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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:00...a abandonné le 49 à l'Ina 3 de la Constitution.
00:03Et ça veut donc dire que des majorités d'idées peuvent se dégager ici de cet hémicycle
00:09et que tout à l'heure il est apparu qu'un certain nombre d'amendements
00:12qui ont été déposés sur la taxe dite Zuckman n'ont pas été adoptés.
00:17Et on ne peut pas dire d'un côté quand il y a un 49-3, il y a un coup de force démocratique
00:21et lorsque l'Assemblée nationale s'est exprimée souverainement,
00:24dire il y a un coup de force démocratique parce qu'on n'a pas eu ce qu'on voulait.
00:27Là, il y a quelque chose d'incohérent.
00:32Le compromis, c'est de permettre justement de faire converger un certain nombre d'opinions,
00:37y compris en suspendant la séance, en débattant de sous-amendements
00:42et une fois de plus en revenant devant les représentants du peuple français
00:45pour voter ces sous-amendements et ces amendements ou les repousser.
00:49Et toutes les dissolutions du monde ne changeront pas cette règle-là immuable
00:54que la démocratie, c'est 50% plus une voix, y compris dans cet hémicycle.
00:59Est-ce que c'est constitutionnel ou non ?
01:01Est-ce que ça respecte ou non l'article 13 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen ?
01:06Il se trouve que j'ai saisi le Conseil d'État il y a plusieurs jours
01:09sur un certain nombre d'amendements de repli de la taxe Zuckman
01:12et que le Conseil d'État a dit le droit en conseillant le gouvernement
01:15en disant que ce n'était pas constitutionnel.
01:18Non, on va publier l'avis.
01:21On va publier l'avis.
01:23Parce qu'une fois de plus, on ne peut pas convoquer non plus
01:25un certain nombre de choses qui sont inexactes.
01:28Ce n'est pas constitutionnel.
01:29Et pardon, mais le respect de l'État de droit,
01:32le respect des principes constitutionnels,
01:34le respect du préambule de 46,
01:36le respect de la Constitution de 58,
01:38ce n'est pas à la carte.
01:39La taxe Zuckman.
01:42Adieu la taxe Zuckman.
01:43Julien Drey, Jules Torres, Sébastien Ligné,
01:46Elisabeth Lévy, Benoît Perrin.
01:47Bonjour et bonsoir plutôt à tous les cinq.
01:50Benoît Perrin, vous êtes directeur de Contribuables Associés
01:52et vous êtes spécialiste en économie.
01:54La foire aux taxes à l'Assemblée Nationale a donc ses limites.
01:57La taxe Zuckman a été rejetée
02:00et elle a été lourdement rejetée.
02:02C'est peut-être ça l'information principale,
02:04c'est que la taxe Zuckman à l'Assemblée Nationale,
02:06vous en avez 228 de députés qui ont dit non.
02:09Pour seulement 172.
02:11Et alors il y avait la proposition d'une taxe Zuckman allégée.
02:15Elle a été là aussi rejetée.
02:17228 contre 271 pour le format light de la taxe Zuckman.
02:24Elle a été pire.
02:24Donc on va essayer de débriefer.
02:26Tour de table, est-ce que c'est un tournant ?
02:28Est-ce que c'est une humiliation pour le Parti Socialiste ?
02:31Est-ce que tout ce qu'on est en train de vivre est un petit cirque ?
02:33C'est-à-dire, je ne vous mettrai pas de taxe Zuckman,
02:35mais ne vous inquiétez pas, vous allez avoir la taxe Lecornu PS dans quelques instants,
02:40dans quelques jours, dans quelques heures.
02:42Ça a déjà commencé.
02:43Simplement, pour les téléspectateurs, Benoît Perrin,
02:46la taxe Zuckman, rapidement, qu'est-ce qu'elle proposait
02:49et qu'est-ce qu'elle ne proposera donc pas ?
02:51Cette étoile filante, Gabriel Zuckman.
02:53Zuckman, adieu, merci, peut-être qu'il sera là demain.
02:55Au revoir.
02:56Au revoir, au revoir.
02:58Soyez prudents.
02:58Normalement, ce n'est pas la même étoile filante qui passe, effectivement.
03:02Alors, cette taxe Zuckman, c'est très simple.
03:03Elle consistait à taxer à hauteur de 2% les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
03:08Donc ça concerne à peu près 1800 familles.
03:10Et là, grand argument du Parti Socialiste,
03:12c'était de dire que ça permettait de collecter à peu près 20 milliards d'euros,
03:15ce qui est absolument énorme, compte tenu des efforts budgétaires qu'il faut faire.
03:19Et je crois que ça relevait de deux mensonges.
03:20Le premier mensonge, c'est de dire que ce n'était qu'une taxe et c'était tout.
03:25Alors qu'en fait, ça a vraiment des impacts sur l'économie.
03:27Donc en fait, ce soir, c'est une bonne nouvelle pour l'économie française
03:29que cette taxe Zuckman n'ait pas été appliquée
03:32parce que ça aurait obligé un certain nombre d'entrepreneurs
03:36à vendre une partie de leur part pour être en mesure de payer l'impôt.
03:39Et la deuxième bonne nouvelle, c'était qu'il y avait un mensonge sur les recettes
03:42puisque le Conseil d'analyse économique, qui est rattaché à Matignon,
03:46avait très bien chiffré les choses en disant qu'on était loin des 20 milliards de recettes,
03:49mais on aurait plutôt été aux alentours des 3-4 milliards.
03:52Donc en fait, pardonnez-moi, c'est grave ce que vous dites
03:54puisque depuis des semaines, si j'écoute le service public
03:56et que j'entends le nouveau dieu du service public, Gabriel Zuckman,
04:00on m'explique que c'est 20 milliards de recettes.
04:02On m'explique que c'est un fameux game changer.
04:05C'est une sorte de formule qu'il pourrait avoir
04:07puisqu'en plus, il travaille aux Etats-Unis, notre ami Gabriel Zuckman.
04:10Il vient nous faire les leçons en France.
04:11Du moins, il a étudié là-bas.
04:13Donc ce n'est pas les bons chiffres.
04:17Et surtout, ce que j'apprends aujourd'hui avec M. Lecornu,
04:21c'est que c'est inconstitutionnel.
04:23On a vendu du flan pendant des semaines aux Français.
04:27Je crois que ce qu'il faut comprendre,
04:28c'est l'état d'esprit d'une partie des députés socialistes.
04:31Ils ont rapporté trois coupes à la maison, pour aller vite.
04:34Ils ont rapporté la coupe du 49-3, donc il n'y en aura pas.
04:37Deuxième coupe qu'ils ont gagnée, c'est la suspension de la réforme des retraites.
04:40Troisième coupe qu'ils ont gagnée, c'est la folie des taxes.
04:43Et en fait, j'ai l'impression qu'ils sont presque ivres de leur victoire.
04:47Ils se disent que les coupes qu'ils ont rapportées à la maison,
04:49elles n'étaient pas assez grosses.
04:50Il en faut des plus grosses.
04:51Et là, c'est vrai, vous avez raison,
04:53ils n'ont pas perdu la guerre, mais ils ont perdu une bataille aujourd'hui.
04:55Mais c'est une bataille médiatique.
04:58Demain, il y aura une nouvelle taxe.
05:00Allez, on est reparti sur les nouvelles taxes.
05:01Mais attendez, avant de poser les questions, s'il vous plaît, Elisabeth,
05:04je veux avoir les informations des journalistes politiques.
05:06Avec Jules Torres et Sébastien Ligné.
05:08Mais est-ce qu'aujourd'hui, parce que s'il n'y a pas de taxe Huckman,
05:11moi j'écoute religieusement le Parti Socialiste,
05:13qui donne les bons et les mauvais points.
05:17Religieusement, bien sûr.
05:17Je ne savais pas que vous écoutiez.
05:19Religieusement, toujours, vous savez.
05:20Et comment c'est écouter religieusement ?
05:21J'écoute religieusement le baron noir.
05:23Comme c'est Halloween ce soir.
05:25Ah oui, mais vous savez, moi, je ne suis pas de culture Halloween.
05:28Ce n'est pas ma culture Halloween.
05:30Mais peut-être que demain, en France, ça le sera.
05:32Vous avez des enfants, on verra.
05:33Bien sûr.
05:35Ce qui ne va pas arriver très vite.
05:37On ne sait pas.
05:37Je n'en sais pas.
05:38Pourquoi ?
05:39Pourquoi pas ?
05:39Mais attendez, moi, ne changez pas de sujet.
05:42Restons sur le PS.
05:43Alors, le PS, il ne présente aujourd'hui rien.
05:46Et il fait tout à l'Assemblée nationale.
05:47Je ne change pas de sujet.
05:47C'est vendredi soir.
05:48J'essaye de mettre un peu de sympathie, de bonne humeur.
05:51Avec une fête américaine, monsieur.
05:53Donnez-moi quelques conseils pour être sympathique.
05:55Je vais vous plomber l'ambiance, s'il vous plaît.
05:56Est-ce qu'aujourd'hui, c'est une humiliation pour le PS ?
06:00Et est-ce que demain, on va se retrouver avec une nouvelle taxe ?
06:03Puisqu'on appelle à des compromis Jules Torres,
06:05avant d'aller voir le baron noir ?
06:07On sait ce qu'on perd avec ce délire fiscal que représentait la taxe Zuckman,
06:12mais on ne sait pas ce qu'on va gagner dans les prochaines semaines.
06:14Parce que Sébastien Lecornu, pour faire passer son budget,
06:17et c'est ce qu'il souhaite faire parce qu'il souhaite durer,
06:19et faire durer en même temps le président de la République,
06:21il va avoir besoin des voix du Parti Socialiste,
06:24parce qu'il n'aura sans doute pas les voix de LR.
06:26Donc il est obligé d'aller voir les 70 hommes et femmes de M. Fort,
06:30et de leur donner des concessions.
06:32Pour l'instant, c'est un camouflet pour le Parti Socialiste.
06:34Peut-être que la semaine prochaine, vous aurez moult impôts,
06:37moult taxes en plus, et donc vous aurez un Parti Socialiste
06:40qui sera content parce qu'on aura taxé encore plus les ménages français.
06:42Ce qui veut dire que ce soir, le gouvernement ne sera pas censuré,
06:45puisque j'ai vu que dès le rejet de la taxe Zuckman,
06:48la France Insoumise a appelé à une motion de censure.
06:51Sébastien Ligné, est-ce qu'on est en train,
06:53moi je ne supporte pas faire ça aux téléspectateurs,
06:55de vendre de la poudre de perlin-pinpin ?
06:57C'est-à-dire que tout le monde est en train de dire
06:59on a rejeté la taxe Zuckman parce que c'était inconstitutionnel,
07:02parce qu'il n'y a pas d'impôt miracle,
07:04pour que trois jours plus tard, on nous remette un impôt miracle ?
07:06On va avoir le droit à l'impôt miracle.
07:08Le PS qui avait annoncé avant la taxe Zuckman
07:11que s'il n'y avait pas de taxe Zuckman, il y aurait censure.
07:13Aujourd'hui, le PS se dédie.
07:15Ce qu'on sait, c'est que déjà Sébastien Lecornu
07:16a déjà donné un premier gage au PS,
07:19puisque ce soir il annonce qu'il est favorable
07:21au renoncement du gel sur les pensions de retraite
07:25et sur les minima sociaux qui étaient prévus dans son budget.
07:28Donc le PS a déjà gagné une première bataille post-Zuckman.
07:32Le PS demande aussi des efforts sur l'héritage.
07:35Le gouvernement semble prêt à faire des efforts sur l'héritage
07:37et des efforts sur les plus riches et sur les milliardaires.
07:40On a déjà vu des amendements en commission
07:42qui allaient dans ce sens-là.
07:43Donc en réalité, on va échapper à une censure la semaine prochaine
07:46a priori, mais en revanche,
07:48on ne va pas échapper à la taxe maniaque
07:49qui va continuer dès lundi.
07:51Là, je me tourne vers le baron noir.
07:53Et on revient aux choses sérieuses.
07:54Est-ce que le PS a réussi ?
07:56C'est sympa pour Sébastien.
07:59Non, mais parce qu'il ne faisait que déconner.
08:00C'est pour ça que je dis ça.
08:01Pardon ?
08:02Bien sûr, excusez-moi, vous avez parlé d'Halloween
08:04alors qu'on parle de l'enjeu de la France.
08:07J'avais vu l'heure.
08:07À ce temps-là, il y a encore les petits-enfants.
08:08On ne voit pas les termes comme ça.
08:09Vous plaisantez ou quoi ?
08:11C'est inconstitutionnel.
08:14C'est inconstitutionnel.
08:15Non, mais j'ai bien compris.
08:17Vous vous inquiétez pour moi et l'ARCOM.
08:19C'est très gentil de votre part.
08:21Julien Drey, est-ce que c'est une réussite
08:22pour le PS ou un échec ?
08:24Je ne sais pas, on verra.
08:25Vous savez, il y a une formule qui dit
08:26c'est dans l'escalier qu'on voit
08:27qui c'est qui a gagné.
08:28C'est là qu'on compte ses gains et ses pertes.
08:30C'est à la fin du marché qu'on compte les bousses.
08:33C'est la version rurale.
08:35Moi, j'ai la version moderne.
08:38Je ne sais pas comment les choses vont se terminer.
08:41Il faut attendre.
08:42Vous le savez, puisqu'on en a débattu.
08:45Je vous avais dit que je n'étais pas un fan
08:46de la taxe Zuckman
08:47parce que je croyais que c'était une usine à gaz
08:48et que ça allait faire comme la taxe Tobin.
08:50C'est-à-dire que quand on allait rentrer dans les faits,
08:52on n'arrivait pas à s'en sortir
08:53et je me méfiais effectivement des projections, etc.
08:56Maintenant, il y a un autre débat qui est posé.
08:57Ce n'est pas rien pour un certain nombre de ménages ce soir
09:00de savoir qu'ils ne vont pas être des pauvres
09:03parce que c'est des ménages modestes.
09:05Leur retraite va être indexée sur l'inflation
09:08et ne va donc pas être réduite, etc.
09:10Ce n'est quand même pas rien, cette petite chose.
09:12Il ne faut pas le balayer d'un revers de main.
09:14Ça compte aussi.
09:15Il n'y a pas que des milliardaires à défendre.
09:17Il y a aussi des gens qui travaillent
09:20et sont en situation difficile.
09:22Ça, c'est pas la même chose.
09:23La deuxième chose, il y a un débat.
09:24Moi, je suis pour que ce débat ait lieu, il soit ouvert.
09:27Il y a un débat sur comment on remet de la justice fiscale.
09:30De la justice fiscale, ça veut dire qu'on fait
09:32qu'effectivement, tout le monde ait le sentiment
09:34de contribuer à l'effort du pays
09:36et qu'il n'y a pas ceux qui peuvent,
09:37grâce à l'optimisation fiscale,
09:39grâce à toute une série de combines,
09:40passer au travers de ça.
09:41Moi, je n'ai pas de discours pour que les choses acclairent.
09:44Je ne suis pas un parti socialiste qui abat les riches, etc.
09:48qui considère que ceux qui travaillent
09:49et qui gagnent de l'argent sont des ennemis du peuple.
09:51Je suis simplement pour qu'il y ait de la justice fiscale.
09:55D'abord, vous avez l'air d'oublier un petit détail.
09:58C'est que le PS n'a qu'un pouvoir.
10:00C'est celui de ne pas censurer.
10:02Sébastien Lecornu leur a dit
10:03« Débrouillez-vous, votez ».
10:04À la fin, c'est ce qui se passe.
10:06Il faudrait regarder.
10:07Il n'y avait que 400 députés.
10:08J'ai compté 399, si je ne m'abuse.
10:10Il y en a 178 qui avaient piscine.
10:15Donc, j'ai l'impression que c'est un peu
10:18de la poudre aux yeux, non pas tant sur les chiffres.
10:21Parce qu'en fait, les projections sur le papier,
10:23elles sont absurdes.
10:24C'est vraiment, il faut une règle de trois.
10:25Et puis voilà, mais ils oublient
10:27tous les effets secondaires, la fuite, etc.
10:30Simplement, tout ce cirque,
10:32moi je m'adresse à mes amis spécialistes,
10:35mais est-ce que Sébastien Lecornu
10:36ne peut pas tout simplement tenir
10:37jusqu'aux ordonnances
10:39en laissant le Parlement s'agiter ?
10:41Mais c'est ce qu'on dit depuis le début.
10:43C'est-à-dire qu'on est en train de vendre du vent
10:45aux Français.
10:47Tout ça pour qu'à la fin,
10:48ça soit fait par ordonnance.
10:50Non, dans son projet, il n'y a pas de taxe du Khmer.
10:52Non, non, il faut qu'il vous explique ça, je vous assure.
10:54Mais attendez, avant, juste ce qui est très important,
10:57Benoît Perrin, parce que Julien Dray parle de justice fiscale,
11:00ce qui est évident, la justice fiscale.
11:03Non, ce n'est pas évident, justement,
11:04c'est le problème en ce moment.
11:04Non, en revanche, moi, ce qui m'intéresse,
11:06c'est de savoir si, fiscalement,
11:08la France est productive.
11:09Parce que j'ai lu cette semaine
11:11que c'était le pays le moins productif de l'OCDE.
11:15C'est-à-dire qu'on taxe à tout va,
11:17on a des impôts,
11:18on est champion du monde,
11:20en revanche, on ne sait pas l'utiliser.
11:21Si vous voulez, on a deux gros problèmes.
11:22Le premier problème, c'est effectivement,
11:23on n'est pas bon en termes de productivité,
11:25c'est-à-dire que, par tête de pipe,
11:27en quelque sorte, on ne produit pas assez de richesses.
11:29C'est notamment vrai depuis le Covid,
11:31on n'arrive pas à retrouver les niveaux d'avant-Covid.
11:33Donc, c'est vrai qu'on a un énorme sujet de productivité.
11:35La productivité, ça se règle par deux outils.
11:37Le premier outil, c'est bien sûr la formation.
11:39Et le deuxième outil, qui est à la mode,
11:42c'est l'intelligence artificielle.
11:43Deuxième sujet, on ne produit pas assez.
11:46Et c'est un problème de temps de travail,
11:48de manière générale,
11:50et on n'est pas assez à travailler.
11:52Donc, l'enjeu, me semble-t-il,
11:53des responsables politiques,
11:55devrait être vraiment de mettre au travail,
11:57autant que faire se peut, les jeunes,
11:59et de maintenir en emploi les seniors,
12:00parce que c'est un vrai problème
12:02qu'on n'est pas assez de gens qui travaillent en France.
12:05Et on ne produit pas assez.
12:06Dire le contraire, c'est mentir aux Français.
12:08Et je crois qu'une des raisons
12:09pour lesquelles, justement,
12:11on est dans une situation budgétaire si dramatique,
12:13c'est que ça fait 50 ans
12:14que nos responsables politiques
12:15ne promettent des bonbons aux Français.
12:17Alors que je crois...
12:18Ils sont bien contents de les acheter !
12:21Et on sait que c'est mauvais pour notre santé.
12:22Je crois qu'on manque de responsables politiques
12:25qui auraient proposé,
12:26je suis désolé de le dire,
12:27mais un peu de brocoli vapeur,
12:28ce n'est pas très bon,
12:29mais immédiatement,
12:31mais en tout cas,
12:31à terme,
12:32c'est quand même bon pour la santé.
12:33Et le problème,
12:34c'est qu'aujourd'hui,
12:34on est trop habitués à ce sucre.
12:36Et ce sucre, c'est quoi ?
12:37C'est la dépense publique.
12:38C'est des bêtes plastiques de dépense publique,
12:40c'est ça que vous voulez faire.
12:40Sur la taxe Zuckman,
12:41c'est quand même une énorme supercherie
12:42parce que médiatique, politique,
12:44c'est-à-dire qu'on nous a bracardé
12:45la taxe Zuckman matin, midi et soir
12:47pour nous faire oublier
12:48tout le reste du budget
12:49et tous les amendements délirants
12:51qui sont passés matin, midi et soir
12:53à l'Assemblée nationale.
12:54Certes, le PS n'a pas obtenu la taxe Zuckman,
12:56mais le reste du budget,
12:57le reste des amendements
12:58qui sont votés en séance,
12:59ça donne une couleur socialiste,
13:02socialisante à ce budget.
13:03Tous les jours,
13:04on a une folie fiscale qui est votée,
13:06on a des contributions exceptionnelles
13:07sur les grandes entreprises,
13:09on a des contributions exceptionnelles
13:10les grandes fortunes.
13:12C'est tous les jours.
13:13Donc à la fin,
13:14le PS n'a pas eu sa mesure phare extraordinaire.
13:16Le service public va devoir
13:17un petit peu pleurer
13:18parce qu'ils ont perdu leur mascotte.
13:20Mais in fine,
13:21c'est quand même un budget
13:22les plus socialistes
13:23qu'on ait vu depuis un moment en France.
13:25Et donc je ne pense pas
13:26que le PS peut considérer cela
13:28comme une défaite
13:29parce que là,
13:30on a de la taxe à tous les niveaux
13:31et notamment chez les plus riches.
13:33Vous parlez de la production
13:34et des grandes entreprises.
13:35Il faut savoir que l'année prochaine,
13:36les grandes entreprises,
13:38elles repaient encore.
13:39Ça, Sébastien Lecornu l'a dit,
13:41il a dit,
13:42je demande à Mme Amélie de Montchalin
13:44qui s'occupe justement du budget,
13:46la ministre,
13:47d'actualiser toutes les mesures fiscales
13:50qui ont été votées,
13:52de faire une sorte de bilan
13:53pour savoir
13:54qu'est-ce qui a été voté
13:55depuis le début du débat.
13:56Donc on va voir
13:56la folie de la taxe,
13:57la foire à la taxe,
13:59on va voir combien ça coûte
14:00dans les prochains jours,
14:01les prochaines semaines
14:02puisqu'il y avait un arbre
14:03médiatique, politique
14:04qui cachait une forêt fiscale
14:05qui est la taxe Zuckmann.
14:07Je vais vous dire,
14:07en fait,
14:08il y a une clé,
14:09c'est quand même extraordinaire
14:11ce qu'on a vécu
14:11depuis 4-5 semaines,
14:14c'est-à-dire
14:14cette focale placée
14:16sur un homme
14:16que personne ne connaissait
14:18avec un parti
14:19qui représentait
14:202% des électeurs
14:21à la présidentielle,
14:222%,
14:23et qui avait
14:24le rond de serviette
14:26qui allait nous expliquer
14:28ce qu'il fallait faire
14:28ou ne pas faire
14:29et qui continue
14:30à dicter le tempo
14:31à l'Assemblée nationale.
14:32C'est un monde
14:33quand même particulier.
14:35Attendez.
14:35Plus que l'homme,
14:37c'est qu'on a avalé
14:37aussi la chose.
14:38C'est-à-dire que le débat
14:39qu'on a depuis un mois,
14:41c'est d'abord
14:41sur la suspension
14:42de la réforme des retraites
14:43alors que tous les pays européens
14:44vont vers un âge de départ
14:46qui est autour de 66-67 ans
14:48et même les pays
14:49sociodémocrates
14:50comme le Danemark.
14:52Ensuite,
14:52on a eu ce débat
14:53sur,
14:54pas seulement Zuckmann,
14:54mais c'est un débat
14:55sur la fiscalité,
14:56les holdings,
14:57on a cette semaine
14:58une taxe,
14:59un amendement
15:01qui a été voté
15:01sur les multinationales
15:02et sur les GAFAM
15:03qui sont contraires
15:04aux 125 conventions internationales
15:06qu'a signée la France
15:07avec tous les pays du monde.
15:09Donc c'est vrai
15:09qu'on a un débat
15:10qui objectivement
15:11est en effet
15:11un festival de taxes
15:13et on ne comprend pas bien
15:14où il va
15:15parce que c'est là
15:16où ce qu'a dit Elisabeth
15:17est extrêmement important.
15:18Le débat qu'on a,
15:19c'est très important
15:20de discuter de ce qu'il y a
15:20dans ce budget
15:21mais à la fin des fins,
15:23la plupart des spécialistes
15:24vous disent que
15:24ce budget-là
15:25ne sera pas voté
15:26donc on ira soit
15:27vers une loi spéciale
15:28c'est-à-dire
15:29ce qu'on avait fait
15:29avec François Bayrou
15:30et là
15:31c'est un budget
15:32vraiment amoindri
15:33où on n'a pas le temps
15:35pour débattre de mesures
15:36aussi clivantes
15:37que la taxe Zuckman
15:37ou même la suspension
15:38de la réforme des retraites
15:39ou alors
15:39il y a les ordonnances
15:40et dans le cas
15:41c'est le texte
15:42de Sénastien Le Cornu
15:43avec la lèche du vent
15:45pendant des semaines.
15:45Mais oui
15:46c'est ce que je vous dis
15:46de lui tout à l'heure
15:47c'est que ce budget
15:48c'est du théâtre.
15:49C'est du théâtre.
15:50On est en train
15:51on est des marionnettes
15:53C'est un cinéma.
15:55Oui puisqu'on débat
15:56tous les jours
15:57de ce qu'ils disent
15:58et qu'il n'aura pas de fin
15:58mais je voulais quand même
16:00répondre à Julien
16:01sur l'histoire de la retraite
16:02en disant
16:03il sait quand même très bien
16:04que les petits retraités
16:05soient indexés sur l'inflation.
16:06Les petits salaires
16:07eux ne sont pas indexés
16:08sur l'inflation
16:09je vous le rappelle
16:10il y a des gens
16:10qui travaillent
16:11dont le salaire
16:12n'a pas augmenté
16:13depuis des années.
16:14Si on dit aux gens
16:15que
16:16alors peut-être
16:16faut-il après
16:17faire quelque chose
16:18pour les toutes petites retraites
16:19mais si on dit aux gens
16:20qu'on va s'en sortir
16:21sans jamais
16:22attenter à quoi que ce soit
16:24des retraités
16:25on ne s'en sortira pas
16:26c'est la moitié
16:27des dépenses publiques
16:29parce que quelqu'un va
16:30et de la dette
16:32donc il faut dire aux retraités
16:34que eux aussi
16:35la priorité
16:36si c'est les jeunes
16:36si c'est que les jeunes
16:37puissent eux aussi
16:39non ?
16:39ça vous semble délirant
16:40ce que je vous dis ?
16:41De s'attaquer aujourd'hui
16:42aux seniors
16:43qui ont bossé toute leur vie
16:44et qui aujourd'hui
16:45représenterait un problème
16:46ça me paraît quand même
16:47que je ne vous ai pas
16:47un problème
16:47c'est-à-dire que je le maintiens
16:49c'est pas les seniors
16:49je le maintiens
16:51vous dites aux personnes
16:52qui ont moins de 35 ans
16:53et qui sont employées
16:54de faire une croix
16:55sur les 35 heures
16:56de bosser plus
16:57pour gagner plus
16:57de soutenir justement
16:59les seniors de demain
17:00plutôt que de dire
17:01maintenant
17:02je maintiens
17:02je maintiens
17:03que quand des gens
17:04vivent jusqu'à 90 ans
17:05et c'est très bien
17:06c'est suicidaire
17:08de penser que
17:09sans leur demander
17:09le moindre effort
17:10on va s'en sortir
17:11mais ils ont fait
17:12un effort
17:12mais vous êtes en train
17:15de créer
17:15une tension générationnelle
17:17entre les boomers
17:19et finalement
17:20alors qui vous voulez
17:21faire payer
17:21le sujet
17:22c'est qu'on travaille
17:23de toute façon
17:24encore une fois
17:24plus longtemps dans la vie
17:25tous les pays européens
17:26ont repoussé l'âge
17:27de départ à la retraite
17:28donc je veux dire
17:28pour maintenir
17:30les seniors dans l'emploi
17:31il faut absolument
17:32donc le suicide
17:32c'était précisément
17:33de suspendre
17:34cette réforme des retraites
17:35donc le premier outil
17:36c'est que les gens
17:36travaillent davantage
17:37et le deuxième outil
17:38évidemment
17:39c'est de mettre en place
17:39cette fameuse retraite
17:40par capitalisation
17:41qui évidemment
17:42n'apparaît nulle part
17:43dans les dépôts aujourd'hui
17:44et je crois que
17:45ce qu'on peut regretter
17:45c'est cette
17:46on parlait de folie fiscale
17:47mais je trouve que
17:48c'est presque une victoire
17:49idéologique
17:49d'une certaine gauche
17:51qui en fait
17:52regarde les impôts
17:53il se dit
17:54bon maintenant
17:54lesquels on va pouvoir
17:55augmenter
17:55alors qu'en fait
17:56dans un pays sérieux
17:57on devrait se dire
17:58voilà l'analyse des impôts
17:59on sait qu'on est le pays
18:00d'Europe
18:02avec le plus grand taux
18:03de prélèvement obligatoire
18:04lesquels va-t-on baisser
18:05et en fait
18:06on n'est pas du tout
18:07dans cette logique là
18:07on n'est que dans
18:08la hausse d'impôts
18:09et je vous parle une chose
18:10c'est quand on va examiner
18:11les dépenses là
18:12dans quelques jours
18:13si jamais on a le temps
18:13de les examiner
18:14ah bah là pour le coup
18:15il n'y aura plus personne
18:16pour proposer des économies
18:17et on va se retrouver
18:18avec un budget
18:18avec zéro économie
18:19et quasiment que
18:20des augmentations d'impôts
18:21et en faisant croire
18:23aux français
18:23qu'en tapant
18:24sur les personnes
18:25les plus aisées
18:25et les grosses entreprises
18:26on va résoudre
18:27le problème de la dette
18:28c'est du mensonge
18:28vous avez tellement raison
18:29je pense que le vendredi soir
18:32est devenue la fête
18:33au parti socialiste
18:34parce que bientôt
18:35vous allez m'inventer
18:36pas seulement le vendredi soir
18:37mais vous êtes au PS
18:38maintenant
18:38non mais moi
18:40j'ai été au parti socialiste
18:42j'assume
18:43même si je suis d'accord
18:44etc
18:44et aucune honte
18:45d'assure
18:45voilà
18:46ça c'est pas la chose
18:47parce que bientôt
18:48vous allez m'inventer
18:49les bolcheviks
18:50avec les couteaux
18:50si je vous écoute
18:52les uns les autres
18:52il y a quand même
18:53un certain nombre de problèmes
18:54qui sont posés
18:54il y a des bolcheviks
18:55à l'assemblée
18:56oui
18:56allez-y Julien
18:58s'il vous plaît
18:58il y a quand même
18:59deux problèmes
19:00qui sont posés
19:00d'abord sur les retraites
19:01je vous dis tout de suite
19:02la réforme des retraites
19:04et c'est pas moi
19:04qui le dit
19:05monsieur Madeleine
19:05vous l'auriez dira
19:06comme moi
19:06on était au bord
19:08d'un accord
19:09et d'un bon accord
19:10c'est à cause du gouvernement
19:11et à cause de monsieur Madeleine
19:13de monsieur Macron
19:14qu'on a échoué
19:15on avait une retraite
19:16qui était quasi équilibrée
19:17les partenaires sociaux
19:18étaient d'accord
19:18on faisait un peu
19:19de capitalisation
19:20on modulait les choses
19:22avec les carrières longues
19:23etc et tout
19:24donc c'est le gouvernement
19:25qui pose cette responsabilité
19:26il y en avait un accord
19:27la réforme
19:28Touraine ouvrait la porte
19:29à ça
19:30et les partenaires sociaux
19:31et quand les partenaires sociaux
19:32géraient les systèmes sociaux
19:34ils arrivaient à des accords
19:36c'est depuis que l'Etat
19:37a voulu s'en mêler
19:38et depuis 1995
19:40qu'il a d'un certain point de vue
19:41étatisé les choses
19:41qu'on a des systèmes
19:43qui sont totalement déséquilibrés
19:44parce que qu'est-ce que fait l'Etat ?
19:46L'Etat il fait payer
19:46aux systèmes sociaux
19:47les concessions
19:48qu'il fait par ailleurs
19:49et voilà
19:50c'est comme ça que ça se passe
19:51ça c'est la première chose
19:51c'est-à-dire
19:52quand on fait des allègements
19:53de charges sociales
19:54c'est pas l'Etat
19:55que l'Etat a les fait porter
19:57c'est les moindres recettes
19:58pour les systèmes sociaux
19:59et l'Etat il dit
20:00bah payez
20:00voilà
20:01ça c'est important
20:02ça c'est important
20:03deuxièmement
20:03vous n'y pouvez rien
20:04il faut trouver
20:05effectivement de l'argent
20:07par rapport à des déséquilibres
20:08aujourd'hui
20:08qui sont ressentis comme tels
20:10regardez l'opinion quand même
20:11c'est-à-dire qu'il y a des gens
20:11qui ont l'impression
20:12qu'eux ils travaillent
20:13toute leur vie
20:13qu'ils se défoncent
20:15jusqu'au bout
20:16alors moi je suis d'accord
20:17il faut faire travailler tout le monde
20:18voilà
20:19le plus possible
20:19il faut remettre à plat
20:20il y a plein de choses à faire
20:22la France elle a besoin
20:23d'une énorme recette
20:24tant sur le plan fiscal
20:26que sur le plan social
20:27etc
20:27vous voulez faire des économies
20:28c'est très simple
20:29vous invitez
20:29vous voyez
20:29j'ai mes références
20:30vous invitez M. Borloo
20:32ils veulent pas
20:33voilà
20:34et je suis d'accord
20:35mais moi je peux vous donner
20:36le système
20:37où tout le monde fait tout
20:39et le gaspillage
20:40des structures
20:41qu'on a multipliées
20:42les agglomérations
20:43les ARS
20:44les 56%
20:45les directeurs d'ARS
20:46les solutions d'économie
20:47on les connait tous
20:48on les connait tous
20:49le seul sujet
20:50c'est d'avoir des responsables politiques
20:52qui est le courage
20:53de prendre les mesures
20:54et donc de déplaire
20:55à une partie d'électorat
20:56non parce que si vous voulez
20:57faire une première partie
20:58d'émission
20:58où il y avait un tour de table
20:59où je voulais savoir
21:00ce que vous en pensiez
21:01de ces fameuses taxes
21:02aujourd'hui vous
21:02vous parlez par exemple
21:03des dépenses
21:04c'est intéressant aussi
21:04de parler de la question
21:05de la recette
21:06c'est à dire de savoir
21:07est-ce qu'il faut mettre
21:07plus d'impôts
21:08est-ce que c'est le riche
21:10ou l'ultra riche
21:10le problème en France
21:11ou est-ce qu'il y a
21:12d'autres problèmes
21:14l'injustice fiscale
21:15c'est aussi un problème
21:16mais l'injustice fiscale
21:17dans un pays
21:18qui a aujourd'hui
21:19un taux de prélèvement
21:20record et historique
21:20et le plus redistributeur
21:21c'est quoi l'injustice
21:24en fait ?
21:24c'est de recréer
21:25l'injustice
21:25donc de trouver
21:26la manière
21:27dont on peut faire
21:27que tout le monde
21:28ait le sentiment
21:28que moi je m'excuse
21:30mais dans ce pays
21:30je vais vous dire
21:31qui c'est qui paye tout
21:31c'est les classes moyennes
21:32voilà
21:33et bien ça
21:34les classes moyennes
21:35elles n'en peuvent plus
21:36et donc il faut retrouver
21:37un système de justice fiscale
21:38alors c'est vrai
21:39qu'il y a un chiffre
21:39très intéressant de l'INSEE
21:42sur un rapport
21:43de l'année dernière
21:44sur des données 2019
21:45donc on a à peu près dans les
21:46ça n'a pas dû changer
21:47vous avez 57%
21:4957% des français
21:51qui bénéficient davantage
21:52du système
21:54que ça leur coûte
21:56donc autrement dit
21:57il y a plus de français
21:58qui bénéficient du système
22:00que ceux
22:01pour lesquels ça coûte
22:02donc c'est très intéressant
22:03parce que ça permet
22:04de comprendre
22:04qu'effectivement
22:05il y a des français
22:06qui n'ont pas intérêt
22:06à ce que ça change
22:07parce qu'ils bénéficient du système
22:08et deuxième chiffre
22:09qui me semble intéressant
22:10c'est rappeler quand même
22:10que la France
22:11est un des pays
22:12les plus redistributifs du monde
22:14c'est à dire qu'en gros
22:15si vous prenez les 10%
22:16les plus riches
22:16et les 10%
22:17les moins riches
22:18vous avez un écart de revenu
22:19de 13
22:19et ensuite
22:20quand vous mélangez
22:21les services publics
22:22vous avez juste
22:22un écart de 3
22:23donc je veux dire
22:24la France est extrêmement
22:26généreuse
22:27et extrêmement redistributive
22:28il y a des idéologies
22:29différentes sur les questions
22:30des impôts
22:31sur les questions des dépenses
22:32c'est très intéressant
22:33de voir ça
22:34à tel point qu'aujourd'hui
22:35quand vous avez des programmes
22:36non mais c'est
22:37attendez
22:37je ne vous vis pas
22:38je dis simplement
22:39qu'aujourd'hui
22:40à l'Assemblée nationale
22:41ceux qui dictent le tempo
22:42c'est des personnes
22:44qui font 2%
22:45qui ne représentent pas
22:46grand chose
22:46alors ça je vais répondre là-dessus
22:47le problème c'est pas
22:48alors ça veut dire
22:48qu'à l'Assemblée nationale
22:50d'abord les 2%
22:52c'était aux élections
22:53présidentielles
22:53c'est pas l'Assemblée nationale
22:54donc c'est pas la même chose
22:56et deuxièmement
22:57un député
22:58c'est un député
22:58c'est pas parce qu'il est
23:00sinon vous allez me reprendre
23:02la formule de monsieur Charas
23:04qui disait
23:05vous êtes
23:05vous avez juridiquement tort
23:09parce que vous êtes
23:10politiquement minoritaire
23:11ça veut dire en gros
23:12comme vous faites de France
23:13mais c'est pas du tout ça
23:14simplement
23:15aujourd'hui
23:16vous avez juste un pays
23:18qui regarde à droite
23:20et vous avez des médias
23:21mais pas sur les questions économiques
23:22qui systématiquement
23:24écologiquement
23:26on n'est pas un pays de droite
23:27quelques réactions politiques
23:29quelques réactions politiques
23:30bah c'est sûr
23:31que quand vous dites
23:32est-ce que vous voulez plus d'argent
23:32oui
23:33les gens ont un rapport
23:35à l'égalité
23:36c'est 40 ans
23:38c'est 40 ans
23:38de brainwashing
23:39sur la haine du riz
23:43mais ça date de 1793
23:46les gens ont dans la terre
23:48une vision de l'égalité
23:50en France
23:50qui est particulière
23:51je vais vous dire
23:53j'aimerais par exemple
23:54vous passer toutes les déclarations
23:55du parti socialiste
23:57ces dernières heures
23:57simplement il y a quelque chose
23:58qu'on doit respecter
23:59ça s'appelle le temps de parole
24:00et comme le parti socialiste
24:02était très faible
24:03sur les précédentes élections
24:04elle a un temps de parole
24:06ultra limité
24:07ultra limité
24:08Mathilde Panot
24:09allez-y
24:10Mathilde Panot
24:11vous venez d'avoir la preuve
24:14dans l'hémicycle
24:14avec à la fois
24:16l'ISF climatique
24:17qui a été rejetée
24:18mais aussi la taxe Zuckman
24:19qui a été le minimum
24:20de justice fiscale
24:21qui a été largement rejetée
24:23dans cet hémicycle
24:24pour deux raisons
24:25d'abord parce que
24:26je le rappelle
24:26le rassemblement national
24:28comme d'habitude
24:28a changé de position
24:29puisque l'année dernière
24:31enfin il y a huit mois
24:32ils s'abstenaient
24:33sur la taxe Zuckman
24:34et que maintenant
24:34ils votent contre
24:35comme ils l'ont fait
24:36pratiquement pendant tout le texte
24:38pour refuser
24:40qu'on taxe plus
24:41les ultra riches
24:42de ce pays
24:43et la deuxième
24:44qui est peut-être
24:45la plus importante
24:46qui démontre
24:47qu'il n'y a absolument
24:48rien à négocier
24:49avec un pouvoir
24:49macroniste
24:50qui depuis le début
24:51depuis qu'ils ont perdu
24:52les élections
24:53décide d'appliquer
24:54leur programme
24:55tout leur programme
24:55rien que leur programme
24:56et refuse le minimum
24:58de justice fiscale
24:59c'est-à-dire
25:00notamment l'impôt plancher
25:01dont nous parlons
25:02à 2%
25:03depuis maintenant
25:03longtemps
25:04qui est largement soutenu
25:05dans le pays
25:06et qui montre
25:07que la seule solution
25:08pour que
25:09les milliardaires
25:11de ce pays
25:11soient considérés
25:12non pas
25:13comme des gens
25:14qui doivent être
25:15taxés davantage
25:16mais juste
25:16comme des contribuables
25:17comme les autres
25:18Voilà pour la déclaration
25:19de Maltilpanon
25:19On écoute Laurent Wauquiez
25:20à présent
25:21puisque les LR
25:22ont participé
25:23à ce que cette taxe
25:24Zuckmann
25:25elle soit rejetée
25:27en même temps
25:27et ils ont maintenu
25:28à un gouvernement
25:29Lecornu
25:30tendance
25:31parti socialiste
25:32compatible
25:32puisqu'il faudra le dire aussi
25:34c'est très important
25:35au-delà des
25:36quelles taxes
25:37qu'est-ce qu'il faut faire
25:38les dépenses
25:38les recettes
25:39ce midi
25:39M. Lecornu
25:40il ne déjeunait pas
25:41avec Laurent Wauquiez
25:42sur une journée charnière
25:43comme celle-ci
25:43il déjeunait
25:44avec le parti socialiste
25:46avec M. Vallaud
25:47avec M. Fort
25:48il faut arrêter
25:49de prendre les français
25:49pour des imbéciles
25:50Laurent Wauquiez
25:51non il a déjeuné
25:52il a déjeuné
25:54ce midi
25:55mais c'est un symbole
25:55pardonnez-moi
25:56quand vous déjeunez avec moi
25:58c'est un symbole
25:58que vous êtes socialiste
25:59c'est un gage
26:00vous êtes ma caution
26:01non mais plus sérieusement
26:03pardonnez-moi
26:03quand le jour
26:04de la taxe Zuckmann
26:05quand le jour
26:06de la taxe Zuckmann
26:07vous déjeunez
26:08en secret
26:10avec Olivier Fauret
26:12mais il n'a pas eu
26:12la taxe Zuckmann
26:13le déjeuner
26:14n'a pas été efficace
26:15parce que sinon
26:16il n'y a pas de
26:16la taxe Zuckmann
26:17mais vous essayez
26:19de me prendre
26:20pour un lapin de 6 semaines
26:21alors que tout le monde
26:22a bien compris
26:22que si il y a eu déjeuner
26:25vous pouvez être
26:25certain qu'après
26:27sinon il y aurait dû
26:27avoir censure
26:28dès ce soir du PS
26:29mais Eliott
26:29vous ne pouvez pas
26:30nous engueuler
26:30si on n'est pas d'accord
26:31avec vous
26:31sur l'analyse
26:32de ce qu'on voit
26:33vous avez entièrement
26:33c'est vrai
26:34je dois avoir
26:36des yeux
26:38moi je suis d'accord
26:38avec vous
26:39merci cher Jules
26:40enfin quelqu'un
26:43qui dit la vérité
26:44sur ce plateau
26:45Laurent Wauquiez
26:45nous on va proposer
26:48des économies de dépense
26:49parce que si on veut
26:50y arriver
26:51pas augmenter les impôts
26:53ça veut dire
26:53qu'on économise
26:54sur la dépense
26:54et l'énergie
26:56qu'on a mis
26:56contre la taxe Zuckmann
26:57on va la mettre
26:58de la même manière
26:59à défendre les retraites
27:00à défendre le pouvoir
27:01d'achat des classes moyennes
27:02à éviter qu'on fasse
27:03n'importe quoi
27:03sur le PLFSS
27:04la ligne de la droite
27:06c'est toujours la même chose
27:07si on veut remettre
27:08de l'ordre
27:08on baisse la dépense
27:10pour éviter de prendre
27:11dans la poche des français
27:12c'est bon là
27:14très intéressant
27:14la France est prise en otage
27:17on parle de déjeuner
27:18mais en fait
27:18ce qu'on comprend
27:19qu'est-ce qui est passé ce midi
27:20on aurait aimé avoir
27:21le menu d'ailleurs
27:22mais Sébastien Lecornu
27:24a déjeuné avec Olivier Faure
27:25et avec monsieur Vallaud
27:26président du groupe socialiste
27:28ils ont discuté
27:30de la taxe Zuckmann
27:30mais pas que
27:31ils ont évidemment
27:32aussi discuté
27:33de la survie
27:34de ce gouvernement
27:35et de ce qu'on pourrait
27:36obtenir
27:37et de ce qu'on pourrait
27:38s'entendre
27:39pour que ce gouvernement
27:40tienne
27:40mais ces discussions
27:42de couloirs
27:42elles existent quotidiennement
27:43depuis plus d'un mois
27:45je rappelle quand même
27:46qu'Emmanuel Macron
27:47a téléphoné personnellement
27:48à Olivier Faure
27:49avant de renommer
27:50Sébastien Lecornu
27:51pour être certain
27:52qu'Olivier Faure
27:54et les socialistes
27:54ne censureraient pas
27:55immédiatement Olivier Faure
27:57c'est comme ça
27:58depuis le début
27:58c'est un jeu de dupe
27:59ils sont en train de faire
28:00un petit tango
28:01macroniste-socialiste
28:02parce que c'est leur
28:03dernière carte à jouer
28:04c'est de la politique
28:05parce que la seule chose
28:06qui compte
28:06c'est l'opération survie
28:08c'est comment
28:08on se maintient
28:09pour garder notre petit siège
28:11et éviter
28:12qu'il y ait
28:12pour les prochains mois
28:13ce que les français
28:15peut-être feront
28:17peut-être ne feront pas
28:18c'est-à-dire l'alternance
28:19donc vous êtes prêts
28:20à renier vos idées
28:22non mais
28:22vous êtes prêts
28:23à renier vos idées
28:24c'est exactement ça
28:24pour appuyer justement
28:26un gouvernement
28:26qui ne tiendra
28:27très certainement pas
28:28vous êtes très sympathique
28:32là vous donnez
28:32votre lecture des événements
28:33mais il y a des responsables
28:35politiques à un moment donné
28:35qui peuvent avoir
28:36une vision différente
28:37de vous
28:37et pour autant
28:38ça n'en fait pas des traîtres
28:39ou des gens accrossés
28:40à leur siège
28:40mais pardonnez-moi
28:41les convictions
28:41c'est important
28:42oui les convictions
28:43ma conviction
28:43c'est qu'il faut que la France
28:44ait un vrai débat politique
28:46pas des élections
28:46qui ne servent à rien
28:47parce que c'est des vagues
28:48d'un côté ou de l'autre
28:49que donc on donne le temps
28:51aux grandes formations politiques
28:52enfin de ne pas aller
28:54aux plus jeunes
28:54aux plus beaux
28:55je ne sais pas quoi
28:55etc
28:56et je pense qu'une élection
28:57et je pense qu'une élection
28:59précipitée aujourd'hui
29:00serait une erreur
29:01mais il va y en avoir une
29:02notamment
29:03préparez-vous
29:04moi je veux dire les autres
29:05non mais le sujet
29:05c'est une question de conviction
29:06Sébastien Lecornu
29:07pardonnez-moi
29:08c'est un homme de droite
29:09et c'est vrai que depuis
29:11qu'il a été renommé
29:12pour le gouvernement
29:13Lecornu 2
29:13du discours de politique générale
29:15aux accents
29:16allez je ne vais pas dire socialistes
29:18mais en tout cas
29:18qui faisaient la part belle
29:19aux idées d'Olivier Faure
29:21et de Boris Vallaud
29:21ça commence avec le discours
29:23de politique générale
29:24et ça finit avec
29:25le camembert rôti au déjeuner
29:26avec Olivier Faure
29:27et Boris Vallaud
29:28donc le sujet
29:29c'est une question de conviction
29:30est-ce que oui ou non
29:31la France aujourd'hui
29:32et est-ce que Sébastien Lecornu
29:34est un socialiste
29:35parce qu'en réalité
29:36son budget
29:37pardonnez-moi
29:37fait la part belle
29:38aux impôts
29:39fait la part belle aux taxes
29:40et fait la part belle
29:41à tout le programme
29:42du nouveau Front Populaire
29:44et du PS
29:44mais j'ai une question pour vous
29:46de droite ou même
29:46pour un électeur macroniste
29:47c'est pas entendable
29:48j'ai une question pour vous
29:49est-ce que LR s'apprête
29:50à voter la censure
29:51du gouvernement
29:52pas à moi Elisabeth
29:54je pense avoir été
29:56un des plus durs
29:56excusez-moi
29:57vous êtes en train de nous dire
29:58ils sont
29:59très bien
30:01le PS
30:02Sébastien Lecornu
30:03renuit ses convictions
30:04mais si je ne m'abuse
30:05si ce budget
30:06dont on verra
30:07dont on parle
30:08alors qu'on ne sait pas
30:08ce qui sera à la fin
30:09mais disons
30:09si ce budget passe
30:10avec des choses insensées
30:11est-ce que LR
30:12va voter la censure ?
30:14est-ce que vous direz aussi
30:14que la droite
30:15reniait ses convictions ?
30:16soit on pense
30:17qu'il ne faut pas d'élection
30:18et à ce moment-là
30:19on se dit
30:20moi je pense comme lui
30:22qu'il ne faut pas d'élection
30:23maintenant
30:23qu'il faut un calendrier normal
30:24c'est un échec total
30:25pour la Macronie
30:26pour les LR
30:27et pour le PS
30:27c'est certainement pour ça
30:29qu'on ne veut pas d'élection
30:30heureusement
30:32mais il n'y a pas
30:33d'élection maintenant
30:35écoutez-moi
30:35mais c'est pas pour ça
30:36qu'on ne veut pas d'élection
30:37et il y a un pays
30:38juste à côté
30:39on avait fait des prononciations
30:40on avait fait des prononciations
30:41en pensant
30:41on a fait la même chose
30:44et en Argentine
30:45et en Argentine d'ailleurs
30:47pareil
30:47on pensait que
30:48en Argentine c'était
30:49d'accord
30:49donc vous pouvez dire
30:50vous avez peur
30:51parce que vous ne voyez pas
30:52la vague qui arrive
30:52etc
30:53moi ce que je vois pour l'instant
30:54c'est que beaucoup de nos concitoyens
30:55sont perdus
30:56ne comprennent pas
30:57les termes de débat politique
30:58et voudraient bien
30:59qu'on fasse une pause
31:00et que cette pause-là
31:01permette justement
31:02de restructurer un débat sérieux
31:03j'ouvre et je ferme une parenthèse
31:04mais pour l'Argentine
31:05quand vous demandez
31:07pour l'Argentine
31:08si vous demandez
31:09à un chanteur
31:11de devenir spécialiste
31:12en économie
31:13et géopolitologue
31:14sur le service public
31:15pour nous expliquer
31:16ce qui va se passer
31:16dans les élections
31:17c'est sûr qu'après
31:17les prononciations
31:19en macroéconomique
31:20je veux bien
31:21que je vous serve
31:22je veux bien
31:23que je vous serve
31:23de tête à claque ce soir
31:24j'accepte de cela
31:25mais je vous dis simplement
31:28vous me dites
31:28vous allez voir
31:29le résultat des élections
31:32je le connais
31:32ça va être ça
31:33je vous dis
31:34je n'en sais rien
31:34et moi je suis inquiet
31:36parce que si vous avez
31:37je vais vous dire
31:38ce qui va se passer
31:39imaginons
31:40on a une dissolution
31:41on n'a pas de majorité
31:42à nous
31:42alors là vous serez
31:44le premier à dire
31:44c'est le chaos en France
31:45pardonnez-moi
31:46je suis très loin
31:48de vous dire
31:48et comme j'ai peur
31:49de ça pour mon pays
31:49j'essaye de retrouver
31:51un temps politique
31:52c'est pas moi
31:52qui fais la dissolution
31:52je suis très loin
31:54de vous dire
31:54que je sais exactement
31:55ce qui va se passer
31:56je suis juste en train
31:57de vous dire
31:57cher Julien Drey
31:58vous n'étiez pas le vrai
31:58de me dire
31:58non pas du tout
31:59je sais une seule chose
32:00c'est qu'ils ont tous
32:02la trouille d'y retourner
32:03tous
32:03je connais ça
32:04tous la trouille d'y retourner
32:05vous nous interpellez
32:15dans ce débat
32:16en disant
32:17vous l'avez fait
32:18écoutez
32:19vous nous expliquez
32:20que si on est contre
32:21la dissolution
32:21moi je n'ai pas de poste
32:23dans cette dissolution
32:24j'essaye simplement
32:25de vous dire
32:25qu'il y a d'autres raisons
32:27que ces raisons
32:28qu'on les partit
32:29de dire
32:29la dissolution
32:31c'est peut-être pas
32:31la meilleure solution
32:32c'est tout
32:33c'est en responsabilité
32:34et parce que c'est
32:35l'importance de l'équilibre
32:36et pour éviter
32:37un cas
32:37non mais si vous voulez
32:38alors moi je vais
32:38au-delà
32:39pardon
32:39vous pouvez balayer ça
32:41ce qui me fera
32:41dans cette histoire
32:43c'est que je pense
32:47qu'on apprécie
32:47tous autour du plateau
32:48la politique
32:49ceux qui nous regardent
32:49adorent la politique
32:50très probablement
32:51mais il faut bien comprendre
32:52quand même que là
32:52on arrive aux limites
32:53de la politique
32:54c'est-à-dire qu'au nom
32:54des fameuses combinaisons
32:56politiques
32:56on est en train de tuer le pays
32:57enfin très concrètement
32:58il faut quand même rappeler
32:59des choses simples
32:59on a une croissance
33:00qui est très molle
33:01on a des dépenses publiques
33:02qui explosent
33:03on a un taux de prélèvement
33:04obligatoire très important
33:05on a des comptes publics
33:06qui sont mal tenus
33:08on a une énorme dette
33:08on a des énormes déficits
33:10on a les forces vives
33:11du pays qui s'en vont
33:12on a les forces vives
33:14du pays
33:15qui ont fait le choix
33:16de rester
33:16qui travaillent moins
33:17parce qu'ils savent très bien
33:18que si elles continuent
33:18à travailler
33:19elles seront davantage taxées
33:20et on est en train de se dire
33:21bon ben on va peut-être
33:22encore augmenter les impôts
33:23et on va pas toucher
33:24à la dépense
33:24je crois qu'il faudrait
33:26enfin changer
33:27un tout petit peu de logiciel
33:28en se disant
33:29pour retrouver de la croissance
33:30il faut précisément
33:31baisser la dépense publique
33:32et créer toutes les conditions
33:34pour qu'on crée
33:35davantage de richesse
33:36et ça c'est malheureusement
33:37complètement attendu débat
33:38sur ce sujet
33:39parce que nous avons quand même
33:40passé 36 minutes
33:41quasiment trois quarts
33:42de l'émission
33:43c'était animé
33:45bien sûr
33:45mais c'est juste
33:46on a fait
33:46je voulais juste dire
33:47que moi je suis d'accord
33:48c'est parce qu'il faut faire ça
33:49il faut prendre le temps
33:50de ne pas avoir des élections
33:51qui ne servent à rien
33:51donc il faut prendre le temps
33:53d'avoir des bonnes solutions
33:53et que nos concitoyens
33:54choisissent les bonnes solutions
33:55et ont un budget
33:56qui ne servent à rien
33:56et donc je disais
33:58merci beaucoup Benoît
34:00il nous reste encore
34:00une quinzaine de minutes
34:02quoique je vous ai pressé
34:03donc je vais vous laisser
34:04je vous ai très pressé
34:05cher Benoît Perrin
34:06ça devait durer
34:07une quinzaine de minutes
34:07mais le débat est toujours
34:08animé
34:09en revanche je vous en veux
34:10parce qu'il paraît
34:11que demain matin
34:12vous ne pouvez pas être là
34:13donc vraiment ça me peine
34:15mon coeur est en train de saigner
34:17je ne peux pas encore rester 15 minutes
34:18non ne vous inquiétez pas
34:19parce que pour le coup
34:20on va parler d'un autre sujet
34:21et on change complètement
34:24et on a une pensée
34:26vraiment tendre
34:26et charnelle
34:27pour l'étoile filante
34:29Gabriel Kuzman
34:30le Johnny Hallyday
34:31vous avez déjà oublié son nom
34:34vous pouvez me rappeler
34:37la première ministrable
34:38qui était
34:39Lucie Castel
34:40on a eu la première étoile
34:42votre inconscient vient de parler
34:45Gabriel Zuckman
34:46alors normalement
34:48il y a une étoile filante
34:49c'est qu'on fait un vœu
34:50mais vous avez vu
34:51qu'il a été mauvais perdant
34:52pourquoi il a dit quoi ?
34:53parce qu'il a dit
34:53non mais de toute manière
34:54ce sera le sujet central
34:55de la présidentielle 2027
34:57cette taxe Zuckman
34:58ce taxe Zuckman
34:59aura lieu un jour ou l'autre
34:59il est très mauvais perdant
35:01mais moi j'invite
35:02monsieur Zuckman
35:03à être candidat
35:03à la présidentielle
35:04voilà
35:05autre sujet
35:06autre sujet très important
35:08Florian M
35:09est-ce que vous vous souvenez
35:10de Florian M
35:11le policier
35:12exactement
35:13auteur du tir mortel
35:14sur Naël
35:14sort du silence
35:15après sa remise en détention
35:17il a dû déménager
35:19et être muté
35:20dans une autre circonscription
35:22pour protéger sa famille
35:23visée par des représailles
35:24et il raconte
35:25à quel point
35:26sa vie a été bouleversée
35:27en attendant évidemment
35:29le procès
35:29Augustin Donadieu
35:30deux ans et demi
35:32après les faits
35:33le policier
35:34auteur du tir
35:34qui a tué Naël à Nanterre
35:36prend la parole
35:37pour la première fois
35:38il évoque auprès du syndicat
35:40Unité
35:40sa vie bouleversée
35:41depuis le drame
35:42à commencer
35:43par ses conditions
35:44de détention
35:44pendant cinq mois
35:45je commençais
35:46à ne plus supporter
35:47le bruit
35:48des autres détenus
35:48qui hurlaient
35:49et tapaient en permanence
35:50sur les barreaux
35:51l'isolement
35:52devenait très pesant
35:53au point que je me parlais
35:54à moi-même
35:55et tournais en rond
35:55placé sous contrôle judiciaire
35:57à sa sortie de prison
35:58Florian M
35:59doit faire face
36:00à de nombreuses menaces
36:01contre sa personne
36:02et sa famille
36:03il plonge alors
36:04dans une dépression
36:05J'avais surtout peur
36:06pour la sécurité
36:07de ma famille
36:07car encore aujourd'hui
36:08nous sommes menacés de mort
36:09et nous devons sans cesse
36:11faire attention
36:11et rester discrets
36:12au bout de quelques mois
36:14on m'a diagnostiqué
36:15une dépression sévère
36:16depuis je suis suivi
36:17par un psychiatre
36:18et j'ai un traitement
36:19médicamenteux
36:19pour soigner
36:20mes troubles dépressifs
36:21Avec le soutien du syndicat
36:23Florian M
36:24a été muté
36:24dans une autre circonscription
36:26pour protéger les siens
36:27il a pu reprendre le travail
36:28sans son arme
36:29et avec une autre philosophie de vie
36:31Aujourd'hui je suis conscient
36:33que tout peut basculer très vite
36:34je sais aussi
36:35qu'on fait un métier
36:35dans lequel tu peux partir
36:36de chez toi le matin
36:37te rendre au travail
36:38prendre ton service
36:39comme d'habitude
36:40et ne pas rentrer chez toi
36:41auprès des tiens
36:42pendant une longue période
36:43Il reste malgré tout
36:44engagé
36:45D'un autre côté
36:46je suis plus résilient
36:47et combattif que jamais
36:48toujours déterminé
36:49à lutter contre la délinquance
36:51Celui dont la présomption
36:52d'innocence
36:53a été bafouée
36:54jusqu'au sommet de l'Etat
36:55selon ses mots
36:55doit être jugé
36:56au deuxième
36:57ou au troisième trimestre
36:582026
36:59Et donc selon ses mots
37:01bafouée
37:01sa présomption d'innocence
37:03au sommet de l'Etat
37:04pourquoi il dit ça
37:0428 juin 2023
37:06Emmanuel Macron
37:07qui prend la parole
37:07lorsqu'il nous promettait
37:09le Grand Marseille
37:09c'était Marseille en grand
37:10Oui absolument
37:10Je veux ici dire
37:14l'émotion de la nation
37:15toute entière
37:16après
37:18ce qui est arrivé
37:21et la mort
37:23du jeune Naël
37:25et le dire à sa famille
37:26toute notre solidarité
37:27et l'affection de la nation
37:28Nous avons un adolescent
37:30qui a été tué
37:31c'est inexplicable
37:34inexcusable
37:35et d'abord
37:35ce sont des mots
37:36d'affection
37:38de peine partagée
37:39de soutien à sa famille
37:40et à ses proches
37:40La justice a été
37:42immédiatement saisie
37:43Je souhaite qu'elle fasse
37:43son travail
37:44avec évidemment
37:46célérité
37:47et dans le calme
37:50que ce travail requiert
37:51et que la vérité
37:52puisse être faite
37:52dans les meilleurs délais
37:53et que
37:55évidemment
37:56nous soyons tous informés
37:57que la justice passe
37:58Il y a ces deux mots
38:00évidemment
38:00qui sont deux coups de massue
38:02pour ce policier
38:03bien sûr
38:04et pour tous les policiers
38:05Il y a eu un avant
38:06après déclaration
38:07d'Emmanuel Macron
38:07inexplicable
38:09inexcusable
38:09Oui c'est un homme
38:10qui a été abandonné
38:11par son gouvernement
38:12et aussi sa justice
38:13parce que je rappelle
38:14que dans cette affaire
38:14cet homme-là
38:15va être jugé
38:15pour meurtre
38:17alors que
38:18la justice
38:19et toutes les enquêtes
38:20et toutes les expertises
38:20judiciaires
38:21sur ce dossier
38:22ont montré
38:23à plusieurs reprises
38:24qu'il y avait
38:24des faits accidentels
38:25que la voiture
38:26du jeune Naël
38:26avait redémarré
38:27que le redémarrage
38:28de cette voiture
38:29avait probablement
38:30causé le fait
38:31que le tir
38:32de ce policier
38:33n'était absolument pas
38:33en direction
38:35d'une partie vitale
38:36du jeune Naël
38:36mais qui visait
38:37probablement les pieds
38:38donc il y a un côté
38:39accidentel
38:39que la justice
38:40n'a absolument pas reconnu
38:41parce que ce n'est pas
38:42un homicide involontaire
38:43donc là cet homme
38:44risque
38:44il va d'aller devant
38:45les assises
38:46un juré populaire
38:47Mais je ne veux même pas
38:47aller sur le terrain
38:47judiciaire
38:48là c'est la parole
38:49d'un homme
38:49qui a vu sa présomption
38:51d'innocence bafouée
38:52sur le terrain
38:52de l'enquête
38:53la justice
38:53etc
38:54n'allons pas là-dessus
38:55là c'est le politique
38:57le chef de l'Etat
38:58qui un 28 juin
39:00finalement lui dit
39:01inexcusable
39:02inexplicable
39:03Emmanuel Macron
39:03ce jour-là
39:04était en effet
39:04sorti complètement
39:05de son rôle
39:06ça a beaucoup heurté
39:07et touché
39:08les 250 000 flics
39:09et gendarmes
39:10que l'on a
39:11mais surtout
39:11je vous rappelle
39:12que deux ans plus tard
39:13il accusait
39:14ceux qui parlaient
39:15des faits d'actualité
39:16de brainwasher
39:17et de laver
39:18les esprits
39:19donc en réalité
39:20ça nous a montré
39:21qu'à ce moment-là
39:22Emmanuel Macron
39:22il était dans une logique
39:23évidemment politique
39:25évidemment politicienne
39:26qu'il a eu tort
39:27de faire cela
39:28et je crois
39:28que ça marquera
39:29si vous voulez
39:31au surligneur
39:32le bilan d'Emmanuel Macron
39:33parce que
39:34je pense qu'il y a
39:34beaucoup de Français
39:35qui s'en rappelleront
39:36je vous rappelle quand même
39:37que Florian M
39:38quoi qu'on pense
39:39de la manière
39:40dont il s'est comporté
39:41a fait 4 mois et demi
39:42de détention
39:43provisoire
39:44alors qu'il est quand même
39:45présumé innocent
39:46je crois que c'est quand même
39:47un débat
39:47qui est d'actualité
39:49donc on a quand même
39:50brisé la vie d'un homme
39:51monsieur Florian M
39:53qui sera en effet
39:54jugé aux assises
39:55et moi j'espère
39:56parce que je me suis intéressé
39:58à cette affaire
39:59et bien que les Français
40:00en tout cas les Français
40:01qui seront dans ces assises
40:02jugeront
40:03de manière logique
40:05et cohérente
40:06ces images
40:06et cet acte
40:07je donne la parole
40:07à Julien bien sûr
40:08et Elisabeth
40:09dans un instant
40:09je voudrais juste
40:10qu'on écoute
40:10Laurent Franck Lénard
40:11qui est l'avocat
40:13de Florian
40:14et qui a réagi
40:14notamment sur cette déclaration
40:16de Emmanuel Macron
40:19qui 3 ans plus tard
40:20fait toujours
40:21le même effet
40:22pour l'accusé
40:24ces mots
40:26qui sont évidemment
40:27des mots
40:28parfaitement inadaptés
40:30ont conduit
40:32aux émeutes
40:33ils ont conduit
40:34aux émeutes
40:35parce qu'ils ont donné
40:36le feu vert
40:36à une certaine population
40:38de se plaindre
40:39de la situation
40:40alors qu'en fait
40:41il ne fallait pas
40:42donner ce feu vert
40:43il fallait dire
40:44que la justice
40:45allait faire son travail
40:45qu'on allait déterminer
40:46si oui ou non
40:47il y avait une faute
40:48mais que
40:49tant que ça n'était pas
40:50déterminé par l'autorité judiciaire
40:52et bien ça n'était pas fautif
40:53le président de la république
40:55a eu vraiment
40:57l'opinion parfaitement inverse
40:58la réaction parfaitement inverse
41:00et je pense
41:00qu'il a mis de l'huile
41:01sur le feu
41:02et il a mis l'étincelle
41:05qu'il fallait
41:05pour que ça brûle
41:06et ça
41:08mon client
41:08ne lui pardonne pas
41:10et je comprends
41:11mon client là-dessus
41:12parce que c'était
41:13une sortie
41:15très hasardeuse
41:16et terrible
41:17de conséquences
41:18Elisabeth
41:19alors
41:20d'abord j'ai de la peine
41:21et je pense que
41:22les gendarmes
41:23qui étaient impliqués
41:24dans la mort
41:25d'Adama Traoré
41:25alors il n'avait pas été
41:26tué par balle
41:27il est mort
41:27au commissaire
41:29enfin à la gendarmerie
41:30ont eu plus de chance
41:33et ils ont eu
41:33des juges moins
41:34frileux
41:35puisqu'il n'y avait rien
41:36dans le dossier
41:37pour les incriminer
41:38et ils ont été
41:39il n'y a eu un non-lieu
41:40il n'y a pas eu
41:40de procès
41:42mais moi ce qui me frappe
41:43et ce qui me fait
41:44vraiment peur en fait
41:45c'est la coïncidence
41:47entre le politique
41:48qui s'assoit
41:48sur la présomption
41:49d'innocence
41:50de même qu'une partie
41:51de la presse
41:51enfin les articles
41:52de Mediapart
41:53etc
41:53et la justice
41:55qui elle-même fait cela
41:56et moi
41:56j'ai de plus en plus
41:57l'impression
41:58qu'on a affaire
41:59à un pouvoir
42:00contre lequel
42:01on ne peut rien
42:02qui a une espèce
42:03de pouvoir
42:04de vie
42:04ou de mort
42:04alors pas de mort
42:05évidemment en vrai
42:06mais qui a un pouvoir
42:07énorme sur les gens
42:08et qui n'admet absolument
42:09aucun contrôle
42:11aucun contrôle
42:11de pouvoir
42:11j'ai la trouille
42:12des juges
42:13et j'ai la trouille
42:14de tous ces gens
42:14qui mettent en taux
42:15la policier
42:16si vous voulez
42:17je trouve ça vraiment
42:18tout ça pour faire plaisir
42:20à l'opinion
42:20en plus
42:2049% des français
42:22n'ont pas confiance
42:23dans la justice
42:24c'était une étude
42:25de service
42:27sur statistique
42:28de la chancellerie
42:29en 2024
42:2986% des sondés
42:31considèrent
42:31qu'elle est trop lente
42:3274% considèrent
42:35qu'elle est chère
42:35qu'elle est peu compréhensible
42:37qu'elle n'est pas assez sévère
42:38ou qu'elle est inégale
42:39parce que si la justice
42:41frappait de la même manière
42:42à chaque fois
42:43même s'il y a bien évidemment
42:44individualisation de la peine
42:46je parle de la fermeté
42:47mais on voit bien
42:48que parfois
42:48il y a des décalages
42:49qui sidèrent
42:50les français
42:51Julien Drey
42:52non mais
42:52le problème
42:55du président de la république
42:56c'est que
42:56c'est là où on voit
42:57le manque d'expérience
42:58et de savoir
42:59c'est la dernière partie
43:02de son intervention
43:03qui est importante
43:03l'autre
43:04il n'a pas à la prononcer
43:05la première partie
43:06c'est de dire
43:07parce qu'il y avait
43:07un double drame
43:08il y avait quand même
43:09la mort d'un gamin
43:10et c'est toujours un drame
43:11qu'un gamin meurt
43:12et il y avait par ailleurs
43:13la responsabilité
43:14ou non
43:14ou les conditions
43:16qu'il fallait donc
43:18permettre à la justice
43:19d'éclairer
43:20etc
43:20et donc son propos
43:21aurait dû être de dire
43:22la justice va passer
43:23elle se fera
43:24la lumière
43:26sur ce qui s'est passé
43:27je salue
43:28la mémoire
43:29de ce jeune
43:30la famille
43:30je porte une reliance
43:32à la famille
43:32etc
43:33il ne devait pas
43:33aller plus loin
43:34c'est une faute politique
43:35et c'est effectivement
43:36l'avocat
43:37pas totalement tort
43:38à partir du moment
43:39où le président
43:39de la république
43:39surjoue la situation
43:41pour des raisons
43:41que j'imagine
43:43ou que j'ai du mal
43:44à imaginer
43:45parce qu'il a peur
43:47qu'on a des conseillers
43:48il a peur des émeutes
43:49les conseillers
43:50ont dû dire attention
43:51ça barre
43:51il a tellement eu peur
43:53qu'il y en a eu
43:53et le problème
43:54c'est qu'il a alimenté
43:55lui-même
43:55parce qu'il a
43:56donc justifié
43:57que des choses
43:58voilà
43:58en 3 fois moins de temps
44:00sur les émeutes
44:00de 2025
44:01elles ont coûté
44:025 fois plus
44:03que les émeutes
44:04de 2005
44:05mais rappelez-vous
44:06une chose
44:06sur ces émeutes
44:07qui ont été
44:09très peu analysées
44:10d'ailleurs
44:11de 2005
44:12ou de 2025
44:12de 2025
44:13très peu analysées
44:142023
44:142023 d'ailleurs
44:15très peu analysées
44:16regardez comment ça s'est passé
44:17parce que c'est intéressant
44:18ça a duré 5 jours
44:20et du jour au lendemain
44:21ça s'est arrêté
44:22c'était pas le cas
44:23en 2005
44:232005
44:24ça s'est arrêté
44:25etc
44:25c'est quoi
44:26c'est les dealers
44:26il y a un truc
44:28qui s'est passé là
44:29quand vous regardiez
44:30quand vous regardiez
44:31les images
44:31vous voyez bien
44:32que c'était des plus jeunes
44:33ce qu'on appelle
44:34les guetteurs
44:35voilà
44:35qu'il y avait autorisation
44:36et à un moment donné
44:37c'était très jeune
44:38c'est pas bon pour le business
44:40je m'excuse d'être brutal
44:42à un moment donné
44:42il y a des messages
44:43qui ont dû être passés
44:44et les chefs
44:45ont dit
44:45bon attends ça suffit
44:46parce que le business
44:47voilà
44:47c'est new au business
44:49vous aussi vous tous
44:50c'est vrai qu'on
44:51c'est de ma faute
44:53c'est à vous fréquenter
44:54c'est ça
44:54c'est de ma faute
44:55j'ai bien compris
44:56mais simplement
44:57au-delà de la question
44:58judiciaire
44:59il y a quand même
44:59il y a une responsabilité politique
45:01dans le fait que
45:01nos responsables politiques
45:02ne protègent pas assez
45:03nos policiers
45:04je veux dire
45:04vous prenez la mesure
45:05de la présomption
45:06de légitime défense
45:07pour les forces de l'ordre
45:07c'était une proposition
45:08qui était portée
45:09par Marine Le Pen
45:10Eric Zemmour
45:11lors de la campagne présidentielle
45:12en 2022
45:12il y a une majorité
45:13de français qui est pour
45:14aucun gouvernement
45:15depuis ne s'est saisi
45:16de cette question là
45:17pourquoi ?
45:18alors que c'est tout simple
45:20dans l'actualité judiciaire
45:21toujours
45:22la cour d'appel
45:23il faut donner cette information
45:24quand même
45:25la cour d'appel de Paris
45:26examinera le 10 novembre
45:27la demande de remise
45:30en liberté
45:30de Nicolas Sarkozy
45:31emprisonné
45:32dans le cadre
45:32de ses libyens
45:33l'ex-président
45:34et je le rappelle
45:35incarcéré
45:35depuis le 21 octobre
45:37à la prison de la santé
45:38à Paris
45:38après sa condamnation
45:39avec mandat de dépôt
45:41et l'exécution provisoire
45:42je rappelle
45:43qu'il a fait appel
45:44évidemment
45:45et qu'il est pris
45:46une mai
45:46innocent
45:47vous avez vu
45:49qu'il y a quelque chose
45:49qui est quand même surprenant
45:50il y a un syndicat
45:51qui a porté plainte
45:52contre Manin
45:54parce que simplement
45:55il a été
45:55il y a aussi des avocats
45:5728 avocats d'extrême-gauche
45:5830 avocats
45:59d'extrême-gauche
46:00c'est des avocats
46:00c'est tout
46:01vous avez des avocats
46:03qui sont syndiqués
46:04il y a des couleurs syndicales
46:05j'ai le profil des avocats
46:06je peux vous dire
46:07ils sont d'une certaine obédience
46:09et puis
46:09il faut quand même
46:10alors évidemment
46:11c'est hallucinant de voir ça
46:12c'est à dire qu'il respecte
46:14la règle
46:14le ministre de la justice
46:16la loi
46:16et donc il porte plainte
46:19mais
46:19il faudrait regarder
46:21il y a combien d'avocats en France
46:22je pense qu'ils sont plusieurs
46:23il y en a plusieurs milliers
46:24plusieurs même probablement
46:26je dirais
46:2715 à 20 000
46:28je me demande s'il n'y a pas 15 à 20 000
46:30moi j'en connais
46:31j'en connais certains
46:3272 000
46:34bon bah voilà
46:35j'en connais un certain nombre
46:36j'en connais un notamment
46:37donc on va pas
46:38je vais débattre
46:40c'est d'un moment
46:40donc on va pas jeter le droit
46:42sur tous les avocats
46:42non bah si vous êtes pressé
46:43c'est pas grave
46:44il nous reste malheureusement
46:45sur quoi ?
46:46non sur cette affaire de pétition
46:48parce que c'est très grave
46:49parce que
46:49il demande
46:51c'est pas une pétition
46:52c'est une plainte
46:53il parle de prise
46:54d'illégale d'intérêt
46:55donc il y a une plainte
46:56il parle de prise
46:57d'illégale d'intérêt
46:57j'ai entendu quelqu'un
46:58sur ce plateau
46:59j'ai oublié qui
47:01expliquer que c'était
47:02le délit fourre-tout
47:03un peu comme association
47:04de malfaiteurs
47:04et que donc
47:05monsieur Darmanin
47:07pourrait être traduit
47:08devant la CJR
47:09ce qui veut dire quoi ?
47:10que en fait
47:11maintenant vous auriez
47:12une espèce de tutelle
47:13du politique
47:14c'est un procès politique
47:15en plus
47:15voilà
47:15pour sa politique
47:16c'est incroyable
47:17écoutez c'est pour ça
47:18que mais bon
47:19généralement c'est classé
47:22c'est un signifiant
47:2430 avocats
47:2670 000
47:27donc dans toute la France
47:28vous avez bien compris
47:29le rapport
47:30il nous reste
47:32quelques minutes
47:33et on va terminer
47:33avec une bonne nouvelle
47:34bonne nouvelle
47:34pour la France
47:36bonne nouvelle
47:37pour un parc français
47:38pour la Vendée Libre
47:38bonne nouvelle
47:39pour la Vendée
47:40qui est la terre chère
47:41au coeur
47:42de notre ami
47:44Jules Torres
47:45puisque le vent
47:46le puits du fou
47:47tout le monde se lâche
47:48le puits du fou
47:49ça vous dérange
47:50la Vendée Libre ?
47:52oui ça ne me dérange pas
47:53je vous laisse
47:53bon voilà
47:55on va avoir un débat
47:56un jour vous l'aurait
47:57vous n'êtes pas en train
47:59de demander l'indépendance
48:00de la Vendée
48:01la République
48:01la France
48:02voilà
48:02mon royaume de France
48:03dans la hiérarchie
48:04vous mettez la République
48:06au-dessus de la France
48:07ou la France
48:07et ensuite la République
48:08je prendrai
48:09je ferai la réponse
48:10de Charles Péguy
48:11la République
48:11mon royaume de France
48:12et toc
48:14nous sommes avec
48:153 millions de visiteurs
48:18c'est un record
48:19historique pour le puits du fou
48:20et nous sommes avec
48:21Nicolas Devilliers
48:23cher Nicolas
48:24merci d'être avec nous
48:26félicitations
48:27l'information est tombée
48:27aujourd'hui
48:28donc c'est un record
48:30puisque ça a fait
48:31du puits du fou
48:32le premier parc français
48:33il n'atteint pas encore
48:35le score de Disney
48:36mais c'est un record absolu
48:39donc on voulait vous féliciter
48:40je vois qu'il y a déjà
48:41des sapins de Noël
48:42j'espère que
48:43vous avez le droit
48:44ou pas
48:45de mettre des sapins de Noël
48:46vous avez le droit
48:46à Noël
48:47de mettre des crèches
48:48au puits du fou
48:48ou pas
48:49ça peut poser problème
48:50d'abord
48:50on est inscrit
48:52le secret de la réussite
48:53du puits du fou
48:54en une minute trente
48:56cher Nicolas
48:56écoutez merci
48:58de me recevoir
48:59écoutez on est d'abord
49:00très heureux de passer
49:01une barre symbolique
49:02extrêmement impressionnante
49:04celle des 3 millions
49:05de visiteurs
49:05c'est la première fois
49:06qu'un site privé
49:08franchit les 3 millions
49:09de visiteurs
49:10un site touristique
49:11un site culturel
49:12en France
49:12il n'y en a pas
49:13dans l'histoire
49:14donc c'est à la fois
49:14un record pour le puits du fou
49:16mais aussi un record
49:16de manière générale
49:18dans les sites culturels
49:18français
49:19et donc en effet
49:20c'est le signal
49:21que le puits du fou
49:23attire de plus en plus
49:24de françaises
49:24de français
49:25qui y voient
49:26un moment
49:26non seulement de retrouvailles
49:28mais aussi un moment
49:29où on peut finalement
49:30trouver une forme de paix
49:31du coeur
49:33et puis des yeux
49:35et des oreilles
49:35à travers tous les spectacles
49:36qu'on propose
49:37et qui s'inspire
49:38de cet imaginaire collectif
49:39qu'on appelle
49:40le légendaire français
49:40Bon, il y avait une conférence
49:42de presse
49:43et je ne m'abuse
49:43avec toute la presse française
49:44qui est non pas unanime
49:47parce que ça peut déranger
49:48certains médias
49:50évidemment
49:51le puits du fou
49:52mais est-ce qu'il y a
49:53des nouvelles importantes
49:54qui ont été annoncées
49:55au-delà des chiffres
49:56ou pas ?
49:57Oui absolument
49:57vous voyez derrière moi
49:59les sapins de Noël
49:59parce que nous ouvrons
50:00en décembre 2026
50:02le puits du fou
50:03à Noël
50:03donc c'est cette grande annonce
50:04que nous avons faite ce soir
50:06et puis nous avons aussi
50:06annoncé que nous allions
50:08partir en tournée
50:09dans tous les zéniths de France
50:11nous allons rendre visite
50:12à nos visiteurs
50:13à travers un grand spectacle
50:15de près de deux heures
50:15qui va être présenté
50:18à partir de novembre 2027
50:19à tous les français
50:20nous avons annoncé aussi
50:22que nous préparions
50:22un projet en Angleterre
50:24avec un nouveau puits du fou
50:25qui après l'Espagne
50:26va pouvoir s'enraciner
50:27dans une culture différente
50:28de la nôtre
50:29dans un patrimoine
50:30qui est celui des Anglais
50:31l'histoire britannique
50:32étant très riche
50:33nous avons annoncé
50:34beaucoup d'autres projets
50:36mais il faudrait
50:37toute la soirée
50:38pour en parler
50:38en tout cas le puits du fou
50:39est dans une dynamique créative
50:40extrêmement importante
50:41qui démontre
50:42qu'il y a en France
50:43encore la possibilité
50:44d'offrir des grands rêves
50:46non seulement aux français
50:47mais aussi au monde entier
50:48et c'est ça je crois
50:50le message qu'on veut faire passer
50:51c'est la France qui rayonne
50:53à travers le puits du fou
50:54merci beaucoup Nicolas Develier
50:55j'espère qu'il n'y a pas
50:56sous le sapin une taxe
50:58on ne sait jamais
51:00ce qui peut se passer
51:00dans les prochaines semaines
51:01merci à tous les cinq
51:02on est très pressés
51:03je sais qu'on est dans
51:04très pressés
51:05je vous embrasse
51:06je vous embrasse
51:06je vous dis à tout de suite
51:07chers amis
51:08100% politique
51:08c'est dans un instant
51:09merci à tous les cinq
51:10merci à Kylian Salé
51:10et à toutes les équipes en régie
51:12et bien sûr
51:13Benjamin O qui ont préparé
51:14cette émission
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