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  • il y a 12 heures
«C'est une des six armes dites invincibles que Poutine avait présentées au monde en 2018», explique le général Bruno Clermont alors que la Russie a testé un drone sous-marin à capacité nucléaire.

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Transcription
00:00Alors c'est une des six armes dites invincibles que Poutine avait présentées au monde le 1er mars 2018, donc il y a six ans.
00:07C'est effectivement, selon les déclarations russes, une torpille, un drone sous-marin avec des capacités qui sont très impressionnantes.
00:14D'abord il est tiré à partir d'un sous-marin qui est en cours de développement, le Belgorod.
00:18Ensuite il va faire 20 mètres de long et 100 tonnes de poids.
00:21C'est le double de la masse d'un missile M51 qui est tiré par nos sous-marins.
00:25L'avancée principale c'est qu'il a une propulsion nucléaire, une propulsion nucléaire qui lui permet d'aller très vite.
00:30180 km heure, d'avoir une portée illimitée.
00:32Il emmènerait une tête nucléaire considérable, on parle de 100 mégatonnes, c'est le double de la tête nucléaire la plus puissante jamais fabriquée par les Russes et les Soviétiques.
00:41Et le but annoncé c'est de tirer cette arme, de manière à la fin explosée à proximité des côtes pour créer un immense vague, un immense tsunami radioactif qui recouvrirait les terres et les pays qui sont visés.
00:55Le gros avantage, vous l'avez dit, c'est qu'il n'est pas vulnérable aux défenses anti-missiles qui se développent puisqu'il est sous-marin, mais c'est un programme qui est vieux de 20 ans, il n'est pas encore en phase opérationnelle.
01:06Poutine parle d'un essai, mais un essai dont on ne connaît pas réellement l'efficacité, il n'y a pas de distance, il n'y a pas d'heure.
01:11C'est beaucoup moins précis que l'essai de l'arme qui avait été annoncée il y a deux jours.
01:16Et donc on est dans une phase très amont et ça reste surtout une arme de dissuasion nucléaire, donc une arme de non-emploi qui va rejoindre la panoplie des armes nucléaires de la Russie.
01:26Et justement, vous en parliez, Vladimir Poutine avait fait une autre annonce du genre il y a deux jours concernant un missile à propulsion nucléaire.
01:34Quelle est la stratégie derrière cette communication ?
01:38C'est clairement une communication stratégique, ce qu'on appelle la Comstrat.
01:42La Russie a commenté en deux jours différents deux armes nouvelles qui seraient mises en œuvre prochainement par l'armée russe.
01:51Cette annonce est également liée à la situation de la guerre en Ukraine.
01:54C'est une autre manière de brandir la menace nucléaire pour affaiblir le soutien à l'Ukraine.
01:59Ce ne sera pas la première fois et ce n'est pas la dernière fois, c'est un peu nouveau.
02:02Mais c'est aussi techniquement une manière de masquer un échec russe.
02:05C'est l'échec de l'entrée en service du nouveau missile balistique RS-28 Sarmat, ça veut dire Satan 2.
02:12C'est comme ça, les noms de ces missiles ont des noms assez impressionnants, c'est un peu le but.
02:15Et le développement sort de nombreuses difficultés.
02:18Et on peut également dire que du côté de la dissuasion, la Russie a également des difficultés
02:22avec le renouvellement de ces très vieux bombardiers stratégiques qui emmènent les missiles nucléaires tirés à partir de l'air.
02:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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