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  • il y a 2 mois
Le président russe a déclaré ce mercredi 29 octobre que la Russie avait testé un drone sous-marin à capacité nucléaire, le Poséidon, quelques jours après avoir annoncé un essai final réussi du missile russe de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik.

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Transcription
00:00Votre choix ce soir Elsa, pour Halloween, Vladimir Poutine annonce une nouvelle arme destructrice, le Poséidon, un drone sous-marin à propulsion nucléaire et qui peut transporter des ogives atomiques et provoquer des tsunamis nucléaires, j'ai tout dit.
00:14Des tsunamis nucléaires, rien de moins. Et c'est une arme du jugement dernier, comme elle est qualifiée par les commentateurs russes, je me passerais bien d'utiliser personnellement cette idée, elle est destinée à faire peur et c'est la saison, c'est Halloween.
00:27C'est pour ça que vous parlez d'Halloween.
00:28Voilà, alors on a commencé déjà lundi avec l'oiseau porteur de tempête qui venait rappeler la nécessité de parler avec Moscou.
00:36Ça c'était le missile, l'oiseau porteur de tempête.
00:38Oui, c'était le missile qu'on avait vu passer et qui pouvait frapper jusqu'à 14 000 kilomètres, qui avait volé pendant plus de 15 heures.
00:46Et puis aujourd'hui Vladimir Poutine a pris la parole, il rendait visite dans un hôpital militaire à des vétérans de la guerre en Ukraine et puis il a rendu dans cette visite,
00:57il a rendu hommage à ces vétérans puis il a rappelé que la Russie avait procédé à des tests et qu'il existait désormais ce poséidon très puissant, très dangereux,
01:08contre lequel il n'existe aucun moyen d'interception.
01:11On va l'écouter.
01:12Hier, nous avons procédé à un autre essai, d'un autre complexe prometteur, l'engin sous-marin sans pilote poséidon,
01:22également équipé d'un moteur à propulsion nucléaire.
01:27Et il n'existe aucun moyen de l'intercepter.
01:33Mais pardon, c'est quoi exactement ?
01:35Bon, alors je vais vous décrire ce que c'est censé être parce que personne ne l'a véritablement vu.
01:40On n'a que la parole de l'armée russe et du ministère de la Défense.
01:43Et on n'a que ce...
01:45On a quelques images que vous allez voir, mais elles tiennent plus de l'image artificielle.
01:50En réalité, on ne les a pas vues en action.
01:52Donc ce sont des images du ministère de la Défense.
01:54C'est censé être un hybride entre la torpille et le drone marin avec une propulsion nucléaire
02:01capable de se déplacer sous l'eau à environ 110-130 km, à 1 km de profondeur,
02:07qui ne peut pas être intercepté et détecté selon Vladimir Poutine.
02:11Et il est censé venir équiper ce drone marin que vous voyez.
02:16Il est censé venir équiper une autre arme de l'apocalypse russe, le sous-marin Belgorod,
02:21Belgorod, lui aussi à propulsion nucléaire, vous le voyez.
02:24Ce sont là aussi des images du ministère de la Défense.
02:28Lui, il a un autre record, celui de la longueur, 184 mètres.
02:33Lui aussi est censé être extrêmement autonome et indétectable.
02:37On nous l'avait présenté au début comme étant surtout destiné à des missions de sauvetage.
02:41Depuis, c'est devenu l'arme d'Armageddon.
02:44Bon, pourquoi menacer d'une guerre nucléaire, nous menacer d'une guerre nucléaire,
02:48éventuellement les Américains, éventuellement Donald Trump ?
02:50Il a besoin de Trump Vladimir Poutine aujourd'hui ?
02:53Oui, c'est vrai que souffler le chaud et le froid, c'est une des manières assez traditionnelles
02:57dans la diplomatie russe d'essayer de faire revenir à la table des négociations
03:02un interlocuteur un peu récalcitrant.
03:05Mais c'est comme nourrir une relation toxique.
03:08C'est que pour qu'on vous accorde l'attention, vous aimez gifler votre interlocuteur.
03:12Alors je ne sais pas si vous avez des amis qui pratiquent ce genre de relations,
03:14mais en général, ce n'est pas très productif.
03:18Alors le froid, souffler le chaud et le froid,
03:20le froid, c'est quand il s'agit de faire pression sur Donald Trump pour le ramener à Budapest,
03:26par exemple, où pour l'instant, il ne veut pas aller parce qu'il trouve ça pas du tout productif.
03:30Pour rencontrer Poutine, normalement.
03:31Pour rencontrer Poutine, mais pour le moment, il a l'impression de perdre son temps.
03:34Et donc, c'est un chantage à la fin du monde.
03:36« Retenez-moi où je fais un malheur » ou encore, on a parlé tout à l'heure,
03:40la chanson de Sabine Paturel.
03:42« J'ai tout fumé les cravenards, j'ai tout mangé le chocolat,
03:45je fais que des bêtises quand tu n'es pas là ».
03:46Mais comme il y a nécessairement dans ce genre d'opération un goût de coppe aussi,
03:50ben oui, je sais bien Yves, il y a nécessairement le chaud après le froid.
03:55C'est une référence pour les experts.
03:56Donc après le froid, le chaud, il faut aussi venir flatter Donald Trump.
04:01Et là, c'est Dmitri Peskov qui s'y colle et qui vient dire
04:04« Donald Trump essaye sincèrement d'aider à résoudre le conflit en Ukraine
04:08et on lui en est très reconnaissant à Moscou ».
04:11Propos appuyé par le principal négociateur russe
04:13qui lui a trouvé porte-close quand il est venu à Washington,
04:16Kyril Dmitriev, qui dit « Nous sommes témoins de tentatives
04:19de s'aborder les relations entre la Russie et les États-Unis.
04:24Ils pensent à qui ? À nous les Européens. »
04:26Moi, je ne sais pas vous, mais je sens un peu de fébrilité.
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