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  • il y a 18 heures
Steven Gunnell, co-réalisateur du film « Sacré Coeur » : « Le maire de Marseille n’a pas tenu parole » - VIDEO

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Transcription
00:00– Alors il faut pardonner, il faut pardonner,
00:02parce que c'est ce que le Seigneur nous demande,
00:05soyez miséricordieux comme le Père est miséricordieux, voilà.
00:10Donc c'est ce que le Seigneur me demande, moi, de prier…
00:13– Parce qu'il nous a quand même fait, le païen, le maire de Marseille,
00:16nous a fait une pirouette magistrale quand même aussi.
00:17– De prier pour nos ennemis et de bénir ceux qui nous persécutent.
00:23Ça va loin le christianisme, c'est pas…
00:26il faut être solide les gars, parfois, mais voilà.
00:29Donc voilà ce qu'il nous demande.
00:30Donc c'est ce qu'on fait, mais aussi on a le droit de sortir le fouet,
00:34comme Jésus l'a fait, avec les marchands du Temple,
00:38et de dire stop à un moment donné.
00:40Voilà.
00:40– Parce que la figure de gymnastique que nous a faite Payan,
00:44là, de dire, voilà, moi, vous comprenez, je ne suis pas…
00:46Bah si, il était un peu censé connaître le droit,
00:48puisque c'était quand même maire de Marseille,
00:49accessoirement surnommé quand même premier magistrat de la ville.
00:51Donc si tu veux, tu dois quand même faire un minimum attention à ce que tu fais.
00:55Donc lui, il a fait un salto arrière…
00:58– Écoute, il m'a appelé, il a présenté ses excuses,
01:00il était navré de cette situation, en me disant, écoutez, voilà…
01:03– À toi en privé ?
01:04– À moi en privé, il m'a appelé, il m'a dit,
01:05écoutez, Steven, je suis désolé, je me suis retrouvé sur le carreau,
01:10un peu comme ça.
01:11– Ah, il te dit ça ?
01:12C'est mes équipes qui ont décidé ça sans m'en prévenir, sans m'en intervenir.
01:16Moi, je suis chef, je ne peux pas défoncer mes équipes devant tout le monde,
01:20vraiment, je suis désolé, mais je viendrai mardi, machin, etc.
01:24Très bien, Benoît, c'est oublié, je vous aime, c'est pardonné, tout va bien.
01:30Voilà, allez en paix, vraiment, réconciliation, donc on a gagné.
01:34Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu.
01:37Mardi arrive, et il ne vient pas.
01:41Voilà.
01:42– Non, mais ça, il faut le dire.
01:43– Pas bien, Benoît.
01:44– Tu peux le dire à la caméra, Lille.
01:45– Pas bien, Benoît.
01:46– Comment on t'explique ça ?
01:47– Ça veut dire que la parole…
01:49– C'est que je suis naïf, peut-être.
01:51Je vais être trop bon, trop con, trop naïf, peut-être.
01:53– Il t'avait dit, je viendrai mardi ?
01:54– Oui, c'est bon.
01:55Mais je pense qu'il s'est un peu chié dessus.
01:56Il y avait tous les LR, il y avait tous les RN, il y avait tous les machins,
02:00il y avait tout le monde, il y avait toute la droite.
02:02J'imagine, il y avait plein du public aussi.
02:04Mais il avait peur de se faire rabrouer ou de se faire siffler.
02:08Est-ce que je peux te comprendre complètement ?
02:10Mais c'est dommage, ça manque de couilles.
02:13C'est dommage.
02:15On en crève de chrétien, parce qu'il est catholique en plus.
02:18Donc on en crève de ce catholicisme-là.
02:22Moi, je veux bien qu'il donne des terrains à des musulmans
02:24pour construire des mosquées, il n'y a pas de souci.
02:26On est en France, Cocorico, on accueille, pas de souci.
02:29Mais qu'il puisse aussi un petit peu, de temps en temps,
02:32se préoccuper de nous.
02:35Moi, je ne suis pas marseillais en l'occurrence,
02:36mais en tout cas, des chrétiens de nous.
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