- il y a 2 jours
DB - 02-11-2025
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Faut pas dormir, pas dormir
00:30Que l'argent étouffe, oui mais pas doux
00:35Nous en roulant, en moto, en bandou, en solo
00:39Faut pas dormir
00:41Nos blous sont sur le dos, on veut voir du nouveau
00:47Faut pas dormir
00:48Arrêtez, tout moqué, arrêtez
00:54J'ai dit qu'est dire que c'est malheureux
00:57C'est un jeu dangereux
00:58Laissez-nous et puisque vous avez oublié hier
01:02Bon, enfin, il dépend à sa manière
01:10Parce qu'il m'a chargé de toutes les démarches administratives
01:13Bon, enfin, les formalités sont très simples
01:15Oui, ça c'est vrai, oui
01:163901
01:17Bravo
01:17Cette fameuse voie qui arrange bien des gens
01:20Vous savez, il y a des sociétés qui sont un peu à la limite
01:23Et puis la tentation du camouflage, évidemment, c'est...
01:27Oui
01:27Dites-moi, comment faites-vous ? Quel est votre secret ?
01:30En secret ?
01:31Comment arrivez-vous à garder le contact avec ces jeunes qui nous échappent à nous, les parents ?
01:35Qu'est-ce que vous faites ? Qu'est-ce que vous leur dites ?
01:37Et j'essaye de trouver des choses qui les intéressent
01:39Oui, mais quoi ?
01:40Les motos, par exemple
01:42C'est tellement important dans leur vie, ça ?
01:46Ah oui
01:47Mais pourquoi ?
01:49Je pourrais poser la question à un sociologue
01:52Mais vous ?
01:54Moi, ça me passionne
01:55Depuis toujours ?
01:56Enfin, je ne veux pas être indiscret
01:57Vous, mais les questions indiscrètes ne me gênent pas
02:01Je n'y réponds pas
02:02Pourquoi est-ce que vous ne viendriez pas avec nous au club ?
02:07Au motoclub ?
02:08On ne plaisantait pas au club, au vrai, pas à celui-là
02:10Un réparateur de moto avec un bâtonnier, un chirurgien et un président de la chambre de commerce
02:16Je crois, maître, que c'est vous qui plaisantez
02:19Je ne plaisante pas du tout
02:20Et je peux même vous dire une chose
02:21Vous auriez tous les parrains que vous voudriez
02:22Je serai platé
02:23J'y penserai
02:24Aller, aller
02:25Aller
02:25La la la la la la la
02:41La la la la la
02:44La la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la la
03:14Eh ben, c'est pas tous les jours que j'ai le plaisir de vous voir chez moi.
03:18Si j'avais su, j'aurais mis une bouteille de champagne au frais.
03:21Mais ça aurait été une excellente idée.
03:23Pourquoi ? Qu'est-ce que vous fêtez ?
03:26Des fiançailles, un mariage.
03:28Une naissance.
03:29Une naissance ?
03:31Et qui est leur papa ?
03:34C'est nous.
03:36Quoi ?
03:37La naissance que nous fêtons, c'est celle du club.
03:40Mais vous êtes au courant qu'on vient de fonder un motoclub, vous le savez.
03:43Oui, je le sais. Bien sûr, je le sais. J'étais le premier à le savoir.
03:46Je l'ai peut-être su même avant vous.
03:48Mon père s'est occupé des démarches administratives.
03:50D'être gravier ?
03:52Il a accepté de se menacer de faribole.
03:55Eh ben, ça, par exemple, je le savais pas.
03:57Tout est en bonne voie pour que ça devienne officiel.
03:59Seulement, il manque un petit détail.
04:02Le siège social. La loi, c'est la loi.
04:05Eh oui, la loi, c'est la loi.
04:07Ton père, il la connaît mieux que moi.
04:09Alors, pourquoi vous me demandez conseil ?
04:12On vient pas vous demander conseil.
04:14On vient vous demander si, éventuellement, on peut nommer votre café comme siège social du motoclub.
04:20Mon café à moi et votre club à vous.
04:24C'est ça.
04:25Bravo, le père Chul a compris.
04:27J'ai compris. Moi, j'ai compris, mais pas vous.
04:31Ma réponse, c'est non.
04:33Vous servez bien de siège à l'association de pétanque.
04:35Ah, pardon. Alors là, les enfants, attention.
04:37Mais on est bien d'accord.
04:39La pétanque, c'est un sport.
04:42Tandis que la moto...
04:44La moto, c'est pas un sport.
04:45Non, c'est un vice.
04:47Enfin, Raoul.
04:49N'insiste pas, je t'ai dit non.
04:51Tiens, vous aurez élu président.
04:53Oui, en raison de plus.
04:55Ça doit pas être facile à trouver.
04:57Vous savez bien que les gens ont de la moto.
04:59Et moi, je veux être tranquille chez moi.
05:04Mon siège social.
05:05Parce que c'est le vôtre, c'est pas le mien.
05:07Alors, installez-le où vous voulez, mais ici, jamais.
05:15Tu veux me parler ?
05:17Qui c'est, moi ?
05:18Ah bah oui, toi, hein.
05:20Tu sais, je peux attendre que t'aies fini de travailler ?
05:24Ouh, tu vas en prendre avec précaution.
05:26Oh, bah vas-y, je t'écoute.
05:31Bon, bah, tu sais que nous avons fondé un motoclub.
05:35Ah oui, ça, je sais.
05:36On parle que de ça dans tout le pays, alors.
05:38Et d'après la loi, il nous faut un siège social.
05:40Seulement, on a pas trouvé de local.
05:43Ah bah, tu veux que je m'en occupe ?
05:45En quelque sorte, oui.
05:46Bon, d'accord.
05:47Dans ce cas, il faut que vous me disiez ce que vous cherchez exactement.
05:50Euh, quelle grandeur.
05:52Et puis surtout, le prix que vous voulez mettre.
05:55Ah non, non, non, c'est pas tout à fait ça.
05:58Alors, c'est quoi ?
06:01Ben, ça serait pour installer le siège social ici à la maison.
06:04Hein ?
06:05Ah non, ça n'est pas question.
06:07Mais maman...
06:08Non, c'est non.
06:09On ferait pas de bruit, on dérangerait pas.
06:11Oh, on dérangerait pas.
06:12Une douzaine de motos à pétarader dans la rue du matin au soir, ça dérangerait personne.
06:16Non, non.
06:17C'est vraiment définitif ?
06:20Oui.
06:23Oh, me fais pas cette tête-là.
06:25Je vais tâcher de vous trouver un local.
06:27Ah, en attendant, peut-être qu'on pourrait utiliser...
06:29Non, Vincent.
06:30Voilà.
06:31Bon, allez, maintenant, tu me laisses travailler, hein.
06:34Alors ?
06:44Ben, alors, alors...
06:49Alors, j'ai bien réfléchi.
06:51Et t'es d'accord ?
06:53Eh bien, justement pas.
06:55C'est non.
06:56Mais écoute, papa, je...
06:57Non, écoute, n'insiste pas.
06:58Je suis désolé, mais c'est non.
07:00Mais pourquoi ?
07:01Et pourquoi, pourquoi ?
07:02Pourquoi ?
07:03Eh bien...
07:05Parce que c'est comme ça.
07:07Mais c'est idiot, ça t'a ramené de la clientèle.
07:10Juste.
07:11Et très juste.
07:12Ben alors...
07:13Eh bien, alors figure-toi, ma belle, que si toi, tu y as pensé,
07:16le contrôleur des impôts y pensera également.
07:18Ça, il ne tiendra jamais que j'ai rendu ce service pour rien.
07:21Et crois-moi, moins il s'intéressera à moi, mieux je me porterai.
07:25Alors, je suis désolé, mais c'est non.
07:31Je sais, je suis au courant.
07:44D'ailleurs, tout le pays ne parle que de ça.
07:46Ben, qu'est-ce qu'il vous l'a dit ?
07:47Le père Jules.
07:48Qu'est-ce qu'il en sait ?
07:49Il en a même profité pour m'extorquer une consultation.
07:52Non pas bancaire, mais juridique.
07:53Oui.
07:54Il voulait savoir comment on pouvait s'opposer légalement à la formation d'un club.
07:58Il a osé vous demander ça ?
07:59Oh, oui.
08:00Qu'est-ce que vous lui avez répondu ?
08:01Que du moment que le préfet avait donné son autorisation, il n'y avait plus rien à faire.
08:06Ouais.
08:07Ben, justement, au sujet de cette autorisation...
08:09Ouais.
08:10Il y a des problèmes ?
08:11Non.
08:12Mais je voulais vous demander...
08:14Oh, mais que je suis bête.
08:15Mais bien sûr, c'est ma cotisation que tu veux.
08:17Ben, je vais te la donner, attends.
08:18Non.
08:19Non, mais vous savez que pour qu'on existe légalement, il nous faut un siège social.
08:23Absolument, oui.
08:24Eh ben, comme vous êtes amordu de la moto...
08:28La moto routière, hein.
08:29Quoique j'ai fait un peu de motocross quand j'avais ton âge.
08:31Et pas trop mal, je dois dire.
08:32Ben, justement, j'avais pensé qu'on pourrait l'installer chez vous.
08:35Dans la banque ?
08:36Non, non, non.
08:37Chez vous, dans votre maison.
08:38Alors là, je t'arrête tout de suite, mon petit Bernard, mais c'est pas possible.
08:41Ben non, cette maison n'est pas à moi, c'est un logement de fonction.
08:44Et j'ai mieux ne pas penser à la réaction de la direction générale si je leur demandais
08:48d'installer ici le siège social d'un motoclub.
08:51Bon, ben tant pis.
08:53Merci quand même.
08:54À mardi.
08:55À mardi.
08:56Au revoir.
08:57Au revoir.
09:11Sous-titrage Société Radio-Canada
09:56Ça ne se passera pas comme ça. Moi, je vous le dis, ça ne se passera pas comme ça. Il n'y a rien à faire, diront les craintifs, les timorés. Moi, je dis, il faut oser. Un juillet 40, le général de Gaulle, lui, a osé.
10:08La comparaison est un peu excessive. Vous ne trouvez pas, monsieur.
10:10Non, je ne trouve pas. Et la situation est peut-être encore plus désespérée. Et je n'exagère pas. Si nous ne réagissons pas, ce n'est pas une bataille qu'on va perdre, mais une guerre toute entière.
10:21Ah, comme vous direz. Dans l'honneur à la dignité, monsieur Perrin. Ce que je vous demande aujourd'hui, c'est l'union sacrée.
10:26L'union sacrée. Oui.
10:28Salaud, recule encore d'une guerre.
10:30Et ne pas reculer, c'est là précisément l'objectif. Pour ce faire, il s'agit de s'adresser respectueusement au préfet et d'aller plus haut, si besoin est.
10:39Voilà qui est fait. J'ai rédigé une pétition et je vais la faire circuler parmi vous, en commençant par monsieur Anglade, qui ne dit rien.
10:47Oh, c'est inutile. Je sais ce qu'il y a dedans.
10:49Eh bien, alors, s'il y va.
10:50Ah non.
10:52Vous vous dégonflez ? C'est pas vrai, ça. Vous avez refusé de laisser installer un siège social dans votre boutique. Alors, ce n'est logique, signé.
10:57Non, je ne signerai pas.
10:59Mais non, Jules, je ne signe pas non plus.
11:01Monsieur Perrin.
11:02Ne comptez pas sur moi.
11:03Bon, alors, vous vous dégonflez tous. Alors, heureusement qu'ici, il y en a un qui est courageux et qui a trop peur pour vos enfants. C'est monsieur Roulette. Il a signé.
11:10Quoi ?
11:10Vous avez signé, monsieur Roulette ?
11:13Petit.
11:14Vous avez signé ?
11:16Ah, ben oui, j'ai signé. Mais vous n'appelez pourquoi ? Sous la menace. Il veut fermer le club de pétanque.
11:22Bravo.
11:23Ah, ben oui. Ah, sinon, bon, bon, hein. Moi, j'aimerais bien faire de manteau, moi.
11:30Allez, on va faire de manteau, on va faire de manteau.
11:32Alors, Philippe, c'est la colonne, là. Stop, allez, on se tait.
11:36Stop. Je déclare la séance ouverte et je passe la parole à monsieur Roulette.
11:45Pourquoi moi ?
11:46Mais parce que vous êtes le doyen.
11:47Et alors ?
11:48Je ne sais pas, moi, tous les doyens ont fait tous les discours dans toutes les assemblées.
11:52Exactement.
11:52À discours, à discours, à discours, à discours, à discours, à discours.
11:57Pas de discours.
11:58Vous m'avez déjà eu pour le siège social ? Bon, n'en parlons plus.
12:01En ce qui concerne de la présidence, il n'en est absolument pas question.
12:05Tous les bulletins qui porteront mon nom seront considérés comme nuls.
12:09Pourquoi ?
12:09Par qui ?
12:10Par moi.
12:11En vertu de quoi ?
12:12Parce que je suis votre président temporaire.
12:14Bon, maintenant, nous allons passer à l'élection du bureau.
12:16Un président, un secrétaire, un trésorier.
12:20Vous avez des bulletins.
12:21Vous aurez donc trois noms à mettre dessus.
12:24Compris ? Pas de questions ?
12:26On casse.
12:31Voilà.
12:33Je déclare donc le scrutin ouvert et je vote le premier.
12:36Regardez pas, tricheur, là.
12:37Oui, regardez pas.
12:38Et maintenant, voici le résultat du vote.
12:55Et élu président, Philippe Gravier.
13:01Secrétaire, Bernard Anglade.
13:06Et trésorier, Christine Ferrin.
13:11Et tous les autres, vice-présidents.
13:13Vice-président ?
13:14Maintenant, pour prouver qu'on existe vis-à-vis des clubs et des fédérations,
13:43il faudrait qu'on organise une grande manifestation.
13:46Ouais, et quoi comme manifestation ?
13:48Tout ça, je sais pas.
13:49D'après les statuts, on peut pratiquement tout faire.
13:51C'est-à-dire course de côte, cross, trial.
13:54Pourquoi pas de course de vitesse aussi ?
13:56Non, non, non.
13:57Non, mais ça, on peut pas.
13:57Il nous faut un circuit, d'abord.
13:59Ouais, et puis doucement, c'est qu'au début,
14:00il faudrait peut-être pas voir trop grand, les mecs.
14:02Ouais, mais par contre, ce qu'on peut organiser, c'est un enduro.
14:04C'est quoi un enduro ?
14:06Un enduro, bah en gros, c'est une épreuve qui tient du rallye et du motocross.
14:10Ouais, et puis alors ça a le gros avantage de mélanger toutes les catégories,
14:14y compris les fards passés.
14:18Qu'est-ce que vous en pensez, monsieur Raoul ?
14:21C'est une bonne idée.
14:23Je crois que ça va être difficile à organiser.
14:26Ouais, mais si c'était facile, ça nous intéresserait pas.
14:40C'est une bonne idée.
15:10Mon cher Philippe, je suis très fier de toi et je te fais toutes mes félicitations.
15:18Vas-y, fous-toi de moi.
15:19Ah, je ne me fous absolument pas de toi.
15:22Une présidence à 20 ans ?
15:24Moi, il a fallu que j'attende d'en avoir 35.
15:27Mais papa, ça a absolument rien à voir avec tes activités.
15:29C'est juste un motoclub.
15:31Ah, détente-toi.
15:33Il n'y a pas de petite présidence, il n'y a que de petits présidents.
15:36Et puis d'un club sportif, on peut très bien passer à d'autres activités,
15:39au social, par exemple.
15:41Et puis du social, on passe aux politiques très facilement.
15:45Tu exagères un peu, quand même.
15:47Absolument pas.
15:48Tu verras, être président, c'est une question d'habitude.
15:50Et après, les gens s'adressent aux spécialistes.
15:52Voilà.
15:52Bon, admettons que tu aies raison.
15:59Mais si tu veux, moi, mes activités, pour l'instant, sont limites au motoclub.
16:02Oui.
16:03Et puisqu'on parle de politique,
16:06pourquoi tu n'en toucherais pas un haut au conseil municipal,
16:08histoire d'avoir un peu d'argent pour le club ?
16:10Tu veux dire une subvention de la municipalité ?
16:12C'est ça.
16:13Et pourquoi pas de la préfecture pendant que tu y es ?
16:15Non mais...
16:16Marc, ouais, tiens. Pourquoi pas ?
16:19Tu viens conseiller général, non ?
16:20Dis donc, mon gars.
16:37Je ne sais pas.
16:38Est-ce que par hasard, tu serais pas en train de te foutre de moi ?
16:40J'ai pris juste un litre.
16:42Ouais, t'appelles ça un litre ?
16:44Et puis, je crois que t'es à la ville.
16:45Oui, t'as pas honte de demander à ta mère des choses pareilles ?
16:48Déjà qu'au conseil municipal, il n'y même pas beaucoup.
16:51Je suis seul, ou à peu près le seul paysan.
16:53Et si vous voudrez que je leur demande
16:54comme une sorte de subvention pour votre foutu club,
16:58la commune n'est pas tellement riche.
17:00Et puis, elle a d'autres dépenses à envisager.
17:01C'est bien de pas...
17:02Oui, eh ben, fou, moi, le camp est plus vite que ça
17:04si tu veux pas avoir mon pied au cul !
17:06Et occupe-toi plutôt des vignobles
17:07au lieu de te gargariser avec ton truc, là !
17:09Ça a pas dû être amusant, hein ?
17:21Historique !
17:22Quoi historique ?
17:23Historique ! La dernière séance du conseil municipal a été historique !
17:26Ça m'étonne pas !
17:28Qu'est-ce qu'il a encore compris ?
17:29Hystérique, elles le sont toujours les séances, alors ?
17:32Quand maître Gravier
17:33a proposé la subvention,
17:36ça a d'abord été un étonnement,
17:38un silence.
17:40Tout le monde était comme ça.
17:41On se serait cru dans un aquarium.
17:43Des carpes.
17:44Mais alors, où ce silence a redoublé,
17:46est devenu encore plus épais,
17:47c'est quand le père Chai.
17:48Le père Chai, il a pris la parole
17:49pour soutenir la proposition du notaire.
17:52Alors là,
17:53tout le monde s'est mis à parler à ça,
17:54on se sent agité,
17:55on verra une fenêtre,
17:55ferme de fenêtres,
17:56une agitation,
17:57on se serait cru dans une période électorale.
17:59En France, on est toujours dans une période électorale, alors.
18:02Ce qui est ennuyeux avec lui,
18:03on ne sait jamais quand est-ce qu'il a entendu.
18:05Alors, on a pris quoi comme décision ?
18:06Aucune.
18:08Comme ça, aucune.
18:10Il a été décidé de remettre le vote
18:12à une séance ultérieure le temps d'une enquête.
18:15Ce maître Gravier, tout de même,
18:16se laisser manœuvrer aussi facilement par son fils.
18:19Ah, on a bien raison de parler de la démission des parents.
18:22Ça vous va bien, vous ?
18:23Vous n'avez pas d'enfant.
18:24Non, je n'ai pas d'enfant.
18:24Alors, je n'ai pas d'enfant, je ne suis pas parent.
18:30Merci.
18:33Alors, le siège social, l'atelier, le hangar,
18:35tout est couvert par l'assurance.
18:37Incendie, responsabilité civile,
18:39c'est ce que nous appelons l'assurance père de famille.
18:43Si j'ai bien compris,
18:45il ne me reste plus qu'une petite formulité à remplir.
18:47Oui.
18:49Voilà.
19:01Merci.
19:03C'est bien ça ?
19:04Oui, oui, c'est exact.
19:09Bon, je vais me sauver.
19:11Vous êtes très pressé ?
19:12Non.
19:12Je peux vous offrir quelque chose ?
19:14Très volontiers, oui.
19:16Un petit whisky.
19:17Très bien.
19:24J'aimerais vous parler de Vincent.
19:29Tenez.
19:29Asseyez-vous ?
19:32Merci.
19:37Quand il est né, son père et moi, nous étions très jeunes.
19:41Enfin,
19:42c'est un secret pour personne, je suis seule à l'élever.
19:46Je ne voudrais pas être une mère abusive, mais...
19:49c'est pas toujours facile.
19:53Vincent a besoin de quelqu'un admiré, et je crois que ce quelqu'un, c'est vous.
19:59Vous croyez vraiment ?
20:01Vous le savez bien.
20:02Pourquoi ne m'avoir mis ses idées de motoclub dans la tête ?
20:06Il ne m'a pas attendu, ni lui, ni les autres, d'ailleurs.
20:10À chaque sortie, je tremble.
20:15Je ne vis plus jusqu'à ce qu'il soit rentré.
20:19Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
20:21Que je le dégoûte définitivement de la moto ?
20:23Non, bien sûr, ça, je sais que c'est pas possible.
20:26Mais pourquoi le pousser à se perfectionner ?
20:29Mieux, il se tiendra sur sa moto, au moins il risquera des accidents.
20:32Oui, on dit ça.
20:34Les champions eux-mêmes ont des accidents.
20:36Oh, excusez-moi, je dois vous paraître stupide.
20:41Non, non, pas du tout.
20:43Merci, mon inquiétude.
20:46Ah là là, cette moto.
20:49Mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec la moto, hein ?
20:52Pour eux, c'est une drogue, une véritable drogue.
20:55Pas tout à fait.
20:58Bon, je ne veux pas vous retarder.
21:00Mais, quand vous venez en ville,
21:07même si vous n'avez pas de police à signer,
21:10venez me dire bonjour.
21:11Avec plaisir.
21:13Comme ça, nous pourrons reparler de Vincent.
21:16De Vincent et puis d'autres choses.
21:19D'accord.
21:20Voilà, au revoir.
21:21Au revoir.
21:22Et merci.
21:23Bien.
21:24Vous n'allez pas faire passer le circuit pas là ?
21:47Hein ?
21:48Ici, mon vieux, ici, pourquoi ?
21:50Non, mais, ça n'a pas la tête ou quoi ?
21:52Vous n'attendez pas au milieu des vignes de mon père, là ?
21:55Alors, attends, là.
21:56Qu'est-ce qui passe au milieu des vignes, là ?
21:58C'est toi ou c'est nous ?
21:58Non, attends, c'est...
21:59Attends, attends, on est sur le chemin, là, nous ?
22:00Mais oui, le chemin, c'est parti de la propriété.
22:02Moi, je...
22:03Non, c'est un point, négatif.
22:04Il va finir sur le cadavre.
22:06Il est communal, le chemin.
22:07C'est sûr ?
22:08C'est le mort officiel.
22:10Non, c'est pas possible, quand même, parce que...
22:13Je veux dire, tous les spectateurs, ils vont marcher partout.
22:17Quoi ?
22:18Écoute, les spectateurs, ils sont à l'arrivée, au départ...
22:20Et puis sur la spéciale, aussi.
22:22Alors ?
22:23Ah bon ?
22:25Non, écoute, tu t'affoles pas, et tu vas prévenir ton père.
22:28Vous êtes marrant, vous...
22:29Et le gibier, alors ?
22:31Ah, il a raison, la chasse sera ouverte.
22:33Oh, et alors ?
22:34Alors, alors, à chaque fois qu'il ne bécane pas, c'est pas, je veux dire, le gibier va foutre le camp.
22:39Tu sais où est-ce qu'il y a le plus de gibier ?
22:40Non.
22:41Autour des aéroports.
22:42Alors, le bruit, tu vois, je veux dire.
22:44Bon, les gars, il ne faut pas prendre racine là, parce qu'on a encore la spéciale à se taper.
22:47Oui.
22:48Tu sais, en parlant de ça, où elle est, la spéciale ?
22:5010 km avant la ligne d'arrivée.
22:52Regarde.
22:52Eh bien, là, c'est sur le terrain.
22:53Raoul, là !
22:54Mais ça t'arrive de penser ?
22:55Bon, je crois qu'avec Raoul, il n'y a aucun problème.
22:58C'est plutôt avec la résidence secondaire, là, qu'on va voir.
23:00Surtout le père de la ville.
23:01Ah, celui-là.
23:01Il faut aller le voir, ce gars.
23:02Mais t'as raison, ceux-là, ils sont encore plus cloche-pouille que les vraies cloche-pouille.
23:06Disons, question, là, c'est pour moi que tu dis ça ?
23:08Non.
23:09Non, mais je disais ça comme ça.
23:10Ah non, parce que c'est vrai.
23:11Non, mais les mecs, j'y pense, c'est vraiment indispensable de passer chez la ville.
23:15Mais on ne passe pas chez la ville.
23:17Simplement, on a besoin de son terrain parce que c'est là où est le départ.
23:19Oui, et d'autant plus que ce terrain, il ne s'en sert pas du tout.
23:22Bah, celui-là.
23:23Ah, mais je veux dire, ça va être un argument en plus avec un tordu pareil, tu sais.
23:26Voilà.
23:27Donc, moi, je propose un truc.
23:28Vous en pensez ce que vous voulez.
23:29Je vais le voir tout seul pour ne pas l'effrayer, quoi.
23:32Eh, ok, vas-y, va.
23:33Ça marche ?
23:33Ok, d'accord.
23:34C'est bon.
23:35Tu prends le stylo, la carte.
23:37C'est un petit jeu tout, hein.
23:37Ok.
23:38C'est un petit jeu tout, hein.
24:08Tais-toi, Mimi, tais-toi.
24:25Papa, dis tais-toi.
24:28Monsieur ?
24:30Monsieur Laville ?
24:31Pierre Laville, oui, c'est moi.
24:32À qui ai-je l'avantage ?
24:36Philippe Gravillier, président du motoclode d'Alba.
24:41N'ayez pas peur, il est mon gardien, mais du moment que je suis là, vous n'avez rien à craindre.
24:45Que puis-je pour vous, jeune homme ?
24:47Bien, je crois que c'est vous le propriétaire des grands champs qui se trouve en bas, là.
24:51Vous êtes bien renseigné.
24:53Une assez bonne affaire que j'ai faite là, sans me vanter.
24:55Vous pensez que ce n'est pas mon genre.
24:56Mais pour avoir une vie véritablement imprenable, le seul moyen, c'est de l'acheter.
25:01Il suffit d'avoir des sous.
25:03Oui, bien sûr.
25:05Et pour avoir des sous, que faut-il ?
25:06Un peu de bon sens et d'organisation.
25:09Et je bavarde, je bavarde.
25:10Qu'attendez-vous de moi ?
25:12Bien, justement, j'aurais voulu vous parler de ces champs-là dont, apparemment, vous ne faites rien.
25:17Attention, non, je ne fais rien pour le moment.
25:20C'est que moi, jeune homme, je pense à tout.
25:22Il le faut bien pour être arrivé à la situation qui est la mienne actuellement.
25:25Pour ainsi dire, je suis parti de rien.
25:27Eh bien, ces champs, je me les garde en réserve pour l'instant.
25:31Sans être vraiment un spéculateur, mais enfin, ils peuvent prendre de la valeur.
25:34Et puis, avec la crise de l'énergie...
25:36La crise de l'énergie ?
25:38Il ne faut pas le rapport.
25:39Un prudent, jeune homme.
25:41Et l'énergie solaire, alors ?
25:42Hein ?
25:43Tant que je dispose de ces quelques hectares, je peux toujours y faire installer du miroir.
25:46Un champ de miroir.
25:48Vous voyez ?
25:49Pierre Laville est quelqu'un qui ne se laisse jamais prendre l'improviste.
25:52Je prévois tout.
25:54Oui, est-ce que vous aviez prévu qu'on faisait une grande épreuve motocycliste ?
25:57Euh, non.
25:59Sans me vanter, non.
26:00Vous avez dit moto.
26:02Oui, j'ai dit moto, oui.
26:03Eh bien, moi, je fais du vélo.
26:04C'est plus sportif.
26:05Tout est dans le mollet.
26:07Ben, nous, c'est les motos.
26:09C'est assez sportif aussi.
26:11Oui.
26:12Dites-moi, voulez-vous me rappeler votre nom ?
26:15Gravier.
26:15Philippe Gravier.
26:18Est-ce que vous êtes parent avec...
26:20Le notaire, oui, c'est mon père.
26:23Voulez-vous venir jusqu'à la terrasse ?
26:25Vous prendrez bien un verre de quelque chose.
26:28Mais certainement.
26:28Je ne suis pas très connaisseur, mais enfin...
26:36Quoi ?
26:36Voilà.
26:38Elle ne risque rien de chien à la garder.
26:41C'est magnifique, hein ?
26:42D'accord.
26:42Vous allez tout pour vous-même, bien sûr.
26:53À votre santé, M. Gravier.
26:55À la vôtre.
26:56Bon, soyons net.
26:57Moi, en affaires, je suis carré.
26:59D'ailleurs, tous les gens vous diront que Pierre-la-Ville est rond en affaires.
27:02Alors, de quoi s'agit-il exactement ?
27:04Voilà.
27:05Le motoclub d'Alba organise une grande manifestation.
27:08Et, vous savez, pour donner le départ, on a besoin d'une surface plane.
27:12Et vos terrains, c'est exactement ce qu'il nous fallait.
27:14Bon, mais qu'en pense la municipalité ?
27:16Ah, la municipalité est complètement d'accord.
27:18Sinon, on n'aurait pas eu d'autorisation.
27:19Ah, la municipalité est d'accord.
27:21Mais ça change tout.
27:23Tout à fait.
27:24Enfin, la municipalité est d'accord.
27:27C'est vous qui le dites, jeune homme.
27:28Est-ce que vous ne pensez pas qu'une démarche ne me suit à votre père ?
27:31Remarquez que je ne mets pas votre bonne foi en doute, naturellement.
27:34Mais enfin, monsieur votre père...
27:36Remarquez que je ne refuse pas non plus de rendre service à la municipalité.
27:40D'autant plus que je ne vous cache pas
27:41qu'une fois installé définitivement dans le pays,
27:44je ne me déraberai pas devant certaines obligations.
27:48Vous comprendrez, le conseil municipal aurait intérêt à admettre dans son sein
27:51quelqu'un dans mon genre, avec des relations un peu partout.
27:55À condition, bien entendu, que les électeurs se prennent honte.
27:58Je consentirai volontiers à avoir mon nom porté sur une liste.
28:02Une liste d'intérêts communaux, bien entendu.
28:04Car moi, jeune homme, je ne fais pas de politique.
28:06Je veux dire de cette politique politicienne qui déshonore le politicien.
28:10Je pense à mon pays.
28:11Je pense à ma commune.
28:12Je pense à mes concitoyens.
28:14Je pense à mes amis, je pense à mes concitoyens.
28:15Bonsoir, Maldi, où il allait ?
28:17Oui, Christine me l'a dit également.
28:19De son côté, Bernard m'a tout expliqué,
28:20mais je ne suis pas sûr d'avoir très bien compris.
28:23Ah bon, alors je ne sais rien savoir.
28:25Vous et peut-être monsieur Roulaide.
28:30Allez, monsieur Jules, ne faites pas cette tête-là.
28:33On va tout vous dire.
28:35Ils sont partis faire un repérage pour un enduro.
28:37Un quoi ?
28:38Un enduro.
28:39C'est une épreuve de moto.
28:40Ils vont d'ailleurs inviter tous les motoclopes de la région.
28:42Bien, non ?
28:43Oui, c'est d'ailleurs une excellente idée.
28:45Ça mettra un peu d'animation dans le pays.
28:46Ça fera marcher le commerce.
28:47Vous parlez des clients intéressants.
28:49Tous défauchés.
28:50Moi, je suis de la vie de Perrin.
28:51Ça mettra un peu d'animation dans le pays.
28:53Et puis, vous devriez ouvrir un stand de rafraîchissement, Jules.
28:56Vous plaisantez ou quoi ?
28:57Mais de l'animation.
28:59Alors, pourquoi pas rétablir le petit bal du samedi soir ?
29:01Alors là, il y aura de l'animation.
29:02Ah, puis je ne vois pas pourquoi je me mets en colère.
29:04Tous ces petits jeunes, sacosent, sacosent.
29:06Mais quand il s'agit de passer aux actes...
29:07Vous avez dit la même chose pour la fondation du club.
29:10Moi ?
29:11Ah, je me suis là très bien.
29:13Où ?
29:13Ah, j'étais là.
29:15Ah oui, peut-être, oui.
29:17Ah, écoutez, finissez vos verres, je ferme.
29:21Vous fermez, pourquoi ?
29:22Parce que demain, c'est la pêche.
29:24Ah, ah, ah.
29:52Ah, ah, ah.
30:22Martine, c'est maintenant que t'arrives.
30:24Dis, t'es la trésorière du club.
30:26Tu pourrais peut-être t'intéresser à ce qu'on fait, non ?
30:27Vous la mettez en veilleuse, tous les autres, moi je me tire.
30:30Bon, je n'ai repas.
30:31Allez, râle pas.
30:32Non, mais je ne suis pas venu là pour me faire engueuler.
30:34Non, mais on ne t'engueule pas, seulement, tu vois, on regarde, on s'est tapé tout le parcours.
30:38Et puis, mademoiselle, pendant ce temps-là...
30:39Qu'est-ce que tu t'imagines ? Que je faisais la grasse matinée ?
30:43Dis-moi, Roger, était quelle heure quand je suis arrivée ce matin ?
30:45Je ne sais pas, il était 8h, 8h30.
30:47Et qui s'est tapé tout le courrier ?
30:50Hein ?
30:50Bon, je cite comme ça.
30:52Les lettres à la fédération, la préfecture, la gendarmerie, la Croix-Rouge.
30:56Qui a fait tout ça ?
30:58Il n'y a pas que le parcours, hein ?
30:59Et toi, Roger, tu n'aurais pas pu venir ?
31:02C'est quand même pas toi qui lui dictait ces lettres.
31:04Moi, j'étais sur ma bécane ce matin, je suis désolé.
31:06Bon, allez, on passe pour cette fois.
31:09Ça ne se reproduise pas.
31:10On se voit tout à l'heure parce que moi, je vais explorer le petit chemin, ok ?
31:13Bon, attendez, il y a deux choses là.
31:14D'abord, là, il y aura un contrôle.
31:17Deuxièmement, je crois qu'on ferait bien d'aller voir le maire de Flaviac
31:19parce que l'usine désaffectée pourra faire un très bon départ.
31:22C'est le terrain de la ville, alors ?
31:24La ville, on risque d'avoir des problèmes.
31:27Allez, on s'éclate, hein ?
31:29Ok.
31:29Bien, on peut pas aller plus loin.
31:50Je vois bien qu'on peut pas aller plus loin.
31:52Si on veut pas aveugle.
32:04Hé !
32:04Hé !
32:05Hé !
32:08Hé !
32:08Hé !
32:11Hé !
32:12Hé !
32:14Pas aveugle !
32:16Pas aveugle, pas mal chaud, mais pas idiot non plus, hein ?
32:29C'est parti !
32:59Oh, c'est bon, mais c'est haut, hein ?
33:13On a oublié la clé !
33:24La clé du cadenas !
33:27Où ?
33:28Dans la voiture !
33:29J'y vais !
33:32Hé, non, hé !
33:34Elle est là !
33:37J'y vais !
33:38J'y vais !
33:40J'y vais !
33:41J'y vais !
33:45J'y vais !
33:46J'y vais !
33:48J'y vais !
33:49J'y vais !
33:51J'y vais !
33:52J'y vais !
33:54J'y vais !
33:56...
34:26...
34:30...
34:34...
34:40...
34:46...
34:50...
34:54...
35:00...
35:02...
35:08...
35:10...
35:12...
35:18...
35:20...
35:22...
35:28...
35:30...
35:32...
35:38...
35:40...
35:50...
35:52...
36:02...
36:04...
36:10...
36:12...
36:14...
36:16...
36:26...
36:28...
36:30...
36:40...
36:42...
36:44...
36:54...
36:56...
36:58...
37:04...
37:08...
37:10...
37:12...
37:22...
37:24...
37:26...
37:36...
37:38...
37:40...
37:42...
37:46...
37:50...
37:52...
37:54...
37:58...
38:04...
38:06...
38:08...
38:10...
38:12...
38:16...
38:18...
38:20...
38:22...
38:24...
38:26...
38:28...
38:32...
38:34...
38:36...
38:38...
42:10...
42:16...
42:18...
42:20...
42:22...
42:54...
43:08...
43:10...
43:12...
45:44...
45:50...
46:04...
46:06...
46:08...
46:10...
46:12...
46:14...
46:16...
46:18...
46:20...
46:22...
46:24...
46:26...
46:28...
46:30...
46:32...
46:34...
46:36...
46:38...
46:40comme vous dites ?
46:44Qu'est-ce que vous allez faire de moi maintenant ?
46:45Vous allez me garder ici ?
46:47Notez bien que je le pourrai.
46:49Enfin, pour notre part,
46:50et si vous ne quittez pas le pays,
46:51vous êtes libre de rentrer chez vous.
46:53Merci.
46:54Mais...
46:55Et après ?
46:57Ça, c'est le bureau du procureur qui décidera.
47:02Vous croyez vraiment nécessaire de monter si haut ?
47:04De déranger un personnage aussi important ?
47:07Est-ce qu'il ne serait pas possible de...
47:11Je préfère ne pas vous comprendre, Monsieur Laville.
47:16Laville, Pierre.
47:18Très heureux d'avoir rencontré un homme aussi compréhensif.
47:34Bonjour.
47:35Jean-Louis Dartigues, journaliste.
47:37Qu'est-ce que vous voulez ?
47:39Rencontrer les valeureux jeunes gens
47:40qui cet après-midi au péril de leur vie
47:42ont sauvé un vieillard.
47:44Cerné bas les flammes.
47:46On est tous là.
47:47Je vous présente le président du club,
47:48Philippe Gravier.
47:49Très honoré, Monsieur le Président.
47:51Je vous en prie, c'est moi.
47:52Mais dis donc, ça tombe très très bien
47:54parce qu'on organise un enduro dans un mois.
47:56Vous pourriez peut-être faire un petit papier ?
47:58Désolé, je ne m'intéresse pas à la blague sportive.
48:00Si je me suis fait un nom,
48:01c'est dans le fait divers.
48:03Le vécu, l'humain.
48:05Parlez-moi de votre exploit de cet après-midi.
48:07Bah...
48:10Raoul !
48:11Alors, ça va ?
48:12Ça s'est bien passé ?
48:13Monsieur, j'ai l'impression que nous sommes déjà rencontrés.
48:17Ah non, je ne crois pas.
48:22Et pourtant, je le connais.
48:23Ou quand, comment, pourquoi ?
48:25Je ne sais pas, mais je le connais.
48:26Comment dites-vous qu'il s'est fait appeler ?
48:28Bah, Monsieur Raoul, c'est mon patron.
48:30Et qu'est-ce qu'il fait dans la vie ?
48:33Bah, il répare des motos.
48:47Faut pas dormir, pas dormir,
48:53quand on a la vie devant soi.
48:59Faut pas dormir, pas dormir,
49:01quand l'aventure vous tend les bras.
49:06Et même si l'on n'est pas tous les champions,
49:10Avec de grosses machines compétition,
49:14on trouve ça bon.
49:18Au soleil, sous la pluie,
49:20à midi, à minuit,
49:22faut pas dormir.
49:2620 ou 200 à l'heure,
49:28coureurs ou amateurs,
49:30faut pas dormir.
49:32Non !
49:34Découvrir du pays,
49:35retrouver des amis au hasard,
49:38Un beau jour rencontrer,
49:40même l'amour est repartir à deux
49:42pour faire un grand tour.
Recommandations
52:57
|
À suivre
2:18
57:39
56:04
54:23
1:46:00
52:50
0:44
48:23
1:54:06
1:29:48
34:58
34:54
34:55
55:30
55:30
13:04
13:39
13:41
Écris le tout premier commentaire