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00:00On veut évoquer la question de ces otages toujours retenus dans la bande de Gaza avec un invité, Mahor Chiche.
00:05Bonjour, vous êtes avocat et secrétaire général du collectif 7 Octobre Collectif qui accompagne précisément les familles et les proches d'otages.
00:13D'abord une réaction depuis l'annonce de cet accord qui manque encore d'être parafait par le gouvernement israélien.
00:22C'est le soulagement pour vous ?
00:24Oui, bien sûr, bonjour. On est tous soulagés, on a tous suivi toute la nuit les informations qui tombaient au pont de gouttes
00:32et on attend maintenant la ratification par le gouvernement et surtout le retour chez eux en Israël à la maison des 20 otages vivants
00:43et dans la phase 2 des dépouilles, les 28 hôtes restent.
00:48On vient de rappeler à l'instant dans le sujet qu'on a vu à l'écran, les espoirs déçus à de nombreuses reprises au cours de ces deux dernières années,
00:56notamment en raison de la reprise des opérations dans la bande de Gaza par Benjamin Netanyahou.
01:02Est-ce que vous avez des doutes sur la ratification de l'accord ce soir déjà ?
01:06Alors on sait déjà que la majorité dans le gouvernement de Benjamin Netanyahou est fragile
01:11puisqu'il y a deux ministres d'extrême droite qui risquent de refuser l'accord.
01:16Mais d'ores et déjà, M. Lapid du centre droit s'est engagé à entrer au gouvernement et valider l'accord.
01:24Donc je ne crois pas que les obstacles viennent du gouvernement israélien.
01:26Les obstacles depuis deux ans viennent surtout des mensonges, des manipulations du Hamas,
01:32cette organisation terroriste qui hier a capitulé devant le gouvernement israélien.
01:37Un mot à des otages aujourd'hui, de ce que l'on sait, on dit une cinquantaine d'otages,
01:46toujours en territoire palestinien, une vingtaine encore en vie.
01:49Quelles sont déjà les nouvelles que vous ayez, vous ?
01:52Alors on sait qu'il y en a 20 vivants, 28 dont les corps sont à Gaza,
01:58mais simplement 12 ou 13 sont aujourd'hui entre les mains du Hamas.
02:03Les autres devront être recherchés par une force internationale,
02:06comme après Srebrenica, lorsqu'il y a des morts et des guerres.
02:11Malheureusement, derrière, les services des morgues doivent venir pour à la fois retrouver les corps,
02:18les traces de corps ou les identifier.
02:20Et parfois, malheureusement, on ne retrouve pas les corps et on enterre en sachant qu'ils ont été assassinés.
02:26Pour les otages toujours en vie, est-ce que vous avez une idée de dans quelles conditions ils vont rentrer chez eux ?
02:35On a entendu nombre de témoignages depuis hier soir de proches, dans les négociations de proches aussi de familles de victimes.
02:44Est-ce que vous, vous avez des informations concernant ceux qui sont encore en vie
02:47et dans quelles conditions ils vont pouvoir rentrer chez eux ?
02:50Je vais vous dire, nous avons reçu récemment à Paris les parents de Shani Luke,
02:55cette jeune otage assassinée devant les caméras du monde entier.
02:59Et l'essentiel aujourd'hui, c'est qu'ils rentrent sains et saufs.
03:04J'ai envie de dire, quel que soit leur État,
03:05Israël et leur famille organisera leur reconstruction, la résilience.
03:11C'est un parcours difficile.
03:13On sait qu'ils sont affamés, qu'ils sont sous des tunnels,
03:16qu'ils ont vécu en effet les bombardements et beaucoup de tortures.
03:21Mais l'essentiel aujourd'hui, c'est qu'après deux ans,
03:24ils sont sains et saufs et puissent rentrer chez eux.
03:28Dans cet entre-deux, en tant qu'avocat et secrétaire général d'un collectif
03:33qui accompagnent des familles, quel est votre rôle à vous ?
03:38Alors moi, en tant que secrétaire général,
03:41je coordonne toutes les actions de collage en France,
03:45de conférences, de manifestations et de rencontres
03:49avec les familles d'otages et les pouvoirs publics,
03:52puisque évidemment, on l'a vu hier,
03:55seule la pression politique du président Donald Trump
03:59et des pays arabes et de la France
04:01permet la libération des otages,
04:03puisque on sait que le gouvernement Netanyahou
04:07était divisé sur ce sujet
04:09et qu'évidemment, c'est par la discussion,
04:14par la diplomatie et par la présence militaire de Sahel à Gaza
04:18que cette libération a été rendue possible.
04:22Et le collectif, aujourd'hui, a soutenu les otages,
04:25les a fait rencontrer un certain nombre de personnalités politiques,
04:28témoigné dimanche dernier devant plus de 500 personnes,
04:33dont une centaine d'élus,
04:35parce que je crois qu'aujourd'hui, c'est évidemment très précieux
04:38de montrer que les otages sont défendus par tout le monde,
04:42quelle que soit leur origine ou leur religion.
04:44Il est important que ces drames cessent.
04:47Et j'ai une pensée particulière pour nos otages français
04:50qui sont encore détenus en Iran et en Algérie.
04:53Voilà, notamment un otage franco-allemand qui est rentré en France aujourd'hui.
04:57Vous me permettez la parenthèse dans cette journée entièrement consacrée
05:01à la situation au Proche-Orient.
05:03Une dernière question.
05:05Vous saluez le rôle de la France aujourd'hui.
05:08Vous êtes évidemment à Paris.
05:10La France qui est en train d'organiser une réunion sur l'après-guerre à Gaza.
05:15Le plus difficile est à venir.
05:18Tout le monde en convient aujourd'hui.
05:20Comment est-ce qu'on va faire la paix avec le voisin palestinien ?
05:24Comment les Palestiniens vont faire la paix avec les voisins israéliens
05:28après tous ces morts ?
05:291 200 morts côté israélien, 67 000 au moins côté palestinien.
05:35Bien sûr.
05:36Alors d'abord, je tiens à remercier la France
05:38qui a tout fait pour essayer de sauver Orient-Hernandez et les otages français.
05:43Malheureusement, il avait été tué d'ores et déjà dès le 7 octobre.
05:46Mais en tout cas, la France et sa diplomatie a beaucoup accompagné les familles d'otages,
05:51que ce soit en France ou en Israël.
05:53Et donc, je tiens à saluer ce rôle éminent.
05:56Et puis, la question que vous posez, c'est aujourd'hui,
05:58on est à la phase 1 de cet accord qui est parcellaire.
06:04C'est le début d'une trêve.
06:05Les combats vont s'arrêter.
06:07Mais on espère tous la paix.
06:09On l'a vu, place des otages.
06:10Les familles israéliennes chantent la paix.
06:12À Gaza également, les Palestiniens peuvent espérer la paix, la fin de la guerre.
06:19Et aujourd'hui, l'enjeu, c'est que pour une fois,
06:21la communauté internationale ne doit pas, après cet accord,
06:24se détourner de la situation du Proche-Orient,
06:27mais rentrer dans de nouveaux accords d'Abraham, XXL,
06:31qui permettront et la reconstruction de Gaza,
06:33et la construction d'un avenir commun entre les Israéliens et les Palestiniens.
06:37Parce que la majorité des deux peuples veut la paix.
06:40Et malheureusement, les attaques du 7 octobre ont brisé une dynamique
06:45qui permettait d'aller vers la paix,
06:47la reconnaissance d'Israël par l'Arabie Saoudite.
06:50Mais je vois dans la reconnaissance par l'Indonésie et son président
06:53de l'importance de reconnaître Israël,
06:56un signe que les choses sont en train de bouger.
06:59Et ça va être long, ça va être difficile,
07:02mais l'essentiel, c'est qu'aujourd'hui,
07:03les otages rentrent en Israël
07:05et qu'un début de processus de paix politique recrète.
07:10Merci beaucoup, Maorchis.
07:10Merci d'avoir été avec nous.
07:13Intervention au cours de cette édition spéciale
07:15sur le sort des otages
07:17et évidemment l'état d'esprit des familles
07:19qui sont toujours dans l'attente.
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