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  • il y a 2 mois
Le Rassemblement national présente ce jeudi 23 octobre son contre-budget. Marine Le Pen a pris la parole en direct de la Maison de la Chimie à Paris. 

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Transcription
00:00On commence avec l'actualité politique. Et vous, Guillaume Daré, alors que le budget est débattu en ce moment en commission à l'Assemblée nationale
00:06et que ce soir, le patron des députés du PS met un coup de pression sur le gouvernement en disant « sans mesure significative de justice fiscale,
00:16le débat s'arrêtera très vite », le Rassemblement national veut lui aussi faire entendre sa voix, sa partition.
00:24Oui, alors on va regarder déjà ce qu'il y a dans le détail de ce budget. Ça commence par des économies.
00:27Ça ne va pas vous étonner, il y a quasiment 12 milliards qui viennent de l'immigration.
00:31Ils estiment par exemple qu'il faudra avoir travaillé 5 ans à temps plein pour bénéficier de prestations sociales,
00:35économies aussi en baissant la contribution française à l'Union européenne,
00:39et puis les collectivités territoriales qui sont touchées, particulièrement les régions.
00:43Mais c'est peu ou prou d'ailleurs ce que le gouvernement souhaite économiser.
00:47Des économies qui, d'après le Rassemblement national, permettront de baisser les impôts baisses, disent-ils, de la TVA sur l'énergie.
00:53C'est à peu près 11 milliards d'euros par an.
00:56Suppression aussi de la TVA sur 100 produits de première nécessité.
01:00Et enfin, baisse des impôts de production, ça représente à peu près 16 milliards d'euros.
01:04Mais il y a aussi quelques hausses d'impôts.
01:06Vous savez que Marine Le Pen a beaucoup évoqué ces derniers temps la création d'un nouvel impôt sur la fortune,
01:10impôt sur la fortune financière.
01:12Ça rapporterait 4 milliards d'après le Rassemblement national.
01:15Et puis il y a une taxe plus large, disons sur la spéculation,
01:18c'est-à-dire en remontant, par exemple, certains taux d'imposition sur les flat taxes et autres.
01:23Ça fait partie justement de ces éléments-là.
01:26C'est 12 milliards au total.
01:27Si on additionne les dépenses, les recettes, les hausses d'impôts, les baisses d'impôts,
01:31on arrive à un contre-budget du RN qui permettrait, d'après le Rassemblement national,
01:35de faire 36 milliards d'euros d'économies par an.
01:39Voilà, 36 milliards d'euros d'économies dégagées.
01:42Je vous propose d'écouter Marine Le Pen pour la philosophie de ce budget qui a été présenté ce matin.
01:48Ce contre-budget, avec un chiffrage que nous avons essayé de rendre le plus précis possible,
01:53nous n'avons pas les services de Bercy et de ses 130 000 agents à notre disposition.
01:59En tout cas, pas encore.
02:01Ce contre-budget servira de ligne directrice durant les discussions budgétaires en séance publique,
02:07soit directement avec des amendements défendus par nos députés,
02:10soit indirectement pour soutenir ou s'opposer aux amendements toxiques venus d'autres groupes.
02:17Au-delà des chiffres, Guillaume, pourquoi c'est un moment important pour Marine Le Pen et le Rassemblement national ?
02:22Parce que ça se veut un exercice de crédibilité.
02:24Le but pour Marine Le Pen et pour le RN, c'est toujours sur cet élément-là, sur l'économie,
02:29de montrer qu'ils sont sérieux, qu'ils sont capables de construire un budget,
02:32qu'est la priorité et la première des choses à faire pour quelqu'un qui gouverne,
02:36alors qu'on a vu des hésitations, effectivement, notamment l'année dernière,
02:38au moment de la campagne des élections législatives.
02:40C'est aussi un travail de long cours pour montrer que le RN est prêt à gouverner.
02:44Et vous allez voir, d'après ces chiffres, que ça paye, puisqu'il y a cinq ans, en 2020,
02:47il y avait seulement un tiers des Français, 32%, qui jugeaient que le RN était un parti qui est capable de gouverner.
02:54Cinq ans plus tard, aujourd'hui, en 2025, il y en a 47% qui le jugent capable de gouverner.
02:58Donc, visiblement, ça paye.
03:00C'est aussi, Alice, un signal qui se veut envoyer aux chefs d'entreprise et puis aux marchés.
03:03Mais ça met aussi en lumière les divergences économiques avec son allié Eric Ciotti.
03:08Oui, parce que c'est là où on voit qu'il y a quand même des divergences.
03:10Par exemple, sur la taxation des holdings, votée par le RN, mais rejetée par l'UDR.
03:15Il y a un désaccord aussi sur la prolongation, vous savez, de la contribution pour les hauts revenus.
03:20Alors, tous les deux assument ces désaccords.
03:21Et Marine Le Pen explique que, finalement, ça montre qu'Eric Ciotti,
03:24ce n'est pas un parti croupion, c'est un allié.
03:26Mais avec chacun, c'est différent.
03:27C'est différent.
03:27C'est différent.
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