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  • il y a 2 mois
Dix personnes sont jugées à partir de lundi à Paris pour cyberharcèlement à l'encontre de la première Dame, cible d'une fausse information affirmant qu'elle serait une femme transgenre.La fille de Brigitte Macron est attendue à la barre ce mardi 28 octobre.

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Transcription
00:00Derrière cette porte à la barre, tous ou presque tiennent le même discours pour leur défense, la liberté d'expression.
00:06J'ai le droit de me poser des questions. Je trouve quelque chose de bizarre, je partage une information.
00:12Ou alors on arrête Twitter, on arrête TikTok, on arrête tout.
00:14Parmi les prévenus, 8 hommes et 2 femmes, tous jugées pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron.
00:20Sur les réseaux sociaux, ils ont notamment relayé la rumeur selon laquelle l'épouse du président de la République
00:25était une femme transgenre ou même une pédocriminelle.
00:28Pour expliquer leur post, certains avancent l'humour, mais aussi l'esprit Charlie.
00:33C'est un peu des billets d'humeur, c'est léger, c'est des réactions spontanées.
00:37Je suis satiriste, j'essaye d'apporter un point de vue différent des médias traditionnels, un peu comme le Gorafi.
00:43La plupart ne comprennent d'ailleurs pas les faits qui leur sont reprochés.
00:47J'ai fait 36 000 tweets depuis 2022, ça fait une moyenne de 30 par jour.
00:51On parle de cyberharcèlement pour 9 tweets en 4 mois.
00:54Un axe de défense sur lequel se base l'avocat d'un des prévenus dans ce procès.
00:58Est-ce que le cyberharcèlement est caractérisé dans cette affaire ?
01:01J'en suis pas certain, on a des éléments à faire valoir en défense, on les fera établir.
01:05Mais moi ce que je constate dès maintenant, c'est une espèce de disproportion.
01:08Les auditions se poursuivent elles encore toute la journée, en l'absence de Brigitte Macron.
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