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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Sur l'estimation des clandestins en France, il affirme désormais que ce chiffre avoisine selon lui 700 000 irréguliers dans notre pays.
00:00:08Le ministre qui refuse de quantifier le niveau d'immigration et qui n'a pas souhaité ou a plutôt esquivé les questions sur le lien entre immigration et délinquance.
00:00:17Nous en parlerons évidemment avec nos invités.
00:00:20Deux agents de sécurité auprès de l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy à la Présion de la Santé.
00:00:25Un dispositif de sécurité pour assurer la sécurité justement et l'intégrité physique évidemment de l'ex-chef de l'État.
00:00:33Et puis plus la France s'enfonce sur le plan sécuritaire, plus il y a un mur de résistance qui s'érige, qui est le mur du déni.
00:00:39C'est en tous les cas le constat fait par Thibaut de Montbrial à la tête du centre de réflexion pour la sécurité.
00:00:45Et pour faire tomber ce mur, il publie France, le choc ou la chute.
00:00:49Il sera avec nous tout à l'heure et nos invités pourront réagir.
00:00:52Voilà pour le programme. Mais tout d'abord, il est midi, place au journal. Bonjour à vous, chère Somaïa.
00:00:56Bonjour Sonia et bonjour à tous. Ce sera au programme de votre Midi News.
00:01:00Laurent Nouniez en dit plus sur les conditions de détention de Nicolas Sarkozy.
00:01:05Eux égards aux menaces qui pèsent sur l'île, explique ce matin à votre micro, Sonia, le ministre de l'Intérieur.
00:01:10Le dispositif de protection, ont-ils disposant en temps normal, a été étendu à son incarcération à la prison de la santé.
00:01:17Deux policiers chargés exclusivement de la sécurité de l'ex-président ont été installés dans une cellule voisine.
00:01:24On passe à présent au quatrième jour du procès de Dabia Benkirède.
00:01:28Et ce matin, un psychologue qui a rencontré à plusieurs reprises l'accusé a livré un témoignage crucial.
00:01:34Tanguyama, racontez-nous.
00:01:35Oui, exactement, un témoignage très important.
00:01:41Trois points majeurs à retenir dans ses propos.
00:01:44Le premier, c'est que le psychologue affirme qu'il n'y a pas de schizophrénie chez Dabia Benkirède, l'accusé,
00:01:50mais un trouble de la personnalité avec du narcissisme et un comportement antisocial.
00:01:55Le deuxième point, c'est que selon lui, l'accusé n'était pas dans un état de délire au moment des faits,
00:02:02car elle était normale, si tôt après les avoir effectuées.
00:02:06C'est elle qui le dit, je la cite.
00:02:08Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, mais après, j'étais normale.
00:02:12Et ça, c'est très important, notamment pour la question de la responsabilité pénale de l'accusé.
00:02:18Ce sera à l'expert psychiatre de le confirmer demain.
00:02:21Mais s'il le confirme, elle pourra donc être condamnée pénalement.
00:02:25Et enfin, le dernier point important, avancé par le psychologue, c'est l'absence de culpabilité,
00:02:31l'absence d'empathie envers Lola et envers l'acte qu'elle a commis.
00:02:35Elle lui aurait dit, il y a pire en parlant de son acte.
00:02:39Et ça, c'est un point extrêmement important au moment du jugement,
00:02:42avec la durée et la forme de la peine qui va être prononcée,
00:02:46puisqu'avec ces informations, c'est la question de l'impossibilité d'une réinsertion,
00:02:51voire même un risque de récidive qui pourrait entrer en jeu.
00:02:55Dabi Abbé l'accusée, elle va pouvoir répondre à tout ça cet après-midi.
00:02:59Mais avant, ce sera un moment extrêmement émouvant,
00:03:03car la maman de Lola va prendre la parole à 14h.
00:03:06Merci pour toutes ces précisions, Tanguy.
00:03:08Merci également à Florian Doré qui vous accompagne.
00:03:12Dans le reste de l'actualité, réouverture du musée du Louvre,
00:03:15après avoir été fermée à cause du spectaculaire cambriolage dimanche matin,
00:03:19à l'exception de la galerie Apollon, théâtre du cambriolage hors normes,
00:03:23réalisé en 4 minutes chrono.
00:03:25Un événement sur lequel le président est revenu ce matin en Conseil des ministres.
00:03:29Écoutez.
00:03:31Il a ensuite eu un mot sur ce qui s'est passé au Louvre,
00:03:36et qui a ému et interpellé les Français.
00:03:40Il a salué la mobilisation de la ministre de la Culture, Rachida Adhati,
00:03:44et du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez.
00:03:47En appelant chacun à garder son sang-froid,
00:03:50des enquêtes administratives d'une part et judiciaires d'autre part
00:03:54sont en cours et permettront de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé.
00:03:58Il a par ailleurs indiqué que des mesures de sécurisation du Louvre
00:04:03étaient en cours de déploiement,
00:04:05et il a demandé une accélération de ces mesures,
00:04:09accélération, proposition d'accélération attendue pour la semaine prochaine.
00:04:13– Et puis on termine avec cette bombe météorologique qui va frapper l'Hexagone demain.
00:04:18La tempête Benjamin concernera toute la France, l'ensemble de la Belgique,
00:04:22mais aussi une grande partie de la Suisse.
00:04:25Les vents pourraient être plus forts que ceux qui étaient envisagés par Météo France,
00:04:29avec jusqu'à 130 à 150 km heure sur la façade atlantique.
00:04:34Voilà ce qu'il fallait retenir de l'actualité à midi, Sonia.
00:04:37– Merci Somaïa pour ce qui est de la tempête politique autour de ce qui s'est passé.
00:04:41Je reprends les mots de la porte-parole du gouvernement, Maude Bréjean au Louvre.
00:04:45On en parlera tout à l'heure, c'est une centaine d'enquêteurs qui traquent les voleurs.
00:04:49Le ministre de l'Intérieur qui pense toujours pouvoir attraper,
00:04:54en tout cas identifier ces malfrats,
00:04:56alors que nous sommes quatre jours, trois jours après ce braquage.
00:05:00Vous aurez l'occasion d'en parler, vous avez un alibi, cher Philippe David ?
00:05:05– À l'heure du braquage, j'ai un excellent alibi.
00:05:07– Vous étiez à l'antenne ?
00:05:08– Non, j'étais un marathon dans l'heure, mais je ne courais pas.
00:05:12– Non mais, pourquoi je vous pose la question ?
00:05:15Je vous pose la question.
00:05:17Lorsqu'il y a eu, terrible évidemment, incendie de Notre-Dame,
00:05:20c'est vrai qu'on a senti une tristesse abyssale.
00:05:24Là, alors que quand même, c'est un patrimoine important,
00:05:27on sent que c'est de l'humiliation davantage que de la tristesse.
00:05:30– Le plaisir, c'est quand même les propos de certains.
00:05:32On peut citer un journaliste concurrent.
00:05:34– Bien sûr.
00:05:34– Par exemple, je ne sais pas, Patrick Cohen qui dit que grosso modo,
00:05:38ce n'est pas si grave que ça, ce n'est pas les tours de Notre-Dame.
00:05:40Les tours de Notre-Dame, moi je l'ai fait en direct à la radio,
00:05:43j'en étais malade de voir Notre-Dame brûler.
00:05:45Mais laquelle humiliation ?
00:05:47On vient avec un monde chargé.
00:05:48Paris, j'ai déjà pris un télé.
00:05:49– Alors attendez, je vous avais juste demandé si vous aviez un alibi.
00:05:52Mais là, j'ai des doutes, parce que vous parlez tellement
00:05:54que ça en devient louche.
00:05:55– On va en parler tout à l'heure.
00:05:58On va en parler, on va voir où en est l'enquête,
00:06:00quelle responsabilité également des uns et des autres.
00:06:03Mais tout d'abord, je voudrais vous saluer.
00:06:05Philippe David, merci d'être là.
00:06:06Sabrina Medjembert, merci de votre présence.
00:06:08Thomas Bonnet, notre journaliste politique, nous accompagne.
00:06:11Philippe Bilger, merci également.
00:06:13Et Paul Amard, merci de votre présence.
00:06:16Je voudrais évoquer, et qu'on démarre l'émission par cela,
00:06:19parce que c'est vrai que ça s'est passé le 15 octobre
00:06:22et qu'on apprend aujourd'hui.
00:06:23Et heureusement qu'il y a cette vidéo,
00:06:25ce qui s'est passé à Saint-Denis, à l'Université Paris 8.
00:06:28Ça s'est passé lors d'un événement d'ultra-gauche,
00:06:31s'est présenté ainsi, au cours duquel des propos abjects
00:06:33ont été tenus, des propos qui ne condamnent pas
00:06:35les attaques du 7 octobre.
00:06:36Non, au contraire, qui les justifient,
00:06:38appellent même à les faire applaudir.
00:06:40Alors la phrase est la suivante,
00:06:42nous n'avons aucun problème à revendiquer le 7 octobre.
00:06:44Tout a été filmé dans cet amphithéâtre du campus.
00:06:47Philippe Baptiste, c'est le ministre de l'Enseignement supérieur.
00:06:52Peut-être qu'on va découvrir à l'aune de ce qui s'est passé.
00:06:54Ça va être compliqué.
00:06:55On le connaît un peu pour des phrases quand même.
00:06:56Voilà.
00:06:58L'islamologisme n'existe pas.
00:06:59Oui, entre autres.
00:07:01Alors là, il a exprimé son dégoût
00:07:02et a annoncé avoir demandé au rectorat de saisir la justice
00:07:05et il va recevoir tout à l'heure le président de l'université.
00:07:09Voyons d'abord ce qui s'est passé.
00:07:11Bon rendez-vous le 7 octobre.
00:07:13Des mots lourds de sens qui résonnent dans cet amphithéâtre
00:07:18du campus de l'université Paris 8.
00:07:20La scène a été filmée et publiée par Léon Lemédia.
00:07:25A la question, condamnez-vous le 7 octobre ?
00:07:28De nombreuses voix s'élèvent pour répondre non.
00:07:31Une référence directe au massacre du Hamas contre Israël
00:07:35ayant fait plus de 1200 morts.
00:07:37La vidéo a immédiatement fait réagir.
00:07:40Sur X, le président du CRIF, Yonatan Arfi, s'indigne.
00:07:44Il ne s'agit pas des cris d'une foule à Gaza
00:07:46mais ceux d'étudiants français à une conférence pro-palestinienne
00:07:49à l'université Paris 8.
00:07:51Des sanctions exemplaires doivent être prises.
00:07:53L'apologie du terrorisme n'a pas sa place à l'université.
00:07:56Même ton du côté du gouvernement
00:07:58alors que le ministre de l'enseignement supérieur
00:08:01a fermement condamné ses propos.
00:08:03Un rassemblement au relant antisémite
00:08:05au cours duquel des intervenants et des participants
00:08:07ont fait l'apologie des actes terroristes du 7 octobre
00:08:10s'est tenu à l'université Paris 8.
00:08:13Un sentiment, le dégoût.
00:08:15Le ministre de l'enseignement supérieur Philippe Baptiste
00:08:18a demandé au rectorat de saisir la justice.
00:08:21Il devrait recevoir le président de l'université dans la journée.
00:08:26S'il n'y avait pas eu de vidéo,
00:08:28peut-être que rien ne serait passé, on ne sait pas.
00:08:30En tous les cas, sans doute que de tels propos ont déjà été tenus ailleurs.
00:08:33Ce qui choque, évidemment, d'abord, c'est l'abjection des propos,
00:08:36mais c'est la banalisation de tels propos aujourd'hui.
00:08:38Comment l'expliquer ?
00:08:39Tout à fait.
00:08:40En tout cas, c'est la preuve évidente, manifeste,
00:08:43qu'ils ne cesseront pas.
00:08:45S'ils servaient vraiment la cause palestinienne,
00:08:48ils se réjouiraient d'abord du cesser le feu.
00:08:50Tout simplement, ils aideraient même l'autorité palestinienne
00:08:54à revenir à Gaza
00:08:55et à constituer ce gouvernement technocratique
00:08:58que les grandes puissances, y compris les puissances arabes de la région,
00:09:01appellent de leur vœu.
00:09:02Non, ils servent la cause islamiste.
00:09:06Et ils sont aidés, et ils obéissent aux ordres de Téhéran.
00:09:09Et ils sont aidés en cela par les gauchistes
00:09:12qui ont pignon sur...
00:09:15assemblée, si j'ose dire.
00:09:16Et de Thomas Porte à Rima Hassan,
00:09:19nous avons, ce que je vais dire est grave,
00:09:22nous avons des agents de l'étranger
00:09:24qui sont en intelligence avec l'ennemi,
00:09:28qui est l'ennemi islamiste.
00:09:30Et leur but, c'est d'organiser la charia
00:09:32sur les terres occidentales,
00:09:34les terres européennes.
00:09:35Moi, je ne comprends pas que Rima Hassan...
00:09:37Vous pensez que ce sont les idiots utiles
00:09:38ou qu'ils ont véritablement ce projet en tête ?
00:09:40Ils ont ce projet.
00:09:41Il suffit de voir les écrits
00:09:44et les discours de Khomeini
00:09:46quand il est revenu en Iran.
00:09:48Ils ont ce projet.
00:09:49Et quand Rima Hassan dit,
00:09:51c'est sa dernière provocation,
00:09:52un par un, un par un...
00:09:54Alors, elle parlait de l'épuration
00:09:56qui est en cours...
00:09:58Des deux.
00:09:58Elle parlait des otages,
00:10:00des corps des otages.
00:10:01Donnez-les un par un,
00:10:03cruauté, torture.
00:10:04Et elle parlait aussi
00:10:05des exécutions de Palestiniens,
00:10:07alors évidemment qu'ils sont accusés
00:10:08d'être collabos, mais non.
00:10:09Vous savez ce que fait le Hamas en ce moment ?
00:10:11Images à l'appui,
00:10:12vidéos à l'appui.
00:10:13Il est en train d'exécuter
00:10:15les partisans de l'autorité palestinienne,
00:10:18ce qu'il avait fait déjà en 2005
00:10:20pour empêcher l'autorité palestinienne
00:10:22d'avoir des troupes à Gaza
00:10:24quand le retour au calme reviendra.
00:10:26Je ne comprends pas
00:10:27que Rima Hassan ne soit pas déchu
00:10:29de la nationalité française.
00:10:31Je ne comprends pas
00:10:32que des députés comme Delogu,
00:10:34comme Porte,
00:10:35bénéficient d'une sorte d'impunité
00:10:37et d'immunité.
00:10:38Notre slogan magnifique,
00:10:39liberté, égalité, fraternité,
00:10:41aujourd'hui, c'est quoi ?
00:10:43C'est lâcheté, frilosité, impunité.
00:10:46Moi, je vous pose une question
00:10:47sur la déchéance de nationalité
00:10:49dont on sait la difficulté,
00:10:50la complexité,
00:10:51et je ne sais pas si c'est le débat.
00:10:52Mais,
00:10:53est-ce qu'il faut aller
00:10:55par ces armes,
00:10:56j'allais dire,
00:10:57politiques,
00:10:58symboliques là,
00:10:59ou comment vous faites là,
00:11:01et là,
00:11:01c'est une autre paire de manches,
00:11:03si je puis dire,
00:11:03une autre bataille,
00:11:04pour enlever de la tête
00:11:05de tous ces jeunes-là,
00:11:06de tout ce qui est dit.
00:11:07Pardon,
00:11:07là,
00:11:08c'est un niveau d'ignorance
00:11:09et de bêtise,
00:11:11il n'y a pas d'autre mot,
00:11:12et d'abjection incroyable.
00:11:13Vous pouvez déchoir de nationalité,
00:11:15vous pouvez pointer,
00:11:15mais là,
00:11:16ce sont des étudiants français,
00:11:18et pour certains,
00:11:19ils n'ont jamais mis les pieds
00:11:21ni au Proche-Orient
00:11:22et au Moyen-Orient.
00:11:23C'est le travail d'infiltration
00:11:24des ferreurs musulmans
00:11:24depuis tant et tant d'années.
00:11:25Et en face de ça,
00:11:26qu'est-ce qu'il y a comme projet ?
00:11:27Vous indiquez Thierry de Montbrial,
00:11:29qui est un homme remarquable.
00:11:30Le titre du livre,
00:11:31c'est Le choc et la chute.
00:11:32Je ne l'ai pas encore lu,
00:11:33je vais l'écouter avec beaucoup d'intérêt.
00:11:35Il faudrait un choc
00:11:36pour reprendre le terme
00:11:37de Thierry de Montbrial.
00:11:38Il le définira lui-même.
00:11:40Il y a quelques jours ici même,
00:11:41Philippe Bilger,
00:11:42lors de la grande interview,
00:11:43c'est l'historien Georges Bensoussan
00:11:44qui a dit, malgré tout,
00:11:45que selon lui,
00:11:46la bataille était perdue.
00:11:48Mais la bataille sémantique,
00:11:49en tout cas pour une génération,
00:11:50elle a bataille dans les têtes.
00:11:51Le mot génocide est quasiment passé,
00:11:53pour certains,
00:11:54dans le langage courant.
00:11:56Que des étudiants français,
00:11:57mais d'ailleurs français,
00:11:58ou peu importe,
00:11:59que des étudiants,
00:12:00quand même,
00:12:00des étudiants,
00:12:01on parle d'études,
00:12:02on parle d'un certain niveau aujourd'hui,
00:12:03applaudissent à de tels propos.
00:12:06Il y a une faillite.
00:12:08Or, il ne faut pas oublier
00:12:10la bêtise absolue
00:12:12d'une certaine génération.
00:12:13Deuxième élément,
00:12:15Georges Bensoussan est un homme remarquable,
00:12:18dont les écrits et les paroles
00:12:19doivent être prises
00:12:21totalement à la lettre.
00:12:23Et troisième,
00:12:24si vous le permettez, Sonia,
00:12:26deux éléments simplement.
00:12:28Je rejoins, évidemment,
00:12:30globalement,
00:12:31ce qu'a dit Paul Amard.
00:12:32Je suis frappé par le fait
00:12:34que les dénonciations officielles,
00:12:37l'indignation de l'État
00:12:40peut être accompagnée
00:12:43dans la quotidienneté
00:12:44par la poursuite
00:12:46de malfaisances
00:12:47universitaires
00:12:48ou que sais-je ailleurs,
00:12:50comme si ça n'avait pas
00:12:51d'influence
00:12:52sur la réalité putride
00:12:54qui nous est offerte.
00:12:56Et dernier élément,
00:12:57pardon de me situer
00:12:59dans un poste
00:13:00que je n'aurais jamais.
00:13:01Si j'étais ministre,
00:13:03je ferais une pratique
00:13:04de rupture.
00:13:05On saisit le rectorat,
00:13:07ça ne sert absolument
00:13:08à rien.
00:13:09Je choisirais
00:13:11d'une certaine manière
00:13:13de violer délibérément
00:13:15une législation
00:13:17qui protège
00:13:18les malfaisants.
00:13:19Et je dirais,
00:13:20quelqu'un qui a permis ça
00:13:22doit être exclu
00:13:24du circuit universitaire.
00:13:26Et bien sûr,
00:13:26le ministre est contesté,
00:13:28mais il en appellerait
00:13:30à l'opinion publique
00:13:31qui lui donnerait raison.
00:13:32Il faut arrêter
00:13:34de traiter
00:13:34ces malades mentaux
00:13:36comme s'ils étaient
00:13:37des...
00:13:38Si c'est un terme.
00:13:39Non, non,
00:13:39parce qu'on ne veut pas
00:13:40toujours rapporter
00:13:41la maladie
00:13:41de manière générale.
00:13:42Mais en l'occurrence,
00:13:44je le maintiens, Sonia.
00:13:45Parce que souvent,
00:13:47on va chercher
00:13:48des explications
00:13:49dans la malfaisance
00:13:51alors qu'encore une fois,
00:13:52c'est une imbécilité.
00:13:54Mais pardonnez-moi,
00:13:55Nora Bussigny explique,
00:13:56en fait,
00:13:56il n'y a pas de folie,
00:13:58il y a même
00:13:59une rationalité
00:14:00qui est un combat aujourd'hui
00:14:01qui est une sorte d'aphrodisiaque
00:14:02pour des gens
00:14:03qui sont en manque,
00:14:04alors en manque de tout,
00:14:05de combats,
00:14:06je ne sais pas,
00:14:06de cadres,
00:14:07de sacrés,
00:14:08d'idéologies.
00:14:10Non mais,
00:14:11c'est une invitation
00:14:12pour les téléspectateurs.
00:14:14Depuis...
00:14:15En tout cas,
00:14:15depuis que moi,
00:14:16je suis en âge
00:14:17d'être éduqué,
00:14:18de suivre ce qui se passe,
00:14:20l'actualité, etc.,
00:14:20on nous a quand même
00:14:21toujours dit
00:14:22à ceux qui,
00:14:23par exemple,
00:14:24voulaient revendiquer
00:14:24un amour de la France,
00:14:25etc.,
00:14:26que c'était
00:14:26d'être d'extrême droite.
00:14:27Qu'est-ce qu'on a provoqué
00:14:28à l'inverse ?
00:14:29On va dire des gens
00:14:30qui aujourd'hui
00:14:30dans les universités
00:14:31combattent tout ce qui représente
00:14:33l'Occident au sens large.
00:14:34Israël est une émanation
00:14:35à leurs yeux de l'Occident.
00:14:37Simplement,
00:14:38sur les propos,
00:14:38on voit à l'image
00:14:39les gens qui prennent la parole
00:14:40ne sont pas que des jeunes,
00:14:41donc ça dit aussi
00:14:42peut-être quelque chose
00:14:43de l'instrumentalisation
00:14:44aujourd'hui.
00:14:45Vous parliez d'intelligence
00:14:46avec l'ennemi.
00:14:46En ce qui me concerne,
00:14:47je considère ces gens-là
00:14:48comme des ennemis
00:14:49parce que je rappelle
00:14:49que le 7 octobre,
00:14:51parmi les 1200 victimes,
00:14:51il y avait 51 Français.
00:14:53Donc quand vous dites
00:14:53que je revendique
00:14:54le 7 octobre,
00:14:55vous revendiquez
00:14:56l'assassinat
00:14:56des adversaires
00:14:57islamistes
00:14:57de 51 de nos compatriotes.
00:15:01Donc ce sont
00:15:01nos adversaires effectivement.
00:15:03Intelligence avec l'ennemi,
00:15:04je faisais référence à ça.
00:15:05Ils sont eux-mêmes
00:15:05dans ce camp-là.
00:15:07J'entends.
00:15:07Et évidemment,
00:15:08je pense que le bon sens
00:15:10et tout ce qui nous regarde
00:15:12condamne une telle objection.
00:15:13Mais la question,
00:15:14c'est qu'est-ce que vous faites ?
00:15:15Ce sont des personnes
00:15:16qui tôt ou tard
00:15:17auront des postes,
00:15:18qui seront dans
00:15:19certaines grandes sociétés
00:15:21à des postes importants.
00:15:21Peut-être ministre,
00:15:22peut-être y a-t-il des responsables.
00:15:24Qu'est-ce qu'ils vont porter ?
00:15:26Ça va infuser tout cela.
00:15:27Qu'est-ce qui en face,
00:15:28à part des dénonciations,
00:15:29est porté comme discours ?
00:15:31Oui, alors...
00:15:31Comme alternative ?
00:15:32Ou alors on se dit
00:15:33c'est perdu,
00:15:34c'est une génération,
00:15:34une partie de cette génération
00:15:35est perdue ?
00:15:36Les facultés
00:15:38sont des laboratoires
00:15:40et les puissances étrangères,
00:15:41parce qu'il faut aussi
00:15:42comprendre cette matrice,
00:15:44infiltrent
00:15:45et même pourvoient
00:15:47financièrement
00:15:48à l'infiltration
00:15:49et à l'organisation
00:15:50de ces manifestations
00:15:52pro-Hamas.
00:15:54Ça, c'est la première des choses.
00:15:55Le Qatar, par exemple,
00:15:56investit énormément,
00:15:57la Turquie également.
00:15:59Aux Etats-Unis,
00:16:00juste entre parenthèses,
00:16:01vous savez qu'il y a eu
00:16:01une commission parlementaire
00:16:02et que la directrice d'Harvard
00:16:03a été sommée de démissionner.
00:16:05Parce qu'il fallait un plan
00:16:06de lutte contre l'antisémitisme,
00:16:08donc ils ont fait
00:16:08ce qu'il fallait faire.
00:16:09Nous, en France,
00:16:10on est encore là
00:16:10à patauger entre le
00:16:11pas d'amalgame,
00:16:12la tétanie d'être taxée
00:16:13d'islamophobe
00:16:14et en même temps,
00:16:16caresser un peu,
00:16:16entre guillemets,
00:16:17dans le sens du poil,
00:16:18les votes de gauche
00:16:19qui alimente encore une fois
00:16:20le carburant électoral
00:16:22de M. Jean-Luc Mélenchon.
00:16:24Sur la rhétorique,
00:16:25quand il y a eu
00:16:26les attaques du 7 octobre,
00:16:27qu'ont fait les dirigeants
00:16:28du Hamas ?
00:16:29Ils ont parlé exactement,
00:16:30ils ont tenu le discours
00:16:31qu'attendent
00:16:32cette jeunesse contestataire.
00:16:34C'est-à-dire qu'ils ont parlé
00:16:34de décolonisation,
00:16:36ils ont parlé d'esclavagisme,
00:16:37ils ont parlé de colonialisme
00:16:39du fait de ce que fait,
00:16:40de ce que pratique Israël
00:16:41envers la population palestinienne.
00:16:43Donc c'est offrir
00:16:44une caisse de résonance
00:16:45sémantique incroyable
00:16:46pour cette jeunesse
00:16:47qui aveuglait,
00:16:48aveuglée par justement
00:16:50la contestation et la révolte,
00:16:52matraque des slogans du style
00:16:54« from the river to the sea »,
00:16:56parle en permanence
00:16:57de génocide
00:16:58et a eu depuis le 7 octobre
00:17:00cette volonté
00:17:01parce qu'ils estiment
00:17:02que le Hamas
00:17:03est un groupe de résistance
00:17:04en lien avec la colonisation
00:17:06de l'Empire occidental
00:17:07dont Israël est l'émanation,
00:17:10eh bien ils ont nazifié,
00:17:12ils ont réussi à nazifier.
00:17:13Alors là c'est une inversion totale.
00:17:15Absolument, c'est complètement orwellien.
00:17:16C'est du jamais vu.
00:17:16Donc Israël devient,
00:17:18si vous voulez,
00:17:18le symbole du monde occidental,
00:17:20blanc, colonisateur,
00:17:22oppresseur.
00:17:22Absolument,
00:17:23c'est de là
00:17:24d'où émane
00:17:24cette fameuse convergence
00:17:26des luttes.
00:17:26Voilà, c'est simplement
00:17:28une question de sémantique,
00:17:29de rhétorique,
00:17:29mais le problème,
00:17:30comme disait Arthur
00:17:31il y a quelques jours
00:17:32sur ce plateau,
00:17:33l'antisémitisme
00:17:33c'est un peu comme
00:17:34le dentifrice.
00:17:35Une fois qu'il est sorti,
00:17:35non mais il le disait
00:17:36et c'est très juste,
00:17:37nous avons été marqués
00:17:38par des attentats antisémites
00:17:39en France.
00:17:40L'hyper-cacher,
00:17:41Mohamed Merah,
00:17:41et à cela vous ajoutez,
00:17:46Français de confession musulmane.
00:17:48Il y a un sondage IFOP
00:17:49qui est effrayant
00:17:50le 9 décembre 2023.
00:17:5228% d'entre eux
00:17:53ont de la sympathie
00:17:54pour le Hamas.
00:17:56Donc ça fait partie aussi,
00:17:57pardon,
00:17:57de l'ensemble
00:17:58des causes structurelles
00:18:00et culturelles
00:18:00à étudier.
00:18:02Alors,
00:18:02offensive de pays étrangers,
00:18:04offensive d'une partie
00:18:05de la classe politique
00:18:06à l'extrême gauche,
00:18:08mais,
00:18:08je répète,
00:18:09en face,
00:18:10qui,
00:18:10ce n'est pas une personnalité,
00:18:11mais qu'elle dise,
00:18:12qu'est-ce qu'on,
00:18:13il faut bien,
00:18:13je veux dire,
00:18:14on ne peut pas considérer
00:18:15sur notre propre sol
00:18:16que ce sont des jeunes
00:18:17qui sont totalement perdus.
00:18:18Ou alors,
00:18:18vous dites,
00:18:19il y a une sécession,
00:18:20ils font partie,
00:18:21c'est une autre société,
00:18:22une autre culture,
00:18:23une autre autorité,
00:18:24une autre loi,
00:18:24et on laisse tomber.
00:18:25Mais rappelez-vous,
00:18:26nous ne serons plus côte à côte,
00:18:27nous serons face à face,
00:18:29Gérard Collomb,
00:18:30ancien maire de Lyon
00:18:31et ancien ministre
00:18:32de l'Intérieur.
00:18:33Là,
00:18:33on en a la quintessence,
00:18:34désolé,
00:18:35on n'a rien à voir
00:18:36avec ces gens-là.
00:18:37Ce qui est terrifiant,
00:18:38c'est que c'était
00:18:39la semaine dernière,
00:18:39donc le 15 octobre,
00:18:41la même semaine,
00:18:42la CGT de France Télévisions
00:18:44refusait de parler
00:18:46de pogroms
00:18:47pour le 7 octobre
00:18:48en disant
00:18:49que les pogroms
00:18:49ne se passaient
00:18:50que dans la Russie
00:18:51tsariste,
00:18:52avant de faire
00:18:53un communiqué
00:18:54faisant marche arrière toute,
00:18:56vu le tollé
00:18:57provoqué
00:18:58par ce communiqué
00:18:59de la honte.
00:19:00Là,
00:19:00c'est pas dire
00:19:01on ne peut pas parler
00:19:02de pogroms,
00:19:02mais ils ont tué
00:19:031200 juifs,
00:19:05c'est très bien,
00:19:05parce que c'est ce que ça veut dire,
00:19:06on assume totalement
00:19:07le 7 octobre,
00:19:08ce qui est un discours
00:19:09qui est un appel
00:19:10au terrorisme,
00:19:11qui est un appel
00:19:12au crime,
00:19:12qui est un appel
00:19:13au meurtre.
00:19:13Il faut quand même
00:19:14en être conscient.
00:19:15Mais ce qu'il y a
00:19:17quand même de terrifiant,
00:19:18c'est que dans le même temps,
00:19:20les députés
00:19:21qui parlaient
00:19:21en veux-tu,
00:19:22en voilà,
00:19:23de génocide,
00:19:24quand le Hamas
00:19:25massacre les gens
00:19:26de l'autorité palestinienne,
00:19:28bizarrement,
00:19:28on ne les entend plus,
00:19:30ils ont piscine.
00:19:31Mais moi,
00:19:31il y a un mot
00:19:32qui m'a scotché
00:19:34sur le tweet
00:19:35du ministre.
00:19:36Je lis.
00:19:37Une réunion,
00:19:38je crois,
00:19:38au relant antisémite.
00:19:41Excusez-moi,
00:19:41il n'y a pas
00:19:41des relants antisémites,
00:19:43c'est carrément
00:19:43de l'antisémitisme
00:19:45pur et dur.
00:19:46Oui,
00:19:46on aurait pu la saluer,
00:19:47la réaction du ministre,
00:19:49mais eu égard
00:19:50à son parcours
00:19:51et à ses propos,
00:19:51on va attendre...
00:19:52Au moins,
00:19:52il a réagi.
00:19:53Oui.
00:19:53Mais vous voyez,
00:19:54le terme relant
00:19:56me paraît quand même
00:19:57un peu léger.
00:19:58À quoi on s'habitue
00:19:59quand même ?
00:19:59Au moins,
00:20:00il a réagi.
00:20:00Il faudrait applaudir ça.
00:20:01Il y avait eu un challenge
00:20:02qui avait été perturbé.
00:20:04Il avait mis énormément
00:20:05de temps à réagir.
00:20:06Il n'était pas rendu surpeur.
00:20:06C'est vrai sur le communiqué
00:20:07de la CGT à France Télévisions.
00:20:10Regardez,
00:20:11ça passe vraiment
00:20:12la bataille sémantique.
00:20:13Génocide est passé
00:20:14et pogrom.
00:20:15C'est-à-dire la réalité
00:20:15de ce qui s'est passé,
00:20:16on le conteste certains
00:20:18en tous les cas
00:20:19sur le service public.
00:20:20Écoutez,
00:20:21le journal de 20h
00:20:22de Léa Salamé
00:20:23est sous surveillance.
00:20:26On connaît quand même
00:20:27les liens intimes
00:20:28de Léa Salamé.
00:20:29On a une suspicion
00:20:30depuis que Patrick Cohen
00:20:32et Thomas Legrand
00:20:33ont été pris
00:20:33en flagrant délit
00:20:34de connivence
00:20:34avec deux dirigeants
00:20:36du Parti Socialiste.
00:20:37Mais ça ne suffit pas
00:20:38pour la CGT
00:20:39et pour l'aile gauchisante
00:20:41de France Télévisions.
00:20:43C'est la raison
00:20:43pour laquelle
00:20:44ils considèrent d'ailleurs
00:20:44les socialistes
00:20:45comme des sociotraitres.
00:20:46Et c'est la raison
00:20:46pour laquelle
00:20:47il y a cette pression
00:20:47de la CGT
00:20:48et de nombreux journalistes
00:20:50de France Télévisions
00:20:51qui, contrairement
00:20:52à ce que laisserait supposer
00:20:53la séquence
00:20:54Thomas Legrand,
00:20:54Patrick Cohen, etc.,
00:20:56sont plutôt
00:20:56sur la ligne Mélenchon.
00:20:58Mais pour répondre
00:20:59à votre question
00:20:59sur que faudrait-il faire,
00:21:00il n'y a rien à espérer
00:21:03aujourd'hui,
00:21:04rien à attendre
00:21:05de l'exécutif
00:21:06jusqu'en 2027.
00:21:08Il suffit d'observer,
00:21:09on aura l'occasion
00:21:10d'en reparler,
00:21:10j'imagine,
00:21:11la posture
00:21:12d'Emmanuel Macron
00:21:13sur la question...
00:21:14Je vous ai écouté ce matin
00:21:15dans une interview
00:21:16de Laurent Nunez,
00:21:17le nouveau ministre
00:21:17de l'Intérieur,
00:21:18il n'y a rien à espérer
00:21:19d'Emmanuel Macron
00:21:20sur la question algérienne,
00:21:22par exemple.
00:21:22Le scénario,
00:21:23c'est une façon
00:21:24de répondre
00:21:24à votre question.
00:21:25Il est écrit
00:21:25« Arrivée inéluctable
00:21:28d'un pouvoir autoritaire
00:21:30en France.
00:21:31C'est inéluctable.
00:21:32Les premières mesures
00:21:33seront des mesures
00:21:33de fermeté,
00:21:34justement,
00:21:35sur toutes ces questions-là.
00:21:36Et c'est la suite,
00:21:38moi, qui m'inquiète,
00:21:39parce que Jean-Luc Mélenchon
00:21:40et ses amis islamistes
00:21:41n'attendent que cela.
00:21:42Un jour,
00:21:43l'ancien ambassadeur
00:21:44de Tunisie en France
00:21:45me l'avait dit.
00:21:46Ils n'attendent que cela
00:21:47et il y aura
00:21:48mesures de fermeté,
00:21:49contre-manifestation
00:21:50et désordre dans les rues.
00:21:52C'est ce que j'appelle
00:21:52le chaos,
00:21:53la chien-lits.
00:21:54Ça s'appelle
00:21:54le processus algérien,
00:21:55exactement,
00:21:55le chaos,
00:21:56la chien-lits.
00:21:57Et à ce moment-là,
00:21:57on entrera dans le dur
00:21:59et à ce moment-là,
00:22:00il faudra être fort
00:22:01parce que ces gens-là
00:22:02ne comprennent qu'une chose,
00:22:04ce qu'Emmanuel Macron
00:22:05ne comprend absolument pas,
00:22:06le rapport de force.
00:22:08Alors, il faut dire
00:22:08que beaucoup dans le renseignement
00:22:10évoquent ce scénario
00:22:11d'une arrivée,
00:22:11par exemple,
00:22:13du Rassemblement national
00:22:14au pouvoir
00:22:15et effectivement,
00:22:17eh bien,
00:22:17qui pourrait suivre
00:22:19ce qui serait quand même
00:22:21un scénario,
00:22:21en tous les cas,
00:22:22la suite,
00:22:22avec tout ce que vous évoquez,
00:22:23vraiment noir pour le pays.
00:22:24On va en parler
00:22:24avec Thibaut de Montbréal.
00:22:26Si vous permettez,
00:22:27Philippe,
00:22:27avant de marquer la pause,
00:22:29je voudrais parler
00:22:30de votre sujet favori.
00:22:32Vous voulez parler de...
00:22:34Nicolas Sainte.
00:22:34Vous me donnez la parole
00:22:36pour répondre à Paul.
00:22:37Il se comprend bien.
00:22:38J'y reviendrai.
00:22:39J'y reviendrai.
00:22:39Je voudrais simplement...
00:22:40Parce que ce qui est en train
00:22:41de se passer,
00:22:42les deux agents de sécurité
00:22:43qui sont auprès
00:22:45de l'ancien président
00:22:46de la République,
00:22:46donc à la prison
00:22:47de la santé,
00:22:48sont en train
00:22:48de provoquer
00:22:49une polémique
00:22:50encore auprès
00:22:51du personnel pénitentiaire
00:22:55qui estime
00:22:56que l'ancien président,
00:22:57en grande partie,
00:22:58en tout cas pas tous,
00:22:59mais les syndicats,
00:23:00estiment qu'ils devraient
00:23:01ne pas avoir droit
00:23:02à un tel traitement
00:23:03de faveur.
00:23:04Non, mais là,
00:23:05c'est ridicule.
00:23:07D'abord,
00:23:08je l'ai dit,
00:23:09je l'ai écrit,
00:23:10je suis partisan
00:23:12de la libération
00:23:14la plus rapide possible
00:23:15de Nicolas Sarkozy
00:23:16parce que,
00:23:18encore une fois,
00:23:19au risque
00:23:19d'offenser mes amis,
00:23:21la polémique
00:23:23sur l'exécution provisoire
00:23:25que j'ai jugée inutile
00:23:28a occulté
00:23:29ce que la décision
00:23:30pouvait avoir
00:23:31de pertinent.
00:23:32Et il est tout à fait normal
00:23:33et le garde des Sceaux
00:23:35y va en qualité
00:23:36de ministre
00:23:37qu'on vérifie
00:23:39que les conditions
00:23:41de sûreté
00:23:41pour Nicolas Sarkozy
00:23:43sont absolument respectées.
00:23:45Rien n'est de trop
00:23:46en l'occurrence.
00:23:46Regardez la réaction
00:23:48de Marine Le Pen.
00:23:49Alors,
00:23:49elle évoque une vidéo
00:23:50que, d'abord,
00:23:51il faut authentifier
00:23:52que nous avons choisi
00:23:53de ne pas diffuser
00:23:54tel quel
00:23:54parce qu'il y a des mots...
00:23:56Vous imaginez
00:23:57les mots qu'il y a pu y avoir
00:23:58hier lors de la nuit
00:24:00passée par Nicolas Sarkozy
00:24:01ce que tous les autres
00:24:02grandes parties
00:24:03des détenus
00:24:03ont pu lui crier.
00:24:05Voici ce que dit
00:24:06Marine Le Pen.
00:24:06Je ne doute pas
00:24:07que certains doivent
00:24:08se réjouir de cette situation
00:24:09mais je veux croire
00:24:10que des millions de Français
00:24:10ressentent comme moi
00:24:11du dégoût
00:24:12dans des plaies
00:24:13à l'extrême gauche.
00:24:14Non, Nicolas Sarkozy
00:24:15enfermé avec
00:24:15exécution provisoire
00:24:16n'est pas un détenu
00:24:17comme les autres.
00:24:18La preuve est
00:24:19il y a une vidéo
00:24:20de Thomas Bonnet.
00:24:21Alors là,
00:24:21les mots...
00:24:23Évidemment,
00:24:24on ne va pas s'étaler
00:24:24sur cela
00:24:25mais c'est une très grande violence
00:24:26à l'égard de l'ancien président
00:24:28et cela aurait duré
00:24:29toute la nuit
00:24:30pour éviter qu'il dorme
00:24:31et créer un climat
00:24:32quand même particulier.
00:24:33Un vacarme provoqué
00:24:33par les autres détenus.
00:24:35Alors il faudrait
00:24:35il faut encore
00:24:36authentifier cette vidéo
00:24:37vous avez raison
00:24:38on va rester prudent
00:24:38mais effectivement
00:24:39ce que dit Marine Le Pen
00:24:41et je crois juste
00:24:42c'est-à-dire que ça montre
00:24:43que Nicolas Sarkozy
00:24:43n'est pas
00:24:44pour ceux qui en doutaient encore
00:24:45un détenu comme les autres
00:24:46et effectivement
00:24:47toutes les conditions de sécurité
00:24:49que ce soit les officiers de police
00:24:50les visites de Gérald Darmanin
00:24:52tout ça est tout à fait pertinent
00:24:53parce qu'il faut mesurer
00:24:55évidemment
00:24:55ce que ça veut dire
00:24:56d'avoir un ancien président
00:24:57de la République
00:24:58dans une cellule
00:24:59dans une prison
00:25:00avec quand même des policiers
00:25:01vous vous rendez compte
00:25:02qui vont être dans une cellule
00:25:03pour assurer sa sécurité.
00:25:04Certainement armés en plus
00:25:05ils sont des agents de sécurité
00:25:06j'imagine.
00:25:07En tout cas
00:25:08ça prouve quand même
00:25:09l'embarras que génère
00:25:10cette incarcération
00:25:11quoi qu'on dise du jugement
00:25:13je mets ça tout à fait à part.
00:25:14On va continuer à en parler
00:25:15on va marquer une pause
00:25:16oui Philippe
00:25:17vous voulez ajouter quelque chose ?
00:25:17Non non
00:25:18tout à l'heure
00:25:19Oui oui on y revient
00:25:20Thibaut de Montbriel
00:25:21va nous rejoindre
00:25:22il est l'auteur
00:25:22vous l'avez cité
00:25:23cité son livre
00:25:25Paul Amart
00:25:25France
00:25:26le choc ou la chute
00:25:27on lui posera
00:25:28ces questions
00:25:29d'abord autour de Nicolas Sarkozy
00:25:30le Louvre
00:25:31qui rouvre
00:25:32enfin
00:25:33avec une audition attendue
00:25:35celle de la présidente
00:25:36du Louvre
00:25:36tout à l'heure au Sénat
00:25:37on va voir
00:25:38s'il y a des responsabilités
00:25:39parce que
00:25:40si on écoute
00:25:41à la fois
00:25:41la ministre de la Culture
00:25:43et le ministre de l'Intérieur
00:25:45tout a fonctionné
00:25:46non mais
00:25:47la larme a fonctionné
00:25:49les agents étaient présents
00:25:51au bout de 3 minutes
00:25:52c'est une réalité
00:25:52c'est vrai
00:25:53absolument
00:25:54qu'est-ce que ça aurait été
00:25:56si ça ne l'avait pas fonctionné
00:25:57oui
00:25:57le braquage a été
00:25:59on serait parti avec les ministres
00:26:00les agents
00:26:00et le Louvre sur le dos
00:26:02une pause et on se retrouve à tout de suite
00:26:03à part le joyau perdu
00:26:05merci d'être avec nous
00:26:10dans quelques instants
00:26:11nous parlerons de ce livre
00:26:12déjà très remarqué
00:26:13le choc ou la chute
00:26:15en parlant de la France
00:26:16de la situation sécuritaire
00:26:18alors malgré la couverture
00:26:20il y a des pistes d'espoir
00:26:21je voudrais le souligner
00:26:21on va en parler
00:26:22merci d'être avec nous
00:26:24Thibaut de Montbréal
00:26:25avocat
00:26:25président du centre de réflexion
00:26:27pour la sécurité intérieure
00:26:28on va également vous faire réagir
00:26:30à ce qui a été dit
00:26:30par le ministre
00:26:31de l'Intérieur
00:26:32et parler de cet ouvrage
00:26:33avec véritablement
00:26:34des arguments
00:26:35des chiffres
00:26:36des statistiques
00:26:37qui rejoignent aussi
00:26:38une réalité de terrain
00:26:40que vous connaissez parfaitement
00:26:41puisque vous sillonnez
00:26:42la France
00:26:43on en parle juste après
00:26:44votre rappel des titres
00:26:45chère Somaillard
00:26:46et on commence par ces images
00:26:48du saccage
00:26:48de la grotte de Libaud
00:26:50une grotte connue
00:26:50pour être un lieu
00:26:51de prière chrétien
00:26:52situé dans la commune
00:26:53de l'Essar-en-Bresse
00:26:54en Saône-et-Loire
00:26:56des dégradations
00:26:56qui ont été commises
00:26:57ce week-end
00:26:58des découvertes hier matin
00:26:59une plainte a été déposée
00:27:01en gendarmerie
00:27:02par le maire du village
00:27:03une bombe météorologique
00:27:05va frapper l'hexagone
00:27:07demain
00:27:07la tempête Benjamin
00:27:08concernera toute la France
00:27:10l'ensemble de la Belgique
00:27:11et une grande partie
00:27:12de la Suisse
00:27:12les vents pourraient être
00:27:14plus forts
00:27:14que ceux qui étaient
00:27:15envisagés par Météo France
00:27:16on attend jusqu'à
00:27:17130 à 150 km heure
00:27:20sur la façade atlantique
00:27:21et puis
00:27:23l'armée israélienne
00:27:24annonce avoir identifié
00:27:25deux corps d'otages
00:27:25récupérés à Gaza
00:27:26comme étant ceux
00:27:27de Tamir Hadar
00:27:29et Arie Zalmanovitch
00:27:31ce que vous découvrez
00:27:32à l'écran
00:27:33Tamir
00:27:3438 ans
00:27:34est mort
00:27:35lors des attaques
00:27:35du 7 octobre
00:27:37et Arie
00:27:3785 ans
00:27:38était agriculteur
00:27:39de profession
00:27:39et un des fondateurs
00:27:40du Thibout
00:27:41Niroz
00:27:42Merci Somaïa
00:27:45nous sommes donc
00:27:45avec Thibaut de Montbréal
00:27:46Philippe Bilger
00:27:47Paul Amard
00:27:48avec Sabrina Medjeber
00:27:49Thomas Bonnet
00:27:50Philippe David
00:27:51on va évidemment évoquer
00:27:52votre livre
00:27:53les conséquences
00:27:54de votre constat
00:27:56les révélateurs
00:27:57également que vous pointez
00:27:58qui sont très très intéressants
00:27:59tout d'abord
00:28:00Thibaut de Montbréal
00:28:01le ministre de l'Intérieur
00:28:03était notre invité ce matin
00:28:04Laurent Nunez
00:28:04nouveau ministre
00:28:05ancien préfet de police
00:28:06de Paris
00:28:07il est revenu
00:28:07sur l'estimation
00:28:09des clandestins
00:28:10en France
00:28:11nous parlerons ensuite
00:28:12du fait qu'il ait esquivé
00:28:14la question
00:28:15sur le lien
00:28:16entre immigration
00:28:17et délinquance
00:28:18mais tout d'abord
00:28:19peut-être sur ce chiffre
00:28:21le fait de
00:28:21quantifier
00:28:23ce nombre
00:28:25de clandestins
00:28:27il y a quelques jours
00:28:28il avait parlé
00:28:28d'une fourchette
00:28:29de 200 à 300 000
00:28:31clandestins
00:28:32personnes en situation irrégulière
00:28:33et ce matin
00:28:34la fourchette
00:28:35était tout autre
00:28:36écoutons-le
00:28:36il y a plusieurs sources
00:28:39d'ailleurs mes prédécesseurs
00:28:40ont donné des chiffres
00:28:41qui n'étaient pas les mêmes
00:28:42vous l'avez noté également
00:28:43monsieur Darmanin
00:28:43a parlé en 2021
00:28:45de 700 000 clandestins
00:28:47c'est exactement ça
00:28:48et puis une autre fois
00:28:49il a donné une fourchette
00:28:49entre 600 et 900 000
00:28:50mon prédécesseur avait parlé
00:28:51d'un demi-million
00:28:52500 000
00:28:53on est loin des 200 000
00:28:54si on travaille
00:28:54de manière sérieuse
00:28:55et nous l'avons fait
00:28:56je connais évidemment
00:28:57le chiffre
00:28:58je le connais
00:28:58si on travaille
00:29:00sur l'aide médicale
00:29:01d'état
00:29:02et qu'on extrapole
00:29:04le nombre
00:29:05l'estimation
00:29:05d'étrangers
00:29:06en situation irrégulière
00:29:07dans notre pays
00:29:08elle est de 700 000
00:29:09Thibault de Montbréal
00:29:11est-ce que cette fourchette
00:29:12cette estimation
00:29:12je voudrais simplement
00:29:14dire à notre spectateur
00:29:16c'est important
00:29:16parce que quand on veut
00:29:17lutter contre l'immigration
00:29:18en particulier illégale
00:29:20il vaut mieux avoir
00:29:21le bon diagnostic
00:29:22et environ
00:29:22la bonne estimation
00:29:23des personnes concernées
00:29:24mais dès qu'on fait
00:29:25une politique publique
00:29:27ou même dans n'importe
00:29:28quelle entreprise
00:29:28de la vie
00:29:29il vaut mieux d'abord
00:29:30faire un diagnostic lucide
00:29:31pour préparer
00:29:33un plan d'action
00:29:34qui a la moindre chance
00:29:35d'avoir une efficacité
00:29:36moi ce que je trouve
00:29:37ce que je trouve sidérant
00:29:38c'est que Laurent Nunez
00:29:39que je le dis
00:29:40c'est pas un secret
00:29:41je l'aime beaucoup
00:29:41je suis son avocat
00:29:42je le dis pour que
00:29:43ce soit clair
00:29:43et c'est sans doute
00:29:45une des personnes en France
00:29:46qui connaît le mieux
00:29:47les questions de sécurité
00:29:48puisque depuis 10 ans
00:29:49il a occupé
00:29:49tous les postes
00:29:51tous les postes
00:29:51qui permettent
00:29:52d'avoir une vision globale
00:29:53ce que je trouve sidérant
00:29:54c'est que de ce fait
00:29:55alors que c'est l'un des hommes
00:29:56les mieux informés de France
00:29:58il soit hésitant
00:30:00et gêné
00:30:01pour répondre à la question
00:30:02puisque entre l'interview
00:30:03qu'il a faite hier
00:30:04sur une autre chaîne
00:30:05et celle qu'il vous a accordée
00:30:06ce matin
00:30:07la réponse n'est pas la même
00:30:09mais la gêne demeure
00:30:10c'est pas lui personnellement
00:30:12ce que je reproche
00:30:13au système
00:30:14c'est de ne toujours pas
00:30:16être capable
00:30:16de nommer
00:30:17la situation du pays
00:30:19en Seine-Saint-Denis
00:30:20au moment du premier confinement
00:30:23on a vu
00:30:24du fait de l'arrêt
00:30:25de l'activité économique
00:30:26sortir
00:30:27les gens
00:30:28qui travaillaient au noir
00:30:29parce qu'ils étaient
00:30:30en situation irrégulière
00:30:31le plus souvent
00:30:32pour aller
00:30:33au resto du coeur
00:30:34aux soupes populaires
00:30:35etc.
00:30:35et on a vu
00:30:36au premier trimestre 2020
00:30:38plusieurs centaines
00:30:39de milliers de personnes
00:30:40tout à coup sortir
00:30:41et aller
00:30:41sur les soupes populaires
00:30:43en Seine-Saint-Denis
00:30:44donc le chiffre
00:30:45qu'il a donné hier
00:30:45de 200 à 300 000
00:30:46c'est sans doute
00:30:47une estimation
00:30:48il faut être prudent
00:30:49par définition
00:30:49on n'a pas de preuve
00:30:50mais qui concerne
00:30:51la seule Seine-Saint-Denis
00:30:52donc aujourd'hui
00:30:53moi j'ai pas l'impression
00:30:55que ça ait baissé
00:30:56depuis 5 ans
00:30:57de mes observations
00:30:58sur le terrain
00:30:59et je me balade beaucoup
00:31:00je fais beaucoup
00:31:01de réunions publiques
00:31:01vous l'avez dit tout à l'heure
00:31:02donc c'est plutôt
00:31:03un phénomène
00:31:04qui est en augmentation
00:31:05et les chiffres
00:31:07qui sont donnés
00:31:08en privé
00:31:09sont plus élevés
00:31:11que les chiffres
00:31:11donnés en public
00:31:12par les différents
00:31:13ministres de l'intérieur
00:31:14moi je pense
00:31:15mon intuition
00:31:16c'est qu'on est
00:31:17au-delà du million
00:31:17maintenant je n'en ai pas
00:31:18la preuve
00:31:19mais en tout cas
00:31:19en grande masse
00:31:20on est en ordre
00:31:21de grandeur
00:31:22autour du million
00:31:23et certainement pas
00:31:24autour de 200 à 300 000
00:31:25ou même de 500 000
00:31:26vous parlez
00:31:27de la nécessité
00:31:27de poser un diagnostic
00:31:28ou en tous les cas
00:31:29d'appréhender une situation
00:31:31à la question
00:31:32est-ce qu'il y a
00:31:32une submersion migratoire
00:31:33et je rappelle
00:31:34que l'expression
00:31:35a été utilisée
00:31:35par un ancien
00:31:36premier ministre
00:31:36François Bayrou
00:31:38là encore
00:31:39la réponse
00:31:39du ministre de l'intérieur
00:31:41qui n'est plus
00:31:42préfet de police
00:31:43donc là il est dans
00:31:43un rôle éminemment
00:31:45politique
00:31:45et la question
00:31:46l'est forcément
00:31:47écoutons-le
00:31:47souvent
00:31:50moi je suis très transparent
00:31:51sur les chiffres
00:31:52je ne les ai jamais cachés
00:31:53dans l'ensemble
00:31:53des postes
00:31:54que j'ai occupé
00:31:55il y a effectivement
00:31:56un pourcentage
00:31:57d'étrangers
00:31:58qui peuvent être mis en cause
00:31:59dans la délinquance
00:32:00j'avais donné d'ailleurs
00:32:01sur votre antenne
00:32:02je crois
00:32:03quand j'étais préfet de police
00:32:04le chiffre
00:32:05dans l'agglomération parisienne
00:32:0636%
00:32:08à un moment
00:32:08où on disait
00:32:09que c'était 50%
00:32:10voilà
00:32:10moi je suis
00:32:11ministre de l'intérieur
00:32:12je suis le patron
00:32:14des forces
00:32:15de sécurité intérieure
00:32:16et je lutte contre
00:32:17des délinquants
00:32:18moi je n'établis pas
00:32:19de lien
00:32:19je lutte contre
00:32:19des délinquants
00:32:20d'une manière générale
00:32:21vous savez hier
00:32:21j'ai été interrogé
00:32:22par un parlementaire
00:32:22à la commission des lois
00:32:23qui me demandait ce lien
00:32:24je veux bien donner des chiffres
00:32:26je veux bien donner des chiffres
00:32:27il n'y a aucune difficulté
00:32:28là-dessus
00:32:28mais faire ce lien
00:32:29systématiquement
00:32:30je ne le fais pas
00:32:31alors là il s'agissait du lien
00:32:33entre immigration
00:32:34et délinquants
00:32:34ça me rappelle une anecdote
00:32:35que m'a racontée
00:32:36le conseiller d'un premier ministre
00:32:37il y a quelques années
00:32:38il visitait une maison d'arrêt
00:32:40et dans une des galeries
00:32:43de la maison d'arrêt
00:32:44il y avait le nom des détenus
00:32:45et il y avait 13 noms sur 14
00:32:48qui étaient originaires
00:32:49d'Afrique subsaharienne
00:32:51et du Maghreb
00:32:52et l'un des conseillers
00:32:55du premier ministre
00:32:56lui dit
00:32:57vous avez vu
00:32:58monsieur le premier ministre
00:32:59le premier ministre
00:33:00dit au directeur de la prison
00:33:02il dit
00:33:02mais il y a quand même
00:33:03il y a quand même
00:33:05beaucoup de gens
00:33:06qui sont d'origine étrangère
00:33:07extra-européenne
00:33:08dans cette prison
00:33:09et le directeur
00:33:11de la maison d'arrêt
00:33:11lui a dit
00:33:12je vous laisse responsable
00:33:13de vos constats
00:33:14donc voilà
00:33:16c'est très intéressant
00:33:17sur l'administration
00:33:18là encore
00:33:20les chiffres
00:33:20Sonia Mabrouk
00:33:21lien entre
00:33:22immigration
00:33:23et délinquance
00:33:24il y a un chiffre
00:33:26qui tue le débat
00:33:27c'est qu'il y a 10%
00:33:28d'étrangers en France
00:33:29et il y a 26%
00:33:30d'étrangers en prison
00:33:31et personne n'a mis
00:33:31un signe d'égalité
00:33:32la question c'est
00:33:33y a-t-il un lien
00:33:33et dans ce cas-là
00:33:34comment on lutte contre cela
00:33:35et là encore
00:33:36exactement
00:33:36c'est pas une question
00:33:37de dénigrer
00:33:39ou d'être discriminant
00:33:42c'est la question
00:33:43qui est une question
00:33:45de base
00:33:45dans un état souverain
00:33:46qui consiste
00:33:47à être capable
00:33:48de faire
00:33:48l'état des lieux
00:33:49afin de mener ensuite
00:33:50la meilleure politique
00:33:51la politique migratoire
00:33:53c'est une politique
00:33:55de souveraineté
00:33:56et je pense que
00:33:56le grand tort
00:33:57de toute la classe politique
00:33:58quelle qu'elle soit
00:33:58c'est de le traiter
00:34:00à l'émotion
00:34:00il faut pas le traiter
00:34:01à l'émotion
00:34:02moi je vous le dis
00:34:03je ne sais pas
00:34:04si l'immigration
00:34:05c'est une chance
00:34:05ou pas pour la France
00:34:06ce que je constate
00:34:07je pose des questions
00:34:08la question c'est
00:34:09en termes de coût social
00:34:11en termes de gains culturels
00:34:13et en termes de sécurité
00:34:14est-ce qu'aujourd'hui
00:34:15le bilan est positif
00:34:16ou négatif
00:34:17sur ces trois terrains
00:34:18et je donne tout un tas
00:34:19d'éléments dans mon livre
00:34:20la réponse est négative
00:34:21donc ça veut dire
00:34:22qu'il faut changer
00:34:22de politique migratoire
00:34:23mais c'est pas une question
00:34:25de passion
00:34:26j'entends bien
00:34:27même si c'est un débat
00:34:28enflammé
00:34:29forcément passionné
00:34:30passionnel
00:34:31les réactions politiques
00:34:32elles n'ont pas manqué
00:34:33notamment du côté
00:34:34de Jordan Bardella
00:34:35ou encore d'Eric Ciotti
00:34:37vous allez le voir
00:34:37et d'autres
00:34:38ce matin
00:34:38Laurent Nunez
00:34:39craint d'utiliser
00:34:40les mots
00:34:40assimilation
00:34:40et submersion migratoire
00:34:41refuse d'établir
00:34:43le lien pourtant évident
00:34:44et documenté
00:34:44entre immigration
00:34:45incontrôlée
00:34:46et insécurité
00:34:47capitule face
00:34:48au régime algérien
00:34:48quelle différence
00:34:49si un socialiste
00:34:50avait été nommé
00:34:51Flasbovo
00:34:52Paul Amart
00:34:53on ne va pas faire
00:34:54l'exégèse de l'interview
00:34:56mais c'est quand même
00:34:56le nouveau ministre
00:34:57de l'Intérieur
00:34:57nous sommes face
00:34:57à des défis immenses
00:34:58vous venez de dire
00:34:59qu'en réalité
00:35:00rien n'allait changer
00:35:01d'ici à 2027
00:35:02et je crois que
00:35:03nous avons la confirmation
00:35:04mais oui
00:35:05j'ai écouté l'interview
00:35:06vous l'avez dit
00:35:08Thierry
00:35:09c'est un homme
00:35:09remarquable
00:35:10effectivement
00:35:10Thibaut pardon
00:35:11j'ai connu aussi
00:35:12très bien Thierry
00:35:13qui est le père
00:35:14je sais
00:35:15qui est un formidable
00:35:16analyste sur la situation
00:35:18géopolitique
00:35:18mais souvent
00:35:19le père et le fils
00:35:20se confondent
00:35:21c'est un hommage
00:35:21et au père
00:35:24je l'ai écouté
00:35:25il était extrêmement gêné
00:35:26parce qu'il est contraint
00:35:27et ne croyez pas
00:35:29que je sois obsédé
00:35:30par l'exécutif
00:35:31mais je reviens
00:35:32à ce qui est essentiel
00:35:32c'est le fondement même
00:35:33de la 5ème République
00:35:34l'exécutif
00:35:35il est contraint
00:35:36qui a augmenté
00:35:38le nombre d'arrivées
00:35:39d'étrangers en France
00:35:40Emmanuel Macron
00:35:41qui a augmenté
00:35:42le nombre de visas
00:35:43accordées aux Algériens
00:35:44Emmanuel Macron
00:35:45il est contraint
00:35:46comme Bruno Retailleau
00:35:48était contraint
00:35:49et pour répondre
00:35:49à votre remarque
00:35:50de tout à l'heure
00:35:51il y a une immigration
00:35:52qui réussit à la France
00:35:53qui est une chance
00:35:54pour la France
00:35:54mais il y a aussi
00:35:55une immigration
00:35:55qui est un cauchemar
00:35:56pour la France
00:35:57et je suis moi
00:35:58extrêmement perplexe
00:36:00la question algérienne
00:36:01est un exemple
00:36:01spectaculaire
00:36:03spectaculaire
00:36:04je ne voudrais pas
00:36:04trop prendre la parole
00:36:05non c'est important
00:36:06ce que vous dites
00:36:06parce que sur l'Algérie
00:36:07par exemple
00:36:08évidemment nous avons rappelé
00:36:09que nous avons
00:36:10nos compatriotes
00:36:10Boalem Sansal
00:36:11et Christophe Glaze
00:36:12notre confrère
00:36:12qui est emprisonné
00:36:14le ministre de l'Intérieur
00:36:15a dit il y a quelques jours
00:36:16qu'il fallait un bouger
00:36:17je déteste cette expression
00:36:18je la mets entre guillemets
00:36:20mais c'est ainsi
00:36:21et donc aller vers un apaisement
00:36:23ce matin
00:36:24semble-t-il un peu bouger
00:36:27il a fait un bouger dans le bouger
00:36:28il a fait un bouger dans le bouger
00:36:29et il dit que
00:36:31eh bien il faudrait maintenir
00:36:33la ligne de Bruno Retaille
00:36:34aussi j'ai bien compris
00:36:35mais qui n'est pas la ligne
00:36:36d'Emmanuel Macron
00:36:37non qui n'est pas la ligne
00:36:38du Pédercé
00:36:39il a demandé à l'ambassadeur
00:36:40de France en Algérie
00:36:41d'être présent
00:36:43lors d'une commémoration
00:36:44d'un scandale absolu
00:36:45c'est le massacre de Sharon
00:36:46mais il pourrait aussi demander
00:36:48une commémoration en France
00:36:49sur le massacre de 1954
00:36:50sur les pogroms
00:36:51qui avaient lieu régulièrement
00:36:52c'était le 17 octobre 61
00:36:54pas Sharon
00:36:54c'était le 17 octobre 61
00:36:57c'était pas le métro Sharon
00:36:58c'était les Algériens
00:36:59noyés dans la scène
00:37:00oui
00:37:00ça relève de la même logique
00:37:02et de la même horreur
00:37:04tout simplement
00:37:05et du même scandale
00:37:06mais pourquoi ne pas
00:37:07équilibrer les commémorations
00:37:09mais pourquoi
00:37:09mais
00:37:09surtout
00:37:10il y a une seule réponse
00:37:12où il y a une peur
00:37:13qui est rationnelle
00:37:14le point de départ du raisonnement
00:37:16moi je ne comprends pas
00:37:17je ne suis pas d'accord
00:37:18ce n'est pas vous
00:37:19je ne suis pas d'accord
00:37:20avec la logique que vous rappelez
00:37:22ce n'est pas vous personnellement
00:37:22la logique que vous rappelez
00:37:23qui consiste à dire
00:37:24il y a une cohérence institutionnelle
00:37:27nécessaire entre le président
00:37:28de la République
00:37:29le ministre de l'Intérieur
00:37:30etc
00:37:30mais pas forcément
00:37:32et en tout cas
00:37:32ça n'empêche pas
00:37:33de dire le réel
00:37:34après on peut
00:37:35étergiverser
00:37:36et amoindrir
00:37:36sur les conséquences
00:37:37et les imputations
00:37:38oui mais sur une ligne
00:37:39à tenir face à un pays
00:37:40comme l'Algérie
00:37:40il vaut mieux parler
00:37:41d'une même voix
00:37:41mais est-ce qu'on se
00:37:42c'est le régime
00:37:45c'est pas la population
00:37:45vous l'avez rappelé ce matin
00:37:47et vous avez raison
00:37:48c'est le régime
00:37:49mais c'est une déconsidération générale
00:37:52parce que les gens savent
00:37:54les gens qui suivent
00:37:55les émissions des politiques
00:37:56connaissent un minimum
00:37:57la situation
00:37:58ils se renseignent par ailleurs
00:37:59et quand ils ont des gens
00:38:01qui viennent dire
00:38:02l'inverse de ce qu'est le réel
00:38:03alors que ce sont des gens
00:38:06intelligents et informés
00:38:07forcément ça ne peut être
00:38:08que pour protéger
00:38:09c'est le coeur du livre
00:38:10c'est le fameux mur
00:38:11du déni
00:38:11ça on va en parler
00:38:12c'est incroyable
00:38:13ce mur
00:38:13et vous essayez de le briser
00:38:15mais expliquez-moi
00:38:16vous connaissez
00:38:17on suit ce dossier
00:38:18depuis des semaines
00:38:19et des mois
00:38:20nous avons quand même
00:38:21deux compatriotes
00:38:23qui sont détenus
00:38:24il y a des leviers
00:38:25il y a deux députés
00:38:26aujourd'hui l'un des députés
00:38:27et ministre
00:38:28dont Charles Rodouel
00:38:29vraiment
00:38:29on l'a reçu ici
00:38:30le rapport est détaillé
00:38:32il est même dépassionné
00:38:33il dit voilà
00:38:33le coût de l'exception
00:38:34migratoire algérienne
00:38:35voilà les leviers
00:38:36que nous avons
00:38:37par exemple
00:38:38sur beaucoup de binationaux
00:38:39vous en avez parlé
00:38:40ici même Sabrina
00:38:41et bien
00:38:42on compense en fait
00:38:43la retraite
00:38:44que l'Algérie
00:38:45ne verse pas
00:38:45pour certains citoyens
00:38:47est-ce qu'on peut encore
00:38:48accepter une telle situation
00:38:50est-ce qu'on peut encore
00:38:50préserver les intérêts
00:38:51familiaux patrimoniaux
00:38:53des dignitaires algériens
00:38:54ici
00:38:54car nous avons
00:38:55deux compatriotes
00:38:56en prison
00:38:56oui ce serait une mesure
00:38:57compensatoire
00:38:58vis-à-vis de la nomenclatura
00:38:59algérienne
00:39:00mais l'exemple que vous citiez
00:39:01concernant l'ASPA
00:39:02donc l'allocation de solidarité
00:39:03aux personnes âgées
00:39:04est un exemple illustratif
00:39:06de la dynamique collective
00:39:07qui concerne l'asiaspora
00:39:09algérienne en France
00:39:10c'est ça qu'il faut examiner
00:39:11avec les chiffres
00:39:12qu'a donné
00:39:13ou qu'ont donné
00:39:14Charles Rodouel
00:39:15et Mathieu Lefebvre
00:39:16voilà
00:39:17donc il y a quand même
00:39:18des chiffres
00:39:19qui sont
00:39:19ne serait-ce qu'en termes
00:39:20de sécurité
00:39:21très inquiétants
00:39:22il y a 5149
00:39:24comment dire
00:39:25clandestins
00:39:26dans les CRA
00:39:26c'est la nationalité
00:39:28la plus représentée
00:39:29à 31,4%
00:39:30dans les CRA
00:39:31c'est la nationalité
00:39:32la plus représentée
00:39:33dans les prisons
00:39:34françaises
00:39:35il y a plus de 177%
00:39:38de taux d'incarcération
00:39:39en l'espace de 10 ans
00:39:41concernant la diaspora
00:39:42algérienne
00:39:42je ne parle que
00:39:43de l'aspect sécuritaire
00:39:44je ne parle même pas
00:39:45de l'aspect culturel
00:39:46et des 49%
00:39:47des occupants
00:39:48dans les logements sociaux
00:39:50et je pourrais continuer
00:39:51la liste est très longue
00:39:52donc il y a un problème
00:39:53de sécurité
00:39:54avec un certain nombre
00:39:56d'Algériens
00:39:57en France
00:39:58et c'est déjà
00:39:58sur la base
00:39:59de ces chiffres là
00:40:00que vous avez raison
00:40:01que Charles Rodouel
00:40:01a essayé de dépassionner
00:40:03ce fameux accord
00:40:04de 1968
00:40:04pour expliquer
00:40:05que la situation sécuritaire
00:40:07n'est plus tenable
00:40:08vous pourriez nous résumer
00:40:12la relation
00:40:13que nous avons
00:40:14la ligne
00:40:14selon vous
00:40:15je vais vous résumer
00:40:16un mot
00:40:17je redoute la réponse
00:40:18je vais vous résumer
00:40:20ma propre pensée
00:40:21ma chère Sonia
00:40:22c'est déjà beaucoup
00:40:23d'abord
00:40:25être ministre
00:40:26par définition
00:40:27c'est être frileux
00:40:29ça c'est très clair
00:40:30mais non
00:40:30si
00:40:31pour en avoir interrogé
00:40:33en gros
00:40:34vous pourrez me trouver
00:40:36une exception
00:40:37mais être ministre
00:40:39c'est euphémisé
00:40:41pendant des années
00:40:42des gens qui a fait vainement
00:40:43à Charles Pasqua
00:40:44à Bruno Roteo
00:40:45mais ils n'ont pas été
00:40:47extraordinaires
00:40:48de courage
00:40:49ma chère Sonia
00:40:50mais qui l'a été
00:40:51à vos yeux
00:40:53à la table
00:40:54vous pouvez
00:40:55même banadieu
00:40:56quand il y a eu
00:40:56le déconnement de l'avion
00:40:57Nicolas Sarkozy
00:40:59après cette réflexion
00:41:03qui paraît
00:41:04ne pas susciter
00:41:05bizarrement
00:41:06le consensus
00:41:06ma deuxième réflexion
00:41:09c'est
00:41:10contrairement
00:41:11à ce que disait Paul
00:41:12mais je le dis
00:41:12avec beaucoup de modestie
00:41:13et je vous rejoins
00:41:15Sonia
00:41:15pourquoi est-on
00:41:17enquisté
00:41:19dans un défaitisme
00:41:20qui nous interdit
00:41:22de donner
00:41:22un véritable projet
00:41:24en alternative
00:41:25c'est qu'en réalité
00:41:27nous répondons
00:41:28aux attaques
00:41:29au lieu de prendre
00:41:30les devants
00:41:31et d'être
00:41:31il y a un mot
00:41:32la peur
00:41:33la peur
00:41:34mais
00:41:35alors
00:41:36vous me rejoignez
00:41:38pas du tout
00:41:39ah non
00:41:40là je parle de la peur
00:41:41du président de la république
00:41:43nommément
00:41:44certains ministres
00:41:45je ne peux pas dire
00:41:45chacun
00:41:46vous pouvez me dire
00:41:48Sonia
00:41:48comment à partir
00:41:49d'un constat
00:41:50sur lequel
00:41:51on est tous d'accord
00:41:53l'action ne suit jamais
00:41:54mais parce qu'il faut
00:41:56ensuite avoir le courage
00:41:57de mettre en oeuvre
00:41:59et d'assumer
00:42:00les secousses initiales
00:42:01de la mise en oeuvre
00:42:02quand vous avez été
00:42:03lâche et faible
00:42:03pendant 40 ans
00:42:04les gens en face de vous
00:42:06ils ont intégré
00:42:07votre lâchet
00:42:08et ils ont raison
00:42:08de l'intégrer
00:42:09le jour
00:42:09et c'est pareil
00:42:10sur la sécurité
00:42:11ce que je dis dans le livre
00:42:12on en parlera tout à l'heure
00:42:12sur l'usage
00:42:13de la force légitime
00:42:14par la police
00:42:15tout le monde a intégré
00:42:16que la police
00:42:17se retenait
00:42:18mais le jour
00:42:19et c'est pareil
00:42:20avec l'Algérie
00:42:21le parallèle
00:42:21c'est que le jour
00:42:23où tout à coup
00:42:23il y aura une politique
00:42:24courageuse
00:42:25où on assumera
00:42:26un rapport de force
00:42:27en étant le maillon fort
00:42:29du rapport de force
00:42:30en face au début
00:42:31ce sera mal ressenti
00:42:33et les gens seront
00:42:34tellement surpris
00:42:34qu'ils vont tenter
00:42:35ils vont commencer
00:42:36par essayer de se débattre
00:42:37donc par monter
00:42:38à l'escalade
00:42:39et c'est là
00:42:39qu'il faut être du courage
00:42:40et de la fermeté
00:42:41mais une fois qu'on tient
00:42:42dans le rapport de force
00:42:44le problème se règle
00:42:45une fois qu'en face
00:42:47les gens ont compris
00:42:48que vous n'étiez plus
00:42:49la serpillère
00:42:50de qui que ce soit
00:42:52mais que vous assumiez
00:42:53y compris
00:42:54des mesures
00:42:55qui peuvent avoir
00:42:56une certaine radicalité
00:42:57pendant un certain temps
00:42:57mais on remet
00:42:58les compteurs à zéro
00:42:59sur l'Algérie
00:43:00sur l'Algérie
00:43:01ça fait longtemps
00:43:02que je suis même déjà
00:43:03venu le dire
00:43:03à votre micro
00:43:04chère Sonia
00:43:05sur l'Algérie
00:43:06le grand problème
00:43:07c'est que l'Algérie
00:43:09est le seul pays
00:43:09avec lequel
00:43:10l'ensemble de nos accords
00:43:12est dérogatoire
00:43:13en faveur de l'Algérie
00:43:14sur la question migratoire
00:43:15et sur ses conséquences
00:43:16notamment sociales
00:43:17à partir du moment
00:43:18où nous remettrons
00:43:19les compteurs à zéro
00:43:20nous aurons des relations
00:43:21d'adulte à adulte
00:43:23avec ce pays
00:43:24nous quitterons
00:43:25et le moment me semble-t-il
00:43:27est largement venu
00:43:28les passions
00:43:29de nos grands-parents
00:43:30et arrière-grands-parents
00:43:31pour regarder ensemble
00:43:32vers l'avenir
00:43:33mais il va y avoir six mois
00:43:34où ça va frotter
00:43:35il faut assumer ces six mois
00:43:36mais ce ne sera pas
00:43:37donc avant mai-juin
00:43:382027
00:43:39puisque avec Emmanuel Macron
00:43:41à l'Élysée
00:43:42ça ne bougera pas
00:43:43et encore
00:43:43attendez de voir chacun
00:43:45les preuves des faits
00:43:46parce qu'on faut déclamer
00:43:48et faire les choses
00:43:49regardez les consulats
00:43:50regardez la grande mosquée
00:43:51de Paris
00:43:51tout ça
00:43:51mais c'est aberrant
00:43:52ce qui se passe
00:43:53et vraiment
00:43:55ce n'est pas
00:43:55Pavlovien
00:43:56ce n'est pas
00:43:57vraiment la population
00:43:58en général
00:43:58nous avons ici
00:43:59parlé des visas
00:43:59étudiants en général
00:44:00la question n'est pas
00:44:01certains ont dit
00:44:02mais pourquoi
00:44:03il y a une augmentation
00:44:04de ces visas
00:44:05Thomas
00:44:05de notre part
00:44:06il n'était pas question
00:44:07de dire
00:44:07de punir des visas
00:44:09mais quel est le symbole
00:44:10le signe
00:44:11qui est envoyé
00:44:12au moment où il faudrait
00:44:12montrer un peu les muscles
00:44:14en tout cas
00:44:15engager un bras de fer
00:44:16c'était un pied de nez
00:44:16du consulat
00:44:17en question d'Algérie
00:44:18qui a voulu
00:44:19marquer sa différence
00:44:20de la ligne
00:44:20annoncée par Bruno Rotaillot
00:44:22sur l'interview
00:44:23de Laurent Nunez
00:44:24ce que je trouve
00:44:24vraiment marquant
00:44:25c'est que c'est un profil technique
00:44:27on a vu toutes les limites
00:44:28d'un profil technique
00:44:28au gouvernement
00:44:29alors même
00:44:30qu'on aurait pu imaginer
00:44:32parce que Laurent Nunez
00:44:32était un très bon préfet
00:44:34et comme vous l'avez dit
00:44:34c'est l'un des mieux informés
00:44:36de France
00:44:36il aurait pu justement
00:44:37être de ceux
00:44:38qui veulent dépassionner
00:44:39le débat
00:44:39parce que c'est là la clé
00:44:40et je pense que là
00:44:41vous avez parfaitement raison
00:44:42il y a un exemple
00:44:43autour de nous
00:44:43c'est Giorgia Meloni
00:44:44Giorgia Meloni en Italie
00:44:46a fait de l'immigration
00:44:47un sujet politique
00:44:48et technique
00:44:48comme un autre
00:44:49en sortant totalement
00:44:50des logiques inflammables
00:44:53de ce sujet
00:44:54et en ayant
00:44:54des résultats concrets
00:44:55et en ajustant
00:44:56également sa politique
00:44:57avec la réalité
00:44:58voilà une source d'inspiration
00:44:59et en nouant des accords
00:45:00avec l'Algérie
00:45:01la Tunisie
00:45:01le Maroc
00:45:02pendant que nous
00:45:03nous n'avons pas
00:45:04ces mêmes relations
00:45:05non moi je pense que
00:45:06alors vous parliez
00:45:07de l'aspect sécuritaire
00:45:08maître
00:45:08moi je me souviens
00:45:09qu'après les émeutes
00:45:10le gouvernement algérien
00:45:11avait publié
00:45:11un communiqué de presse
00:45:12pour encourager la France
00:45:14à protéger
00:45:16ses ressortissants
00:45:17donc l'algérianisme
00:45:18c'est malheureusement
00:45:19je suis désolée
00:45:19une donnée
00:45:20qui a traversé
00:45:21les gouvernements
00:45:22attendez
00:45:22pardonnez-moi
00:45:24depuis la fin
00:45:25mais l'algérianisme
00:45:26je veux dire
00:45:27moi je
00:45:28comment dire
00:45:28j'admire un pays
00:45:29qui se défend
00:45:30oui
00:45:31du respect pour l'Algérie
00:45:33qui se défend
00:45:33ou la Tunisie
00:45:34quand elle se défend
00:45:35même par rapport
00:45:36à l'immigration
00:45:37aujourd'hui
00:45:37qu'elle subit
00:45:37parce que c'est une question
00:45:38de souveraineté
00:45:39la question c'est le francisme
00:45:40si je puis dire
00:45:41mais tout à fait
00:45:42mais je suis entièrement
00:45:43d'accord avec vous
00:45:44je pense que beaucoup
00:45:45d'Algériens
00:45:45ou de Franco-Algériens
00:45:46de binationaux
00:45:47se disent
00:45:47pourquoi
00:45:48notre pays
00:45:49de naissance
00:45:50c'est la France
00:45:52face à notre autre pays
00:45:54de naissance
00:45:55de nos parents
00:45:55et bien n'est pas à la hauteur
00:45:56j'essaye de comprendre
00:45:58la perception des politiques
00:46:01et la tétanie qu'ils ont
00:46:02si jamais
00:46:03ils avançaient
00:46:04d'un petit pion
00:46:05justement
00:46:05le rapport de force
00:46:06en vous parlez
00:46:07mais il y a un exemple
00:46:08c'est déjà
00:46:08remarqué la pause
00:46:09on parlait du livre
00:46:10on a un exemple
00:46:12un postulat essentialiste
00:46:13qui consiste à croire
00:46:14que tous les Algériens
00:46:15se rangeraient derrière
00:46:16le régime de Téboune
00:46:17alors c'est faux
00:46:18je veux dire
00:46:18la composante
00:46:19ou les composantes
00:46:19de la diaspora algérienne
00:46:20ne soutiennent pas
00:46:21le régime de Téboune
00:46:22on a eu
00:46:22une des raisons
00:46:24de la tétanie
00:46:24c'est janvier dernier
00:46:25quand l'Algérie
00:46:26a déclenché
00:46:27les influenceurs
00:46:28et qu'il y a eu
00:46:28une vague de haine
00:46:29et on l'a beaucoup moins dit
00:46:31d'attaque au couteau
00:46:31sur le territoire français
00:46:33et bien
00:46:34croyez moi
00:46:34ça a tétanisé
00:46:35tout le monde
00:46:36dans l'appareil d'Etat
00:46:36et on en parle beaucoup
00:46:37en coulisses
00:46:37absolument
00:46:38on va marquer une pause
00:46:41vous évoquez tout cela
00:46:42dans votre livre
00:46:43c'est très important
00:46:44et on voit le fossé
00:46:45vraiment abyssal
00:46:46entre une réalité chiffrée
00:46:48et je dis toujours
00:46:48certaines élites
00:46:49c'est souvent des élites
00:46:50autoproclamées
00:46:51parce qu'il nous faut des élites
00:46:52dans notre pays
00:46:53on va y revenir
00:46:53on dira un mot sur le Louvre
00:46:55l'enquête avance
00:46:56les jours passent
00:46:58et l'enquête avance
00:46:59et les malfrats sont très loin
00:47:00et les responsables
00:47:02sont toujours en place
00:47:03à tout de suite
00:47:04merci d'être avec nous
00:47:08dans quelques instants
00:47:09nous évoquerons
00:47:10ce livre
00:47:11France
00:47:11le choc ou la chute
00:47:12au sujet de la sécurité
00:47:14de Thibault Montbréal
00:47:15qui nous fait l'amitié
00:47:15d'être avec nous
00:47:17avec vous tous
00:47:17évidemment
00:47:18on évoquera aussi
00:47:20trois jours
00:47:20après le Louvre
00:47:22le casse du Louvre
00:47:23le vol du Louvre
00:47:24le musée a rouvert
00:47:24pour le grand public
00:47:26elle est pour l'exécutif
00:47:27pour le ministre de l'Intérieur
00:47:28l'enquête progresse
00:47:29mais au niveau des responsabilités
00:47:30vous le verrez
00:47:31c'est un peu circulé
00:47:32il n'y a rien à voir
00:47:33mais pour l'instant
00:47:34c'est le journal
00:47:34avec vous
00:47:35chère Sommager
00:47:36et à la une de l'actualité
00:47:37Sonia Laurent Nunez
00:47:38on dit plus
00:47:39sur les conditions
00:47:40de détention
00:47:41de Nicolas Sarkozy
00:47:42eu égard aux menaces
00:47:43qui pèsent sur lui
00:47:44explique ce matin
00:47:45sur notre antenne
00:47:46le ministre de l'Intérieur
00:47:47le dispositif de protection
00:47:49dont il dispose
00:47:50en temps normal
00:47:50a été étendu
00:47:51à son incarcération
00:47:53à la prison de la santé
00:47:54deux policiers
00:47:55chargés exclusivement
00:47:56de la sécurité
00:47:57de l'ex-président
00:47:58ont été installés
00:47:58dans une cellule voisine
00:48:00dans le reste de l'actualité
00:48:02vous allez y revenir
00:48:03dans votre midi news
00:48:04Sonia réouverture
00:48:05du musée du Louvre
00:48:06après avoir été fermée
00:48:07à cause du spectaculaire
00:48:09cambriolage dimanche matin
00:48:10à l'exception
00:48:11de la galerie Apollon
00:48:13théâtre du cambriolage
00:48:14hors normes
00:48:15réalisé en 4 minutes chrono
00:48:17au total
00:48:17une centaine d'enquêteurs
00:48:19sont mobilisés
00:48:19pour retrouver les auteurs
00:48:21qui sont toujours en suite
00:48:22et puis on termine
00:48:23avec cette bombe météorologique
00:48:25qui va frapper
00:48:25l'hexagone demain
00:48:26la tempête Benjamin
00:48:27concernera toute la France
00:48:29l'ensemble de la belle
00:48:30mais aussi une grande partie
00:48:31de la Suisse
00:48:32les vents pourraient être
00:48:33plus forts
00:48:34que ceux qui étaient envisagés
00:48:35par Météo France
00:48:36on attend jusqu'à 130
00:48:37à 150 km heure
00:48:39sur la façade atlantique
00:48:40Merci chère Somaya
00:48:42vous venez de parler
00:48:43du Louvre
00:48:44des conséquences
00:48:45alors estimation du vol
00:48:4788 millions d'euros
00:48:48mais évidemment
00:48:48le coût patrimonial
00:48:50et historique
00:48:50est inestimable
00:48:52le ministre de l'Intérieur
00:48:54qui affirme
00:48:55qu'il a bon espoir
00:48:56pour que ces malfrats
00:48:57soient arrêtés
00:48:58mais il est vrai
00:48:58que 3-4 jours
00:48:59après tout cela
00:49:00ça devient plus compliqué
00:49:02comment vous expliquez
00:49:03vous l'avez souligné
00:49:04tout à l'heure
00:49:04Thibaut de Montréal
00:49:05et je pose la question
00:49:06à vous tous
00:49:06la question n'est pas
00:49:07de faire tomber des têtes
00:49:08pour le plaisir
00:49:09de voir symboliquement
00:49:10tomber des têtes
00:49:10mais d'identifier
00:49:11des responsabilités
00:49:12là on a l'impression
00:49:13que tout le monde
00:49:14se défaut
00:49:14c'est un peu
00:49:15ce que je veux juste dire
00:49:18c'est que j'ai vécu
00:49:19j'ai très mal vécu
00:49:20à titre personnel
00:49:20ce vol
00:49:23c'est une humiliation
00:49:25pour la France
00:49:25c'est vraiment
00:49:26une humiliation
00:49:26pour la France
00:49:27ce qui est très intéressant
00:49:28c'est qu'il y a
00:49:29un certain nombre de gens
00:49:30qui en général
00:49:30sont proches
00:49:31du milieu
00:49:32du Louvre
00:49:33ou de l'art
00:49:34qui ont tenté aussitôt
00:49:35de relativiser
00:49:36mais il n'y a rien
00:49:38à relativiser
00:49:38le Louvre
00:49:39c'est le musée français
00:49:41le plus connu
00:49:41dans le monde
00:49:42le premier devoir
00:49:45des musées
00:49:48c'est de protéger
00:49:48le patrimoine
00:49:49de protéger
00:49:50le patrimoine
00:49:50pas de le montrer
00:49:51de le protéger
00:49:52pour ensuite
00:49:53pouvoir le montrer
00:49:54et là
00:49:55il y a eu
00:49:56dans les conditions
00:49:56dont on a déjà
00:49:57beaucoup parlé
00:49:58à votre antenne
00:49:58ce vol
00:50:01je pense
00:50:02que c'est une sorte
00:50:03de symbole
00:50:04de toutes nos
00:50:04faiblesses
00:50:06quelles que soient
00:50:07les forces
00:50:08qui soient derrière
00:50:09je pense
00:50:11peut-être
00:50:11qu'on retrouvera
00:50:12les gens
00:50:12j'espère
00:50:13mais qu'on retrouve
00:50:14les bijoux
00:50:14mais qu'on retrouve
00:50:15les bijoux
00:50:16et les auteurs
00:50:17mais quoi qu'il arrive
00:50:19et même si on les retrouve
00:50:20le simple fait
00:50:21que ça a été possible
00:50:22dans ces conditions-là
00:50:23en révélant
00:50:24ce que ça a révélé
00:50:25comme faiblesse
00:50:26des moyens mis
00:50:27pour protéger
00:50:28notre patrimoine
00:50:29je trouve ça
00:50:30extrêmement humilié
00:50:30mais les conditions
00:50:31parlons-en
00:50:32tout a bien fonctionné
00:50:34mais non non
00:50:35mais c'est la frage
00:50:36non mais je vous ai sûr
00:50:37800 millions d'euros
00:50:39pour la restauration
00:50:41du Grand Louvre
00:50:42800 millions d'euros
00:50:43et pas un centime
00:50:44pour des capteurs
00:50:45de mouvements
00:50:46le long de la façade
00:50:47non mais
00:50:48hallucinant
00:50:49tout est dit
00:50:50Philippe
00:50:51je n'abuserai pas
00:50:52du terme humiliation
00:50:53mais
00:50:54mais parce que
00:50:56la France
00:50:57en connaît tellement
00:50:58les humiliations
00:50:59justement
00:51:00je ne mettrai pas
00:51:02sur le même plan
00:51:03par exemple
00:51:04le scandale
00:51:05de la passivité
00:51:06à l'égard
00:51:07de Boilhem
00:51:08sans salle
00:51:08et ce braquage
00:51:10réussi au Louvre
00:51:11qui révèle
00:51:12c'est vrai
00:51:13un terrifiant
00:51:14dysfonctionnement
00:51:15mais tout de même
00:51:16ça n'est pas
00:51:17de même nature
00:51:18Philippe Bilger
00:51:19vous me rappelez
00:51:19une chanson
00:51:19de Jacques Brel
00:51:20on n'oublie rien
00:51:21de rien
00:51:22on n'oublie rien
00:51:22du tout
00:51:23on n'oublie rien
00:51:23de rien
00:51:24on s'habitue
00:51:24c'est tout
00:51:25le problème
00:51:26c'est qu'on s'habitue
00:51:26tellement à se faire
00:51:27humilier
00:51:28que j'ai l'impression
00:51:29que la France
00:51:29est en face
00:51:31de mitridatisation
00:51:32humiliatrice
00:51:33vous savez
00:51:33la mitridatisation
00:51:34on vous met
00:51:35un poison
00:51:35de plus en quantité
00:51:37de plus en plus importante
00:51:38et au bout d'un moment
00:51:38pour vous mettre
00:51:39une grotte d'autre
00:51:39vous survivez
00:51:40mais l'humiliation
00:51:42elle est mondiale
00:51:43allez voir un peu
00:51:43les réactions
00:51:44des dons de monde entier
00:51:45mais le drame
00:51:46de la France
00:51:46c'est que nous avons
00:51:48une haute fonction publique
00:51:50qui si elle était
00:51:50un statut d'entreprise
00:51:51serait la société
00:51:52à irresponsabilité illimitée
00:51:54rappelez-vous
00:51:56comme il y a des sociétés
00:51:57à responsabilité illimitée
00:51:58rappelez-vous
00:52:00je vais noter
00:52:00vous me permettez
00:52:01les droits d'auteur
00:52:02je ne vous demanderai pas
00:52:02de droits d'auteur
00:52:03mais je l'ai dit
00:52:05ah bon ?
00:52:06c'est un vol
00:52:08mais c'est pas du tout
00:52:09celle-là je l'ai dit
00:52:10qu'il y a des murs allées
00:52:11non mais c'est scandaleux
00:52:13c'est scandaleux
00:52:15ah c'est excellent
00:52:16c'est une manière
00:52:17de le faire bien voir
00:52:18contre le bilgeur
00:52:19ah non pas du tout
00:52:20non mais attendez
00:52:21deux choses
00:52:22rappelez-vous
00:52:22le sang contaminé
00:52:23des centaines de morts
00:52:24responsables
00:52:26mais pas coupables
00:52:26un procès
00:52:27un ministre
00:52:28qui a une peine de principe
00:52:29et de l'autre ça passe
00:52:30une autre affaire
00:52:31qu'on a oubliée
00:52:32on parlait du terrorisme
00:52:33palestinien tout à l'heure
00:52:34alors c'était il y a 33 ans
00:52:36de mémoire
00:52:36l'affaire Abash
00:52:38où un terroriste
00:52:39palestinien vient à Paris
00:52:40aucun ministre
00:52:41n'a sauté
00:52:42par contre
00:52:43on a trouvé
00:52:433-4 lampistes
00:52:44dans des cabinets
00:52:45à mettre au rencard
00:52:46pendant quelques temps
00:52:47continuons
00:52:48la justice
00:52:50on remet quelqu'un
00:52:51en liberté
00:52:52il tue quelqu'un
00:52:53personne n'est responsable
00:52:54ni coupable
00:52:54le problème
00:52:55de la haute fonction
00:52:56publique française
00:52:57c'est que
00:52:57c'est responsable
00:52:59quasiment jamais
00:53:01coupable jamais
00:53:02bon en tous les cas
00:53:03ça confère quand même
00:53:04ça confère
00:53:06moi j'appellerais pas ça
00:53:07une humiliation
00:53:08j'appelle ça
00:53:08un dépouillement
00:53:09permanent
00:53:10c'est à dire que
00:53:11je ne peux pas m'empêcher
00:53:12de faire le lien
00:53:13si c'est fait pour nous rassurer
00:53:13on descend à chaque fois
00:53:15d'une marche
00:53:16le vol de ces bijoux
00:53:16donc de l'histoire de France
00:53:18Philippe de Villiers
00:53:18pourrait peut-être même
00:53:19appeler ça un mémoricide
00:53:20le nombre d'églises
00:53:22profanées
00:53:23saccagées
00:53:23des prêtres attaqués
00:53:25quelqu'un qui allume
00:53:26sa cigarette
00:53:26sur la tombe du soldat
00:53:27inconnuextère
00:53:28il n'y a pas de causalité
00:53:29directe
00:53:30mais je pense qu'il y a
00:53:32cifrance d'atmosphère
00:53:33et qui se propage
00:53:35parce qu'il y a
00:53:36un sentiment d'impunité
00:53:37du fait justement
00:53:38de ce manque de responsabilité
00:53:40alors
00:53:40c'est ce que décrit
00:53:41ce livre
00:53:42Thibault de Montbrial
00:53:43plus la France
00:53:44dites-vous s'enfonce
00:53:45alors dans ce domaine-là
00:53:47sur le plan sécuritaire
00:53:48plus il y a une barrière
00:53:49ou un mur
00:53:49de résistance
00:53:50qui est le mur du déni
00:53:51et pour le faire tomber
00:53:52c'est très intéressant
00:53:54parce que Thibault de Montbrial
00:53:55a fait converger
00:53:55des statistiques
00:53:56c'est vraiment
00:53:57c'est des chiffres
00:53:57c'est têtu
00:53:58c'est carré
00:53:58et vos retours de terrain
00:54:00il me semble que c'est la première fois
00:54:03qu'il y a ce mariage-là
00:54:05cette convergence
00:54:06pour un constat
00:54:07qui est implacable
00:54:07vous savez il y a un proverbe chinois
00:54:09qui dit
00:54:09plus on s'approche de la montagne
00:54:10moins on la voit
00:54:11et on est très proche
00:54:13de la montagne
00:54:14du mur
00:54:14on peut prendre toutes les images
00:54:16qu'on veut
00:54:16mais on est très proche
00:54:17d'un impact
00:54:17et je suis sidéré
00:54:19d'entendre ici et là
00:54:20des journalistes
00:54:21des élus
00:54:22des avocats
00:54:23des magistrats
00:54:24relativiser
00:54:25être dans une forme
00:54:27de déni
00:54:28et donc j'ai décidé
00:54:29de faire converger
00:54:30d'une part
00:54:31les statistiques
00:54:31les officielles
00:54:32françaises et européennes
00:54:33et d'autre part
00:54:34tout ce que je vois
00:54:35depuis 18 mois
00:54:36comme avocat
00:54:37comme président
00:54:38du centre de réflexion
00:54:39sur la sécurité intérieure
00:54:40j'ai fait 31 réunions publiques
00:54:41j'ai vu plus de 5000 personnes
00:54:43dont beaucoup d'élus locaux
00:54:44et comme officier de réserve
00:54:46opérationnelle
00:54:46de la gendarmerie
00:54:47j'ai fait une douzaine
00:54:48de jours de terrain
00:54:48et donc je fais converger
00:54:50tout ce que j'ai vu
00:54:50et tout ce qu'on m'a raconté
00:54:51et figurez-vous
00:54:53que sans grande surprise
00:54:55les chiffres
00:54:56rejoignent la réalité
00:54:57de la vie des gens
00:54:58et j'ai eu envie
00:54:59de mettre ça en perspective
00:55:00en faisant un livre
00:55:01en deux temps
00:55:02d'abord un constat
00:55:03qui est terrible
00:55:04qui est franchement sombre
00:55:05mais en même temps
00:55:07je propose des solutions
00:55:08et moi je porte en moi
00:55:11une vraie espérance
00:55:11dans l'engagement
00:55:12je pense qu'il faudra
00:55:13qu'il y ait beaucoup de choses
00:55:15qui changent dans notre pays
00:55:15à commencer par l'état d'esprit
00:55:17des gens qui sont au pouvoir
00:55:19et peut-être même
00:55:20les gens qui sont au pouvoir
00:55:20tout court
00:55:21pour mettre en oeuvre
00:55:23une politique
00:55:24un choc
00:55:25rappelons que c'est vous
00:55:26qui avez utilisé
00:55:27cette expression
00:55:27de choc d'autorité
00:55:28car vous êtes passé
00:55:29dans le langage
00:55:30là messieurs
00:55:31on reconnait la paternité
00:55:33de cette expression
00:55:34et c'est très intéressant
00:55:35parce que je l'emploie
00:55:35depuis trois ans
00:55:36et depuis trois ans
00:55:37tous les gens
00:55:38qui ont été au pouvoir
00:55:38se sont réappropriés
00:55:40il n'y en a pas un
00:55:41qui l'a mis en oeuvre
00:55:42vous écrivez que l'affaire
00:55:43Naël a été un véritable révélateur
00:55:44je rappelle que vous êtes
00:55:45l'avocat du deuxième policier
00:55:47la patirée
00:55:48malgré tout vous êtes
00:55:49si je puis dire
00:55:50évidemment impliqué
00:55:51dans la défense
00:55:52de cette affaire
00:55:53pourquoi ça a été un révélateur ?
00:55:55ça a été un révélateur
00:55:55à plusieurs égards
00:55:56ça a été un révélateur
00:55:57d'abord pour les policiers
00:55:58qui ont compris
00:55:59que quand ils appliquaient
00:56:00au sens littéral
00:56:01le texte
00:56:02qui régit
00:56:03leur utilisation
00:56:04de la force
00:56:05ils pouvaient
00:56:06en fonction de considération
00:56:07d'émotion et politique
00:56:08se retrouver accusés
00:56:10puisque je ne rentre pas
00:56:11dans les détails
00:56:11mais le tir
00:56:12moi j'ai assisté
00:56:12à la reconstitution
00:56:13qui a duré 12 heures
00:56:14et le tir correspond
00:56:16exactement au sens littéral
00:56:17à l'un des paragraphes
00:56:18du texte applicable
00:56:20ça a aussi été
00:56:21si on dézoome
00:56:22un révélateur
00:56:23sur la rapidité
00:56:25avec laquelle
00:56:25l'ensemble des quartiers
00:56:27en France
00:56:27et dans quasiment
00:56:28tous les départements
00:56:29non seulement
00:56:30peuvent s'enflammer
00:56:31mais peuvent sortir
00:56:32de leur zone
00:56:33pour aller attaquer
00:56:34les centres-villes
00:56:35et ça a été un révélateur
00:56:37du fait
00:56:37que ceux qui travaillent
00:56:39sur ces sujets
00:56:40ont compris désormais
00:56:41que ce qui sépare
00:56:42les graves désordres
00:56:43de 2023
00:56:44du chaos total
00:56:45avec des centaines de morts
00:56:47des territoires perdus
00:56:49des voyous
00:56:50qui rentrent dans les pavillons
00:56:52qui violent
00:56:53qui pillent
00:56:53qui tuent
00:56:54il y a une seule chose
00:56:55là vous parlez d'une attaque
00:56:56comme le 7 octobre
00:56:57je parle d'une attaque
00:56:58comme le 7 octobre
00:56:58par exemple
00:56:59il n'y a qu'une seule chose
00:57:00qui nous sépare de ça
00:57:01c'est que pour l'instant
00:57:02pour des raisons liées
00:57:03à leur intérêt objectif
00:57:05d'homme d'affaires
00:57:06les gens qui sont à la tête
00:57:08des réseaux de grandes criminalités
00:57:10organisées
00:57:10qui tiennent les armes de guerre
00:57:12font très attention
00:57:13à ce qu'elles ne soient pas utilisées
00:57:15contre des policiers
00:57:16ou contre des civils
00:57:17pourquoi ?
00:57:18parce que ça déclencherait
00:57:19une réponse de l'état
00:57:20avec un état d'urgence
00:57:21peut-être un article 16
00:57:22de la constitution
00:57:23etc
00:57:23qui aurait comme conséquence
00:57:25que le business quotidien
00:57:26ne pourrait plus prospérer
00:57:27donc c'est l'intérêt économique
00:57:29des trafiquants
00:57:30qui pour l'instant
00:57:31concourt à maintenir
00:57:32la paix civile dans le pays
00:57:33pas que
00:57:34mais je pense qu'aujourd'hui
00:57:36c'est devenu le facteur principal
00:57:37j'invite nos télésplicateurs
00:57:38vraiment à lire
00:57:39la partie espoir
00:57:40je ne voudrais pas trop
00:57:41que vous dévoiliez
00:57:42parce que vraiment
00:57:42je crois que c'est l'une
00:57:43des premières fois
00:57:44où vous vous mettez
00:57:46comme ça noir sur blanc
00:57:47et vous étayez de telles pistes
00:57:49qui pour certains
00:57:49certains vont le voir
00:57:50comme un programme politique
00:57:52moi je le vois plutôt
00:57:52comme une déclaration d'amour
00:57:54pour le pays
00:57:54et une manière de le sauver
00:57:55je pense que
00:57:57pour sauver le pays
00:57:58il faut un programme politique
00:57:59mais il faut qu'il soit porté
00:58:00il faut qu'il soit porté
00:58:01littéralement
00:58:02par ce qu'on a dans les tripes
00:58:03et dans le coeur
00:58:04on ne peut plus
00:58:05le pays crève aujourd'hui
00:58:07des gens qui ont fait
00:58:07de la politique de profession
00:58:09pour certains très bien
00:58:11mais avec
00:58:12sans doute en perdant de vue
00:58:14on en a beaucoup parlé
00:58:15depuis le début de l'émission
00:58:16l'exigence de courage
00:58:17et la dimension presque sacrificielle
00:58:20aujourd'hui on est dans
00:58:21une situation telle
00:58:22moi quand je vais sur le terrain
00:58:23j'entends beaucoup l'expression
00:58:24qui peut être dite
00:58:25de différentes façons
00:58:26mais que je résume par
00:58:27ce ne sont pas
00:58:28les gens qui nous ont rendu malades
00:58:30qui vont nous soigner
00:58:31il y a une attente
00:58:33considérable de changements
00:58:34il y a dans
00:58:36les exécutifs locaux
00:58:38des jeunes politiques
00:58:41qui sont très très bons
00:58:42de droite et de gauche
00:58:43il y a des gens de gauche
00:58:44de la gauche républicaine
00:58:45je ne parle pas de la France insoumise
00:58:46mais les gens de gauche républicaine
00:58:48qui aiment ce pays
00:58:49et tout le monde est d'accord
00:58:51sur le fait
00:58:51que le rétablissement
00:58:53du socle d'autorité
00:58:54remettre l'église
00:58:55au centre du village
00:58:56se réapproprier
00:58:58les fondements
00:58:58de ce qui fait
00:58:59le pacte social
00:59:00c'est-à-dire que
00:59:00pour vivre ensemble
00:59:01il faut qu'il y ait des règles
00:59:03qui soient respectées
00:59:04et donc dont la violation
00:59:05entraîne une sanction
00:59:06et que c'est la reconstruction
00:59:08de ce socle
00:59:09qui permettra ensuite
00:59:10de redévelopper
00:59:12un pays vertueux
00:59:13sur la base
00:59:14de l'éducation
00:59:14et de la culture
00:59:15et c'est possible
00:59:15donc la sécurité
00:59:16c'est pas un programme politique
00:59:18c'est un préalable
00:59:19c'est le préalable
00:59:20au fait qu'on revive ensemble
00:59:21et la sécurité
00:59:23ça permet de remettre en place
00:59:24de l'égalité
00:59:25parce que sinon
00:59:26c'est les riches
00:59:27qui se protégeront
00:59:27et les pauvres
00:59:28qui trinqueront
00:59:29de la fraternité
00:59:31parce que s'il n'y a pas
00:59:31de sécurité
00:59:32on regarde l'autre
00:59:33comme un ennemi possible
00:59:34et on se méfie des autres
00:59:35au lieu d'aller vers les autres
00:59:36et de ces égalités
00:59:39fraternité
00:59:41et liberté
00:59:42et bien sûr
00:59:43la liberté
00:59:44puisque si vous n'êtes pas
00:59:46dans des conditions
00:59:47de sécurité
00:59:47qui vous permettent
00:59:48d'exercer cette liberté
00:59:49vous avez une liberté
00:59:50de papier
00:59:50mais vous n'avez plus
00:59:51une liberté d'engagement
00:59:52donc c'est ni de droite
00:59:53ni de gauche
00:59:54la sécurité
00:59:54Sonia Mabrouk
00:59:55c'est du bon sens
00:59:56je l'ai souvent dit
00:59:58à des personnalités de gauche
00:59:59qui nous demandaient
00:59:59pourquoi on a insisté
01:00:00sur ce sujet là
01:00:01et au contraire
01:00:01vous l'avez très bien résumé
01:00:02avec cette devise
01:00:04que l'on chérit tant
01:00:06alors pardonnez-moi
01:00:08c'est une émission
01:00:08qui est un peu écourtée
01:00:09aujourd'hui
01:00:10parce qu'on va
01:00:12rediffuser
01:00:14l'entretien
01:00:15de M. Nunez
01:00:16pour ceux qui ne l'ont pas vu
01:00:17ou pour ceux qui l'ont vu
01:00:18qui ont envie
01:00:18de mieux comprendre
01:00:20ce qui a été dit
01:00:21donc je les invite
01:00:22à rester
01:00:23ministre de l'Intérieur
01:00:24ancien préfet de police
01:00:25peut-être un mot
01:00:25pour résumer
01:00:26oui
01:00:26je vois ce qui me plaît
01:00:28j'allais évidemment
01:00:29poser une question critique
01:00:31comme d'habitude
01:00:32et je suis rassuré
01:00:34parce que justement
01:00:35Thibaut
01:00:37nous
01:00:38je ne savais pas
01:00:40qu'il y avait
01:00:41ce chapitre essentiel
01:00:42sur l'espoir
01:00:43mais il a été créé
01:00:44pour vous
01:00:45j'en ai par-dessus
01:00:46la thème
01:00:46du défaitisme
01:00:47c'est même plus que l'espoir
01:00:49c'est l'espérance
01:00:49et d'un mot
01:00:50je m'adresse notamment
01:00:51sur un paragraphe
01:00:53dont j'ai posé
01:00:54chaque mot
01:00:55aux Français
01:00:56aux jeunes Français
01:00:56d'origine étrangère
01:00:57qui eux
01:00:58veulent s'intégrer
01:00:59quelle que soit
01:01:00leur religion
01:01:01leur couleur de peau
01:01:02leur culture
01:01:02etc.
01:01:02et qui veulent rentrer
01:01:04dans ce creuset républicain
01:01:05parce que sinon
01:01:06et bien c'est sur eux
01:01:07que pèse l'effort islamiste
01:01:09et vous parlez
01:01:10d'assimilation
01:01:10et je parle d'assimilation
01:01:12contrairement aux ministres de l'Intérieur
01:01:12qui ne veulent pas
01:01:13notamment utiliser
01:01:14ce mot
01:01:14je vous remercie
01:01:15et je leur tends la main
01:01:16on aura l'occasion
01:01:17de se retrouver
01:01:17pour une émission
01:01:18avec évidemment
01:01:19un délai
01:01:20et un horaire habituel
01:01:21Laurent Nunez
01:01:22est à suivre
01:01:23à tout
01:01:23à demain
01:01:24on s'y perd
01:01:27la grande interview
01:01:29sur CNews et Europe 1
01:01:30mon invité
01:01:31est attendu
01:01:31sur les sujets
01:01:32de sécurité
01:01:33des Français
01:01:33sur les sujets
01:01:34de lutte
01:01:35contre la délinquance
01:01:36d'immigration
01:01:37et plus largement
01:01:38d'autorité
01:01:39bonjour et bienvenue
01:01:40Laurent Nunez
01:01:40bonjour
01:01:41merci d'être avec nous
01:01:42vous êtes le ministre
01:01:43de l'Intérieur
01:01:44et justement
01:01:44l'un de vos prédécesseurs
01:01:46à Beauvau
01:01:46et ancien président
01:01:47de la République
01:01:48Nicolas Sarkozy
01:01:49a passé sa première nuit
01:01:50en prison
01:01:51on a appris
01:01:51que deux policiers
01:01:52de sécurité
01:01:53ont accompagné
01:01:54l'ancien chef de l'état
01:01:55la prison de la santé
01:01:55ils seront dans une cellule
01:01:58voisine à Nicolas Sarkozy
01:02:00cette protection rapprochée
01:02:02est indispensable
01:02:03eu égard aux risques
01:02:04de sécurité
01:02:04pour l'ancien président
01:02:06oui
01:02:07d'abord je vous confirme
01:02:08cette information
01:02:08effectivement
01:02:09l'ancien président
01:02:11de la République
01:02:12donc un dispositif
01:02:13de protection
01:02:13eu égard à son statut
01:02:14eu égard évidemment
01:02:16aux menaces
01:02:17qui pèsent sur lui
01:02:18et ce dispositif
01:02:19a effectivement
01:02:20été maintenu
01:02:20en détention
01:02:21voilà
01:02:22c'est une décision
01:02:23du ministre de l'Intérieur
01:02:24j'ai en charge
01:02:25la sécurité
01:02:26des personnes
01:02:27des autres personnalités
01:02:28et évidemment
01:02:29en lien très étroit
01:02:30avec le garde des Sceaux
01:02:31puisque tout ça se passe
01:02:32évidemment
01:02:33en milieu pénitentiaire
01:02:34et donc oui
01:02:35c'est une décision
01:02:36visant à assurer
01:02:37sa sécurité
01:02:38en plus évidemment
01:02:39de tout ce qui est mis
01:02:40en oeuvre
01:02:40par l'administration
01:02:41pénitentiaire
01:02:42et qui vont rester
01:02:43en permanence
01:02:44tout au long
01:02:44de la durée
01:02:45d'incarcération
01:02:45de l'ancien président
01:02:46à ses côtés
01:02:47dans des cellules voisines
01:02:48tant que le besoin
01:02:50sera nécessaire
01:02:50tant que nous le jugerons
01:02:51utile
01:02:52oui je vous le confirme
01:02:53tant que vous le jugerez
01:02:53utile ça veut dire
01:02:54monsieur le ministre
01:02:55que c'était prévu de longue date
01:02:56ou alors c'est circonstanciel
01:02:58en fonction de l'évolution
01:02:59de la menace
01:03:00que vous jugez importante
01:03:01sur le président
01:03:01il est protégé en permanence
01:03:03donc c'est évidemment
01:03:05un citoyen comme les autres
01:03:06mais il y a des menaces
01:03:06un peu plus importantes
01:03:07qui pèsent sur l'ancien
01:03:08président de la république
01:03:09qui est Nicolas Sarkozy
01:03:10et voilà
01:03:11donc la décision a été prise
01:03:13et donc elle a été appliquée
01:03:14immédiatement
01:03:15au même titre
01:03:16vous avez vu
01:03:16que son transfert
01:03:17vers la santé
01:03:19a été escorté
01:03:20pour éviter
01:03:21qu'il y ait
01:03:21une querelle
01:03:22de motocyclistes
01:03:25de journalistes
01:03:25qui suivent
01:03:26le cortège
01:03:27voilà
01:03:27donc c'est ce que nous faisons
01:03:28habituellement
01:03:29donc les forces de sécurité
01:03:30intérieure
01:03:31placées sous mon autorité
01:03:32c'est ce qu'on fait
01:03:32habituellement
01:03:33dans ce genre de circonstances
01:03:34pour un transfert
01:03:35avec une personnalité
01:03:37qui est quelqu'un
01:03:38qui est potentiellement menacé
01:03:39et c'est inédit évidemment
01:03:40pour un ancien président
01:03:41de la république incarcérée
01:03:43vous avez affirmé
01:03:43Laurent Lunès
01:03:44comprendre la démarche
01:03:45du garde des Sceaux
01:03:46qui ira rendre visite
01:03:47à Nicolas Sarkozy
01:03:48depuis la déclaration
01:03:49de Gérald Darmanin
01:03:50a provoqué
01:03:50beaucoup de remous
01:03:51de crispations
01:03:52en particulier
01:03:53chez le plus haut magistrat
01:03:55de France
01:03:55Rémi Hayes
01:03:56qui y voit
01:03:56une atteinte potentielle
01:03:57à l'indépendance
01:03:58des magistrats
01:03:59est-ce que vous dites
01:04:00toujours comprendre
01:04:00la démarche
01:04:01de Gérald Darmanin
01:04:02ce matin ?
01:04:02Oui mais je la comprends
01:04:04j'ai toujours été
01:04:05très respectueux
01:04:06tout au long de ma carrière
01:04:07de la séparation
01:04:07des pouvoirs
01:04:08de l'autorité judiciaire
01:04:09je la comprends
01:04:10il est aussi le patron
01:04:11de l'administration pénitentiaire
01:04:13il a eu par ailleurs
01:04:14des relations personnelles
01:04:15avec Nicolas Sarkozy
01:04:17donc je comprends
01:04:18effectivement sa démarche
01:04:19mais il le dit aussi
01:04:21régulièrement
01:04:21il l'a dit encore
01:04:22hier après-midi
01:04:23à l'Assemblée nationale
01:04:24vous savez
01:04:26les détenus
01:04:27sont parfois visités
01:04:28par des parlementaires
01:04:29voilà
01:04:30donc il est légitime
01:04:31là c'est à la fois
01:04:33le côté personnel
01:04:34et la casquette
01:04:35du garde des Sceaux
01:04:35qui a fait sortir
01:04:37certains magistrats
01:04:38que les congles
01:04:38que les conditions
01:04:39allaient vérifier
01:04:40s'assurer des conditions
01:04:42de détention
01:04:42d'un détenu
01:04:43comme Nicolas Sarkozy
01:04:45voilà
01:04:45il est légitime
01:04:46à le faire
01:04:46il est garde des Sceaux
01:04:47il est aussi responsable
01:04:48de l'administration pénitentiaire
01:04:49et voilà
01:04:50et sur le symbole
01:04:52Laurent Lunez
01:04:52que répondez-vous
01:04:53à beaucoup de français
01:04:54beaucoup de français
01:04:55qui affirment
01:04:55qu'un délinquant
01:04:56qui s'en prend un policier
01:04:57il a parfois du sursis
01:04:58qu'un multi-récidiviste
01:05:00sous OQTF
01:05:01parfois
01:05:01on le retrouve
01:05:02en liberté
01:05:03mais qu'un ancien président
01:05:04pour lequel
01:05:05le défaut de preuve
01:05:07à tout le moins
01:05:07peut interroger
01:05:08il se retrouve incarcéré
01:05:09c'est une justice
01:05:10à deux vitesses selon vous ?
01:05:11je ne rentrerai pas
01:05:13dans ce débat
01:05:13il n'y a pas de justice
01:05:14à deux vitesses
01:05:14c'est un débat illégitime ?
01:05:16je comprends
01:05:17qu'on ne comprenne pas
01:05:18je ne ferai pas de comparaison
01:05:19mais je comprends
01:05:20évidemment qu'on ne comprenne pas
01:05:21que les individus
01:05:21qui s'en prennent physiquement
01:05:23à un policier
01:05:23puissent être libérés
01:05:25c'est quand même
01:05:26une circonstance aggravante
01:05:27quand les faits sont établis
01:05:28il faut le dire
01:05:28et je trouve ça
01:05:29évidemment tout à fait anormal
01:05:30je suis le premier à le faire
01:05:31en tant que
01:05:32premier défenseur
01:05:33des policiers
01:05:34et des gendarmes
01:05:35je suis le premier
01:05:36évidemment
01:05:36à m'offusquer
01:05:37de ce genre de situation
01:05:38mais on est parfois
01:05:41et qui vont être placés
01:05:42sous contrôle judiciaire
01:05:43voilà on est parfois
01:05:44vous savez
01:05:45moi je ne critique jamais
01:05:46les décisions
01:05:46des aménagements
01:05:47il ne s'agit pas de critiquer
01:05:48il s'agit d'un sentiment
01:05:49aujourd'hui
01:05:49d'une réalité
01:05:50pour des français
01:05:51qui vont un ancien président
01:05:52quelles que soient
01:05:52les convictions qu'ils ont
01:05:53et d'autres malfrats
01:05:54et criminels dehors
01:05:55je crois que nos concitoyens
01:05:58ne comprennent plus
01:05:58quand on s'en prend physiquement
01:05:59à un policier
01:06:00ils ne comprennent pas
01:06:01qu'on n'ait pas
01:06:01une sanction très lourde
01:06:03et je crois qu'il faut
01:06:03que les textes soient durcis
01:06:05et c'est bien l'intention
01:06:05du garde des Sceaux
01:06:06il aura évidemment
01:06:07tout le monde soutient
01:06:07et nous-mêmes
01:06:08nous faisons un certain nombre
01:06:09du côté du
01:06:10le ministre de l'Intérieur
01:06:12fait un certain nombre
01:06:12de propositions
01:06:13pour durcir un certain nombre
01:06:15de sanctions
01:06:15sur certains types
01:06:16de délinquances
01:06:16Ce que l'on aimerait voir
01:06:18derrière les barreaux
01:06:19Laurent Lunez
01:06:19évidemment ce sont
01:06:20les malfrats
01:06:20qui ont volé
01:06:21les bijoux du Louvre
01:06:23qui ont arraché
01:06:24et volé
01:06:24une partie de notre patrimoine
01:06:25inestimable
01:06:26mais estimé malgré tout
01:06:27à 88 millions d'euros
01:06:29sans compter évidemment
01:06:30le coût historique
01:06:31et patrimonial
01:06:32est-ce que vous avez
01:06:32davantage d'éléments
01:06:33ce matin
01:06:33sur le profil des malfrats
01:06:35et est-ce que
01:06:35vous êtes toujours aussi
01:06:37confiant sur leur
01:06:37potentielle arrestation
01:06:39Moi en tant qu'ancien
01:06:41préfet de police
01:06:42en charge
01:06:43d'un des services
01:06:43d'enquête
01:06:44de cette affaire
01:06:44j'ai toute confiance
01:06:45dans leur capacité
01:06:46à retrouver les auteurs
01:06:47Malgré les jours qui passent
01:06:48Malgré les jours qui passent
01:06:50Après évidemment
01:06:51l'inquiétude
01:06:51ce sont les bijoux
01:06:53évidemment
01:06:54c'est le butin aussi
01:06:55qu'on cherche à retrouver
01:06:56voilà il y a une enquête
01:06:57qui est lancée
01:06:57sous l'autorité
01:06:58de madame la procureure
01:06:59de la république de Paris
01:06:59il y a plus d'une centaine
01:07:00d'enquêteurs
01:07:01de la brigade de repression
01:07:02du bandit
01:07:02Les indices sur les profils
01:07:04de l'office central
01:07:04de lutte contre le trafic
01:07:06de biens culturels
01:07:06voilà donc tout est mis en oeuvre
01:07:08pour retrouver tout cela
01:07:09je ne ferai aucun commentaire
01:07:10sur l'enquête
01:07:10Elle progresse monsieur le ministre ?
01:07:12Elle progresse
01:07:13madame la procureure de la république
01:07:14l'a dit dans ses communications
01:07:15il y a un certain nombre
01:07:16de traces et indices
01:07:17qui ont été relevés
01:07:18voilà elle progresse
01:07:19Qui mènent vers des pistes
01:07:20circonstanciées ?
01:07:21Voilà je ne peux pas
01:07:22vous en dire plus
01:07:22vraiment je ne vous en dis pas plus
01:07:23je reste extrêmement prudent
01:07:25voilà mais j'ai toute confiance
01:07:26ça c'est sûr
01:07:27dans le fait que nous retrouverons
01:07:28les auteurs
01:07:29Vous en dites plus par contre
01:07:30sur le système
01:07:31de sécurité d'alarme
01:07:32vous avez affirmé
01:07:33que les alarmes avaient été déclenchées
01:07:34normalement
01:07:34que les forces de l'ordre
01:07:35ont été immédiatement prévenues
01:07:36et qu'en 3 minutes
01:07:37les effectifs étaient présents
01:07:39La ministre de la Culture
01:07:40Rachida Datchi affirme aussi
01:07:41que la sécurité du Louvre
01:07:42a fonctionné
01:07:43donc pas de défaillance
01:07:44pas de responsabilité
01:07:45pas de faillite
01:07:46Le système d'alerte a fonctionné
01:07:47le système d'alerte
01:07:48a parfaitement fonctionné
01:07:50donc dès que la fenêtre
01:07:52a été attaquée
01:07:53elle s'est mise en place
01:07:54les policiers ont été prévenus
01:07:55en 3 minutes après
01:07:56ils étaient sur place
01:07:57donc voilà
01:07:58donc il y avait tout un système
01:07:59qui lui n'a pas été mis en défaut
01:08:01il a fonctionné
01:08:02après le fait est arrivé
01:08:03donc je ne vais pas vous dire
01:08:04que c'est un succès
01:08:05non
01:08:05il y a eu un cambri
01:08:07il y a eu ce vol
01:08:08par réfraction
01:08:09qui est avec un butin inestimable
01:08:12une valeur inestimable
01:08:13alors évidemment
01:08:13on l'a chiffré en millions d'euros
01:08:14mais pour la valeur patrimoniale
01:08:16c'est inestimable
01:08:17voilà
01:08:17donc en tout cas
01:08:18les systèmes de protection
01:08:19ont fonctionné
01:08:20en plus on est dans une
01:08:21on est
01:08:21les systèmes d'alarme
01:08:23parlant ont fonctionné
01:08:23l'intervention des policiers
01:08:24puis on est dans une zone
01:08:25on est dans une zone
01:08:26qui est parmi les plus touristiques
01:08:28de Paris
01:08:28et c'est une zone
01:08:30où habituellement
01:08:30il y a tout le temps
01:08:32énormément de policiers
01:08:33vous comprenez que quand même
01:08:34on a l'impression
01:08:35que tout le monde se défaut
01:08:36ce qui va assumer
01:08:36sa responsabilité
01:08:37est-ce que vous avez failli
01:08:38comme l'a dit d'ailleurs
01:08:39Gérald Darmanin
01:08:40je ne reprendrai pas ce terme
01:08:43il a eu tort de le dire ainsi
01:08:46non mais Gérald Darmanin
01:08:47n'a pas eu tort
01:08:47de dire qu'il y avait
01:08:48une faillite
01:08:49à partir du moment
01:08:50où c'est un échec
01:08:51voilà
01:08:51donc il y a eu
01:08:52un cambriolage
01:08:53au Louvre
01:08:54ont été dérobés
01:08:57parmi les bijoux
01:08:58les plus précieux
01:08:59de la France
01:09:00donc évidemment
01:09:02c'est un échec
01:09:02je ne peux pas vous dire autre chose
01:09:03sans demander des têtes symboliques
01:09:05des responsabilités
01:09:06on est en train de regarder
01:09:08nous avons regardé
01:09:08on s'est réuni
01:09:09avec Rachid Alati
01:09:10on s'est vu sur place
01:09:10on s'est réuni le lendemain
01:09:11on a regardé
01:09:12si les systèmes d'Alham
01:09:13avaient fonctionné
01:09:14ce qui avait dysfonctionné
01:09:14on est en train de regarder
01:09:16si les caméras
01:09:17que nous avons
01:09:17sont en nombre suffisant
01:09:18mais voilà
01:09:19donc on est en train
01:09:20de regarder tout ça
01:09:20elle-même a lancé
01:09:21une enquête administrative
01:09:22voilà
01:09:23donc on
01:09:24le fait que c'est un échec
01:09:27de toute façon
01:09:27voilà
01:09:27donc ça ne doit pas arriver
01:09:28les dispositifs qu'on déploie
01:09:29sont toujours mis en place
01:09:31pour que ça n'arrive pas
01:09:31il y a à la fois évidemment
01:09:33la sécurité des musées
01:09:34mais d'une manière générale
01:09:35qui est interpellée
01:09:36et puis il y a l'intervention
01:09:37des forces de l'ordre
01:09:38et puis il y a l'intervention
01:09:39des forces de l'ordre
01:09:40sur la voie publique aussi
01:09:41l'espace public
01:09:41ce sont les forces
01:09:42de sécurité intérieure
01:09:43évidemment
01:09:43non non
01:09:44mais en tout cas
01:09:45on va y travailler
01:09:46et d'ailleurs
01:09:46il faut travailler
01:09:47sur l'ensemble des musées
01:09:49vous savez
01:09:49mais rassurez-nous
01:09:50monsieur le ministre
01:09:50c'est quand même fait
01:09:51sur l'ensemble des musées
01:09:52j'ai vu que vous avez demandé
01:09:53une sorte de liste
01:09:54ou d'inventaire
01:09:55sur les biens
01:09:56les plus importants
01:09:57dans notre pays
01:09:57j'imagine que cette liste
01:09:58a déjà été faite
01:09:59non c'est pas exactement
01:10:00ce qu'on a demandé
01:10:01avec Rachid Alati
01:10:02ce qu'on a demandé
01:10:02c'est de bien
01:10:03on a demandé au préfet
01:10:05de bien s'assurer
01:10:06que les relations
01:10:06qu'il y a avec chaque directeur
01:10:08d'établissement
01:10:08de musées
01:10:09sont bien en place
01:10:10ce qui est le cas
01:10:11ça fait des années
01:10:11qu'on y travaille
01:10:12que les relations
01:10:13sont bien en place
01:10:14que les chaînes d'alerte
01:10:15fonctionnent bien
01:10:15qu'on nous signale bien
01:10:16quand il y a des expositions
01:10:17temporaires
01:10:18avec des biens de valeur
01:10:19quitte à ce que les forces
01:10:20de sécurité intérieure
01:10:21puissent un certain temps
01:10:22se déployer
01:10:23quand il y a des biens
01:10:24d'une telle valeur
01:10:24voilà c'est ce qu'on a demandé
01:10:26ce travail
01:10:27il a été lancé
01:10:27il y a plusieurs années
01:10:28maintenant
01:10:29sécuriser des musées
01:10:31ça prend du temps
01:10:32il y a des investissements
01:10:33à faire
01:10:34c'est extrêmement
01:10:34moins lourd
01:10:35et vous savez
01:10:36pour le Louvre
01:10:36moi-même comme préfet de police
01:10:38sur les 3 ans et demi
01:10:39où j'ai été préfet de police
01:10:40j'ai signé plusieurs audits
01:10:41mais ça ne se fait pas
01:10:42d'un coup de claquement de doigts
01:10:43voilà
01:10:43il y a des investissements
01:10:44qui se font sur la durée
01:10:46malgré l'alerte de la cour des comptes
01:10:47sur la vulnérabilité de ce musée
01:10:50plus largement
01:10:50en tous les cas
01:10:51monsieur le ministre de l'Intérieur
01:10:52on poursuit notre entretien
01:10:53sur ces news européens
01:10:54dans le cadre de la lutte
01:10:55contre l'insécurité
01:10:56vous êtes attendu
01:10:56sur l'insécurité
01:10:57des français du quotidien
01:10:59la lutte contre les narcotrafiques
01:11:01le grand banditisme
01:11:02on va interroger vos priorités
01:11:04mais tout d'abord
01:11:04il y a un principe
01:11:05pour comprendre
01:11:06la philosophie
01:11:07que vous portez à Beauvau
01:11:08est-ce que pour vous
01:11:09le lien est avéré
01:11:10entre immigration
01:11:11et délinquance ?
01:11:12non
01:11:13c'est une question
01:11:15qu'on me pose souvent
01:11:16moi je suis très transparent
01:11:17sur les chiffres
01:11:18je ne les ai jamais cachés
01:11:19dans l'ensemble des postes
01:11:20que j'ai occupé
01:11:21il y a effectivement
01:11:22un pourcentage d'étrangers
01:11:24qui peuvent être mis en cause
01:11:25dans la délinquance
01:11:26j'avais donné d'ailleurs
01:11:27sur votre antenne
01:11:28je crois
01:11:29quand j'étais préfet de police
01:11:30le chiffre dans l'agglomération parisienne
01:11:3236%
01:11:32c'est mis en cause
01:11:32dans l'agglomération parisienne
01:11:34c'est 36%
01:11:34à un moment où on disait
01:11:35que c'était 50%
01:11:36voilà
01:11:36donc le lien est établi pour vous
01:11:37moi je suis ministre de l'Intérieur
01:11:38je suis le patron
01:11:40des forces de la sécurité intérieure
01:11:42et je lutte contre des délinquants
01:11:44est-ce que le lien est établi pour vous ?
01:11:46moi je n'établis pas de lien
01:11:47je lutte contre des délinquants
01:11:48d'une manière générale
01:11:48vous savez hier
01:11:49j'ai été interrogé
01:11:49par un parlementaire
01:11:50à la commission des lois
01:11:51qui me demandait ce lien
01:11:52je veux bien donner des chiffres
01:11:54je veux bien donner des chiffres
01:11:55il n'y a aucune difficulté là-dessus
01:11:56mais faire ce lien systématiquement
01:11:58je ne le fais pas
01:11:59de la même façon
01:12:00que j'ai refusé
01:12:00de cautionner des propos
01:12:05qui étaient tenus
01:12:05par un député
01:12:06de la France insoumise
01:12:06qui considérait que
01:12:08les forces de l'ordre
01:12:09les forces de sécurité intérieure
01:12:10dont j'avais la responsabilité
01:12:11procédait à des contrôles
01:12:12d'identité aux facièles
01:12:13ça je refuse de dire
01:12:14qu'il y a des contrôles
01:12:15auprès de personnes racisées
01:12:17et vous le répétez ce matin
01:12:18en mars dernier
01:12:19le garde des Sceaux
01:12:19encore lui
01:12:20Gérald Darmanin
01:12:20a affirmé je cite
01:12:21il serait idiot
01:12:22de ne pas dire
01:12:23qu'il y a une part importante
01:12:24de la délinquance
01:12:25qui vient de personnes immigrées
01:12:27ça fout ça ?
01:12:28non mais il a raison
01:12:30il a raison
01:12:30donc il y a un lien
01:12:31il a raison
01:12:31il a raison de le dire
01:12:34attention
01:12:35une chose importante
01:12:37que je veux dire
01:12:37pourquoi tant de précautions
01:12:38au rapport ?
01:12:39nous avons des étrangers
01:12:40en situation irrégule
01:12:41régulière
01:12:41qui commettent
01:12:42un certain nombre
01:12:43de délits
01:12:44et c'est bien pour cela
01:12:45que nous priorisons
01:12:46c'est Gérald Darmanin
01:12:46qui à l'époque
01:12:47comme ministre de l'Intérieur
01:12:48l'avait demandé
01:12:48évidemment Bruno Rotaillot
01:12:49a poursuivi cette politique
01:12:50avait demandé
01:12:51que nous placions en priorité
01:12:53en centre de rétention administrative
01:12:54et que nous priorisions
01:12:55dans les reconduites
01:12:56ceux de ces étrangers
01:12:57en situation irrégulière
01:12:58qui étaient les plus dangereux
01:12:58ça je ne le nie pas
01:12:59je ne le nie pas
01:13:00et nous menons
01:13:02nous menons des actions
01:13:03déterminées auprès des pays
01:13:04d'origine de ces personnes
01:13:05on va en parler évidemment
01:13:06notamment l'Algérie
01:13:08je vous pose la question
01:13:08c'est pour connaître aussi
01:13:10votre manière d'appréhender
01:13:10ce sujet
01:13:11qui est un sujet important
01:13:12et éminemment régalien
01:13:13par exemple
01:13:13vous ne reprenez pas
01:13:14le terme de submersion migratoire
01:13:16là encore
01:13:16je vous pose la question
01:13:17tout simplement
01:13:18et tout de manière transparente
01:13:19François Bayrou
01:13:20avait parlé de submersion migratoire
01:13:22vous monsieur le ministre
01:13:22comment vous qualifiez
01:13:23ce niveau d'immigration
01:13:24dans votre pays
01:13:25sachant
01:13:25ça ce sont les chiffres de l'INSEE
01:13:27je pense qu'ils sont
01:13:27difficilement contestables
01:13:28que la France a enregistré
01:13:30un record d'immigration
01:13:30avec 434 000
01:13:32nouvelles arrivées
01:13:33en seulement un an
01:13:34comment vous qualifiez
01:13:35un tel niveau
01:13:35il y a un défi migratoire évident
01:13:37il y a un défi migratoire
01:13:38il y a le contexte climatique
01:13:41les crises économiques
01:13:42il fait qu'il y a
01:13:42une augmentation
01:13:43significative des migrations
01:13:45et donc c'est un défi pour nous
01:13:47oui il faut qu'on travaille
01:13:47avec l'Europe
01:13:48mieux contrôler nos frontières
01:13:49et qu'on soit plus efficace
01:13:50sur le territoire national
01:13:51comme on l'est
01:13:52vous savez
01:13:52mais ma question
01:13:53c'est est-ce que c'est
01:13:54une immigration massive
01:13:55est-ce qu'elle est trop importante
01:13:56est-ce qu'elle est maintenant
01:13:57inacceptable
01:13:58c'est un défi migratoire
01:13:59qui se traduit par une augmentation
01:14:00significative des migrants
01:14:01je vous le confirme
01:14:02je vous le confirme
01:14:02il y a un vrai défi
01:14:03et il faut qu'on y réponde
01:14:04et voilà
01:14:05il faut y travailler
01:14:06c'est-à-dire
01:14:06vous savez
01:14:07en 2024
01:14:08on a interpellé
01:14:09150 000 étrangers
01:14:10en situation américaine
01:14:11on va en parler
01:14:12mais votre prédécesseur
01:14:13Bruno Rotaillot
01:14:14estime que cette immigration
01:14:15ce sont ses mots
01:14:15massive
01:14:16n'est pas une chance
01:14:18pour la France
01:14:18il a tort
01:14:19dans les conditions
01:14:21actuelles
01:14:22a-t-il dit
01:14:22je tiens à le préciser
01:14:23c'est toujours ce qu'il a dit
01:14:24évidemment
01:14:24dans les conditions actuelles
01:14:26il faut qu'on lutte
01:14:27contre l'immigration
01:14:28il a raison de le dire ainsi
01:14:29dans les conditions actuelles
01:14:30oui mais enfin
01:14:31attention quand on convoque
01:14:33des mots de cette nature
01:14:34mais attention à qui
01:14:35je pose une question
01:14:36je vais vous répondre
01:14:37très clairement
01:14:38chaque fois qu'on parle
01:14:39de ces débats
01:14:40c'est toujours
01:14:41chaque fois qu'on parle
01:14:41de ces questions
01:14:42c'est toujours pour dire
01:14:43à côté il y a un laxisme
01:14:44les pouvoirs publics
01:14:45ne font rien
01:14:46c'est faux
01:14:47est-ce notre sujet ce matin ?
01:14:49on a des dispositifs
01:14:50de contrôle frontière
01:14:51qui ont été renforcés
01:14:52on interpelle énormément
01:14:53d'étrangers en situation
01:14:54régulière
01:14:54et on reconduit
01:14:55énormément d'étrangers en situation
01:14:56ma question
01:14:57est-ce qu'il y a
01:14:57une immigration massive
01:14:58aujourd'hui
01:14:59qui pose un souci
01:14:59à la France ou pas ?
01:15:00il y a des mots
01:15:01que je n'emploie pas
01:15:01parce que systématiquement
01:15:03quand on va sur ces débats
01:15:05c'est pour en même temps
01:15:06pointer la carence
01:15:07des pouvoirs publics
01:15:08et moi comme ministre
01:15:08de l'Intérieur
01:15:09je le refuse
01:15:09parce que je sais
01:15:10le travail formidable
01:15:11que font les femmes
01:15:12et les hommes
01:15:12que je dirige
01:15:13sur ces sujets
01:15:13et d'autres
01:15:14mais pardonnez-moi
01:15:15non non
01:15:16ce n'est pas
01:15:17ni les forces de sécurité
01:15:18c'est le ministre de l'Intérieur
01:15:20que j'interroge
01:15:20c'est le ministre de l'Intérieur
01:15:21qui vous parle
01:15:21et c'est aussi de votre responsabilité
01:15:23de donner une réponse politique
01:15:24nous avons
01:15:25mais la réponse politique
01:15:26c'est celle que je vous donne
01:15:26nous travaillons de manière
01:15:28mais vraiment prioritaire
01:15:29sur le démantèlement de filières
01:15:31le contrôle des frontières
01:15:32l'interpellation des étrangers
01:15:33en situation irrégulière
01:15:34il faut que les spectateurs sachent
01:15:36M. Rotaillot le disait
01:15:38M. Darmanin le disait
01:15:39en Europe
01:15:40nous sommes le pays
01:15:41qui reconduit
01:15:42le plus de personnes
01:15:43quand même
01:15:43on va en parler
01:15:44alors c'est très bien
01:15:45vous voulez aller sur un
01:15:45sur les 6 premiers mois de l'année
01:15:46c'est environ 30 000 personnes
01:15:48qui ont été reconduites en Europe
01:15:49nous nous sommes déjà
01:15:50à 7 500
01:15:50devant l'Allemagne
01:15:51alors l'entrée
01:15:52c'est 500 000
01:15:53entrées par an
01:15:54c'est l'équivalent d'une ville
01:15:55je vais répondre à votre question
01:15:57sur le pourquoi
01:15:57je pose ça sur la table
01:15:59voilà ce que nous faisons
01:16:01et les forces de sécurité intérieure
01:16:02ne sont pas les bras ballants
01:16:03sur ces sujets
01:16:04après
01:16:04convoquer un certain nombre de mots
01:16:06comme vous venez
01:16:07comme je cite l'ancien
01:16:09Premier ministre
01:16:09M. Bayrou
01:16:10vous
01:16:10d'accord
01:16:11vous savez
01:16:12je suis le président
01:16:13de la République
01:16:15le Premier ministre
01:16:15on m'a dit
01:16:16que les ministres
01:16:16de la société civile
01:16:17étaient aussi des hommes libres
01:16:18et j'ai eu une liberté de parole
01:16:19et j'entends bien l'exercice
01:16:19ce matin devant vous
01:16:20quand vous convoquez
01:16:21certains mots
01:16:22comme la submersion migratoire
01:16:24l'assimilation
01:16:26pardon
01:16:28mais on est aussi quand même
01:16:29une société
01:16:30qui a été construite
01:16:31sur la diversité
01:16:32et je ne veux pas
01:16:33moi que ces mots
01:16:33soient blessants
01:16:34soient brutaux
01:16:35et nous divisent encore plus
01:16:36que nous ne le sommes déjà
01:16:37mais ce qui ne m'empêche pas
01:16:38comme ministre de l'Intérieur
01:16:39d'agir de manière résolue
01:16:40contre l'immigration
01:16:41moi je me demande
01:16:41envers qui
01:16:42ils peuvent être blessants
01:16:42là on parle
01:16:43on va parler d'immigration
01:16:44irrégulière
01:16:45pour des personnes
01:16:46qui arrivent sur notre sol
01:16:47et qui n'ont rien à y faire
01:16:48envers qui c'est blessant
01:16:49mais ça peut être blessant
01:16:50à l'endroit
01:16:53d'un certain nombre
01:16:53de nos compatriotes
01:16:54qui sont d'origine étrangère
01:16:55ou d'étrangers
01:16:56en situation régulière
01:16:56qui sont parfaitement intégrés
01:16:57et régulière
01:16:58on ne parle pas
01:16:58de ces personnes là
01:16:59je vous parle des réguliers
01:17:00et qui peuvent se sentir visés
01:17:02par un certain nombre
01:17:02de propos qui sont tenus
01:17:03c'est pour ça que je refuse
01:17:04de les tenir
01:17:05mais ce qui n'empêche pas
01:17:06et d'ailleurs c'est l'histoire
01:17:08de ma carrière de haut fonctionnaire
01:17:09une grande fermeté
01:17:10une grande détermination
01:17:11à lutter contre l'immigration illégale
01:17:12allons-y
01:17:12puisque vous voulez être précis
01:17:13sur les chiffres
01:17:14monsieur le ministre de l'Intérieur
01:17:15au sujet de l'immigration illégale
01:17:16des clandestins
01:17:17vous avez déclaré
01:17:18en prenant beaucoup de précautions
01:17:19oratoires
01:17:19un peu comme ce matin
01:17:20qu'il y avait entre 200 et 300 000
01:17:22clandestins en France
01:17:23est-ce que vous maintenez
01:17:24ce matin cette fourchette ?
01:17:25Non
01:17:25j'ai été interrogé
01:17:27dans une émission
01:17:28c'était sur une autre chaîne
01:17:29où j'ai refusé d'abord
01:17:31de donner les chiffres
01:17:31parce que je ne voulais pas
01:17:32qu'il prête à débat
01:17:33d'abord
01:17:33ce sont des estimations
01:17:35par définition
01:17:36on ne connait pas
01:17:37le nombre d'étrangers
01:17:37en situation irrégulière
01:17:38pardonnez-moi
01:17:39il suffit d'aller voir
01:17:40du côté de l'AME
01:17:41si si
01:17:41monsieur il y a un faisceau d'indice
01:17:43je vais vous répondre
01:17:43il y a plusieurs sources
01:17:44il y a plusieurs sources
01:17:44il y en a une
01:17:45les bénéficiaires de l'AME
01:17:46c'est 400 000 déjà
01:17:47l'année dernière
01:17:48donc votre fourchette est fausse
01:17:49je vais vous donner
01:17:50non non
01:17:50c'est pas le chiffre que j'ai donné
01:17:52je vous ai réécouté
01:17:53attentifment hier
01:17:54j'ai bien précisé
01:17:54à la fin de l'émission
01:17:56que je ne voulais pas donner
01:17:57chiffre pour pas nourrir
01:17:58de polémiques
01:17:58maintenant
01:17:59vous avez dit
01:18:00200-300 000 clandestins
01:18:01non non
01:18:02et puis j'ai dit ensuite
01:18:03que je ne voulais pas
01:18:05donner ce chiffre
01:18:06sous-entendant clairement
01:18:08que ça n'était pas le bon
01:18:09je vais vous donner
01:18:10les estimations
01:18:11excusez-moi j'ai du mal
01:18:12à comprendre
01:18:12donc vous donnez un chiffre
01:18:13qui n'est pas le bon
01:18:13l'aide médicale d'état
01:18:14il y a plusieurs sources
01:18:15d'ailleurs mes prédécesseurs
01:18:17ont donné des chiffres
01:18:17qui n'étaient pas les mêmes
01:18:18vous l'avez noté également
01:18:19oui monsieur Darmanin
01:18:20a parlé en 2021
01:18:21de 700 000 clandestins
01:18:23c'est exactement ça
01:18:24et puis une autre fois
01:18:25il a donné une fourchette
01:18:26entre 600 et 900 000
01:18:27mon prédécesseur avait parlé
01:18:28d'un demi-million
01:18:29500 000
01:18:29on est loin des 200 000
01:18:30si on travaille
01:18:31de manière sérieuse
01:18:32et nous l'avons fait
01:18:33moi je le connais
01:18:34évidemment le chiffre
01:18:34je le connais
01:18:35alors donnez-lui ce matin
01:18:36si on travaille
01:18:37sur l'aide médicale d'état
01:18:38et qu'on extrapole
01:18:40le nombre
01:18:41l'estimation d'étrangers
01:18:42en situation irrégulière
01:18:44dans notre pays
01:18:44elle est de 700 000
01:18:45voilà
01:18:46donc disons 470 000
01:18:48qui sont bénéficiaires de l'AME
01:18:49or selon la cour des comptes
01:18:50tous les bénéficiaires
01:18:51à tous les éclandestins
01:18:52ne sont pas bénéficiaires de l'AME
01:18:53donc la fourchette est de 700 000
01:18:55c'est un peu moins d'un sur deux
01:18:56vous aurez clos une polémique
01:18:58en donnant ce chiffre
01:18:59tout de suite
01:18:59déjà dès hier
01:19:00c'est pas le sujet
01:19:02je voulais pas créer de polémique
01:19:03en donnant un chiffre
01:19:04voilà
01:19:04moi tout est
01:19:05dans mon esprit
01:19:06les choses sont très claires
01:19:07il n'y a pas de difficulté
01:19:08donc 700 000
01:19:09clandestins en France
01:19:10c'est une estimation
01:19:11c'est une estimation
01:19:12mais je note
01:19:13qu'elle est loin
01:19:13des 200 000
01:19:14monsieur le ministre
01:19:14il y a une fourchette
01:19:17c'est plus
01:19:18voilà
01:19:19la fourchette
01:19:20de 600 à 900 000
01:19:21voilà
01:19:21me paraît assez cohérente
01:19:22mais le chiffre de 700 000
01:19:24l'est tout autant
01:19:24mais encore une fois
01:19:25j'insiste
01:19:25moi je ne veux jamais
01:19:27qu'on donne l'impression
01:19:27que nous sommes les bras ballants
01:19:29sur ces sujets
01:19:29voilà
01:19:30ce sont des sujets importants
01:19:31qui sont compliqués
01:19:32qui font aussi intervenir
01:19:34nos partenaires européens
01:19:35nos discussions européennes
01:19:36mais en tout cas
01:19:37on est évidemment
01:19:38très très offensif
01:19:39dans la lutte
01:19:40contre l'immigration illégale
01:19:40alors offensif
01:19:41l'aide-vous avec l'Algérie
01:19:42sur l'Algérie
01:19:43vous avez affirmé
01:19:44qu'il faudrait
01:19:44je cite
01:19:45cette expression
01:19:46à bouger dans les discussions
01:19:47car nous n'avons plus
01:19:48d'échanges sécuritaires
01:19:49avec eux
01:19:49en quoi monsieur le ministre
01:19:50ce n'est pas une capitulation
01:19:51non mais ce n'est pas du tout
01:19:52une capitulation
01:19:53ce n'est pas une soumission
01:19:54pardonnez-moi
01:19:54j'ai terminé ma question
01:19:55alors que nos compatriotes
01:19:56Boalem Sansal
01:19:57et le journaliste
01:19:57Christophe Gleiz
01:19:58sont toujours
01:19:59aujourd'hui incarcérés
01:20:00la France est très attentive
01:20:01à la situation de Boalem Sansal
01:20:02et de celle de Christophe Gleiz
01:20:03évidemment
01:20:04évidemment que nous sommes
01:20:05très contrariés
01:20:08c'est un euphémisme
01:20:09par le fait que les Algériens
01:20:10ne reprennent plus
01:20:11les étrangers en situation irrégulière
01:20:12y compris les plus dangereux
01:20:14évidemment que c'est
01:20:14un vrai problème pour nous
01:20:16et donc il faut apaiser
01:20:18les tensions face à cela
01:20:19on doit la vérité
01:20:21à nos concitoyens
01:20:22il faut aussi leur dire
01:20:23il faut aussi leur dire
01:20:24il faut avoir le courage
01:20:25de leur dire
01:20:25on est dans un bras de fer
01:20:26avec l'Algérie
01:20:27évidemment
01:20:28mais il faut aussi avoir
01:20:29le courage de leur dire
01:20:29qu'il n'y a plus
01:20:30de relations sécuritaires
01:20:31et c'est un problème
01:20:33pour le ministre de l'Intérieur
01:20:33que je suis en charge
01:20:34des questions de sécurité
01:20:35c'est un problème
01:20:36il n'y a plus d'échange
01:20:36d'informations
01:20:37sur des sujets aussi importants
01:20:39que la lutte antiterroriste
01:20:40que la criminalité organisée
01:20:41est dans les deux sens
01:20:42voilà
01:20:42c'est tout ce que j'ai dit
01:20:44évidemment que cette situation
01:20:45se réglera dans un contexte global
01:20:47qui dépasse
01:20:48le seul ministre de l'Intérieur
01:20:48vous avez dit qu'il faut
01:20:49des relations apaisées
01:20:50monsieur le ministre
01:20:51ça va plus loin
01:20:52que simplement rétablir
01:20:53des relations sécuritaires
01:20:54moi je vous pose la question
01:20:55clairement
01:20:55et on ne parle pas
01:20:56du peuple algérien
01:20:57on parle du pouvoir
01:20:58ça veut dire
01:20:58est-ce qu'on continue
01:20:59de soigner les dignitaires algériens
01:21:00de préserver leurs intérêts
01:21:01familiaux et patrimoniaux
01:21:03en France
01:21:03de payer la retraite
01:21:04d'une partie des binationaux
01:21:06que l'Algérie ne veut pas payer
01:21:07je ne me suis jamais prononcé
01:21:08sur ces sujets
01:21:09moi je suis ministre de l'Intérieur
01:21:10je vous parle du canal sécuritaire
01:21:12je mesure le poids
01:21:13de ce que je dis
01:21:14j'en mesure le poids
01:21:15j'en suis évidemment conscient
01:21:17mais il faut que nos concitoyens
01:21:18sachent que c'est une
01:21:19c'est une difficulté
01:21:21en termes de sécurité
01:21:21de ne pas avoir
01:21:22d'échange d'informations
01:21:24voilà c'est tout ce que je dis
01:21:25et de ce point de vue là
01:21:26il faudra un jour ou l'autre
01:21:27que les choses s'arrangent
01:21:28mais dans le cadre
01:21:28mais s'arrange dans quel cadre
01:21:30dans le cadre du règlement
01:21:31dans le cadre du règlement
01:21:32global de la relation
01:21:33avec l'Algérie
01:21:33mais vous ne voulez pas remettre
01:21:34en cause l'accord
01:21:36dérogatoire de 68
01:21:37dont d'ailleurs un député
01:21:38macroniste
01:21:39Charles Roduel
01:21:40dit que cette exception
01:21:41migratoire algérienne
01:21:42coûte 2 milliards
01:21:43par an à la France
01:21:44ce n'est pas rien
01:21:45ce n'est pas une paille
01:21:46pardonnez-moi l'expression
01:21:47en ce moment
01:21:47vous vous dites
01:21:48il faut quand même aller
01:21:49évidemment en rétablissant
01:21:50ces relations sécuritaires
01:21:51mais vers un apaisement
01:21:52c'est le mot que vous avez utilisé
01:21:54j'ai parlé de relations sécuritaires
01:21:56j'insiste
01:21:57moi vous ne m'avez pas entendu dire
01:21:58qu'il ne fallait pas
01:21:59remettre en cause
01:22:00l'accord franco-algérien
01:22:01de 1968
01:22:01il y a un rapport
01:22:04qui vient d'être
01:22:04qui vient d'être rendu public
01:22:06très argumenté
01:22:07très précis
01:22:08il y a des discussions
01:22:09qui vont avoir lieu
01:22:09moi je vous parle
01:22:10de la raison
01:22:10du lien sécuritaire
01:22:13voilà j'en reste là
01:22:14mais c'est important
01:22:15il est non concitoyen
01:22:16pourquoi on vous interroge
01:22:17Laurent Lunez ce matin
01:22:17parce que Bruno Rotaillot
01:22:18quelles que soient les critiques
01:22:20des uns et des autres
01:22:20il faut lui reconnaître
01:22:21qu'il avait une ligne claire
01:22:22et cohérente sur ce dossier
01:22:23il se souciait quotidiennement
01:22:25du sort de Boalem Sansal
01:22:26et j'imagine qu'à ce sujet
01:22:27vous immédiatement
01:22:27vous avez pris contact
01:22:29avec sa famille
01:22:29pas encore
01:22:32avec son comité de soutien
01:22:34il a des contacts
01:22:34avec beaucoup de personnes
01:22:35du gouvernement
01:22:36vous savez qu'il y a
01:22:37une lettre sans réponse
01:22:38qui a été adressée
01:22:39au président de la République
01:22:40il y a une attention
01:22:40très soutenue
01:22:41sur la situation
01:22:41de Boalem Sansal
01:22:42et de Christophe Gleil
01:22:43ça je peux vous le dire
01:22:44bien évidemment
01:22:45Bruno Rotaillot
01:22:47avait une position
01:22:48qui était la sienne
01:22:50pour l'instant
01:22:51j'ai la même
01:22:51il n'y a pas
01:22:52le canal sécuritaire
01:22:53c'est pas rétabli
01:22:53ce que je vous dis
01:22:54vous êtes sur la même ligne
01:22:55que monsieur Rotaillot
01:22:55il y a une difficulté
01:22:56à ce que le canal sécuritaire
01:22:58ait été interrompu
01:23:00avec l'Algérie
01:23:01voilà c'est ce que je vous dis
01:23:02et je vous le redis ce matin
01:23:03parce que je le pense
01:23:04et parce qu'il faut
01:23:05que nos concitoyens
01:23:06encore une fois
01:23:06il faut que nos concitoyens
01:23:08le sachent
01:23:09donc rétablir ce canal sécuritaire
01:23:11très important évidemment
01:23:12dans la lutte contre le terrorisme
01:23:13notamment
01:23:13et en même temps
01:23:14comment allez-vous peser
01:23:15sur les OQTF
01:23:16si on n'utilise aucun levier
01:23:17de pression
01:23:18par rapport au régime algérien
01:23:21mais la situation
01:23:22ne peut se débloquer
01:23:23que d'une manière globale
01:23:24par un coup de baguette magique
01:23:25mais que d'une manière globale
01:23:26il y a la discussion
01:23:27qui continue sur Boalem Sansal
01:23:29sur Christophe Gleil
01:23:30évidemment
01:23:30et puis il y a d'autres aspects
01:23:32de la discussion
01:23:32entre la France et l'Algérie
01:23:33évidemment
01:23:34je ne dis pas que demain
01:23:36on va rouvrir le canal sécuritaire
01:23:37je vous dis qu'il faut
01:23:38qu'à un moment
01:23:39les choses évoluent
01:23:39on n'a plus de relations sécuritaires
01:23:41et pour le ministre de l'Intérieur
01:23:42c'est un problème
01:23:43mais on a encore
01:23:44les OQTF
01:23:44que l'Algérie notamment
01:23:46ne veut pas reprendre
01:23:46il faudra évidemment
01:23:47qu'ils nous les reprennent
01:23:48on a 40%
01:23:49d'étrangers
01:23:50en situation irrégulière
01:23:51actuellement
01:23:52qui sont des Algériens
01:23:53et je vous rappelle
01:23:54et je vous l'ai dit tout à l'heure
01:23:55que nous mettons
01:23:55dans les centres de rétention administrative
01:23:56ceux des étrangers
01:23:57qui sont les plus dangereux
01:23:59donc il faudra
01:23:59à un moment ou à un autre
01:24:00qu'il y ait un bouger là-dessus
01:24:01parce qu'il y a un engorgement
01:24:02dans les centres de rétention administrative
01:24:03il faut qu'il y ait un levier
01:24:04de pression en amont
01:24:05mais bien sûr
01:24:06mais quel est-il ?
01:24:07il y a une discussion
01:24:08qui s'engage
01:24:08avec mon homologue
01:24:11entre nous
01:24:13entre le ministre de l'Europe
01:24:14et des Affaires étrangères
01:24:15et le président de la République
01:24:16dont on connaît la position
01:24:17en contradiction
01:24:18avec Bruno Rotaillot
01:24:19pardonnez-moi
01:24:21c'est pour comprendre
01:24:22notre ligne
01:24:22par rapport à un sujet essentiel
01:24:24qu'est-ce qu'on a obtenu
01:24:25du bras de fer ?
01:24:26voilà la question
01:24:27alors selon vous
01:24:28je ne sais pas
01:24:28monsieur le ministre
01:24:28nous avons toujours
01:24:30l'avons-nous mené
01:24:32vraiment ?
01:24:32les Algériens ne sont pas repris
01:24:35les Algériens ne sont pas repris
01:24:36et on n'a plus
01:24:37d'échanges sécuritaires
01:24:38voilà
01:24:38avons-nous mené
01:24:39ce bras de fer ?
01:24:40avons-nous utilisé
01:24:41l'un des leviers de pression ?
01:24:42oui c'est en cours
01:24:43oui bien sûr
01:24:44non non mais bien sûr
01:24:45bien sûr
01:24:45il y a eu des mesures
01:24:46qui ont été prises sur les visas
01:24:47des mesures qui ont été prises
01:24:48sur les passeports
01:24:48enfin pardon
01:24:49oui il y a eu des mesures
01:24:49qui ont été prises
01:24:50on ne peut pas le nier
01:24:51on n'a rien contre
01:24:52évidemment je le précise
01:24:53les visas des étudiants algériens
01:24:55mais ils ont été augmenter
01:24:56ces visas d'étudiants algériens
01:24:57pour un signal de fermeté
01:24:59il n'y a plus ferme on va dire
01:25:01oui il n'y a plus ferme
01:25:01oui oui c'est effectivement
01:25:02un problème
01:25:02je le concède
01:25:03restons sur le côté
01:25:04qui nous intéresse
01:25:05la sécurité des français
01:25:06vous avez été préfet de police
01:25:07monsieur Nunez
01:25:08d'ailleurs l'acronyme OQTF
01:25:10qui est très utilisé
01:25:11permettez-moi ce matin
01:25:12de rappeler une réalité
01:25:13qui n'est pas une généralité
01:25:14et là je reprends
01:25:15vos propos nuancés
01:25:16mais derrière cette réalité
01:25:17elle est bouleversante
01:25:18il y a un procès bouleversant
01:25:20horrible
01:25:21tragique
01:25:21c'est le procès
01:25:22de la meurtrière présumée
01:25:23de la petite Lola
01:25:24une algérienne sous OQTF
01:25:26Dabia Benkéret
01:25:27qui n'avait rien à faire
01:25:28sur notre territoire
01:25:28et permettez-moi de lire
01:25:29ce qu'elle a dit
01:25:30au sujet de son maintien
01:25:33en France
01:25:33elle a dit qu'elle voulait
01:25:34rester en France
01:25:34parce qu'elle se sentait libre
01:25:35libre d'être dans notre pays
01:25:37donc libre de violer
01:25:38d'avoir torturé
01:25:39la petite Lola
01:25:40qu'attend l'Etat
01:25:42pour réagir
01:25:43et pour protéger
01:25:43nos enfants
01:25:44mais c'est ce que
01:25:45nous faisons
01:25:46alors évidemment
01:25:47c'est un drame
01:25:47la petite
01:25:48le meurtre
01:25:50et le viol horrible
01:25:51de la petite Lola
01:25:51moi j'étais préfet de police
01:25:53pendant les faits
01:25:54donc on a vécu ça
01:25:56de très près
01:25:56l'enquête
01:25:57c'est évidemment un drame
01:26:00et c'est pour cela
01:26:01qu'il faut être absolument
01:26:02intraitable
01:26:02dans le traitement
01:26:03des OQTF
01:26:03et qu'il faut qu'on continue
01:26:05à poursuivre
01:26:07l'exécution effective
01:26:08des OQTF
01:26:09c'est son
01:26:10là au moment
01:26:11où je vous parle
01:26:12par rapport à l'an passé
01:26:13on est à plus de 22%
01:26:14l'année dernière
01:26:15on avait une augmentation
01:26:15significative
01:26:15une promesse de 100%
01:26:16on se souvient du président
01:26:18oui enfin
01:26:18pour tout
01:26:19chaque fois qu'on a
01:26:21les OQTF
01:26:21qui sont des individus
01:26:22identifiés comme étant dangereux
01:26:24ils sont placés
01:26:24en centre de rétention
01:26:25administrative
01:26:26on fait tout
01:26:26pour les reconduire
01:26:27après il faut avoir
01:26:28dit
01:26:28le délai c'est passé
01:26:29il y a des contraintes
01:26:30il y a le délai de rétention
01:26:31qui est une mesure
01:26:31vous allez mener le combat
01:26:32si je puis dire
01:26:33l'action de Bruno Rotaillot
01:26:34pour prolonger
01:26:35le délai de rétention
01:26:36en cras
01:26:36bien sûr
01:26:37mais bien sûr
01:26:38je vais reprendre ce texte
01:26:39il a d'ailleurs
01:26:40fait travailler
01:26:40les services
01:26:41puisqu'il y a eu
01:26:42une censure
01:26:43du conseil constitutionnel
01:26:44à l'été
01:26:44je vais évidemment
01:26:45reprendre cette mesure
01:26:46qui permet de porter
01:26:47le délai de rétention
01:26:48pour que vos téléspectateurs
01:26:49comprennent bien
01:26:50jusqu'à 210 jours
01:26:51c'est-à-dire 7 mois
01:26:52donc c'est énorme
01:26:54et qui nous permettra
01:26:55de garder
01:26:55certes en centre
01:26:56de rétention administrative
01:26:57mais pas sur l'espace public
01:26:59les individus
01:27:00qui sont les plus dangereux
01:27:00il ne s'agit pas
01:27:02de tomber dans le populisme
01:27:03ou la démagogie
01:27:03mais on ne peut pas
01:27:04se retenir
01:27:05en lisant vraiment
01:27:06c'est un haut au cœur
01:27:07de se dire
01:27:08comment l'Etat
01:27:09n'a pas pu éloigner
01:27:10une telle personne
01:27:11comment
01:27:11comment
01:27:12comment
01:27:13c'est ce que nous faisons
01:27:14croyez bien
01:27:15moi je connais
01:27:16les enquêteurs
01:27:17personnellement
01:27:18qui ont travaillé
01:27:18sur cette affaire
01:27:19je peux vous dire
01:27:19qu'ils sont bouleversés
01:27:20on est tous bouleversés
01:27:21et c'est bien pour cela
01:27:22que nous voulons
01:27:23appliquer ces OQTF
01:27:24et exécuter ces OQTF
01:27:26c'était extrêmement
01:27:27important
01:27:28maintenant un mot
01:27:29puisque vous dites
01:27:30je vais reprendre ça
01:27:30moi je m'inscris
01:27:31dans une continuité
01:27:32comme ministre de l'intérieur
01:27:33de ce qui s'est fait
01:27:34auparavant
01:27:34malgré ce que vous avez dit
01:27:35je n'utiliserai pas
01:27:36le ministère
01:27:36comme une tribune politique
01:27:37je n'instrumentaliserai pas
01:27:39le ministère de l'intérieur
01:27:39mais attendez
01:27:42ne confondez pas
01:27:43le fond et la forme
01:27:44moi je vais m'inscrire
01:27:45j'ai travaillé
01:27:46pendant un an
01:27:46avec Bruno Rotaillot
01:27:47comme préfet de police
01:27:48c'est un homme
01:27:48pour lequel j'ai
01:27:49beaucoup d'estime
01:27:50beaucoup d'estime
01:27:51il a poussé très loin
01:27:53un certain nombre
01:27:53de dossiers
01:27:54mais comme l'ont fait
01:27:55certains de ses prédécesseurs
01:27:56comme l'a fait
01:27:57Gérald Darmanin également
01:27:58comme l'a fait avant lui
01:27:59Christophe Castaner
01:28:00au côté du
01:28:00en reconnaissant
01:28:01que c'est une autre ligne
01:28:02Christophe Castaner
01:28:03c'est une autre ligne
01:28:04conseillez-moi
01:28:05que j'incarnais une ligne
01:28:06un peu dure à ses côtés
01:28:06un peu plus dure
01:28:07et certainement plus dure
01:28:08à ses côtés
01:28:08donc il y a une continuité
01:28:10dans l'action régalienne
01:28:11moi que je vais continuer
01:28:12à mener
01:28:12je vais reporter
01:28:13les dossiers
01:28:14de Bruno Rotaillot
01:28:15porter ceux
01:28:16de mes prédécesseurs
01:28:17et depuis 2017
01:28:18on a fait beaucoup
01:28:19sur la sécurité
01:28:20après il n'y a pas
01:28:21de rupture de fond
01:28:22mais vous m'entendez
01:28:24sur le mot
01:28:25l'instrumentalisation
01:28:26d'abord
01:28:27il y a une rupture de forme
01:28:28il y a des mots
01:28:29que je n'utiliserai pas
01:28:29et que j'assume
01:28:30de ne pas utiliser
01:28:31pour la raison que je voulais
01:28:32même s'ils vont faire réagir
01:28:33ce matin
01:28:33vous le savez parfaitement
01:28:34ce qui ne m'empêche pas
01:28:35d'être un homme d'action
01:28:36et d'agir de manière
01:28:37extrêmement concrète
01:28:38et deuxièmement
01:28:39moi je suis déconnecté
01:28:41de tout projet partisan
01:28:42je ne suis pas candidat
01:28:43à l'élection présidentielle
01:28:44je suis candidat à rien
01:28:45et c'est en ce sens
01:28:46où je dis
01:28:47et j'ai pu dire
01:28:48qu'il n'y avait pas
01:28:49il n'y a pas
01:28:50d'instrumentalisation
01:28:51du ministère de l'Intérieur
01:28:52pour moi c'est un tremplin
01:28:53c'est pas du tout un tremplin
01:28:54vous ne regardez pas
01:28:55tous les matins vers 2027
01:28:56c'est ce que vous vouliez dire
01:28:57non c'est ce que je voulais dire
01:28:58voilà
01:28:58il n'y a aucun caractère blessant
01:29:00dans ce que je dis
01:29:04pour servir l'intérêt général
01:29:05au service du public
01:29:07à la demande
01:29:08du président de la république
01:29:09du premier ministre
01:29:10et c'est ce à quoi
01:29:11je vais m'employer
01:29:12voilà
01:29:12donc sans aucun esprit partisan
01:29:13dans l'état d'esprit
01:29:15qui a toujours été le mien
01:29:16de parler à tout le monde
01:29:17d'être ouvert
01:29:17d'être un homme de consensus
01:29:18et dialogue
01:29:19mais ce qui ne m'empêche pas
01:29:20d'être extrêmement ferme
01:29:21et je le saurais totalement
01:29:22merci Laurent Nunez
01:29:24merci pour cette interview ce matin
01:29:25je vous souhaite une bonne journée
01:29:26et je vous dis à bientôt
01:29:27merci à vous
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