- il y a 1 semaine
Invitées :
- Danielle Simonnet, députée écologiste de Paris,
- Marta de Cidrac, sénatrice LR des Yvelines.
Parlement Hebdo est au coeur de l'actualité politique pour vous faire vivre cette année parlementaire inédite.
Chaque vendredi c'est le tour d´horizon complet d'une semaine au Parlement. Kathia Gilder (LCP-Assemblée nationale) et Alexandre Poussart (Public Sénat) passent en revue les événements et les discussions en séance ou en commission.
Cette saison, une nouvelle formule : un débat entre un député et un sénateur sur les grands sujets qui rythment la vie du Parlement.
- Danielle Simonnet, députée écologiste de Paris,
- Marta de Cidrac, sénatrice LR des Yvelines.
Parlement Hebdo est au coeur de l'actualité politique pour vous faire vivre cette année parlementaire inédite.
Chaque vendredi c'est le tour d´horizon complet d'une semaine au Parlement. Kathia Gilder (LCP-Assemblée nationale) et Alexandre Poussart (Public Sénat) passent en revue les événements et les discussions en séance ou en commission.
Cette saison, une nouvelle formule : un débat entre un député et un sénateur sur les grands sujets qui rythment la vie du Parlement.
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00:00Générique
00:00...
00:10Ravie de vous retrouver sur notre antenne pour ce nouveau numéro de Parlement Hebdo,
00:13l'émission qui revient sur les temps forts à l'Assemblée Nationale et au Sénat.
00:16On va revoir le film de la semaine, Quentin.
00:18Tout à fait, Katia.
00:19Avec nous sur ce plateau de parlementaires pour débattre, Daniel Simonnet.
00:23Bonjour. Vous êtes députée de Paris, membre du groupe écologiste et social.
00:27Face à vous, Martha Tidraque, bonjour. Sénatrice, les Républicains des Yvelines.
00:32Et on parlera de la bataille budgétaire qui se poursuit à l'Assemblée Nationale.
00:36La taxation des hauts revenus donne lieu à des débats nourris, chacun défendant ses convictions pied à pied.
00:43Le compte à rebours est lancé, le budget doit être adopté avant le 31 décembre.
00:49Et l'un des temps forts au Sénat cette semaine, c'était l'audition du ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou.
00:53Il est revenu, notamment sur le coup de la suspension de la réforme des retraites.
00:58Une suspension que refusent la majorité de droite et du centre au Sénat.
01:03Mais avant de parler budget, évoquons le vote qui a eu lieu cette semaine.
01:07Pour la première fois, le Rassemblement National a réussi à faire adopter l'un de ses textes à l'Assemblée Nationale à une voix près.
01:12Une proposition de résolution pour dénoncer l'accord de 1968 qui accorde un statut particulier aux ressortissants algériens en France.
01:19Écoutez, après ce vote, la réaction de Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l'Assemblée Nationale.
01:26Oui, Gabriel Attal. Où sont les députés macronistes ?
01:30Ce qu'on vient vivre dans l'hémicycle, c'est inacceptable, c'est insupportable.
01:34L'absence des macronistes a donné une victoire au Rassemblement National, sur un texte raciste,
01:38sur un texte qui remet en cause nos relations entre la France et l'Algérie.
01:42Daniel Simonnet, où est Gabriel Attal peut-être ?
01:46Mais cette victoire politique du RN, c'est aussi le fait que tous les groupes ne se sont pas entièrement mobilisés.
01:52On a vu qu'il manquait aussi des voix à gauche.
01:54Alors notre groupe était très mobilisé en tant que député de l'après, membre du groupe écologiste et social.
01:59C'était très important pour nous d'être très nombreux aujourd'hui.
02:02et il faut reconnaître que c'est surtout dans les rangs de Gabriel Attal,
02:06où là plus des deux tiers des parlementaires étaient absents.
02:10Et c'est extrêmement grave, parce que c'est un texte très symbolique
02:14qui permet finalement au Rassemblement National, à l'extrême droite, d'avoir sa revanche,
02:18en tant que nostalgique de l'OAS, sa revanche sur l'histoire,
02:21sur un texte raciste qui vise à stigmatiser nos compatriotes franco-algériens.
02:28C'est extrêmement problématique.
02:31Il a manqué une voix, il est passé à une voix près.
02:33Et vous avez finalement un texte qui a été finalement soutenu à la fois par LR,
02:39qui a été soutenu par Horizon, d'Edouard Philippe,
02:43et une abstention massive.
02:45Et donc par ceux qui au contraire se sont présentés aux élections
02:47dans le cadre d'un barrage républicain et qui viennent de le trahir.
02:51Martin Cidrac, est-ce que vous parleriez de vote historique
02:53et qu'est-ce que vous répondez à Madame Simonnet sur ce vote extrêmement grave
02:56et sur ce texte raciste ?
02:58Alors je répondrai à votre question,
03:00mais tout d'abord, remettons les pendules à l'heure.
03:02On parle d'une proposition de résolution.
03:04Qu'est-ce qu'une proposition de résolution ?
03:06Parce que je pense qu'il faut expliquer à vos auditeurs
03:08véritablement quelle est la portée d'une proposition.
03:10Ce n'est pas un texte de loi, ce n'est pas un texte législatif.
03:14Ça veut simplement dire que l'expression nationale,
03:16aujourd'hui à travers le vote qui a été le vôtre hier...
03:20Donc ce n'est pas contraignant pour l'exécutif ?
03:22Ce n'est pas du tout contraignant, mais ça veut dire...
03:23Il n'y a pas de valeur juridique, la force d'un projet noir.
03:26Oui et non, j'ai envie de dire, il faut que l'exécutif entende,
03:28parce que nous, en tant que parlementaires, nous nous exprimons aussi
03:31à travers cet outil qui est un outil utile et important,
03:35mais ça veut dire aussi, entendez un message
03:37qui vous est envoyé par la représentation nationale
03:39pour que vous puissiez agir.
03:41– Symboliquement, le message, il est là, sur un texte pareil.
03:44– Mais je crois quand même qu'on en fait peut-être un petit peu trop,
03:48permettez-moi de le dire comme ça,
03:50dans le sens où on voit bien que lorsque l'on interroge les Français,
03:54y compris des gens de gauche, on vous dit,
03:56il faut quand même, à un moment donné, est-ce qu'il faut dénoncer,
03:59est-ce qu'il faut revoir, est-ce qu'il faut négocier
04:01tel que l'a exprimé Sébastien Lecornu ?
04:03Je n'ai pas la réponse ce matin, mais en revanche,
04:05il est clair que c'est un sujet qui anime les esprits des Français.
04:08Et à ce titre-là, écoutez, je crois qu'on va laisser faire
04:12le travail législatif, on est en démocratie,
04:14on va voir si le président de la République
04:16et l'exécutif s'en saisira ou pas.
04:19Moi, j'appartiens à une famille politique
04:20qui a déjà demandé le retour sur ces accords.
04:26– Et donc, il n'y a pas de problème,
04:27est-ce que les LR votent un texte RN ?
04:29Vous le dites ce matin.
04:30– Écoutez, aujourd'hui, nous sommes dans un pays
04:31où il faut penser à l'intérêt national.
04:34Et est-ce que dans notre stratégie et dans la diplomatie
04:37que l'on souhaite que notre pays porte,
04:39cette proposition de résolution va être utile ou pas ?
04:42C'est ça la question à laquelle on répond.
04:44– C'est uniquement la question.
04:44– Je vous vois réagir, vous n'êtes pas très d'accord.
04:45– Non, mais moi, je pense aux 5 millions de francs algériens
04:49et je suis très inquiète, en fait,
04:54parce que ce type de texte qui joue l'accord
04:55et à une portée symbolique, en fait,
04:57c'est une pression sur le président de la République,
04:59c'est un texte revanche.
05:01C'est un texte revanche du parti de Jean-Marie Le Pen,
05:05qui était celui qui avait commis la torture en Algérie,
05:09et il incarne, en fait, toute cette nostalgie
05:11du Rassemblement national, de l'Algérie française.
05:14Vous savez très bien que le Rassemblement national,
05:16le Front national, s'est créé d'abord
05:18sur la question de la guerre d'Algérie,
05:20et ensuite, ce qui fait son terreau,
05:21c'est la haine anti-musulman, la haine anti-arabe,
05:24la haine anti-algérienne.
05:25Non, et par contre, ça n'empêche pas une diplomatie.
05:28Moi, je suis pour la libération des prisonniers politiques
05:30dans tous les pays.
05:32Mais on ne remet pas en cause de cette manière-là
05:34les accords, ou alors, on revient aussi
05:35que le Rassemblement national nous dise
05:38s'il veut que les accords déviants s'appliquent complètement.
05:40Un petit mot de conclusion, et on avancera ensuite
05:42dans l'émission.
05:43Madame Simonnet, je pense qu'en fait, aujourd'hui,
05:45nous sommes tous d'accord que nous avons aujourd'hui
05:46Boalame Sansal qui est retenu, Christophe Glees
05:49qui est retenu, et aujourd'hui, on sent
05:51qu'il ne se passe rien.
05:52La rupture des accords ne pourra pas les libérer.
05:55Ce qu'on n'est pas d'accord, en réalité,
05:57c'est sur la forme, quelle stratégie
05:59et quelle notre diplomatie doit avoir
06:00pour permettre la libération de ces deux Français
06:03qui sont aujourd'hui retenus sans aucune raison.
06:06En punissant tous nos franco-algériens.
06:07Alors, on ne peut pas être d'accord sur la stratégie.
06:08Pour ma part, je pense que c'est important,
06:10et je pense qu'il ne faut pas, à chaque fois,
06:13ressortir des histoires anciennes.
06:16Moi, je ne sais pas.
06:17Je pense qu'aujourd'hui,
06:19il est très important.
06:19Vous savez bien que la portée politique,
06:21elle est celle-là, madame.
06:22Mais aujourd'hui, nous avons deux Français
06:24dans des geôles algériennes,
06:26et il faut absolument mettre la pression
06:28sur le gouvernement.
06:29Pour demander leur libération,
06:30comme la libération de tous les prisonniers politiques
06:32du Hirak, dont le Rassemblement national,
06:34comme elle est, se moque hyperdument.
06:35Madame Simone, là, on parle du cas de l'Algérie.
06:37Pour le cas de l'Algérie,
06:39notre ancien ambassadeur le dit lui-même.
06:41Notre ambassadeur, anciennement à Alger,
06:44dit la même chose.
06:44Le Hirak, c'est le mouvement populaire.
06:47On a entendu vos arguments.
06:49Merci à tous les deux.
06:49On va revenir, si vous le voulez bien,
06:51au cœur de la bataille budgétaire
06:53à l'Assemblée nationale avec Elsa Mondingava.
06:56Et les multinationales étaient dans le viseur des députés.
06:58Un amendement à plus de 20 milliards d'euros.
07:17Défendu par Eric Coquerel,
07:18il vise à taxer les bénéfices des multinationales
07:21pour éviter l'évasion fiscale.
07:23L'idée n'est pas de les taxer davantage.
07:25L'idée, c'est qu'elles payent ce qu'elles doivent
07:26en fonction de leur chiffre d'affaires,
07:28de leur activité.
07:29Il n'y a rien de plus normal.
07:30Il n'y a pas de raison qu'une PME, TPE, des commerces
07:32payent rubis sur ongles leurs impôts sur les sociétés
07:35et d'autres peuvent se débrouiller
07:37parce qu'ils délocalisent leurs profits.
07:38Une mesure votée par l'ensemble de la gauche,
07:41mais aussi par les troupes de Marine Le Pen.
07:44Colère du ministre de l'Économie, Roland Lescure.
07:47La France qui fait un bras d'honneur à 125 pays, bravo.
07:52La France qui tire une balle dans le pied
07:53des entreprises françaises qui rayonnent à l'étranger, bravo.
07:57On vivra pauvre, on vivra seul, mais au moins on aura voté un bel amendement, bravo.
08:03Selon Bercy, le dispositif est inopérant, mais le symbole reste.
08:07Pour le bloc central, le budget devient très compliqué à voter.
08:11Moi, je suis très dubitatif. En l'état, ce texte devient totalement invotable.
08:18Il y a un besoin de ressaisissement, me semble-t-il, des uns et des autres.
08:22De quoi rendre l'équation budgétaire encore un peu plus complexe pour le gouvernement.
08:27Alors, Martha Tzidrak, qu'un regard est-ce que vous portez sur le travail des députés,
08:30notamment avec le vote de cette taxe qui doit rapporter 26 milliards sur les multinationales ?
08:34Est-ce que c'est la goutte de trop qui fait que le bloc central, mais donc forcément la droite,
08:38ne voudra plus de ce projet de loi de finances ?
08:40Il est évident que présenté comme ça à Quentin Calmet,
08:43on ne peut pas être d'accord avec ce type d'amendement, avec ce type de vote.
08:46Je pense que la vraie question, au-delà de ces amendements-là,
08:51c'est qu'à un moment donné, il va falloir quand même qu'on se sorte dans notre pays
08:55de cette nasse budgétaire dans laquelle nous sommes.
08:59Et partir, alors il se trouve que la structuration et l'examen de notre budget
09:03commencent par les recettes, les dépenses ensuite, et le restant...
09:07Il y a deux volets, avec deux votes séparés.
09:09Il est vrai qu'on se focalise beaucoup d'abord pour savoir où on va ponctionner,
09:13pour pouvoir répondre à quelque chose qui est aujourd'hui terriblement inquiétant
09:18pour nous tous, notre déficit.
09:21Et de ce point de vue, oui, la famille à laquelle j'appartiens,
09:24et moi-même à titre personnel, je ne suis pas du tout favorable
09:27que l'on taxe démesurément, parce que Laurent Roland-Lescur
09:32l'exprime à sa façon bien évidemment, mais je pense qu'il faut
09:35que nous fassions attention, il faut qu'on fasse attention
09:38à la manière et les messages que l'on envoie, y compris à nos partenaires
09:42en dehors de nos frontières.
09:44Et ça, je crois que c'est fondamental.
09:46Et on le perd un peu de vue, malheureusement, dans les débats actuels.
09:49Daniel Simonnet, il y a eu ce vote sur les multinationales,
09:52on a entendu Eric Coquerel, en même temps, Roland-Lescur dit
09:55c'est compliqué parce qu'il va falloir remettre en cause
09:58tous les accords bilatéraux, les conventions fiscales
10:00qu'on a avec plein d'États, donc ça ne va pas être si facile
10:04à mettre en œuvre cette taxe, si jamais elle survit
10:06dans l'examen du budget.
10:08Et puis vous avez vu dans votre documentaire, on voit un autre qui dit
10:11« Ah mais alors, ce n'est pas possible, ça rend ce budget invotable
10:15parce que ça serait une trop grosse somme ponctionnée aux multinationales. »
10:19Donc il faudrait peut-être qu'ils se mettent d'accord entre eux.
10:21Soit c'est une mesure efficace qui permet enfin
10:25qu'il y ait un peu de justice fiscale et que les multinationales
10:28qui viennent et qui vampirisent les marchés sans payer d'impôts,
10:31qu'elles soient mises à contribution à hauteur du chiffre d'affaires
10:34qu'elles font en France.
10:35Je donne un exemple.
10:36Les artisans taxis, ils travaillent et eux, ils payent leurs impôts
10:40et tout d'un coup, ils voient la plateforme Uber qui arrive,
10:43qui met plein de VTC sur le marché pour les faire couler
10:46et qui ne payent pas.
10:48Et qui ne payent pas.
10:51Ils ne payent pas, donc ça veut dire qu'ils font de l'optimisation fiscale ?
10:53Mais complètement, parce qu'ils estiment que, en fait,
10:55leur siège social, il est en Irlande ou aux Pays-Bas
10:59et donc finalement, en France, ils ne font que de la communication
11:04ou de l'appui.
11:05Ben non, leur chiffre d'affaires en France doit être taxé en France.
11:07Donc, c'est important de faire participer les multinationales
11:12par rapport à leur chiffre d'affaires qu'elles font en France,
11:14comme il est important de faire participer les milliardaires
11:16et les grandes entreprises qui font des bénéfices en France.
11:19Madame Simonnet, qu'est-ce que vous répondez à Martel Sidrec
11:21qui vous dit, il faut attention aussi à cette nasse fiscale.
11:24Est-ce que la gauche n'est pas en train de placer
11:25le curseur de la justice fiscale trop haut ?
11:28Non, je ne pense pas.
11:29Vous savez, on est dans une situation où les riches,
11:32depuis 8 ans de Macronie, ont explosé leur richesse.
11:35Le nombre de milliardaires a très fortement augmenté
11:37et a très fortement augmenté leurs ressources.
11:42Et donc, il faut bien comprendre que notre problème budgétaire,
11:45il est lié à un problème de recettes.
11:48C'est-à-dire qu'on a fait plein de cadeaux fiscaux aux plus riches
11:50et là, maintenant, c'est coup de rabot sur coup de rabot
11:53et on demande aux petits de payer les cadeaux aux plus riches.
11:56Nous, nous proposons une justice fiscale
11:58et revenir à l'esprit républicain de l'impôt progressif.
12:02Ceux qui ont beaucoup de moyens doivent être mis à contribution
12:05pour qu'on puisse préserver.
12:07Vous savez, quand on regarde un budget, on doit se dire
12:09est-ce qu'il permet d'améliorer concrètement la vie des gens ?
12:12Là, le gouvernement, il tape les petits,
12:14c'est-à-dire qu'il va dégrader encore plus le pouvoir de vivre
12:16pour pouvoir épargner les gros.
12:18Nous ne sommes pas d'accord avec cette philosophie
12:20et nous tentons, amendement par amendement, de l'inversif.
12:22Alors, Martin, si vous entendez cette critique
12:25qu'on vous fait passer de justice fiscale,
12:27c'est toujours les petits qui sont tapés.
12:28Moi, ce qui me dérange toujours depuis le début du débat,
12:30non pas de celui de ce matin, mais dans l'ensemble autour du budget,
12:34c'est qu'on dit que la solution, c'est la recette.
12:36Donc, il faut aller ponctionner ceux qui ont beaucoup d'argent.
12:39Je le fais simple.
12:40Arrêtez de leur faire les gavons.
12:42Très bien.
12:43Moi, je pense qu'il y a quelque chose qui manque
12:44dans votre raisonnement, Madame Simonnet, si vous permettez,
12:47c'est la baisse des dépenses.
12:48Je pense qu'aussi, il faut qu'à un moment donné,
12:50nous ayons le courage, tous, collectivement.
12:52Mais vous pouvez faire les deux.
12:53C'est exactement là où je veux en venir.
12:55C'est que, sur le fond, qu'il y ait plus d'équité
12:58et plus de justice sociale, je pense qu'on peut être d'accord.
13:01Et je pense qu'on peut se retrouver
13:02sur un certain nombre de sujets là-dessus.
13:04En revanche, là, au moins, j'attends véritablement
13:07de la famille, qui n'est pas la mienne,
13:09mais des collègues de gauche,
13:11qu'à un moment donné, on s'empare aussi du sujet
13:14de la baisse des dépenses de l'État.
13:15Et là-dessus, je crois qu'on fera preuve de responsabilité.
13:19Et là-dessus, peut-être qu'on arrivera à avoir un discours
13:21qui puisse être audible de l'ensemble des Français.
13:24Parce que, vous savez, les Français, ils nous disent aussi
13:26« Nous avons un État qui nous ponctionne sur plein de sujets,
13:29mais où va cet argent-là ? Pour quelles dépenses ?
13:32Qu'est-ce qu'on en fait ? »
13:32Et on le voit, pardon, je suis sénatrice,
13:34mais on le voit aussi dans les territoires,
13:36nos élus n'en peuvent plus de cela aussi.
13:38Ils disent « Nous-mêmes, on est ponctionné en tant que... »
13:40Il y a des coupes dans les collectivités qui sont énormes.
13:42Pardon, on est ponctionné au niveau des collectivités
13:44sur un certain nombre de sujets.
13:46Je ne vais pas parler d'ATGAP, mais c'est un bon exemple.
13:48On nous ponctionne sur une taxe donnée,
13:53je prends celle-ci en exemple,
13:54mais en réalité, on ne sait pas du tout où ça va.
13:56C'est censé nous revenir pour nous aider à nous améliorer
13:59sur les volets écologiques qui, je sais, vous sont sensibles,
14:01Madame Simonnet.
14:02Et ça pose la question du consentement à l'impôt
14:05quand on ne sait pas comment sont dépensés ensuite ces budgets.
14:08Tout à fait.
14:08Sur la question du consentement...
14:10De l'efficacité des services publics, etc.
14:11Sur la question du consentement à l'impôt,
14:13déjà, c'est normal que les PME, TPE, Artisan,
14:16ils en aient ras-le-bol de voir les multinationales
14:18qui ne payent pas leurs impôts
14:19ou les milliardaires qui ne payent pas leurs impôts.
14:21Donc c'est pour ça que les mesures défendues par Clémentine Autain
14:23et ça sont extrêmement importantes,
14:25comme la taxe du Qman et comme l'impôt sur les multinationales.
14:28Mais pour les économies, regardez,
14:30vous avez un rapport du Sénat excellent
14:32qui permet de montrer qu'il y a 211 milliards
14:34qui sont accordés aux entreprises
14:35sans condition sociale, sans condition environnementale.
14:39Alors on ne dit pas qu'il faut supprimer ces 215 milliards d'euros.
14:43Non.
14:44Mais on dit, voilà, on va les conditionner
14:46et donc les entreprises qui, elles, par contre,
14:48font des profits, redistribuent des dividendes,
14:50elles n'ont pas à toucher de l'argent de l'État.
14:52Et là, il y a une économie très conséquente à faire
14:54pour bien mieux réorienter cet argent
14:56en fonction d'intérêt général.
14:58Je vais vous citer un autre rapport du Sénat, Madame.
14:59Non, non, non, je termine.
15:00Et concrètement,
15:01je veux dire, il faut arrêter de, justement,
15:03d'assommer nos collectifs,
15:05d'asphyxier nos collectivités locales
15:06alors qu'elles, eh bien,
15:08elles font en sorte que nos écoles fonctionnent.
15:10Elles font en sorte que nous ayons un secteur
15:12de la petite enfance,
15:13que nous ayons des transports en commun,
15:15que nous ayons ces services publics
15:17qui permettent d'améliorer la vie des gens.
15:19Au lieu de ça,
15:20on voit, que ce soit dans le PLF
15:21ou que ce soit dans le PLFSS,
15:23des mesures contre les petits.
15:24Quand je vois en commission affaires sociales
15:26qu'on veut doubler les franchises...
15:28On va revenir sur le budget de la Sécurité sociale après.
15:30C'est ce que je voudrais dire, Madame Simonnet.
15:33Mais on peut être d'accord sur tout ça.
15:35Enfin, c'est pas ça le sujet.
15:36Je vais vous citer un autre rapport du Sénat
15:37sur les agences, en fait, d'État.
15:40Les agences d'État, quand même, Madame Simonnet,
15:42nous sommes parlementaires tous les deux.
15:43Vous savez que nous, en tant que parlementaires,
15:45nous n'avons pas de possibilité de contrôle.
15:47Or, on voit que ça interroge,
15:49à un moment donné,
15:50les politiques publiques
15:51qui sont menées
15:51avec des moyens, parfois, énormes.
15:54Or, là-dessus,
15:55on ne vous entend pas beaucoup.
15:56Et j'estime que là aussi,
15:57vous voyez, vous, vous êtes sur la recette.
15:59Moi, je suis sur la dépense.
16:00On a mené toutes les batailles
16:01pour qu'on arrête avec les cabinets de conseil.
16:04Mais je pense qu'en fait, fondamentalement,
16:06moi, je suis d'accord avec vous.
16:07Moi aussi, je souhaite que les crèches
16:08puissent continuer à exercer,
16:10enfin, à rendre le service aux Français.
16:11Alors, votez la taxe Zuckmann.
16:13Non.
16:13Ben non.
16:14Alors, justement,
16:15vous en parlez, la taxe Zuckmann.
16:17Parce que je ne suis pas la bonne solution, Madame Simonnet.
16:17C'est l'un des totems,
16:18l'un des symboles
16:19dans l'examen de ce projet de loi de finances
16:21de ce budget.
16:22Cette taxe sur les patrimoines les plus élevés
16:24qui dépasse 100 millions d'euros,
16:26une taxe planchée de 2%.
16:29Est-ce que vous le dites,
16:30la droite au Sénat,
16:31la droite et le Sénat,
16:32s'opposera fermement
16:33à toute taxation de ces hauts patrimoines ?
16:35Oui, c'est fort probable.
16:36C'est fort probable que nous nous...
16:38Même si c'est une version allégée
16:39qui enlèverait les biens professionnels ?
16:41Je pense que...
16:42Écoutez, on va voir
16:43quel sera le texte final qui en sortira.
16:46Mais là, aujourd'hui, ce matin,
16:48dans l'état des propositions faites,
16:49oui, on ne pourra pas être d'accord en l'état.
16:52Alors, justement, Daniel Simonnet,
16:53on vote, les votes continuent.
16:54Alors, on se parle, ça continue,
16:56ça va continuer demain.
16:56Mais au final, qu'est-ce qui va rester ?
16:58Puisque, on ne sait pas,
17:00il va y avoir une navette
17:01et vous devez voter rapidement.
17:03Vous avez 70 jours,
17:04le Parlement, pour vous prononcer.
17:05Est-ce que vous craignez
17:06que tout ça finisse
17:07dans une impasse budgétaire ?
17:08En fait, il y a une promesse
17:10qui est de la part de Lecornu
17:12qui est de dire, bon,
17:13on n'aura pas de 49-3
17:14et en même temps, on voit bien
17:16qu'ils sont prêts à rejeter
17:18ce que l'Assemblée vote.
17:21Sur cette question de taxe du Kman,
17:22taxer de 2%,
17:23les plus riches
17:25qui ont 100 millions de patrimoine,
17:27si elle est adoptée,
17:29est-ce que le gouvernement
17:30doit respecter ce vote ?
17:31Or, il peut très bien dire,
17:33finalement, on a dépassé le temps,
17:34on fait traîner et puis paf,
17:35le texte initial passe au Sénat
17:37et on oublie tous les amendements.
17:39Ou bien alors,
17:40on se retrouve avec un texte
17:41qui passe au Sénat,
17:42vous avez ensuite un retour
17:44en commission mixte paritaire,
17:46on sait qu'il est majoritaire
17:46en commission mixte paritaire
17:48et hop, les mesures portées
17:49par le nouveau...
17:50Je suis en train de se mettre
17:51d'accord sur un texte.
17:51Voilà, et on découvre finalement
17:54que les mesures arrachées
17:55par le nouveau Fonds populaire
17:56disparaissent.
17:57Vous savez, l'an dernier,
17:58on avait, sur la partie recette
18:00du budget,
18:01obtenu pas mal de victoires
18:02et résultat, c'est les macronistes
18:04qui avaient rejeté
18:04leur propre texte
18:06pour que ce soit l'initial
18:06sans nos amendements
18:07qui passent au Sénat.
18:08Très rapidement,
18:09parce qu'on voudrait aller
18:10sur le projet de finance
18:10sur la Sécurité sociale,
18:11mais qu'est-ce que vous dites
18:12sur comment est-ce qu'on peut aboutir ?
18:14Est-ce qu'il peut y avoir
18:15une sortie de cette impasse
18:16ou est-ce qu'on va vers
18:17des ordonnances ?
18:18Alors, c'est possible.
18:20Au moment où nous nous parlons,
18:21c'est fort possible.
18:22Vous avez eu des ordonnances ?
18:23Oui, je pense qu'à un moment donné...
18:25Vous préparez à ça au Sénat ?
18:27Il peut y avoir un blocage,
18:28en fait, effectivement.
18:29Donc un passage en force
18:30aux ordonnances, c'est quand même...
18:32Oui, mais on va voir.
18:34Je vous dis sincèrement,
18:35il faut qu'on attende
18:35véritablement la dernière mouture
18:37qui nous arrivera, nous, au Sénat,
18:40pour que nous puissions en débattre.
18:42Mais c'est difficile aujourd'hui
18:43de vous donner un pronostic certain.
18:47Oui, on passe au deuxième thème
18:48dans cette émission
18:49et l'audition de Jean-Pierre Farandou
18:50au Sénat.
18:51Les parlementaires qui ont demandé
18:52à éclaircir le coût réel
18:54pour le budget
18:55d'une suspension
18:56de la réforme borne de 2023.
18:58Voyez les enjeux
18:59autour de ce débat
19:00avec Fabien Réquer.
19:00La suspension de la réforme des retraites
19:07survivra-t-elle au débat budgétaire ?
19:10Avant même d'être discuté
19:12dans les hémicycles,
19:13la mesure pose la question
19:14de son financement.
19:15Le principe qui a prévalu,
19:17mais là aussi on peut en débattre,
19:18c'est que les retraites payent les retraites.
19:19La proposition que nous faisons,
19:20c'est d'amplifier un mécanisme
19:21qui avait été accepté
19:22par les partenaires sociaux
19:24à l'occasion du conclave
19:25qui est d'une sous-indexation.
19:26Désindexer les pensions
19:27de retraite de l'inflation,
19:29mais aussi mettre à contribution
19:30les mutuelles.
19:31Voilà les pistes du gouvernement
19:33pour financer cette suspension
19:34qui devrait coûter
19:36100 millions d'euros en 2026,
19:381,4 milliard en 2027,
19:40selon le ministre du Travail.
19:42Le patron des sénateurs centristes
19:44dénonce un cadeau à la gauche
19:46mal financé.
19:47C'est les retraités eux-mêmes
19:48qui vont payer le différentiel.
19:49Je ne sais pas ce que sera
19:50la prochaine étape,
19:51si c'est les 32 heures
19:52ou le retour des retraites à 60 ans,
19:54au point où on en est.
19:57Il faut s'attendre à tout.
19:58Et la majorité sénatoriale
19:59de droite et du centre
20:00a déjà prévenu
20:02qu'elle rétablira la retraite
20:03à 64 ans
20:04lors de l'examen
20:05du budget de la sécurité sociale.
20:07Nous avons un pays
20:08qui vieillit
20:09comme le monde entier
20:10et dans le monde entier,
20:11même dans les pays socialistes,
20:13on recule l'âge
20:13de départ à la retraite.
20:15Il faudra le faire,
20:16que ça plaise ou non.
20:18Mais les socialistes,
20:19eux, n'en démordent pas.
20:20La suspension de la réforme borne
20:22ne serait d'ailleurs
20:23qu'une première étape.
20:24Nous avons obtenu
20:26effectivement ce gel
20:27dans les médias,
20:29ce décalage.
20:30Notre objectif,
20:31c'est que le débat présidentiel
20:33de 2027
20:34relance cette question-là.
20:37Et notre objectif,
20:37c'est bien évidemment
20:38que cette loi soit abrogée.
20:40Des socialistes
20:41qui devraient cependant
20:42s'opposer au projet de budget
20:44de la sécurité sociale
20:45jugé brutal par la gauche.
20:47Le sort de la réforme
20:48des retraites
20:49et de son éventuelle suspension
20:51paraît bien incertain.
20:53Cette suspension
20:54coûterait donc
20:54100 millions d'euros
20:56en 2026,
20:571,4 milliard en 2027.
21:00Martha Tsidra,
21:00qu'est-ce que c'est
21:01le coût à payer
21:02pour la stabilité politique ?
21:05Moi, je trouve
21:05le coût élevé.
21:06Je trouve le coût
21:07très élevé.
21:08Pour plein de raisons,
21:09mais on ne va pas
21:10peut-être faire
21:11un ou deux le débat
21:12sur les retraites
21:13qui va se dérouler
21:14bien sûr chez vous
21:15et chez nous.
21:17Moi, je trouve ça
21:18vraiment dommageable.
21:20Je suis sincèrement
21:21assez triste
21:21que le gouvernement
21:23et l'exécutif
21:23aujourd'hui
21:24aient décidé
21:24de suspendre
21:26cette réforme
21:27parce qu'à un moment donné,
21:28il faut quand même
21:29qu'on se pose
21:29une question très simple.
21:31Nous allons être
21:31le seul pays
21:33quasiment en Europe
21:34où nous allons avoir
21:35un départ à la retraite
21:36aussi jeune.
21:37Parce qu'à 62 ans,
21:38on est jeune.
21:38À 60 ans,
21:39on est jeune.
21:39À 64 ans,
21:41on est jeune aussi.
21:42Donc, je pense qu'à un moment donné,
21:43il faut qu'on fasse
21:44attention à cela
21:45un coût d'un côté,
21:47un message
21:47quand même
21:48assez déplorable
21:49de l'autre
21:49parce qu'on ne va pas
21:50y arriver
21:50et ensuite
21:52pour dire
21:54qu'on est peut-être
21:55meilleur que tout le monde,
21:56on est peut-être
21:56plus intelligent que tout le monde,
21:58on sait mieux s'en sortir
21:58que tout le monde
21:59mais en réalité,
22:00le monde, lui, continue
22:01et il va falloir faire face
22:03à la démographie
22:04qui aujourd'hui en France
22:05est quand même
22:06en recul.
22:08Vous refusez de voir
22:09la réalité des inguels
22:10démographiques ?
22:10Je crois qu'il y a
22:11beaucoup de choses
22:11qui plaident
22:13de manière défavorable.
22:15Alors non,
22:16je pense qu'il y a
22:17tout à fait
22:17un financement possible
22:19de notre système
22:19de retraite.
22:20Vous savez que
22:20je sais que vous êtes
22:21très attaché
22:22aux questions
22:22d'égalité femmes-hommes.
22:24Eh bien,
22:24la bataille
22:24pour l'égalité salariale
22:25permettrait d'augmenter
22:26beaucoup
22:26les cotisations
22:27et les caisses.
22:28Ensuite,
22:29par exemple,
22:30vous avez
22:30d'autres mesures
22:33qu'on a défendues,
22:34notamment
22:34arrêter
22:36les exonérations
22:37de cotisations sociales
22:37et notamment,
22:38on a en commission
22:39défendu le fait
22:40qu'on puisse
22:41mettre à cotisations
22:42sociales
22:43les compléments
22:44de revenus
22:44qui concernent
22:45par ailleurs
22:45les hauts salaires,
22:47les compléments
22:48en termes
22:48d'intéressement,
22:49par exemple.
22:50Tout ce qui peut
22:50permettre de rentrer
22:51de l'argent
22:51dans les caisses
22:52de la sécurité sociale
22:53doit permettre
22:54de financer
22:54notre système
22:55de retraite.
22:56Mais surtout,
22:56ce qui n'est pas
22:56acceptable,
22:57c'est que vous avez
22:57un Lecornu
22:58qui a promis
22:59une suspension
23:01et finalement,
23:03Macron a raison,
23:04ce n'est pas
23:04une suspension,
23:05c'est un décalage
23:05et qui ne prend pas
23:07en compte
23:07les carrières longues
23:07et qui en plus
23:08fait payer
23:09le coût de la réforme
23:10avec des mesures
23:10totalement injustes.
23:11Je prends un exemple,
23:12il y a la taxation
23:13des mutuelles.
23:16En commission,
23:17vous avez y compris
23:17des collègues à vous,
23:19des collègues macronistes
23:19qui avec nous
23:20ont voté contre
23:21en commission
23:22des affaires sociales
23:23pendant que le texte
23:24est discuté
23:25qui ont voté
23:25contre,
23:26à juste titre,
23:27cette taxe
23:28sur les mutuelles
23:29parce qu'on sait
23:29pertinemment
23:30que c'est tout le monde
23:31et donc les petits
23:31qui vont devoir
23:33payer lourd.
23:34Le gel des pensions
23:35est-ce que vous le dites
23:37lors de ce débat
23:38aujourd'hui,
23:39la droite,
23:40le centre et la droite
23:41au Sénat
23:41rétablira la réforme
23:43des retraites
23:43si jamais elle était
23:44suspendue par les députés ?
23:45On va vers un bras de fer
23:46entre les deux chambres
23:47du Parlement ?
23:47Je pense que ça sera
23:48compliqué,
23:49effectivement.
23:49Je crains que là-dessus
23:50nous ne puissions pas
23:51trouver un accord
23:52entre nos deux chambres
23:53et après,
23:54de quelle façon
23:55cela va pencher,
23:55comment cela sera
23:57in fine,
23:58résolu,
23:59je ne sais pas.
24:00On a plus de 49,3.
24:01Si on pouvait voter
24:04enfin pour
24:06ou contre
24:06la réforme
24:06des retraites
24:07et les retraites
24:08à 64 ans,
24:09enfin on pourrait
24:10trancher
24:10sur un vrai projet de loi
24:12et avec un projet de loi.
24:13C'est quand même
24:13insupportable
24:14de voir que
24:15alors que le peuple
24:16était contre,
24:17l'intersyndical était contre,
24:18les parlementaires sont contre...
24:19Mais s'il n'a pas pu se mener
24:20ce débat sur les retraites,
24:22on fait comme si
24:23on découvre un nouveau sujet.
24:25Il y a un an,
24:26on en parlait déjà
24:27des retraites,
24:27rappelez-vous.
24:28Mais la Macronée
24:29n'a jamais voulu
24:30qu'on vote.
24:30Et nous, au Sénat...
24:31Au Sénat, ça a voté.
24:32Voilà.
24:32Pas à l'Assemblée.
24:33D'accord.
24:34C'est pas la même représentation.
24:36On ne va pas faire le reproche
24:37au Sénat
24:37que l'Assemblée
24:38ne se soit pas prononcée là-dessus.
24:39Moi, je suis pour une 6ème république.
24:41On ne va pas le faire.
24:42Ce que je veux dire par là,
24:43c'est qu'à un moment donné,
24:44vous connaissez
24:45quelle est la position du Sénat.
24:46Aujourd'hui, nous l'avons voté
24:47déjà l'année dernière.
24:49Donc, à partir de là,
24:50il est évident qu'aujourd'hui,
24:51il y a d'autres contingences,
24:54d'autres...
24:54Une autre situation.
24:56On va en reparler.
24:57Mais je doute fort
24:57que nous revenions
24:58sur quelque chose
24:59qui a déjà été voté
25:00par l'ensemble
25:01des collègues sénateurs.
25:02On peut ne pas être d'accord.
25:03Mais l'Assemblée n'a jamais voté.
25:04On est en train de voir
25:06que l'Assemblée puisse voter.
25:08On ne vous mettra pas d'accord aujourd'hui.
25:10Mais nous, on va continuer
25:11à suivre le débat
25:12à l'Assemblée nationale
25:13sur le budget, Quentin.
25:14Merci, j'étais ravi
25:15d'être avec vous
25:15pendant nos deux émissions.
25:16À très bientôt
25:17sur Public Scénario LCP.
25:18Sous-titrage Société Radio-Canada
25:21Sous-titrage Société Radio-Canada
25:25Sous-titrage Société Radio-Canada
25:28Sous-titrage Société Radio-Canada
25:31Sous-titrage Société Radio-Canada
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