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00:00Et on repart tout de suite en Égypte à Charmelchec avec ces photos de Donald Trump, avec tous ses invités.
00:06On pourrait penser que le sommet a lieu aux Etats-Unis puisque Donald Trump accueille tous les participants à ce sommet.
00:12Mais nous sommes bien en Égypte. Place finalement, Mélina Huet, vous êtes de retour sur ce plateau, de la place prise ces derniers jours par Donald Trump.
00:20Donald Trump qui célèbre aujourd'hui un grand jour pour sa présidence.
00:23On le découvre ici avec Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol.
00:26Absolument. Victoire diplomatique en tout cas d'apparence pour Donald Trump, vous l'avez dit.
00:31Grand jour pour lui, une visite à la Knesset qui a duré très longtemps, un discours fleuve, une heure, des choses prévues.
00:36Et puis beaucoup d'improvisation à la Trump, on oserait dire.
00:39Et puis je vous coupe, ça a duré très très peu de temps avec Pedro Sanchez.
00:42On sait que le Premier ministre espagnol est un fervent défenseur de la cause palestinienne.
00:46Il s'était beaucoup plus attardé, notamment tout à l'heure avec l'émir du Qatar. Voilà pour le détail.
00:51Eh bien évidemment, puisqu'on sait que Donald Trump, il adore faire des deals, aussi bien au niveau diplomatique qu'au niveau économique.
00:57Et il a beaucoup plus de choses en commun, on va dire, avec certains pays du Golfe qu'avec l'Espagne,
01:03qui est l'un des pays qui est le plus fervent partisan, notamment d'une solution à deux États, de la reconnaissance de l'État de Palestine.
01:09Or, vous le savez, Donald Trump n'en parle quasiment pas dans son plan en 20 points pour la paix.
01:14C'est d'ailleurs l'un des points d'achoppement qui sera sûrement évoqué lors de cette phase 2, lors de ce sommet,
01:21qui a pris donc beaucoup de retard à cause du retard de Donald Trump qui était attendu à Charmelscher, mais qui s'accélère.
01:30On sent qu'effectivement, il y a une volonté d'aller très très vite pour Donald Trump, une volonté déjà de remercier toutes les parties prenantes.
01:36Il adore souligner qu'il y a énormément de gens qui seront présents aujourd'hui et de chefs d'État pour pouvoir négocier cette paix.
01:43Il a parlé de ces pays les plus riches qui vont devoir coopérer.
01:4735 pays, a-t-il dit, vont devoir s'y atteler.
01:50Et donc là, c'est ça, c'est le côté pléthorique que l'on voit sur ces photos, qui ne sont pas encore des photos de famille,
01:55mais qui sont, vous voyez, Donald Trump qui accueille Georgia Meloni et qui, on le sait, qui a des très très bonnes relations
02:03avec la présidente du Conseil italien, qui a été longuement remerciée lors de la venue des Européens à Washington pour parler de l'Ukraine cette fois.
02:13Mais voilà, on sait qu'ils ont des très très très très bonnes relations, bien meilleures qu'avec la chef de l'Europe, Ursula von der Leyen.
02:21Donald Trump qui n'a eu qu'un seul mot, qu'une seule expression à la bouche aujourd'hui, la paix au Proche-Orient.
02:27Toute la question est de savoir s'il sera une paix durable.
02:30On l'a dit, peu de choses pour le peuple palestinien dans cet accord de paix en 20 points.
02:36Alors déjà, aucune mention à la Knesset pour les Palestiniens.
02:40C'est-à-dire qu'on parle d'un discours historique, mais encore eut-il fallu que, pendant ce discours, il évoque le sort des Palestiniens pour que ce discours soit historique.
02:49Là, finalement, il était en terrain conquis à la Knesset.
02:51Il aurait pu en profiter pour évoquer le sort des Gazaouis, parce que là, on parle beaucoup de paix, comme s'il s'agissait d'une paix éternelle qu'il avait lui-même évoquée.
03:00Or, on n'est qu'à la phase 1, c'est-à-dire un cessez-le-feu.
03:03Un cessez-le-feu, on le sait, on l'a vu par le passé, qui est très très très fragile.
03:07Il suffit d'une étincelle pour que les bombardements reprennent.
03:11Souvenez-vous, en mars, Israël avait brisé de manière unilatérale un cessez-le-feu, alors que la phase 2, justement, allait commencer.
03:19Et donc là, tout à l'heure, on a eu Pauline Godard, qui est présente sur la place des otages à Tel Aviv,
03:23qui nous disait que même le forum des familles des otages était prêt à entendre que le cessez-le-feu soit rompu, éventuellement,
03:31pour mettre la pression sur le Hamas, pour rendre les dernières dépouilles.
03:34Vous savez, il reste 28 otages, un peu moins maintenant, parce qu'on a appris que 2 dépouilles ont été rendues à Israël par le Hamas.
03:42Mais il reste encore une vingtaine de dépouilles à redonner à l'État d'Israël.
03:47Et puis ça va être très très compliqué, parce qu'on ne sait pas où elles se trouvent.
03:51On ne sait pas, il y a très peu de chances qu'en 24 heures, tous les corps puissent être restitués aux familles.
03:56Donc vous voyez, tout cela est quand même extrêmement fragile.
03:59D'ailleurs, c'est pour ça que ce sommet est très important, c'est qu'il y a des visions différentes, parfois diamétralement opposées, dans les parties présentes.
04:08On l'a dit, 35 pays qui doivent discuter ensemble pour une paix future, durable.
04:15Et ça, c'est tout l'enjeu de cette phase 2 qui devrait commencer dans les prochains jours.
04:20Le locataire de la Maison-Blanche qui a été encensé tout à l'heure à la Knesset par Benjamin Netanyahou.
04:26Vous avez découvert son discours en direct tout à l'heure.
04:28Il en a parlé comme le meilleur ami qu'Israël ait jamais eu.
04:31Et finalement, on peut s'interroger aussi sur l'avenir que donnent en tout cas ces deux hommes à Gaza.
04:38On le sait, Benjamin Netanyahou a parlé de paix par la force.
04:41Donald Trump, c'est un peu la paix par les contrats, Mélina.
04:44La paix par les contrats, la paix par les deals, les deals économiques, d'où l'importance aussi de la présence des pays du Golfe.
04:51Mais tout à l'heure, l'un de nos invités l'a souligné, l'absence de MBS, c'est quand même très important.
04:55Mohamed Ben Salman, le prince héritier saoudien, qui est censé être l'une des personnes clés pour ces négociations.
05:03Puisque la paix au Moyen-Orient ne se fera pas sans, à terme, la reconnaissance de l'État d'Israël par certains pays du Golfe.
05:10Et inversement, par Israël, d'un État de Palestine, si on veut à terme avoir une solution à deux États.
05:17Donc il y a quand même des absents, il faut le dire.
05:19Il y a Benjamin Netanyahou qui, au départ, avait dit qu'il serait là.
05:22Puis finalement, rétro-pédalage au milieu de journée.
05:25L'Iran n'est pas là.
05:27C'est une des photos qu'on n'aura pas.
05:29C'est une des poignées de main qu'on n'aura pas, contrairement à toutes celles que vous voyez sur votre écran.
05:34Il a été interrogé, d'ailleurs, là-dessus par une de nos consœurs, lors de cette petite conférence de presse improvisée avec le président Abdel Fattah le Sissi.
05:43Elle demandait, cette consœur, mais quid de l'Iran ?
05:46Il disait, mais l'Iran, on s'en fiche.
05:49L'Iran, c'est pas grave.
05:50Le principal, c'est que l'Iran soutient cet accord.
05:53Et moi, c'est ce que je fais.
05:54Je fais des deals.
05:55Et eux aussi, ils veulent faire des deals.
05:56Donc finalement, on balaye ça d'un revers de la main.
05:59Alors que c'est très important.
06:00On sait que l'Iran a soutenu, back-up le Hamas.
06:03On sait que ce que veut absolument Israël, c'est mettre un terme à ce qu'ils appellent l'axe du mal.
06:11Et que le Hamas appelle l'axe de la résistance.
06:14Donc le Hezbollah a été considérablement affaibli.
06:17On sait que la chute de Bachar el-Assad a aussi considérablement affaibli cet axe-là.
06:22Puisque tout cela, c'était des proxys de l'Iran.
06:24Mais l'Iran qui n'est pas là.
06:25Donc ça, c'est quand même deux grands absents qu'il faut souligner.
06:28Et on découvre Donald Trump avec le chancelier allemand, Frédéric Schmerz.
06:33Donc ces mini-entretiens sur la scène qui continuent pour Donald Trump.
06:38Avant donc une photo de famille qui va réunir tout le monde.
06:41Mais on sent bien que le président américain, là, il profite de ce moment.
06:45Tout le monde ne se consterne pas.
06:47Mais tout le monde vient prendre sa petite photo avec lui.
06:49Frédéric Schmerz en plus qui est un personnage très important.
06:53Parce que c'est le premier soutien européen à Israël.
06:56C'est quand même le deuxième fournisseur d'armes à Israël.
06:59Et souvenez-vous, il y a eu...
07:01Donc c'est un soutien historique parce que, encore une fois, histoire oblige.
07:05Il y a énormément, énormément de passifs entre Israël et l'Allemagne.
07:10En tout cas, entre le peuple juif et l'Allemagne.
07:12Et donc, du coup, il y a un soutien extrêmement fort.
07:14Et pourtant, il y a eu une annonce il y a quelques mois, souvenez-vous-en,
07:18l'Allemagne qui décide de ne plus livrer d'armes à Israël si ces armes sont utilisées à Gaza.
07:24Ce qui était peut-être un peu symbolique au regard de ce que fournissent les Etats-Unis.
07:28Mais ce qui était extrêmement important, en tout cas, en termes d'actes forts, diplomatiques.
07:34Parce que jusque-là, l'Allemagne avait été même très critique de la France.
07:38Dès que la France parlait d'une reconnaissance de l'Etat de Palestine.
07:43Dès que la France parlait du sort des Gazaouis.
07:46Donc, Frédéric Mers, qui est un allié important de Donald Trump.
07:51Et qui, donc, évidemment, fera partie de la photo de famille finale.
07:55Et on a vu le secrétaire tout à l'heure, général des Nations Unies,
07:58serrer la main également à Donald Trump.
08:00Antonio Guterres, qui a tiré, on ne pourrait plus compter le nombre de fois,
08:03la sonnette d'alarme sur la situation humanitaire à Gaza.
08:06Là, on le sait, les camions humanitaires commencent à rentrer,
08:09notamment depuis hier soir avec ces 200 camions.
08:11Mais évidemment, les besoins de la population, ils sont immenses.
08:13Après deux ans de guerre, cette population, elle est affamée aujourd'hui.
08:16Absolument acculée.
08:17Et c'est d'ailleurs parce que Antonio Guterres, je rappelle,
08:19le sort des Gazaouis très régulièrement à l'ONU,
08:23que Donald Trump n'a pas des relations très très bonnes.
08:26C'est un doux euphémisme que de le dire avec Antonio Guterres.
08:29De toute façon, globalement, l'ONU n'est pas une institution
08:33que le président états-unien respecte.
08:35Il trouve que c'est une institution bavarde.
08:39Il y a beaucoup de normes, selon lui, qu'il faudrait briser.
08:42Benjamin Netanyahou a des mots encore plus durs sur l'ONU que Donald Trump.
08:45Absolument.
08:45Mais tous les deux sont sur la même ligne pour dire que ce sont vraiment des institutions du passé,
08:50alors que ce sont pourtant les institutions qui sont garantes de la paix,
08:52en tout cas de l'ordre mondial tel qu'on l'a imaginé en 1945 après la Seconde Guerre mondiale.
08:58Et puis, vous le disiez, effectivement, Antonio Guterres qui rappelle le sort des Gazaouis.
09:02Et ça, c'est vraiment le grand absent de cette journée.
09:05C'est le sort des Gazaouis.
09:06On parle énormément, et c'est tout à fait normal, des otages qui ont été libérés,
09:11parce que c'est un soulagement absolument immense pour les familles israéliennes.
09:15On parle beaucoup moins de ce que les Gazaouis découvrent pour les 500 000, par exemple,
09:20qui sont retournés à Gaza City, pour certains devant des ruines,
09:24alors qu'il y a quelques semaines, encore certains avaient une maison
09:26et ne peuvent absolument plus y retourner.
09:29Et donc, évidemment, sur des Gazaouis dont on attend quelques mois, au moins, à ce sommet à Charles-et-Cher.
09:37Merci, Mélina, pour toutes ces explications.
09:39On va rester ensemble sur ces images sur France 24 dans un instant.
09:43C'est Stéphanie Antoine qui prend la main.
09:44Vous restez avec nous.
10:39C'est parti.
11:38C'est parti.
11:39C'est parti.
12:09C'est parti.
12:11C'est parti.
12:12C'est parti.
12:13C'est parti.
12:14C'est parti.
12:15C'est parti.
12:16C'est parti.
12:17C'est parti.
12:18C'est parti.
12:19C'est parti.
12:20C'est parti.
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12:29C'est parti.
12:30C'est parti.
12:31C'est parti.
12:32C'est parti.
12:33C'est parti.
12:34C'est parti.
12:35C'est parti.
12:36C'est parti.
12:37C'est parti.
12:38C'est parti.
12:39C'est parti.
12:40C'est parti.
12:41C'est parti.
12:42C'est parti.
12:43C'est parti.
13:13C'est parti.
13:43C'est parti.
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