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Transcript
00:00Générique
00:26Générique
00:27Comment raconter la France d'aujourd'hui en lui tirant le portrait ?
00:31Pendant trois ans, il a parcouru les villes et campagnes françaises
00:35pour en photographier ceux et celles qui y vivent.
00:38Yann Arthus Bertrand est l'invité de ce nouveau numéro 2 à l'affiche.
00:41Bienvenue Ă  tous et bonjour Yann Arthus Bertrand.
00:44Merci beaucoup d'ĂŞtre avec nous.
00:46Votre nom est évidemment, sans doute pour toujours, associé aux prises de vue aériennes,
00:50vos photos La Terre vue du ciel.
00:52Mais vous dites que finalement, les visages vous intéressent presque plus que les paysages.
00:57Dites-nous pourquoi.
00:58C'est vrai que j'ai été photographier à la beauté du monde pendant très longtemps.
01:00Ça a été un bon job.
01:02Et je dois reconnaître que c'est magnifique un paysage,
01:05mais ça ne te donne pas l'émotion que d'une famille ou des gens qui te regardent.
01:10L'idée, c'est de photographier une France heureuse, une France positive.
01:14Et donc, on est parti.
01:15On a fait 80 studios Ă  travers la France, ce qui est gigantesque.
01:18Et on a photographié près de 30 000 personnes, ce qui était assez incroyable.
01:22D'ailleurs, on peut voir que le projet est monumental.
01:25Juste, je montre, attention, je dois le soulever.
01:27Je montre ce projet.
01:29Vous voyez la tranche.
01:31C'est 3,7 kg.
01:32C'est ça ?
01:32C'est un beau bébé, 3,7 kg.
01:34VoilĂ , et des milliers de visages qui se retrouvent dans ce livre de plus de 800 pages,
01:38avec des photos accompagnées des textes du démographe et historien français Hervé Lebras.
01:44De quoi s'agit-il exactement ?
01:45C'est une radiographie de notre pays.
01:46Vous parlez d'ailleurs le sous-titre.
01:48C'est un album de famille.
01:49J'ai un peu le défaut de faire des catalogues.
01:51C'est-Ă -dire que quand je photographie la terre du ciel, je veux aller partout.
01:54Donc, j'ai fait dans 120 pays.
01:56Quand j'ai fait un livre sur les chevaux, sur les bestiaux,
01:58j'ai photographié tous les animaux domestiques français ou tous les chevaux du monde.
02:02Donc, quand j'ai voulu faire un travail sur la France,
02:04je voulais montrer tous les métiers.
02:05Donc, il y a tous les métiers qui sont représentés.
02:07Hervé Lebras met énormément aux photos parce que c'est des cas particuliers.
02:12Il lui parle sur un cas général, sur un boulanger, comment il y a de boulanger,
02:15ce qui gagne.
02:16C'est une France qui se transforme énormément.
02:18Je ne voulais pas faire une France d'épinal, pas une France ringard.
02:22Je voulais faire la vraie France d'aujourd'hui.
02:23On était dans la France profonde, à travers la France.
02:26Et c'est génial parce que j'ai photographié vraiment la France de France 3,
02:29la France de France bleue.
02:30Et donc, vous aviez un petit studio mobile.
02:32Comment ça s'est passé ?
02:33On mettait une annonce dans les journaux locaux, dans le journal régional.
02:37Et les gens s'inscrivaient.
02:38C'était plat en une heure.
02:39Les gens faisaient la queue.
02:40Les gens venaient avec du fromage, des oeufs Ă  l'ancienne.
02:43Et surtout, on a créé, ce qui est formidable,
02:45c'est qu'on a créé dans ce studio une pièce de bulle d'amour
02:46oĂą les gens avaient le droit de se parler et de s'aimer.
02:48C'est un peu l'opposé de l'Assemblée nationale.
02:50Les gens sont la main tendue.
02:52Alors, tu avais le curé, tu avais le médecin, tu avais le paysan.
02:55Tout ça, c'est discuté, c'est rigolé avec les enfants qui jouaient.
02:58C'est assez addictif.
03:01D'ailleurs, dans mon expo qui est Ă  Paris, en ce moment, Ă  la mairie de Paris,
03:03on a continué à faire un studio.
03:05Oui, vous pouvez aller vous faire tirer le portrait
03:06pour ceux qui nous regardent depuis Paris, Ă  l'hĂ´tel de ville, jusqu'au 2 novembre.
03:10Vous avez installé certains de vos clichés
03:12et vous prenez des photos aussi avec votre studio mobile.
03:15Et toujours ce mĂŞme dispositif.
03:17Il y a ce fond ocre, cet appareil mis au niveau des regards.
03:20Ce qui est intéressant, c'est que ça met tout le monde sur un pied d'égalité,
03:23ce qui donne presque une portée un peu politique, forcément, en ce moment.
03:27On a montré une France qui n'est pas la France fracturée,
03:31la France qu'on embarque tous les jours.
03:32Pourtant, l'époque n'est pas tout à fait à l'unité.
03:34Oui, mais on a tous en nous cette espèce d'empathie, de bienveillance envers l'autre.
03:40C'est ça qu'on a voulu montrer.
03:41Vous savez, en France, il y a quand même 20 millions de bénévoles,
03:45dont 5 millions de personnes sont bénévoles toutes les semaines.
03:48Tous ces gens-là, c'est vraiment la colonne vertébrale de la France.
03:50C'est vraiment aussi, comme le film François Lamour,
03:53c'est vraiment les reconnaître et leur dire
03:58ce que vous faites est formidable et on veut vous montrer.
04:00Et c'est des gens qui font plus que toi, plus que nous.
04:02Et c'est aussi la fierté des gens, la fierté d'une infirmière qui soigne,
04:06la fierté d'un paysan qui nous nourrit, la fierté d'un homme.
04:09Tout ça, c'est important et c'est plus important qu'on croit.
04:13Et on retrouve donc médecin de campagne, apprenti bouché, agriculteur, sage-femme ou libraire.
04:17On va justement écouter deux de ces Français que vous avez photographiés.
04:20Il va y passer du temps, mais c'est une très bonne idée,
04:24parce que la France, elle n'est pas forcément telle qu'on la voit soi-même déjà.
04:28Et je pense qu'on va découvrir aussi plein de choses.
04:31On est une famille française et puis une famille aussi,
04:37une famille un peu multicolore aussi.
04:40Et je trouvais qu'on représente aussi bien la France.
04:43C'est ça qui est aussi important.
04:44Ce mélange était génial.
04:45Et cette diversité de la France que vous voulez montrer aussi ?
04:49Mais d'abord, la France, c'est un pays formidable.
04:52Il y a des lois sociales inouĂŻes.
04:54Des gens qui sont à l'étranger, par exemple.
04:55J'entends des gens râler sur la France,
04:56mais dès qu'ils sont malades, ils viennent de faire soigner en France.
04:58Et on est bien soignés en France.
05:00Ce que je veux dire, c'est que...
05:03On dit que la beauté va sauver le monde.
05:05Mais la vraie beauté, c'est quoi, en fin de compte ?
05:07C'est l'amour.
05:07C'est les gens qui partagent, les gens qui donnent.
05:09Et c'est ça que j'ai voulu montrer.
05:10C'est peut-ĂŞtre un peu nounou, je veux parler d'amour,
05:12mais je l'assume entièrement.
05:14Et plus ça va, plus j'aime photographier les gens.
05:17On demande aussi aux gens de venir se faire photographier
05:19avec les gens qu'ils aiment.
05:20Donc ils viennent avec leur famille, leurs voisins,
05:21leurs collègues de travail, leurs chiens.
05:23Tout ça, ça crée une ambiance absolument incroyable.
05:26Et c'est une France assez exacte qu'on a faite, en fin de compte.
05:28Assez juste.
05:29Avec les textes d'Hervé Lebrun, je répète,
05:30qui sont indispensables au livre.
05:32C'est pas uniquement de la photographie.
05:33C'est vraiment presque un livre
05:34pour un conseiller d'orientation professionnelle.
05:36Oui, il parle de recensement sensible.
05:39Vous parlez de cette ambiance au sein du studio.
05:41On la ressent en regardant les photos
05:42parce que ce qui rassemble tous ces gens,
05:44c'est qu'ils ont quasiment tous le sourire.
05:48Je ne sais pas si vous leur avez demandé de sourire,
05:50mais en tout cas, l'ambiance avait l'air d'être propice à ça.
05:52Quand tu viens avec les gens que tu aimes, tu souris.
05:54Quand tu fais une photo,
05:55tu as envie de montrer le plus beau que tu es.
05:56Ça me parle évident.
05:57La sortie du livre est accompagnée d'un film,
06:00vous le disiez.
06:01Il est co-réalisé avec Mickaël Pithiau.
06:03On y découvre, c'est intéressant,
06:04parce qu'il y a tout un dispositif.
06:06Là encore, on découvre un peu les coulisses de ce film.
06:08Ça ne se passe pas toujours d'ailleurs comme vous pensiez que ça allait se passer.
06:12On part sans le son dans une calèche ou ce genre de choses.
06:16Le film, ça s'appelle France, une histoire d'amour.
06:18On y revient.
06:19Et ce qui est intéressant, parce qu'on parlait de sourire,
06:21c'est qu'on y voit aussi que vous n'y croisez pas forcément que des sourires.
06:24Regardez.
06:24C'est ça, le métier d'éleveur.
06:29C'est qu'on fait naître, oui.
06:31Et puis, des fois, on accompagne la mort.
06:33Et puis, pas toujours dans les circonstances oĂą on l'aurait voulu.
06:36Mais on essaie que de faire du mieux qu'on peut.
06:39Ma vieille dauphine,
06:41elle a fait son veau,
06:42le dernier, elle avait 18 ans.
06:44Bon, on voyait bien que c'était fini.
06:47Qu'est-ce que j'ai fait ?
06:47Vous savez ce que j'ai fait ?
06:48Je ne l'ai pas envoyé à l'abattoir.
06:57On l'a fait peut-ĂŞtre mes yeux chez nous.
07:02Parce que quand mĂŞme,
07:04on leur doit quelque chose, quoi.
07:11Et lĂ , Ă  la fin, je la prends dans mes bras et on pleure ensemble.
07:14Elle est belle, l'émotion de cette femme.
07:15Non, mais d'abord, les paysans.
07:18Les paysans, c'est une honte.
07:19Comme en France, on n'est pas capable de payer les vrais prix,
07:21les bons produits.
07:23C'est des gens qui travaillent 70 heures par semaine,
07:25qui ne sont pas assez reconnus.
07:26Et vraiment, on a voulu les mettre en avant.
07:27Et surtout, ceux qui, bien sûr,
07:28qui travaillent d'une façon verteuse,
07:30qui font du bio,
07:31qui font attention Ă  la souffrance animale.
07:33C'est pour moi indispensable.
07:34C'est des gens qui souffrent,
07:35qui sont beaucoup plus courageux qu'on le croit.
07:37Et ils ne le savent pas qu'ils sont courageux.
07:39Donc, vous voulez vraiment les mettre en avant.
07:40Et vous montrez aussi un peu la complexité,
07:42cette femme qui est éleveuse de vaches,
07:45mais qui est triste,
07:45de mener ces bĂŞtes Ă  l'abattoir ?
07:48C'est-Ă -dire qu'un paysan, il faut qu'il vive.
07:50Donc, tous les animaux qu'ils ont,
07:51ils partiront un jour Ă  l'abattoir.
07:52Et quand vous vivez avec un animal,
07:53tous les jours, pendant des années,
07:55puis vous y attachez,
07:56le paysan qui passe en ce moment, par exemple,
07:58il dit...
07:59Vous savez qu'une vache laitière, en France,
08:00ça va vivre seulement deux ou trois ans,
08:02parce que quand elles produisent moins,
08:03elles partent Ă  l'abattoir.
08:0490% de la viande de bœuf qu'on consomme,
08:06c'est la vache laitière réformée.
08:07C'est incroyable, cette histoire.
08:09Donc, lui, il dit, par exemple,
08:10il ne les enverra pas Ă  l'abattoir.
08:12Elles mourront chez lui.
08:13C'est courageux pour un paysan
08:14qui ne gagne pas bien leur vie.
08:15Tout ça rejoint, évidemment,
08:17tous vos combats aussi
08:18avec votre fondation Good Planet,
08:19vous sensibilisez aux questions de l'écologie.
08:22On en parlait un peu tout Ă  l'heure,
08:23lĂ , vous parlez des paysans.
08:25Mais dans le film,
08:26peut-ĂŞtre plus que dans le livre,
08:28ce que vous mettez en avant,
08:29ce sont ces gens qui aident les autres,
08:31notamment tous ces bénévoles.
08:33Pourquoi c'était important ?
08:34Parce qu'il y a 20 millions de bénévoles en France.
08:37Et c'est la cône vertébrale des gens.
08:40Je pense que la solidarité,
08:43la bienveillance, l'amitié,
08:45c'est des qualités hyper importantes
08:47qu'on ne met pas assez en avant.
08:48Et peut-ĂŞtre qu'aussi,
08:50qu'en vieillissant,
08:51je vais Ă  l'essentiel.
08:52J'ai l'impression de ne pas vieillir,
08:54mais de grandir
08:54en rencontrant tous ces gens
08:55qui font plus que moi.
08:57VoilĂ .
08:57Et donc, je veux les mettre en avant.
08:58Et ça, c'est le métier formidable journaliste
09:00de donner du sens Ă  ce qu'on fait.
09:03Je ne fais pas que des photos.
09:04Je vais essayer de faire avancer.
09:06On a tous la mission
09:07qu'on doit faire avancer le monde
09:08à sa façon,
09:09qu'on soit boulanger, hĂ´tel.
09:11Moi, je le fais à ma façon de journaliste
09:12et de faire des images.
09:14Et j'ai une chance formidable
09:14de faire ce métier.
09:15Tous les jours, je le dis
09:17et j'en suis persuadé.
09:19Je me persuade, en tout cas.
09:21On dit que les Français
09:22sont un peu déprimés.
09:24Vous qui avez été autant à leur contact,
09:26la 30 000 personnes rencontrées,
09:28comment est-ce que vous vous les sentez ?
09:30Comment y vont, ces Français ?
09:32C'est drĂ´le,
09:32parce qu'on passe cette déprime,
09:33mais moi, je ne l'ai pas sentie du tout,
09:35cette déprime.
09:36Alors, bien sûr,
09:36les gens les emmerdent
09:37comme tout le monde au quotidien.
09:39Vous savez, la vie,
09:40c'est un mélange de deux choses.
09:41C'est un moment formidable,
09:42magnifique en famille,
09:43puis Ă  un moment,
09:44on a des problèmes.
09:45Mais moi, j'ai voulu montrer
09:46cette France heureuse,
09:47tout simplement.
09:48Je pense qu'on est trop
09:50assommés tous les jours
09:52par cette France fracturée,
09:53cette France qui ne va pas.
09:54Et la France,
09:55elle ne va pas si mal que ça.
09:56Voilà, j'en suis persuadé.
09:58Et on est un pays formidable.
09:59On est un pays génial.
09:59Le terroir,
10:01les gens,
10:02les métiers.
10:02Mais j'ai adoré faire ce métier.
10:03Et je pense que moi,
10:04qui ai voyagé dans le monde entier,
10:06j'avais toujours tendance
10:06Ă  dire,
10:07ouais, la France,
10:08il n'y a pas de frontière
10:09quand je survole le monde.
10:12Mais je me sens très français.
10:14Et vraiment,
10:15voilĂ ,
10:15fondamentalement français,
10:17avec un vrai amour,
10:18mais très partagé
10:19pour les gens autour de moi.
10:20Et mĂŞme quand je prends le train,
10:21le matin,
10:23pour aller au studio,
10:25tous les gens que je vois,
10:26je les vois avec empathie,
10:28avoir fait ce travail pendant trois mois.
10:30Ça m'a fait changer un petit peu
10:32ma vision des gens
10:33que je vois autour de moi.
10:34Alors,
10:34vous montrez les Français au champ,
10:36mais on voit aussi
10:37les initiatives dans les banlieues.
10:40On voit aussi
10:41les femmes qui accueillent
10:43les réfugiés.
10:44Il est beaucoup aussi question,
10:45en ce moment,
10:46en France,
10:47d'argent,
10:47notamment du budget
10:49de l'État français.
10:50Si vous,
10:50vous aviez les cordons de la bourse,
10:51vous mettriez la priorité
10:52sur quoi ?
10:53Ce n'est pas des questions
10:54que je suis incapable de répondre.
10:56Non, mais d'abord,
10:57l'accueil des réfugiés.
10:59Comme vous le savez,
10:59moi, je m'occupe
11:00avec une bonne soeur incroyable.
11:03J'aide l'aide Ă  monter
11:04un centre d'autistes Ă  Brazzaville.
11:07Quand vous ĂŞtes dans un pays
11:07où il n'y a pas de démocratie,
11:09il n'y a pas de travail,
11:10il n'y a pas de quoi manger,
11:11il n'y a pas d'éducation,
11:11vous n'avez qu'un rĂŞve,
11:12ce qui est devenu
11:13dans ce paradis incroyable
11:14dans lequel on vit.
11:15Et vous savez,
11:16quand j'ai fait les photos,
11:17par exemple,
11:17du village olympique,
11:19on a photographié
11:20les gens qui construisaient
11:20le village olympique.
11:21Vous avez des groupes
11:22de 20 Ă  30 personnes,
11:23il y a un Français dedans.
11:24Tous les travaux difficiles
11:26en France, lourds,
11:27sont faits par des gens
11:28issus d'immigration.
11:29Et il faut le savoir,
11:30on a besoin de ces gens-lĂ .
11:31Il faut savoir les accueillir.
11:33Je n'ai pas la solution
11:34pour que ça se passe mieux.
11:36Mais en tout cas,
11:36on a vraiment besoin,
11:37c'est indispensable.
11:38Et quand on veut le long des routes,
11:39tous ceux qui sont en orange,
11:40c'est tous que des gens
11:41issus d'immigration.
11:42Merci beaucoup,
11:44Yann Artus-Bertrand,
11:45d'ĂŞtre venu nous parler
11:46de ce livre,
11:48France, un album de famille,
11:49est paru chez Actes Sud.
11:51Le film France,
11:52une histoire d'amour,
11:53sort en salle le 5 novembre.
11:54Et puis donc,
11:54il y a cette exposition
11:55Ă  l'hĂ´tel de ville,
11:57c'est jusqu'au 2 novembre.
11:59Merci à vous, évidemment.
12:00Et la musique ?
12:00Bien sûr, la musique,
12:01elle arrive, elle arrive, Yann.
12:02Vous allez voir,
12:03n'oubliez pas de nous retrouver
12:04d'abord sur France24.com
12:06ainsi que sur tous nos réseaux sociaux.
12:07Et on se quitte donc
12:07avec le générique de votre film.
12:10On y retrouve
12:10les visages et initiatives
12:11de toutes les personnes
12:13que vous avez rencontrées,
12:15le tout sur une musique
12:15composée par votre fils,
12:17Tom Artus-Bertrand
12:18et intitulée
12:19Avec amour.
12:20Je vous laisse découvrir
12:21et vous dis à très vite.
12:22Fais confiance,
12:26vis chaque instant
12:28comme une chance
12:30sans condition.
12:33Ouvre-toi,
12:34ton intuition
12:35te guidera
12:38et plus rien
12:39ne sera pas pareil
12:42pour moi.
12:42Sous-titrage Société Radio-Canada
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