Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 heures
Aquilino Morelle, ancien conseillé de François Hollande, était invité de Punchline sur CNEWS ce jeudi 23 octobre. «On a le droit de critiquer une décision de justice», a-t-il expliqué. 

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Non, je ne veux pas porter d'appréciation de cette manière-là.
00:04Ce qui est certain, c'est qu'il faut bien distinguer la magistrature,
00:09c'est-à-dire un corps, une institution, pour laquelle on doit le plus grand respect,
00:12et ensuite, comme toute institution, comme tout corps, elle est composée de personnes.
00:17Dans une vie intérieure, j'étais médecin, mais c'est valable pour les journalistes,
00:20pour les plombiers, pour les enseignants, pour tout le monde.
00:24C'est fait de pattes humaines, et chacun peut se tromper.
00:27Donc, qu'un homme ou une femme, dans une position donnée, s'égare,
00:32au moment où on commet une erreur, c'est-à-dire pour ça que la pression d'appel existe.
00:36Si l'appel n'existait pas, c'est que les juges seraient infaillibles,
00:39alors ils ne le sont pas.
00:40Donc, on a parfaitement le droit de critiquer une décision.
00:43Aux États-Unis, qui est le pays qui, vraiment, consacre la justice au plus haut,
00:47toutes les décisions sont analysées, décortiquées.
00:49Lorsque la Cour suprême rend un avis, non seulement il y a indiqué
00:54le nombre de personnes qui ont voté la décision, et ceux qui ne l'ont pas voté,
00:57mais vous pouvez, en tant que juge d'un Cour suprême,
00:59ce serait le cas en France au Conseil constitutionnel, dire
01:01« Moi, je veux qu'on exprime publiquement la position que j'ai prise et qui est dissidente ».
01:06C'est ça, le fonctionnement normal de la justice.
01:09Ce n'est pas d'imaginer que les décisions viennent d'un ciel des idées
01:12ou un ciel souverain, et qu'elles s'abattraient sur nous.
01:14Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

1:00
CNEWS
il y a 3 semaines