du groupe.
07:16Pourquoi les gens sont fanatiques de Charlie Watts ?
07:19Mais c'est juste le batteur. Oui, mais c'est un Rolling Stone.
07:22Ah ! Alors, donc...
07:24Il était estampillé, donc il avait la carte.
07:26Ah oui, et puis quelle musique ils nous ont donnée, quand même.
07:28Là, ils vont sortir un nouvel album en avril.
07:30Ils vont sans doute reprendre la route au mois de juin.
07:32Donc, les Rolling Stones, moi, en choisissant ce groupe, j'ai envie de dire...
07:38Vous avez vu, j'ai choisi le bon cheval. Il est toujours là, ils sont toujours là.
07:42C'est merveilleux d'avoir... Moi, j'ai toujours connu.
07:45Il y avait le soleil, la lune et les Rolling Stones.
07:48Et les Beatles ?
07:49Les Beatles, ils se sont séparés.
07:52Mais est-ce qu'on pouvait être les deux, Philippe ? Visiblement, non.
07:54Ah oui, évidemment. Mais vous avez vu la qualité des deux...
07:57Enfin, les mélodies des Beatles. Arrêtez !
08:00Vous, vous avez...
08:00Moi, j'ai un fils de...
08:03Il avait 12 ans. Il est venu dans mon bureau. Il ferme la porte.
08:07Papa, j'ai un truc à te dire.
08:09Alors, oh, que se passe-t-il ?
08:11Oui, qu'est-ce qu'il y a...
08:12Ah ben, j'ai écouté les Rolling Stones et les Beatles.
08:16Je crois que je préfère les Beatles.
08:18Il avait peur de vous l'annoncer.
08:20Il avait peur de me l'annoncer.
08:21Bon, ben, évidemment, j'ai pris dans mes bras.
08:24J'ai dit, mais c'est merveilleux.
08:26Et si les Beatles passent à moins de 100 kilomètres, on ira.
08:28Et on est allé voir Paul McCartney à Nanterre.
08:32Et j'ai cru que mon fils, enfin, il était debout.
08:34Il était...
08:35Mais il avait adoré ce concert, quoi.
08:37On en parle souvent tous les deux.
08:39Si on revient sur les Stones, vous avez interviewé Mick Jagger, je crois, 23 fois ?
08:43Oui, oui, oui.
08:44En français ?
08:45Pas toujours.
08:46Parce qu'il parle français, Mick Jagger.
08:47Il parle très bien français.
08:48Il venait passer ses vacances en France avec son papa,
08:50qui était professeur de gymnastique à la BBC.
08:54Et souvent, Mick et Chris, les deux fils de Jagger, faisaient les petits mouvements.
08:58Et aujourd'hui, il fait toujours ses petits mouvements de gymnastique sur scène.
09:02C'est incroyable, ce destin.
09:03Donc, oui, Mick parle un peu français.
09:05Très, très bien, même.
09:06Très bien, maintenant.
09:08C'est formidable.
09:08Alors, des fois, on faisait des interviews en français.
09:10Alors, la plus belle interview, c'était pour votre ancienne chaîne, Antenne 2, ça s'appelait.
09:17Et je lui dis, vous savez qui gouverne en France actuellement ?
09:21Qui c'est le président ?
09:22Il me dit, oui, c'est le général de Gaulle.
09:24Non, il était en colère de Bitterrand.
09:28Il avait oublié quelques années.
09:29Il avait, quoi, il avait quelques années de retard.
09:32Non, mais je crois qu'il avait très bien compris la stature qu'essayait d'avoir Bitterrand en disant ça.
09:38C'était fracassant.
09:39Il était provocateur, quoi.
09:40Très provocant, très provocant.
09:42Donc, tout ça, vous allez nous le raconter sur scène, évidemment.
09:44Oui, bien sûr.
09:46Mathilde, vous avez la parole, Mathilde, qui s'occupe des archives.
09:49Et je me suis régalée, Philippe, franchement.
09:52Vous vous souvenez de la première personne que vous avez interviewée à la télé ?
09:55C'est Alan Steven, le barde, le barde.
09:58Exactement.
09:59Nous sommes en 1975, alors il est question de Bretagne.
10:03Et vous avez même droit à votre portrait.
10:05Oui.
10:06Oui, regardez.
10:07C'est vrai.
10:09Je m'appelle Philippe Manœuvre, j'ai 20 ans.
10:12Oh non, on devrait dire 19.
10:14C'est plus teenager.
10:18Ce qui m'intéresse, en fait, c'est une musique vivante.
10:21Une musique qui sorte à l'instant, qui soit immédiatement commercialisée,
10:26qui reflète son époque.
10:27C'est pour ça que j'ai très vite abandonné le classique,
10:30malgré des études de flûte.
10:32Donc, vous avez fait de la flûte.
10:33Oui, de la flûte traversière.
10:35Je peux encore en jouer.
10:35Je peux jouer un truc de J'ai trop toul,
10:37si vous m'amenez une flûte traversière.
10:38C'est drôle.
10:39Ah mince, ah ben.
10:40Je vous ai bienvenue.
10:42Et donc, j'étais, j'avais les cheveux longs, j'avais quitté mes parents.
10:46J'étais venu à Paris pour être plus près du rock des concerts.
10:49Parce qu'en 73, il y a des concerts à Paris.
10:51Il n'y en a pas à Châlons, en Champagne.
10:52Donc, je suis là.
10:54Et une dame m'arrête dans la rue à Bastille et me dit,
10:57est-ce que vous aimez la musique ?
10:58Oui, est-ce que vous seriez d'accord pour interviewer Alan Stievel ?
11:02Ah bon, c'est comme ça ?
11:03Oui, parce que c'était votre look.
11:05Voilà, à cause du look.
11:07C'est drôle.
11:07Incroyable.
11:08Ben ouais, mais à l'époque, j'avais les cheveux très longs.
11:11Et voilà, c'était cette époque incroyable où la télé venait me chercher en me disant,
11:16vous, vous représentez…
11:17Comme on dit, un casting sauvage.
11:18Oui, vous représentez la jeunesse.
11:20Je ne sais pas, donc je me suis retrouvé interviewé Alan Stievel.
11:22Ah génial.
11:22C'est incroyable.
11:24Alors, il y a une émission qui vous fait connaître du grand public,
11:26c'est bien sûr Les Enfants du Rock et votre duo avec Jean-Pierre Adionnier,
11:30où vous avez adopté tous les looks.
11:31Alors, on a d'abord le look ultra sage, version impaire.
11:35On vous voit peu comme ça pour interviewer Jacques Lang.
11:39Eh bien, nous nous trouvons actuellement au 1 rue de Valois,
11:42dans le salon d'apparat, dit Salon Jérôme,
11:45où, pour la première fois, un ministre de la Culture
11:47a accepté de recevoir le petit monde de la bande dessinée.
11:51Monsieur le ministre, quand et comment avez-vous découvert la bande dessinée ?
11:57Ce n'est même pas une grande aventure que de découvrir la bande dessinée.
12:01Je peux vous expliquer, Les Enfants du Rock,
12:04l'émission ne faisait pas d'audio, ça a été très vite menacé,
12:07et on nous a dit, il se pourrait que ça s'arrête très vite.
12:10Et là, on avait rencontré, on avait cette carte Joker,
12:16donc ils disent, on va peut-être arrêter votre émission.
12:18Et on dit, oh non, on devait interviewer…
12:20Le ministre de la Culture, le ministre de la Culture.
12:22Le ministre de la Culture, donc Pierre Lescure dit,
12:25bon ben, allez-y, faites-le,
12:26et ça nous a permis de faire une émission incroyable,
12:30et voilà.
12:30Et ça a été sauvé.
12:31Et ça a été sauvé par Jacques Lang.
12:33Ça a été sauvé, alors après, du coup, vous lâchez un petit peu.
12:36Oui, on fait Sex Machine.
12:38Oui, et puis, pour rester dans cette émission,
12:40on vous retrouve dans une ambiance heavy metal.
12:41Vous vous souvenez d'une partie de Bras de Fer ?
12:43Oui, bien sûr.
12:44Avec le chanteur de Motorhead ?
12:46Oui.
12:46On regarde.
12:48Lémy, Ozzy, c'est absolument horrible.
12:50Il ne nous reste plus que 5 minutes pour finir le show.
12:53Non, mais il y a un moyen.
12:54Est-ce qu'on va passer une vidéo de Ozzy Osbourne,
12:57ou est-ce qu'on va passer une vidéo de Motorhead ?
12:59Si vous faisiez un Bras de Fer pour décider.
13:01Allez, go, do it.
13:03Bon, alors, qui a gagné ?
13:07Bon, ben, il y a eu...
13:08On a fait deux versions.
13:10C'était triqué, quoi.
13:11Pour moi, c'est incroyable.
13:13J'avais réussi à réunir le chanteur de Black Sabbath,
13:15le bassiste fondateur de Motorhead,
13:18et ils s'entendaient très, très bien.
13:20Ce qui n'arrive jamais.
13:21Souvent, les artistes ne veulent pas se voir.
13:23Et donc, on a pratiquement fabriqué l'émission ensemble.
13:27Ils ont détruit une loge.
13:30On a fait vraiment une jolie après-midi.
13:35C'est vraiment une autre époque.
13:37C'est qui la personnalité qui vous a le plus impressionné ?
13:40Alors ça, je n'ai pas de réponse.
13:42J'essaye d'y répondre dans mon spectacle.
13:44Il va falloir venir le voir, le savoir.
13:46Le truc le plus fou que vous ayez fait.
13:47Le quoi ?
13:48Le truc le plus dingue que vous ayez fait pendant cette émission.
13:51À mon avis, le truc dingue, c'est quand on nous a dit
13:54« George Miller, le réalisateur de Mad Max, vous aime bien.
13:59Il commence le troisième Mad Max avec Tina Turner.
14:02Est-ce que vous voulez aller faire un film sur le tournage ? »
14:04Là, tu te dis « Bon, ok, c'est parti.
14:09Quelle vie magnifique. »
14:11Et souvent, je raconte des anecdotes.
14:13Et je dis, comme j'étais les enfants du rock,
14:16c'est pour vous, les gens, qu'on vivait ça.
14:17Et on nous invitait dans des fêtes rock incroyables
14:22avec toutes les stars du rock anglais.
14:24Donc, c'est des moments précieux.
14:27Moi, j'ai quelques photos qui restent, qu'on peut projeter.
14:30Et donc, vendredi le 31, on a fait une sortie de résidence.
14:35Dès qu'on était dans une petite ville,
14:37Montigny-les-Cormeilles, le fief de Robert-Rue.
14:40Et il y avait des gens qui sont venus
14:44pour voir un spectacle gratuit.
14:46Ils ne savaient pas qui c'était ni quoi.
14:48Donc, c'était des gens qui ne sont pas forcément rock.
14:50Et le spectacle fonctionne.
14:52Ils ont vraiment…
14:54En plus, je pense que vous avez cette façon de raconter
14:56comme si on était chez vous, sur votre canapé.
14:58Vous êtes trop gentil.
14:58Vous nous embarquez dans vos histoires.
15:00Vous dites que je suis un compteur, en fait.
15:02Absolument.
15:04Merci Mathilde pour ces souvenirs.
15:06Merci Mathilde pour ces souvenirs.
15:07Franchement, ça fait…
15:09Motorrad et Osiusbourg, enfin, aujourd'hui,
15:11pour les réunir, enfin, d'abord, ils sont morts,
15:14mais surtout…
15:15Ah oui, c'est compliqué.
15:15Du coup, c'est compliqué.
15:18Et là, à l'époque, on a eu une telle chance, quoi.
15:20Vraiment, c'est chez nous.
15:22Adrien, c'est à vous.
15:23Adrien va vous faire jouer.
15:24Absolument.
15:25C'est un grand classique.
15:26Et pour le coup, c'est un jeu qui est assez rock'n'roll.
15:29À condition qu'on ne se débine pas.
15:31C'est action ou vérité ?
15:32Alors, il y a neuf cartes ici présentes.
15:34Numéro T de 1 à 9.
15:36Certaines contiennent des actions, d'autres des vérités.
15:38On va voir quel est votre rapport, justement.
15:41L'honnêteté, vous me donnez un chiffre de 1 à 9 ?
15:437.
15:44Le 7.
15:46Alors, qu'est-ce que c'est ?
15:47Oh, elle est bien.
15:48Ah, j'aime beaucoup celle-là.
15:50Il les aime toutes, vous allez voir.
15:51Il les aime toutes.
15:53C'est une vérité.
15:55Oh là là là là là.
15:56Vous voulez lire à haute voix ?
15:58Alors, votre nuit d'amour secrète avec une star,
16:01c'était avec qui ?
16:02Oh là là là là là là.
16:04Non, non, moi je...
16:05Mais ça, je ne peux même pas imaginer de répondre.
16:08Pourquoi pas ?
16:08Non.
16:09Mais vous avez une réponse dans votre tête.
16:11Écoutez, j'en parle dans mon spectacle.
16:15Ah !
16:15On va y aller.
16:16Un jour, on me dit, tu vas interviewer une grande chanteuse punk allemande, Nina Hagen.
16:23Elle est dans l'hôtel à côté du palace.
16:25Et donc, on me dit, c'est dimanche à 15h.
16:27J'arrive le dimanche à 15h.
16:29L'attaché de presse est chambre douce.
16:31Je monte, je frappe.
16:32On dit entrer.
16:34Je rentre.
16:34Et elle est nue dans son lit.
16:36Elle m'attendait.
16:37Avec juste un soutien-gorge noire.
16:38Parce que c'était pour l'interview.
16:40Voilà.
16:41Et on a fait une interview.
16:43Et je dis, c'était ça le punk.
16:45Non, mais c'était ça le punk, en fait.
16:46Il n'y a pas eu de bisous.
16:47Il n'y a pas eu rien.
16:48Mais elle avait envie de faire ça comme ça.
16:51Et j'ai trouvé ça totalement admirable.
16:53Et j'ai vraiment regardé dans les yeux.
16:54Et c'était très difficile de rester concentré.
16:59Mais heureusement, elle avait des yeux de Cléopâtre
17:01avec son maquillage un peu peu.
17:02Oh, le charme allemand.
17:04Allez, un autre numéro.
17:05Allez-y.
17:06Numéro 3.
17:07Le numéro 3.
17:09Elle est bien ou pas ?
17:10Oui, elle est bien.
17:11Elle est bien.
17:13Alors, chantez ce que vous voulez, mais chantez.
17:15Alors, à un moment dans le spectacle avec Harold,
17:19on fait I.O. Let's go.
17:22I.O. Let's go.
17:23Un, trois fois.
17:25Oh, let's go.
17:26Et là, bam, il démarre.
17:28Moi, ça me va très bien.
17:30Ça, je le fais.
17:31Mais pas plus.
17:32J'irai pas plus loin.
17:33J'irai pas plus loin par respect pour la musique.
17:36Un autre numéro.
17:37Allez, le 2.
17:39Le 2.
17:40Oui.
17:42Je suis assistante.
17:43Merci beaucoup.
17:44Quelle a été la personnalité la plus détestable
17:47que vous ayez rencontrée ?
17:48Ça a dû arriver.
17:50Alors, voilà.
17:51Bon, normalement, quand on pose cette question,
17:53un critique rock, ils ont tous la même réponse.
17:57Ils disent tous Lauride.
17:58Ah, bon ?
17:59Eh bien, moi, avec Lauride, ça s'est toujours bien passé.
18:02Par contre, j'ai eu plein d'ennuis avec Prince.
18:05Ah, bon ?
18:06Qu'est-ce qui s'est passé ?
18:07Je sais pas.
18:08Il me paraît que j'avais pas les bons vêtements.
18:12J'étais trop habillé Michael Jackson pour lui.
18:14Et sa pauvretude, c'est un peu énervé, voilà.
18:19Et j'ai pas eu...
18:20Ça, c'est pas...
18:22Vraiment, c'est le seul avec qui ça s'est pas très bien.
18:23Quand il était fermé, il répondait pas ?
18:25Ou il était carrément désolé ?
18:26Il n'y a pas eu d'interview.
18:27Ah, il n'y a pas eu d'interview.
18:27Ah, mais oui, carrément.
18:29Mais je raconte ça dans...
18:31C'est dans le spectacle.
18:34Franchement, vous n'allez pas vous ennuyer.
18:37J'avais prévu cette question.
18:39C'est vrai, les journalistes, ils disent
18:40vous avez vu tout le monde, vous en avez interviewé 450,
18:44c'était génial.
18:45Mais est-ce qu'il y en a un ?
18:46Ça s'est pas passé.
18:47Et moi, c'est pris.
18:49On a le temps pour une dernière ?
18:50Oui, rapide.
18:51Allez, la une.
18:53La une.
18:55Merci, cher insistant.
18:56Je vous en prie.
18:56C'est une vérité.
18:59La Bible du rock, c'est vous.
19:01Autrement dit, est-ce qu'il y a des gens
19:03qui sont meilleurs que vous dans votre domaine ?
19:06Attends, moi, j'essaye de couvrir une période de 60 ans.
19:10Ça va des pionniers de 70 ans même.
19:13Ça va de Elvis Presley, la sortie du premier disque
19:15le 3 juillet 1954 jusqu'à nos jours.
19:20Parce que le rock, il continue.
19:21Il y a des jeunes groupes, il y a des choses qui se passent.
19:23La CDC était au Stade de France l'été dernier.
19:25Et c'était bourré les deux soirs 90 000 personnes.
19:29Donc, alors, moi, j'essaye d'être toujours en état.
19:33D'ailleurs, chaque fois que votre chute m'appelle,
19:36un tel est mort, un truc plus, l'intelligence artificielle,
19:40j'ai à chaque fois, bon, allez, je vais leur donner un petit coup de main.
19:43Et j'essaye.
19:43Voilà, j'essaye de m'affaire.
19:45Vous répondez pas à la question.
19:46Est-ce qu'il y a des gens qui sont meilleurs que vous ?
19:47Oui, je pense, sur des domaines spécialisés,
19:50sur des domaines très, très spécialisés.
19:52Non, puis on sait jamais tout.
19:54Et puis, en plus, il ne faut pas d'orgueil.
19:56Il ne faut pas dire, non, c'est moi la Bible.
19:58Vous diriez, mais il est marteau, celui-là.
20:00C'est les gens qui le disent, c'est les gens qui le pensent.
20:02Allez applaudir Philippe Manèvre en tournée,
20:04dans toute la France.
20:05Et puis, donc, 1er décembre et 8 décembre,
20:07à Paris, au Théâtre de l'œuvre.
20:09C'était un bonheur de vous recevoir.
20:10Merci.
20:11Merci beaucoup.
20:12Merci beaucoup, Damien.
20:15Et puis, on vous rappelle pour le prochain Rockerbord.
20:17Et merci.
20:19Comme le prochain que vous m'appelez, je serai là.
20:22Merci beaucoup.
20:23Allez.
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