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Stanislas Niox-Chateau : "On va créer un assistant médical basé sur l'IA" sur Doctolib
France Inter
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il y a 9 heures
À 7h50 ce matin, Stanislas Niox-Chateau, PDG cofondateur de Doctolib.
Retrouvez « L'invité de 7h50 » sur France Inter et sur : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50
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00:00
Votre invité Alexandre Abensaïd est donc le PDG et cofondateur de Doctolib.
00:04
Bonjour et bienvenue Stanislas Njokshato.
00:07
Bonjour à tous.
00:08
L'appli Doctolib c'est l'acteur dominant de la prise de rendez-vous médicaux en ligne.
00:12
Combien d'utilisateurs en France ?
00:14
50 millions, donc je pense que la majorité de vos auditeurs.
00:18
Et vous êtes l'homme qui a fait entrer l'intelligence artificielle dans les cabinets médicaux il y a un an.
00:23
Vous êtes venu en parler sur France Inter.
00:25
Vous avez proposé aux médecins de laisser l'IA taper le compte rendu de la consultation à leur place.
00:31
Quelle proportion de médecins a dit OK ?
00:32
Il y a eu 5 millions de consultations assistées par l'IA en France.
00:36
C'est un chiffre spectaculaire et qui progresse toutes les semaines.
00:40
Oui, pour une fois qu'on a un champion français de l'IA en santé, de la technologie en santé,
00:45
on a créé ce laboratoire d'intelligence artificielle en France.
00:48
On a créé plein d'agents pour les soignants, pour les aider à documenter.
00:52
Des agents, c'est des petits services via l'IA.
00:55
Exactement, c'est une partie des logiciels des soignants qui les aident à documenter,
01:00
classer des documents, facturer, télétransmettre à l'assurance maladie,
01:03
qui les aident à les libérer de toutes ces tâches administratives, financières et cliniques qu'ils ont.
01:09
Et vous allez aller plus loin.
01:10
C'est ça que vous venez de nous dire ce matin.
01:12
Exactement, on va aller plus loin puisque l'IA en santé, c'est une révolution.
01:15
C'est probablement le secteur qui va le plus être révolutionné par l'IA.
01:17
On l'a mis dans les mains des soignants, on va continuer de le mettre encore plus dans les mains des soignants
01:21
et on va le mettre aussi dans les mains des patients, donc de vous tous.
01:25
Alors qu'est-ce que vous voulez nous faire faire avec l'IA sur Doctolib ?
01:28
Vous utilisez Doctolib depuis une dizaine d'années pour trouver un soignant, prendre un rendez-vous,
01:33
puis pour envoyer un message, faire une téléconsultation, payer, vous enregistrer en ligne.
01:39
Et petit à petit, depuis quelques mois, on vous a donné accès à de plus en plus de contenus.
01:44
On vous a donné accès à de la prévention, la vaccination, du dépistage.
01:48
On va élargir dans les semaines à venir les services que vous pourrez utiliser sur Doctolib.
01:52
Alors par exemple ?
01:53
Vous allez avoir du contenu sur mesure qui va vous aider à prendre soin de vous.
01:58
Vous allez avoir un moyen de suivre votre santé de manière plus efficace et complète
02:02
et de partager ces données à vos soignants.
02:05
Et enfin, on va créer un assistant médical basé sur l'IA
02:09
qui va vous permettre de répondre à vos questions et vous accompagner au quotidien.
02:14
Je ne sais pas si vous le savez, mais un tiers des Français ont utilisé une IA générative,
02:19
d'OpenIA, Google, les fake news sont partout en santé.
02:24
Et on se dit qu'avoir une initiative française, souveraine, rigoureuse scientifiquement,
02:30
ce n'est pas une mauvaise idée.
02:31
Les fake news, la désinformation en santé, vous, vous voyez depuis Doctolib que ça devient
02:36
un vrai phénomène et un problème.
02:37
C'est un fléau mondial, c'est un fléau français.
02:40
Aujourd'hui, on se soigne sur Instagram, sur TikTok.
02:43
Notre objectif, c'est de reprendre la main avec les soignants français, avec les chercheurs français.
02:48
On est en train de créer un assistant médical basé sur l'IA
02:50
qui va permettre de répondre à vos questions avec de l'expertise,
02:55
c'est-à-dire des connaissances médicales françaises validées,
02:59
sur mesure, personnalisées sur vos données,
03:01
bien sûr dans le respect des normes de sécurité françaises et européennes
03:04
et dans le respect du parcours de soins, c'est-à-dire pas de diagnostic, pas de prescription
03:08
et dans le respect du parcours de soins français.
03:11
Pourquoi ? Parce que créé par les soignants, pour les patients français.
03:15
Stanislas Nocchato, on se dit l'IA, là vous la faites entrer dans le cabinet du médecin,
03:20
vous la faites entrer dans le...
03:21
L'IA, à un moment donné, elle va juste...
03:23
On va lui dire quelle fièvre on a, on va lui dire où on en est.
03:27
Quelqu'un aura peut-être fait une petite auscultation,
03:29
mais à la fin, elle va taper le compte rendu,
03:32
elle va conseiller un traitement, on n'aura plus besoin du médecin.
03:36
Moi, je ne crois absolument pas à ça et c'est pour ça qu'avec les soignants français
03:39
et les chercheurs français, on essaie de reprendre la main.
03:41
On reprend la main en se disant que l'IA et la technologie,
03:44
pour les soignants, ça doit les libérer et leur donner des super pouvoirs.
03:47
Ça doit permettre d'accompagner leurs patients et de prévenir les maladies de leurs patients.
03:52
Mais c'est une IA éthique, c'est une IA créée par les soignants et les chercheurs français.
03:57
Pour les patients, vous allez progressivement avoir tous ces conseils sur mesure,
04:01
vous allez progressivement avoir toutes ces nouvelles fonctionnalités.
04:04
C'est gratuit ?
04:05
C'est gratuit.
04:06
Pour l'assistant médical, seuls les parents français, au début l'auront,
04:11
on s'est associé avec la Société française de pédiatrie,
04:13
l'association française pédiatrie ambulatoire,
04:15
avec des chercheurs, des instituts, le Collège national des sages-femmes,
04:18
pour créer cet assistant médical basé sur l'IA pour les parents.
04:22
Et petit à petit, il y aura de plus en plus de fonctionnalités pour les parents,
04:26
mais aussi pour le grand public.
04:27
Alors, vous décrivez le service, et en effet, il y a 50 millions d'utilisateurs en France.
04:31
Il y a quand même deux critiques qui vous sont adressées, je voudrais que vous nous disiez.
04:35
La première, c'est la financiarisation de la santé.
04:37
C'est-à-dire, il y a un match quand même entre Doctolib et la Sécurité sociale,
04:41
où il y a des conseils sur Amélie, où il y a mon espace santé.
04:44
Mais sauf que même dans les hôpitaux, maintenant, on vous dit,
04:46
non, non, mais passez par Doctolib.
04:48
Doctolib, c'est payant.
04:49
Ça peut augmenter le prix du service, le prix du logiciel, et au bout, peser sur les comptes.
04:54
Vous participez à la financiarisation du secteur ?
04:57
Alors, moi, ce n'est pas, bien sûr, comme ça que je répondrais.
05:00
Aujourd'hui, je pense qu'on peut être une entreprise privée et servir l'intérêt général.
05:03
Il y a 20 millions de Français qui travaillent dans des entreprises privées,
05:05
ils peuvent servir l'intérêt général, et c'est notre cas.
05:07
Je pense que sur la technologie et l'IA en santé,
05:10
on peut changer le quotidien des soignants et des patients,
05:11
et qu'il faut qu'on travaille maintenant.
05:13
Et donc, public, privé, chercheurs, soignants,
05:15
je pense qu'il faut tous qu'on travaille maintenant,
05:17
pour permettre d'améliorer le quotidien des patients, le quotidien des soignants.
05:20
Et je pense que ces débats, ils n'ont pas lieu d'être.
05:22
Aujourd'hui, OpenAI, Google et nos concurrents américains et asiatiques,
05:25
ils sont 15 fois plus grands que nous, ils sont 100 fois plus grands que nous,
05:28
et c'est eux qui font ces technologies.
05:29
Donc, pour une fois qu'on a un champion français,
05:31
une jeune entreprise française qui a créé 3000 emplois en France,
05:34
je pense que c'est notre responsabilité de le faire.
05:36
On est en train de créer quelque chose de génial
05:37
avec Doctolib et les soignants, les patients français.
05:40
Je pense qu'il faut qu'on s'associe tous
05:41
pour faire revenir les talents du monde en France.
05:45
Ah oui, alors là, vous avez lancé un appel en mars
05:46
sur les talents de l'IA, vous leur avez dit ?
05:48
J'ai lancé cet appel parce que ce n'est pas parce qu'on est français
05:50
qu'on ne peut pas aider les soignants, les patients
05:52
et créer un champion de l'intelligence artificielle et de la technologie.
05:54
Et est-ce qu'ils reviennent ?
05:55
On est en train de les faire revenir.
05:57
Ils ont peur de Trump, c'est ça qui les fait revenir ?
05:59
Non, ils ont envie de travailler dans des entreprises qui ont du sens,
06:02
ils ont envie d'aider les gens.
06:03
Vous savez, nous, on a été élus l'entreprise qui a le plus amélioré
06:06
le quotidien des français plusieurs années de suite.
06:07
Pourquoi ? Parce que juste, on travaille dur
06:09
pour aider les patients et les soignants.
06:11
Et on est ravis de le faire de plus en plus avec l'IA pour les soignants.
06:14
On est ravis de le faire de plus en plus pour les patients.
06:16
Et vous allez le voir, ce qu'on va faire sur la prévention,
06:19
l'accompagnement des parents,
06:21
la prévention et l'accompagnement des patients,
06:22
ça va être extraordinaire.
06:24
Vous parlez de l'IA, Stanislas Nioch-Château,
06:26
vous avez peut-être lu ce matin dans le Figaro,
06:28
la tribune de l'homme d'affaires Daniel Kretinsky.
06:30
Il dit, entre la révolution IA et la taxe Zuckman,
06:33
il faut choisir.
06:34
La France a les talents et le capital,
06:36
mais tout peut être immédiatement anéanti
06:38
par les mesures du type taxe Zuckman.
06:40
Je referme les guillemets.
06:42
Est-ce qu'il a raison ?
06:43
Non, je ne pense pas.
06:44
Moi, je suis fier d'être français,
06:46
fier d'être européen,
06:47
je suis fier de payer mes impôts en France,
06:49
je suis fier du modèle social qu'on a.
06:50
Mais est-ce qu'il faut une taxe Zuckman ?
06:51
Je ne pense pas que la solution,
06:55
ce soit de déposséder les entrepreneurs de leur entreprise.
06:58
Bien évidemment, il faut lutter contre le fait
07:00
que les entreprises puissent être vendues aux Etats-Unis,
07:02
aux Asiatiques.
07:05
Par contre, je pense qu'il faut de la justice sociale.
07:07
Et oui, je pense que ça ne sert à rien
07:08
à des gens d'avoir autant d'argent pour vivre.
07:10
Je suis désolé de le dire et peut-être à contre-courant,
07:12
mais je pense que ça ne sert à rien
07:13
à des gens d'avoir autant d'argent pour vivre.
07:15
Je pense que la philanthropie,
07:16
elle est largement sous-développée en France.
07:18
Je vous invite d'ailleurs à regarder ce qu'on fait
07:20
avec ma femme sur Ocola,
07:21
où on soutient la santé et le développement de l'enfant.
07:23
Vous, vous êtes devenu millionnaire là ?
07:25
Oui, la réponse est oui.
07:26
La réponse est oui.
07:27
Et moi, j'ai commencé Doctolib avec 20 000 euros,
07:30
dans 12 mètres carrés, je travaille 80 heures
07:32
par semaine depuis 12 ans.
07:33
Et là, combien ?
07:34
Et je suis fier.
07:35
Et donc, moi, je suis fier de ce que j'ai fait.
07:37
Je suis fier de ce qu'on fait.
07:38
Et je pense qu'il faut que la philanthropie en France,
07:40
elle soit largement plus développée que ce qu'on fait.
07:43
Alors ça, c'est la philanthropie.
07:44
Mais là, moi, je vous parle de fiscalité,
07:45
la taxe Zuckman, on va dire la light.
07:47
Moi, je vous dis, je vous ai répondu très clairement.
07:48
Je suis fier de payer mes impôts.
07:49
Oui, mais ça fait quoi si on met une taxe Zuckman
07:52
à 2%, c'est la version allégée,
07:54
à 2% sur un patrimoine au-dessus de 10 millions d'euros ?
07:58
Qu'est-ce que ça vous prive de rien ?
07:59
Vous êtes OK, en fait, c'est ça que vous êtes en train de me dire.
08:01
Moi, je suis 100% OK.
08:02
Par contre, je pense qu'il ne faut pas déposséder
08:04
les entrepreneurs, les familles françaises de leur entreprise.
08:07
Quelle qu'elle soit, quelle que soit la taille de ces entreprises,
08:10
il ne faut pas les déposséder de leur entreprise.
08:13
Parce que je pense que la souveraineté française, elle est là.
08:16
Elle est que des familles, des entrepreneurs comme moi,
08:18
ils partent de rien et ils créent des technologies et des IA
08:22
qui peuvent concurrencer les Américains et les Asiatiques
08:24
et avec une éthique qui est différente.
08:26
Mais donc, la French Tech, et puis toutes les voix qu'on entend
08:29
et qui nous disent « si on crée la taxe Zuckman, il n'y aura plus d'innovation »
08:32
et les gens vont partir à l'étranger.
08:34
Vous, vous partez à l'étranger ?
08:35
Non, moi, je ne pars pas à l'étranger.
08:36
J'ai trois enfants ici, bientôt quatre.
08:38
Je suis très heureux d'être en France et j'adore la France.
08:41
On a créé des milliers d'emplois en France et on va continuer de le faire.
08:43
Moi, je n'ai pas du tout prévu de partir à l'étranger.
08:46
Par contre, je pense que votre débat public-privé que vous avez lancé,
08:49
je pense que c'est des faux débats.
08:51
Je pense qu'on meurt avec ces débats.
08:53
Il faut tous qu'on travaille ensemble dans les secteurs qui sont importants
08:56
comme la santé, l'éducation, l'environnement.
08:58
Et je pense que c'est maintenant.
08:59
Demain, ce sera trop tard.
09:00
Stanislas Nioxchâteau, le PDG de Doctolib,
09:03
qui aime la France, la taxe Zuckman ne lui fait pas peur.
09:05
Merci d'avoir accepté l'invitation de la matinale.
09:07
Et merci Alexandra Benzaïd.
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