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  • il y a 6 semaines
Keynote sur "Réemploi au quotidien : prêtes, mais pas seules !" présenté par Axel De MARLES (Directeur de l'Institut SENSEVA) suivi d'une Table Ronde sur "Réemployer : la prochaine révolution beauté ?" avec Célia RENESSON (Cofondatrice du réseau Vrac et Réemploi), Paul PREVOT (Consultant en économie circulaire chez Circul'R) et Agnès COSTE (Responsable RSE et Impact chez AROMA-ZONE).

🔗 Beauty For Good - Réemploi au quotidien : prêtes, mais pas seules ! : https://www.marieclaire.fr/reemploi-des-emballages-la-prochaine-revolution-beaute,1502421.asp

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00:00Les éco-recharges sont le pont entre l'éco-conception qu'on vient de voir et le réemploi.
00:14Nos experts nous expliquent pourquoi sur la table ronde.
00:18Mais avant ça, je vais refaire un petit sondage justement pour voir si les études ne sont pas trompées.
00:24Qui a déjà acheté des éco-recharges ?
00:26Levez la main.
00:27Ah ouais, parfait.
00:28Donc acheter des éco-recharges semble habituel ici.
00:32Mais on va vérifier si c'est généralisé avec un expert qui est allé voir ce qui se passe dans la tête et surtout dans les caddies des consommatrices.
00:40Je vous demande d'accueillir Axel Demarle, directeur de l'Institut Senseva.
00:49Bonjour à toutes et à tous.
00:51Et je remercie particulièrement la Fébéa grâce à qui cette étude a été permise.
00:57Je vais vous faire un retour d'un projet qu'on a mené au printemps auprès de nombreuses consommatrices en France.
01:04Un peu plus de 2000 personnes ont été interviewées.
01:06J'ai essayé de faire en sorte qu'il n'y ait pas trop de chiffres dans la présentation.
01:09Mais on va commencer par un premier chiffre, 59.
01:11Donc 59%, c'est donc la part de femmes qui ont acheté un cosmétique à recharge au cours de l'année.
01:18Donc c'est un premier renseignement et je trouve que c'est un premier signal fort parce que c'est quand même un chiffre important auquel on ne s'attendait pas forcément avant de faire cette étude.
01:26Ce qui évoque la recharge, ça je pense que vous ne serez pas surpris, c'est avant tout l'écologie, un geste qui est économique.
01:34Et puis un geste d'anti-gaspillage, on en a parlé tout à l'heure.
01:37Et c'est également un geste pratique dans l'univers de la recharge.
01:41C'est ce qui marque et ce que les consommatrices nous retournent.
01:45Quelque chose d'intéressant, peut-être c'est de se poser la question, mais finalement, qui sont les consommatrices qui achètent des recharges ?
01:52Alors nous, on les a classées en six groupes parmi lesquels, en principe, vous devriez vous retrouver.
01:59On a les petits budgets, les femmes pragmatiques.
02:01On a celles qui sont plutôt green et clean beauty.
02:04Ici, on a les classiques fidèles, fidèles à leurs marques et à leurs produits, les biotistes à tendance, les experts skin care, les adeptes du moins mais mieux.
02:11Je vous laisse quelques secondes pour essayer de placer sur cette droite, quelles sont, selon vous, les catégories qui achètent le plus de cosmétiques à recharge ?
02:20Alors je vais vous donner la réponse.
02:22Alors les premières, les petits budgets pragmatiques, vous les mettez plutôt en bas ou en haut ?
02:26Les petits budgets, en fait, elles sont toutes en bas.
02:28C'est la catégorie d'acheteuses qui en achètent le moins.
02:30Ensuite, les green et clean beauty, elles sont plutôt en haut, plutôt vraiment en haut.
02:35Les classiques fidèles, elles sont aussi en bas.
02:37Les biotistes à tendance, c'est la première catégorie d'acheteuses de produits à recharge.
02:41Les experts skin care, elles sont plutôt au milieu.
02:44Et les adeptes du moins mais mieux, qui donc achètent en particulier des produits premium, sont plutôt en haut aussi.
02:49Donc en haut, vous retrouvez green, clean beauty, les biotistes à tendance et les adeptes du moins mais mieux.
02:56Là aussi, c'était une surprise, on peut le dire, on ne s'attendait pas forcément à voir ces résultats-là.
03:00Ça veut dire que finalement, la recharge, ce n'est pas du tout un achat low cost.
03:05C'est plutôt un achat tendance, c'est plutôt un achat basé sur des valeurs.
03:09Qui sont-elles ces acheteuses ?
03:10C'est plutôt des femmes qui ont moins de 50 ans, qui sont plus actives, plus diplômées que la moyenne,
03:16qui ont des revenus qui sont supérieurs à la moyenne des autres femmes,
03:19et qui sont aussi, ça c'est intéressant de le noter, des grandes consommatrices de cosmétiques.
03:24Il y a un dernier point qui est intéressant, c'est que ces acheteuses de produits à recharge,
03:28elles trouvent que cet achat, elles sont très fières de réaliser ces achats,
03:31et elles sont en très très grande majorité prêtes à renouveler des achats de recharge, de produits à recharge.
03:37Ce qui les motive, on en a parlé juste avant, c'est de faire un geste, un geste écologique,
03:41c'est un geste concret, c'est un geste qui est valorisant, c'est un petit geste, c'est un petit geste qui est facile.
03:45Il y a un avantage économique qui est relatif, mais qui existe, et qui est quand même aussi un élément de motivation.
03:49Et puis on a ce aspect de praticité, quelque chose qui peut être joli aussi,
03:54possibilité, l'opportunité de réutiliser un joli emballage auquel on est attaché,
03:58qui éventuellement est personnalisé.
04:00C'est les premières motivations.
04:02Il y a des freins également aux achats de recharge.
04:05Ce que nous disent les consommatrices, c'est que la première chose,
04:08c'est déjà qu'on ne voit pas beaucoup de produits à recharge.
04:10Dans les rayons, il n'y en a pas tant que ça.
04:12Pour celles qui n'achètent pas de produits à recharge,
04:15elles pensent que ça peut ne pas du tout être pratique.
04:17Effectivement, est-ce que je ne vais pas laisser du produit dans la recharge ?
04:22Est-ce que je ne vais pas en renverser quand je vais le transvaser ?
04:24L'hygiène, est-ce que c'est vraiment efficace au niveau de l'hygiène ?
04:27Et puis on a aussi, on le retrouve souvent comme frein,
04:30le soupçon de greenwashing.
04:32Je pense qu'il faut en parler aussi.
04:33C'est-à-dire que les recharges, c'est aussi du plastique.
04:36Donc elles disent oui, j'achète peut-être moins de plastique.
04:39Mais en fait, j'ai du mal à comprendre,
04:41est-ce qu'il y a un impact réel ?
04:43Et j'ai du mal à le quantifier.
04:45Ce n'est pas forcément tangible.
04:46Et enfin, le dernier frein, c'est la question du prix.
04:49Le prix, il est souvent confus.
04:51C'est-à-dire qu'il y a des économies, en moyenne,
04:53on est à moins 30, entre moins 30 et 0%.
04:55Il y a même parfois des recharges qui sont vendues plus cher
04:59que le produit d'origine, ça arrive.
05:01Et ça, ça ne contribue pas non plus à donner une image claire
05:04et facile et à faciliter l'accès à la recharge à la consommatrice.
05:08Si on regarde un petit peu dans l'ordre,
05:10quels sont les produits à recharge qui sont les plus achetés,
05:13les premiers produits à recharge qui sont achetés,
05:16c'est les produits d'hygiène.
05:17Hygiène du corps, hygiène capillaire.
05:19Deuxième catégorie de produits, les soins du corps, les soins du visage.
05:22Les parfums, un peu derrière, tout ce qui est maquillage, tout ce qui est déodorant.
05:26On a regardé également quels étaient ce qu'on appelle les mécaniques de recharge,
05:30c'est-à-dire quels sont les types de produits à recharge
05:33qui sont les plus prisés par les consommatrices.
05:36Sans surprise, je pense que vous allez reconnaître les poches
05:39qui sont les plus distribuées.
05:4170% sont ces mécaniques qui sont achetées par les consommatrices.
05:47On trouve ensuite les facons rigides,
05:49les systèmes à insérer, les cupules, les pots,
05:52et puis d'autres systèmes comme des poudres, des sticks, des bâtons
05:56qui sont quand même un peu plus anecdotiques,
05:58qu'on a quand même beaucoup moins de facilité à trouver en rayon.
06:01Ça aussi, c'est un enseignement intéressant
06:04dans le sens où pour les consommatrices, il y a des choses qui sont évidentes.
06:07Tout ce qui est produit d'hygiène, c'est tout à fait naturellement associé aux poches,
06:12qu'elles soient avec bouchons ou à découper.
06:14Les crèmes, les laics pour le corps, là aussi, les poches fonctionnent bien.
06:18Les flacons à verser, les flacons à serrer également.
06:20Concernant les soins du visage, les peaux, notamment,
06:24les cupules fonctionnent bien aussi.
06:26Lotion des maquillants, on va retrouver les poches, les flacons à verser.
06:28Pour les parfums, des flacons plutôt à clipser.
06:30Il y a des produits qui sont un petit peu orphelins de solutions à recharge.
06:35Les DOO, les dentifrices, les mascaras, les produits bébés, les masques, les sérums.
06:39Dans l'univers de la consommatrice, il n'y a pas de solution à recharge qui est évidente.
06:43Pour cause, je pense qu'on trouve des recharges pour ce type de produit,
06:47mais on en trouve relativement peu.
06:49Et ce n'est pas quelque chose d'évident.
06:50Donc là, on peut vraiment considérer qu'il y a une opportunité forte pour les marques.
06:54C'est un vrai territoire d'innovation pour les marques et les industriels
06:57et les agences de design en packaging
06:58pour trouver des recharges qui fonctionnent bien avec ce type de produit.
07:02Quelques axes de développement qu'on a tirés de cette étude.
07:05Le premier concerne les distributeurs.
07:07S'il y a un message à leur passer, c'est qu'il y a vraiment un effort à faire
07:10sur la présence, la distribution des produits à recharge
07:13dans les rayonnages ou sur les sites.
07:15Et puis, il y a un vrai effort aussi à faire sur la lisibilité des prix.
07:19Il y a peut-être, on l'a vu, les consommatrices qui achètent le moindre recharge.
07:23C'est des consommatrices qui font attention à leur budget.
07:25Donc peut-être d'animer le rayon avec des promotions ou des produits à recharge à petit prix.
07:30Côté marques, il faut continuer effectivement à proposer des produits à recharge
07:34qui séduisent des consommatrices qui recherchent des produits tendances,
07:38qui recherchent des produits innovants.
07:39On parle de glamour aussi.
07:40Je pense que c'est important.
07:41La recharge, elle doit être glamour.
07:43On a vu qu'il y a des familles qui n'ont pas de recharge.
07:45Donc il y a un vrai territoire d'innovation pour proposer des recharges
07:49sur le déodorant, le maquillage, le dentifrice, sur ces familles de produits.
07:55Et puis, côté filière, on a vu qu'il y a peut-être besoin d'être un peu plus clair
08:00sur l'impact plastique.
08:01Combien j'économise, combien je fais économiser en plastique.
08:03Il y a aussi un enjeu à prolonger l'utilisation du packaging d'origine, du flacon d'origine.
08:08Pour vraiment conclure, j'ai un dernier mot.
08:11La recharge, ce n'est vraiment pas, comme je le disais au début,
08:13ce n'est pas du tout une alternative low cost.
08:15Aujourd'hui, ça reste un achat qui est ponctuel.
08:18Et donc l'enjeu, c'est vraiment de faire en sorte que cet achat soit plus fréquent,
08:23plus durable.
08:24Effectivement, ça passe par des évolutions de comportement des consommatrices.
08:28Et ça, c'est tout un programme.
08:30Et effectivement, ça s'inscrit dans le long terme.
08:33Merci beaucoup.
08:34Merci Axel.
08:36On va continuer d'approfondir notre sujet avec la table ronde axée sur le réemploi.
08:45Je vais demander de nous rejoindre sur la scène.
08:49Agnès Coste, responsable Impact chez Aromazone.
08:52Célia Renesson, cofondatrice de l'association Réseau, Vrac et Réemploi.
08:57Et Paul Prévost, expert économie circulaire chez Circulaire.
09:02Célia, je vais vous demander d'ouvrir cette table ronde en nous expliquant finalement
09:06qu'est-ce que c'est le réemploi.
09:08J'ai l'impression que ça veut dire plein de choses.
09:10C'est un terme technique.
09:12Le réemploi, en anglais, on utilise reuse.
09:15Donc ça parle assez bien.
09:17C'est le fait de garder l'emballage intact après utilisation.
09:21On ne va pas le mettre à la poubelle.
09:23Il ne va pas être cassé, détruit pour être recyclé, refondu en vue de fabriquer un nouvel emballage.
09:29Il va être gardé intact et donc le consommateur va avoir un nouveau geste.
09:33C'est ce qu'on appelle le geste retour.
09:35Donc il va conserver son emballage.
09:38Soit il conserve à la maison pour pouvoir le re-remplir à la maison
09:41ou alors il le rapporte en magasin.
09:44Et à ce moment-là, l'emballage va être pris en charge
09:46par des opérateurs de réemploi des emballages
09:49qui vont venir les laver dans des centres de lavage professionnels.
09:53Et cet emballage, une fois lavé, séché, va être renvoyé à la marque
09:57qui va pouvoir le remplir à nouveau.
09:59Et ce cycle-là, quand on est sur un emballage en verre,
10:03on en parlait tout à l'heure,
10:04c'est évidemment beaucoup d'économies d'énergie
10:06puisqu'on ne va pas casser l'emballage en verre en petites payettes
10:10pour pouvoir le refondre dans des hauts fourneaux à plus de 1500 degrés.
10:14Mais on va le garder et on va tout simplement le laver.
10:18Et les machines aujourd'hui qui lavent sont sur-optimisées
10:20pour pouvoir faire des économies en eau.
10:22Et c'est au moins moins 80% de CO2, d'énergie, de consommation en eau.
10:29Donc en fait, on a un triple impact.
10:32Et à la fin, quand on a des crises géopolitiques,
10:35comme on a en ce moment avec la guerre en Ukraine,
10:38des explosions, des coûts de l'énergie,
10:40eh bien laver un emballage, ça revient moins cher
10:42que d'en refabriquer un nouveau.
10:45Et là, ça sera un autre débat plus industriel.
10:48Et donc du coup, avec Réseau Vraig et Réemploi,
10:51qu'est-ce que vous faites exactement ?
10:53Quel est votre rôle ?
10:55Alors donc, nous, on regroupe des entreprises,
10:58400 entreprises en France,
11:00de toute la filière du réemploi des emballages.
11:03Donc c'est des marques.
11:04On a vu l'Occitane tout à l'heure.
11:06Donc on a des marques comme le groupe L'Occitane, Aromazone.
11:10On a au milieu tous les opérateurs de réemploi,
11:12ceux qui vont permettre en fait que les emballages
11:14ne soient pas jetés et détruits, mais puissent être réutilisés.
11:17Donc ça va être des fabricants d'emballages réemployables.
11:21Ça va être aussi les opérateurs de collecte,
11:23ceux qui vont aller les collecter en magasin,
11:25les trier, les laver, les remettre en circuit.
11:28Ça va être aussi des opérateurs de traçabilité,
11:31puisqu'il va falloir tracer l'emballage de bout en bout
11:34pour pouvoir effectivement assurer une cohérence dans tout le système.
11:38Et en bout de cours, ce sont des magasins.
11:40Donc on a les points de vente.
11:42Et en regroupant l'ensemble de la chaîne de valeur,
11:44on permet de développer, d'accélérer, de mutualiser.
11:47On a parlé dans les autres tables rondes de coopération.
11:50Et effectivement, la coopération, elle est clé,
11:52parce que comme c'est un marché qui doit se développer,
11:55qui est appelé à se développer,
11:57je donnerai quelques chiffres législatifs
11:59auxquels notre association a concouru,
12:01eh bien nous devons imposer des nouveaux standards,
12:05des standards d'emballage,
12:06des standards en matière d'étiquetage,
12:08parce que si l'emballage doit être lavé,
12:10il faut que l'étiquette puisse se décoller.
12:13Et donc il faut pouvoir harmoniser en fait toutes ces règles,
12:16mettre aussi des règles d'hygiène, de lavage,
12:18pour pouvoir faire en sorte que le système fonctionne.
12:21Donc on accompagne cette partie-là.
12:24Et on travaille aussi beaucoup avec les pouvoirs publics,
12:26de manière à aménager le cadre législatif,
12:29fixer des objectifs en matière de réemploi des emballages
12:33pour les entreprises,
12:35mais aussi les conditions pour avoir des moyens financiers
12:38et structurels de développer ce secteur-là.
12:42Oui, et finalement c'est ce qu'on disait sur la dernière table ronde,
12:44c'est aussi tous les acteurs qu'il faut bouger,
12:46également les politiques avec la réglementation.
12:48C'est systémique, c'est quelque chose qui doit se faire de concert.
12:52En fait, si un acteur bouge tout seul,
12:54et c'était dit très bien juste avant,
12:56eh bien en fait, il pense qu'il pourra avoir un avantage
12:59sur ses concurrents parce qu'il va avoir une innovation,
13:02sauf qu'en fait, il sera le seul à demander quelque part
13:05un effort au consommateur de faire ce geste qui est différent.
13:09Et là, en fait, on a perdu tout le monde.
13:12Mais souvenez-vous, en 2018, la loi a dit
13:15qu'on interdit les sacs plastiques à usage unique en caisse.
13:19On ne s'est pas arrêté de faire ses courses.
13:22Et en fait, on a tous pris une nouvelle habitude,
13:24c'est de sortir de chez soi avec plusieurs,
13:26un ou plusieurs sacs et de manière à se dire
13:29au moment où je fais mes courses,
13:30je ne repars pas avec mes courses dans les mains.
13:31Mais en fait, le réemploi au sens large,
13:34c'est la même chose.
13:35C'est-à-dire qu'on va prendre aussi un nouveau geste
13:37de se dire plutôt que de jeter cet emballage-là
13:40dans la poubelle, je vais le conserver.
13:43Et là, vous avez parfois des solutions
13:45de livraison de courses à domicile
13:47avec des emballages consignés pour réemploi.
13:50Vous retournez les emballages
13:52au moment où vous recevez vos nouvelles courses.
13:54Donc ça, en termes de geste consommateur,
13:55c'est assez simple.
13:56Ou autrement, vous pouvez le rapporter
13:58dans votre parfumerie,
13:59dans votre magasin de beauté
14:01au moment où vous effectuez un nouvel achat.
14:04C'est une habitude à prendre.
14:05Ce n'est pas inné,
14:06mais on sait que comme toute nouvelle habitude,
14:08ça prend un petit peu de temps.
14:09Et si toutes les entreprises travaillent ensemble
14:12pour développer l'offre,
14:14développer les points de vente,
14:15apporter de la confiance aussi aux consommateurs,
14:17on l'a vu tout à l'heure,
14:19en termes d'hygiène
14:20et surtout de facilité, praticité,
14:22je suis persuadée que ça pourra fonctionner.
14:25Sur les boissons, par exemple,
14:26l'Allemagne n'a jamais abandonné la consigne
14:29pour ces emballages de boissons.
14:31Si c'était si contraignant, si compliqué,
14:34ce pays-là l'aurait abandonné depuis longtemps.
14:36Donc c'est une question de mise en place
14:38d'un système d'habitude.
14:40Et Géraldine l'a dit aussi tout à l'heure,
14:42de désirabilité qu'il faut créer
14:44autour de tout ce système-là.
14:46Paul, je vous vois opiner.
14:48J'inquiète, effectivement.
14:49Donc vous pouvez nous raconter un petit peu
14:51ce que vous faites avec Circulaire, justement ?
14:53Oui, bien sûr.
14:54Chez Circulaire, nous sommes des experts
14:55de l'économie circulaire.
14:56Et donc on travaille sur les sujets de réemploi,
14:57évidemment, éco-conception,
14:59analyse de cycle de vie.
15:01Et nous sommes aussi des experts
15:02de l'animation de coalition.
15:03Donc coalition, derrière ce terme un peu barbare,
15:06c'est la volonté d'agir en consortium
15:08pour transformer les industries,
15:10à la fois à travers de la réflexion,
15:12mais aussi de l'action.
15:12Et donc on partageait ce constat
15:14de mettre en place le réemploi
15:16qui existe et qui est plutôt mature
15:17dans l'alimentaire.
15:18Aujourd'hui, on voit que ça se développe
15:19énormément avec ces opérateurs de réemploi.
15:22Mais on souhaitait, avec beaucoup d'échanges
15:24aussi avec les acteurs de la cosmétique
15:26qui travaillent déjà ensemble,
15:28le développer aussi dans les cosmétiques.
15:30Et donc travailler, développer,
15:31c'est une nouvelle manière de faire du réemploi.
15:33Une alternative aussi un peu différente
15:35à la recharge pour proposer des produits
15:37qui soient réemployés, réemballés.
15:39Donc ça veut dire quoi ?
15:40C'est du vrac ?
15:41Il y a des stations de vrac ?
15:43On arrive avec sa propre bouteille ?
15:45Lavée ou pas ?
15:46Est-ce qu'on ne peut pas raconter ?
15:47Oui, alors en fait, ça fonctionne
15:48comme un système de consignes
15:50sans que ça prenne ce nom-là.
15:52Et l'idée, c'est qu'on a embarqué
15:5315 marques du côté soins
15:55et 6 marques du côté parfum
15:57qui sont présentes chez des distributeurs.
15:59Je vais les citer parce qu'il y en a
16:00qui sont présents aujourd'hui.
16:01Sephora, Nocibi, Beauty Success.
16:03Mais aussi des marques intégrées.
16:05Donc Yves Rocher, Aromazon évidemment,
16:07qui présente aussi, est côté parfum diptyque.
16:10Et le fait est de proposer aux consommatrices,
16:13aux consommateurs d'utiliser le produit
16:14et de le ramener au point de vente
16:16qui est concerné par l'expérimentation.
16:18Et nous, ensuite, nous nous chargeons
16:19d'organiser avec les opérateurs de réemploi
16:22une boucle logistique.
16:24Depuis le magasin,
16:25depuis les mettre en centre de tri,
16:27puis les envoyer en lavage.
16:28Là, comme nous sommes sur une première brique,
16:30évidemment, le but était de faire
16:31des tests de lavage en vue de réemployer,
16:33de reconditionner ces emballages.
16:35Et donc, l'idée était de pouvoir le faire
16:37à travers différentes typologies de points de vente
16:39partout en France.
16:41Et donc, de pouvoir développer
16:42cette première brique, finalement,
16:43du réemploi dans les cosmétiques.
16:45Et donc, comment vous faites en sorte
16:46que vous incitez les consommateurs
16:48ou les consommatrices
16:49à rapporter leurs contenants ?
16:51Alors, il y a trois éléments
16:52qu'on souhaite mettre en avant.
16:54Déjà, à travers la PLV,
16:55donc la publicité sur le lieu de vente.
16:57Donc, on a mis en place
16:58sur certains endroits bien spécifiques
17:00des différents points de vente,
17:01que ce soit aussi en pharmacie.
17:02Je précise bien qu'il y avait aussi
17:03en parapharmacie
17:05et dans les magasins intégrés
17:07et chez les distributeurs,
17:08de la PLV qui était dédiée
17:09pour expliquer le projet.
17:11On avait également formé
17:12les équipes de vente
17:13pour expliquer ce qu'était le réemploi
17:15par rapport au recyclage
17:16et quel était l'intérêt
17:17d'un point de vue économique
17:18de pouvoir rapporter ce contenant.
17:21Et ça, c'est toujours important
17:22de pouvoir évangéliser
17:23et d'avoir un peu un discours
17:24qui explique l'importance du réemploi.
17:26Et enfin, on avait une incitation financière
17:29qui prenait différentes formes
17:30selon les points de vente,
17:30soit à travers des points de fidélité,
17:33soit à travers une réduction immédiate
17:35ou un bon achat.
17:35Oui, et donc, vous avez un petit peu
17:37de les résultats.
17:38Comment ça s'est passé, tout ça ?
17:40Alors, je laisserai Agnès
17:41peut-être évoquer son expérience
17:42à travers Amazon.
17:44En tout cas, plus globalement,
17:45on est très satisfait
17:46des premiers résultats.
17:48C'est une expérimentation
17:48qui est longue
17:49et qui prend du temps
17:49puisqu'imposer ce geste
17:51prend du temps.
17:52Et ça, c'est important de le dire.
17:53On voit un petit peu
17:54les prémices des résultats
17:56à l'échelle de plusieurs années
17:57dans l'alimentaire.
17:58Donc, il faut être patient aussi
17:59pour les cosmétiques.
18:00Et vous qui êtes dans la salle,
18:01évidemment, vous n'avez pas encore
18:02pu voir peut-être
18:03dans un point de vente
18:04près de chez vous
18:05cette expérimentation,
18:06mais elle est vouée
18:06à grandir, évidemment.
18:08Parce qu'en fait,
18:08vous avez voulu tester
18:09sur une petite échelle
18:11pour ensuite le développer,
18:12c'est ça, le déployer ?
18:13Exactement.
18:13L'idée, c'est de pouvoir
18:14avoir une approche expérimentale
18:16pour pouvoir aussi développer
18:18le projet.
18:19On parle de boucle de réemploi
18:20et évidemment,
18:21ça ne se fait pas en un jour.
18:22Donc, tous ces tests-là,
18:23logistiques, de lavage,
18:25évidemment,
18:25prennent du temps.
18:26Il y a des adaptations à faire.
18:27On est vraiment dans une démarche
18:29itérative.
18:30Et donc, ce qui était intéressant,
18:31c'était de voir
18:32progressivement comment ça allait.
18:34On a récolté plus de 10 000 contenants,
18:35quasiment 12 000.
18:36On a eu la chance
18:37d'avoir des retours
18:38assez importants.
18:39On parle de taux de retour
18:40qui varient entre 7 et 15 %
18:43selon les points de vente.
18:44Donc, on est plutôt satisfait
18:45de ce qu'on a eu comme retour.
18:47Et évidemment,
18:48on a l'ambition
18:49d'en avoir plus.
18:49Mais ce qu'on voit,
18:50c'est que mois après mois,
18:51le dispositif prenait de l'ampleur.
18:53Le taux de retour
18:53que l'on regardait
18:55augmentait.
18:56Et ça, c'est aussi
18:57parce que le geste consommateur
18:58prenait petit à petit
18:59émergeait aussi
19:00dans l'esprit des consommatrices
19:01et des consommateurs.
19:03Célia, donc,
19:03vous avez, vous,
19:04une expérience aussi
19:05sur l'alimentaire
19:05qui est un petit peu
19:06précurseur
19:07par rapport aux cosmétiques.
19:08Vous pouvez...
19:09Juste pour compléter,
19:10je disais que ça prenait du temps
19:11parce qu'aussi,
19:11les taux d'utilisation
19:12sont plus longs
19:13en cosmétique
19:14que dans l'alimentaire.
19:15Et après,
19:16dans l'alimentaire,
19:17on va avoir ce qu'on appelle
19:17les produits de fond de placard
19:19qu'on garde,
19:20qu'on stocke
19:21et qu'on utilise
19:22beaucoup plus longtemps
19:24que des produits
19:25à date très courte
19:26qui se consomment vite,
19:27donc qui ont une rotation
19:28beaucoup plus courte.
19:30Dans l'alimentaire,
19:31effectivement,
19:32alors,
19:33en Alsace,
19:34proche de nos amis
19:35voisins allemands,
19:37la consigne
19:38sur les emballages
19:40de bouteilles,
19:41de bières
19:41et de certaines eaux
19:42et soda
19:43ne s'est jamais perdue.
19:45Donc,
19:45vous allez dans un carrefour,
19:47par exemple,
19:47en Alsace
19:48et aujourd'hui,
19:49quand vous achetez
19:49au rayon boisson
19:51des bouteilles,
19:52vous avez une consigne
19:53qui est appliquée,
19:54donc quelques centimes
19:55et cette bouteille-là,
19:56chez vous,
19:57vous la stockez
19:58et vous la rapportez
19:58pour qu'elle soit
19:59déconsignée en magasin
20:00et cette bouteille,
20:01elle est lavée.
20:02Donc,
20:03on a gardé quand même
20:04chez nous cette habitude
20:05et elle fonctionne.
20:06Donc,
20:07la preuve en est
20:08qu'elle peut se déployer
20:09et on travaille
20:10en ce moment,
20:11donc ça y est,
20:12le lancement a été opéré
20:13dans quatre régions
20:14de France
20:15au niveau de l'Ouest
20:16de la France,
20:18le développement
20:18du réemploi des emballages
20:21avec une consigne monétaire,
20:22avec des produits
20:23de grandes marques.
20:24Donc,
20:25on a principalement
20:26des boissons
20:26mais on a aussi
20:27une soupe de poissons,
20:29de la compote
20:29qui se développe
20:31dans plusieurs chaînes
20:32de supermarchés.
20:34L'idée étant
20:35de pouvoir avoir
20:36deux leviers
20:37qui vont nous permettre
20:38d'avoir de l'impact.
20:40Le premier,
20:40c'est une certaine
20:41standardisation
20:42des emballages,
20:43donc de pouvoir
20:44faire en sorte
20:45qu'un emballage
20:46qui a reçu
20:47de la soupe
20:48puisse utiliser
20:48de la compote
20:49à la prochaine fois
20:50où il va être reçu
20:52et rempli
20:53par une marque
20:54et que ça puisse être,
20:56alors,
20:56c'est un terme
20:57un peu technique,
20:58interopérable,
20:59donc qu'un consommateur
21:00qui a acheté,
21:01par exemple,
21:02un jus
21:02chez Intermarché
21:03puisse le rapporter
21:04chez Carrefour
21:05et de manière ainsi
21:06à faciliter
21:07ce geste retour.
21:09Donc,
21:10standardisation
21:10de l'emballage
21:11couplé à l'interopérabilité
21:14des systèmes
21:14d'un magasin
21:15à un autre
21:15va permettre
21:16mécaniquement
21:17de pouvoir
21:18faciliter l'adoption
21:20de ce geste
21:21par le consommateur.
21:23Et donc,
21:23Paul,
21:23vous appuyez
21:24sur ce type
21:24de recherche,
21:26vous,
21:26pour développer
21:27en cosmétique,
21:27c'est ça ?
21:28Oui,
21:28en effet,
21:28c'est notre ambition.
21:29On cherche aussi
21:30à faire grossoil projet
21:31et lorsqu'on pense
21:32à la suite,
21:33là,
21:33on est en train
21:34de finir
21:34la première saison.
21:35Finalement,
21:35on voit ça un peu
21:36comme une série
21:37avec une évolution.
21:38Et pour une deuxième saison,
21:39effectivement,
21:40on se rapproche aussi
21:40des grands magasins
21:42et de la grande surface
21:42avec la possibilité
21:44de se rapprocher
21:44avec les parapharmacies
21:45qui sont accolées
21:46à ces grandes surfaces
21:48et potentiellement
21:48ce sujet d'interopérabilité
21:50où peut-être demain,
21:51au-delà de l'alimentaire,
21:52on pourra ajouter
21:53des contenants cosmétiques
21:55et qu'on pourra les déposer
21:56à ces points de collecte.
21:58Et donc,
21:59évidemment,
21:59on discute beaucoup
22:00avec les acteurs
22:00qui sont embarqués déjà
22:02volontaires
22:02de tous ces opérateurs
22:04en lien avec le réemploi
22:05pour pouvoir potentiellement
22:06se rattacher à eux
22:07dans un deuxième temps.
22:08C'est la suite
22:09potentielle du projet.
22:10Agnès,
22:11sur Aromazone,
22:12on a vu que vous participez
22:13à beaucoup d'initiatives,
22:15justement.
22:16Et donc,
22:16est-ce que vous pouvez nous expliquer
22:17comment vous voyez
22:18la durabilité chez vous
22:20et comment vous agissez ?
22:21Alors oui,
22:22effectivement,
22:22je vais rebondir
22:23sur pas mal de choses.
22:24Je pense qu'elles ont déjà
22:25été dites.
22:26Mais c'est vrai que
22:26quand on va concevoir
22:28un packaging,
22:29très simplement,
22:30en fait,
22:31on parle souvent
22:31des 4 R,
22:32on en a déjà parlé.
22:34Je pense à la FBA,
22:35ils en avaient parlé.
22:36Donc,
22:36chez nous,
22:37le premier R,
22:38c'est le renoncement.
22:40Donc,
22:40on essaie
22:40de ne pas faire
22:42si on peut.
22:43Par exemple,
22:43c'est le cas
22:44des emballages secondaires.
22:45Donc,
22:45c'est quelque chose
22:46qu'on n'a pas
22:47depuis le début.
22:49Il y a plus de 20 ans,
22:50nos premiers flacons
22:51d'huile essentielle
22:52n'avaient pas
22:53d'étui.
22:54alors sûrement facilité
22:55par le fait
22:56qu'on distribuait
22:57sur le e-commerce,
22:58mais c'est quelque chose
22:59qui a continué
23:00aussi dans nos boutiques.
23:01Et c'est sûr
23:02que c'est un vrai challenge
23:03de pouvoir porter
23:04toute l'information
23:04réglementaire
23:06et nécessaire
23:06sur le produit
23:07sur une petite étiquette.
23:09Donc ça,
23:09c'est un point.
23:11Il y a des renoncements
23:11aussi qu'on peut faire
23:12sur des produits
23:13qu'on nous demande
23:14puisque nous sommes
23:15très en lien
23:15avec notre communauté
23:16qui nous réclame
23:17des produits,
23:18qui nous réclame
23:19des échantillons,
23:20qui nous réclame
23:21des mini-doses
23:22comme par exemple
23:23sur notre collagène marin
23:24qui est un produit phare.
23:27Mais en fait,
23:27on a décidé
23:28qu'on a évalué
23:30que l'impact
23:31pour nous
23:32était trop important
23:33pour y répondre.
23:34Donc c'est un produit
23:35qu'on a décidé
23:35de ne pas développer.
23:37Donc savoir dire non
23:38à ça.
23:38Voilà, savoir renoncer.
23:40Ça, c'est la première chose.
23:41Le deuxième, bien sûr,
23:42on en a beaucoup parlé,
23:43c'est la réduction.
23:45Dans tous nos...
23:46Donc ça peut être
23:46de la réduction en poids,
23:48par exemple.
23:49C'est quelque chose
23:49qu'on peut faire aussi
23:50sur les colis
23:51qu'on peut envoyer
23:52de nos commandes web.
23:54On s'est rendu compte,
23:55on avait plusieurs tailles
23:56de colis, bien évidemment,
23:57selon la taille
23:58de la commande.
23:59Et en fait,
23:59il y a quatre ans,
24:00on a développé
24:01un colis encore plus petit.
24:03Et en fait,
24:04ce petit colis,
24:05il représente aujourd'hui
24:0650% de nos envois.
24:08Il nous permet
24:08d'économiser
24:0940% du volume
24:11dans les camions.
24:12Donc c'est moins de camions,
24:13c'est moins de carbone.
24:15Et ça nous permet
24:15d'économiser aussi
24:1658 tonnes de carton par an.
24:18Voilà un exemple
24:20de réduction.
24:21Mesurer beaucoup
24:22vos impacts,
24:22clairement avec des chiffres.
24:24Ah oui,
24:24bien sûr, bien sûr.
24:25Ensuite,
24:25il y a évidemment
24:26le réemploi.
24:28Et le réemploi,
24:29en fait,
24:29on essaie de le développer
24:31sous ses différentes formes
24:32parce qu'on a vu,
24:33il y a du vrac,
24:34il y a de la consigne,
24:35il y a des éco-recharges.
24:36Et il n'y a peut-être
24:37pas forcément
24:38une solution unique
24:39de réemploi
24:40pour tous les produits.
24:42Et en fait,
24:43on essaie de trouver
24:43la bonne solution
24:45de réemploi
24:46pour le bon produit.
24:48On a testé,
24:49par exemple,
24:50le vrac.
24:51En 2019,
24:52on a commencé
24:52à faire du vrac
24:53dans nos boutiques
24:54sur des huiles végétales
24:56et des produits d'hygiène.
24:57On a continué
24:58avec les éco-recharges.
25:00Donc les éco-recharges,
25:01vous pouvez les retrouver
25:01chez nous
25:02sur nos petits flacons
25:04de sérum.
25:04Et ça marche
25:05plutôt très bien
25:06puisqu'aujourd'hui,
25:07les éco-recharges,
25:09c'est 2,5 millions
25:10d'éco-recharges
25:11vendues par an.
25:13Donc les consommateurs
25:14répondent présent.
25:16Il y a de la consigne.
25:17Donc on a testé
25:18la consigne
25:19et j'en reparlerai,
25:20je crois,
25:20tout à l'heure.
25:21Mais c'était
25:21un nouveau concept
25:23de réemploi
25:24sur lequel
25:24on ne pouvait pas
25:25passer à côté.
25:26Et le dernier point
25:27qu'on a beaucoup parlé aussi,
25:28c'est le recyclage.
25:29Bien évidemment,
25:30pour avoir,
25:31ça c'est le minimum vital,
25:32je dirais,
25:33d'avoir un emballage
25:34recyclable.
25:35Aujourd'hui,
25:35on a 98%
25:37de nos emballages
25:38qui sont recyclables.
25:39Il y a encore
25:39quelques points durs.
25:40Et on essaie aussi
25:41au maximum
25:42d'utiliser
25:43des matériaux recyclés.
25:46Depuis 2013 déjà,
25:48on utilisait
25:50du plastique recyclé
25:52à plus de 95%.
25:54Donc voilà un petit peu
25:55le cheminement simplifié
25:57de notre raisonnement.
25:59Et vous disiez
25:59que vous étiez
26:00beaucoup à l'écoute
26:01de votre communauté.
26:01est-ce qu'il y a
26:03des demandes particulières
26:04en matière de durabilité
26:05justement ?
26:06Notre communauté
26:07nous pousse énormément
26:08en fait.
26:09C'est vraiment un driver,
26:10ils sont très exigeants.
26:11Et nos clients
26:12nous ont demandé
26:14depuis longtemps
26:15la consigne en fait.
26:17Ça fait un moment
26:17qu'on nous parle
26:18de la consigne,
26:19mais en fait
26:19on n'y a pas répondu
26:20tout de suite
26:21parce qu'on s'est dit
26:22mais tout seul
26:23on ne peut pas,
26:24on ne peut pas y aller
26:25tout seul en fait.
26:26C'est ce qu'il disait,
26:26oui.
26:26parce qu'il y a
26:29un maillage logistique,
26:30parce qu'il y a
26:30un contexte,
26:31il y a une maturité
26:33de marché
26:33qui est nécessaire.
26:34Donc c'est compliqué
26:35d'y aller tout seul,
26:36on ne se sentait pas
26:37en fait d'y aller tout seul.
26:39Et en fait
26:39quand Circulaire
26:40nous a proposé
26:41de rejoindre
26:42cette expérimentation,
26:43on s'est dit
26:43mais c'est exactement
26:45ce qu'il nous faut en fait.
26:46On en a beaucoup parlé
26:47mais vraiment
26:48il y a une très forte coopération
26:51qui fait qu'on va
26:52avancer ensemble,
26:54qu'on va partager
26:55nos résultats
26:56et c'est ça
26:57qui va nous faire avancer
26:58et cette expérimentation.
26:59Alors on n'est pas prêt
27:00demain à passer
27:01à mettre
27:01toutes nos boutiques
27:02et tous nos produits
27:03avec de la consigne,
27:04on n'est pas encore prêt
27:05mais par contre
27:06on a quand même
27:07des enseignements
27:08qui nous permettent
27:10de savoir
27:10un peu mieux
27:11comment faire déjà
27:12et on a des enseignements
27:13dans plusieurs domaines
27:15qui sont absolument
27:16primordiaux,
27:17c'est-à-dire déjà
27:18être sûr
27:19par l'ACV
27:20que c'est viable
27:21d'un point de vue
27:22environnemental.
27:23L'ACV
27:24dont on a déjà parlé aussi
27:27c'est déjà
27:27on ne peut y aller
27:29que si c'est ok
27:30et effectivement
27:32c'est ok
27:32sous certaines conditions
27:34donc il est quand même
27:35important de savoir
27:36quelles sont ces conditions
27:37de massification
27:39de différents centres logistiques
27:42de centres de lavage
27:43donc ça c'est important
27:44de le connaître.
27:45Le deuxième point
27:46c'est de savoir
27:46si est-ce que
27:47nos clients vont répondre
27:49présent
27:49et là la bonne nouvelle
27:50c'est que c'est plutôt
27:51encourageant
27:53c'est-à-dire qu'aujourd'hui
27:54on a fait l'expérimentation
27:55sur deux boutiques
27:57à Paris
27:58et à Nice
27:59dans un centre commercial
28:00alors nous on a fait le test
28:02sur les compléments alimentaires
28:03et on a rapidement
28:05atteint quand même
28:06un taux de 15%
28:07donc qui effectivement
28:08n'est pas ce qu'on peut
28:09encore avoir
28:10sur la partie alimentaire
28:11mais c'est très encourageant
28:13et effectivement
28:14les taux montent
28:15tous les mois
28:16et on a atteint
28:17les derniers mois
28:18des 20% de retour
28:19donc ça c'est
28:21c'est très positif
28:22et très encourageant
28:23donc on a beaucoup
28:24appris aussi
28:25sur la technicité
28:27comment on fait
28:28un maillage logistique
28:29comment on nettoie
28:30quels sont les points durs
28:32aussi du nettoyage
28:33est-ce que ça marche
28:33est-ce que ça marche pas
28:34on a vu qu'il y avait
28:35des choses qui marchaient pas
28:36mais au moins
28:36on a les clés
28:37pour faire en sorte
28:39que ça marche
28:39et après le dernier point
28:41ça va être la viabilité
28:42économique du modèle aussi
28:44et là c'est pas simple
28:45c'est pas simple
28:47parce que ça dépend
28:48pas que de nous aussi
28:50ce sera possible aussi
28:52s'il y a une maturité
28:54du marché
28:54qui va en augmentant
28:56plus de centres logistiques
28:58plus de centres de lavage
28:59qui va limiter aussi
29:01tout ce qui est transport
29:02et c'est vrai que
29:03tout seul
29:03c'est pas possible
29:04mais si tout le monde
29:05s'y met
29:06si toutes les marques
29:06s'y mettent
29:07forcément il y aura
29:08plus de laveurs
29:09il y aura plus
29:10de centrales logistiques
29:11et ce sera
29:12beaucoup plus pérenne
29:13la clé du succès
29:14évidemment
29:14après avoir mis en place
29:15les infrastructures logistiques
29:17la confiance en termes d'hygiène
29:19etc
29:19c'est le volume
29:20en fait c'est vraiment ça
29:21qui fera changer les choses
29:22parce que
29:23le consommateur
29:24ne va pas se donner la peine
29:25de rapporter un emballage
29:27s'il n'y a que un produit
29:28dans un magasin
29:29donc en fait
29:30plus on aura
29:31d'emballage
29:32qu'on rapporte
29:32plus ce geste de retour
29:34en fait sera démultiplié
29:36dans toutes
29:37nos occasions d'achat
29:38et plus on y arrivera
29:39je vais donner un exemple
29:41demander ce qu'on fait
29:42donc on fait effectivement
29:43de l'influence
29:44des groupes de travail
29:45mais on a aussi
29:46beaucoup d'actions
29:46de sensibilisation
29:47et de promotion
29:48parce qu'on croit vraiment
29:49que si on arrive
29:51à faire faire un geste
29:52aux consommateurs
29:53au moins une fois
29:54dans un contexte positif
29:56c'est déjà un premier pas
29:57de gagné
29:58pour qu'ils puissent
29:58potentiellement le faire
29:59tout le reste de l'année
30:00vendredi dernier
30:01on a lancé
30:02notre deuxième édition
30:03du Bring Your Mug Day
30:05donc c'est tourné
30:06autour de la vente
30:07à emporter
30:07pour les boissons
30:08il y a un article
30:09dans la loi AGEC
30:10la loi anti-gaspillage
30:12pour une économie circulaire
30:13qui existe depuis 5 ans
30:14que peu de personnes connaissent
30:15c'est le fait
30:16que le consommateur
30:17a le droit
30:18à une réduction
30:19systématique
30:20quand il prend
30:21une boisson à emporter
30:22dans son contenant
30:23réutilisable
30:24on a tous des gourdes
30:25maintenant
30:25mais on a aussi
30:26de plus en plus
30:27d'espèces de mug
30:28réemployables
30:29on peut prendre
30:29de thermos
30:30sa boisson à emporter
30:32cet article de loi
30:33il est peu connu
30:34des enseignes
30:35et peu connu
30:36des consommateurs
30:37et on s'est dit
30:37comment positivement
30:38on peut amener
30:40cette information
30:40et pousser le consommateur
30:41à faire ce geste
30:42et bien on a fait
30:43un partenariat
30:44avec 330 enseignes
30:46notamment des grands noms
30:47comme Columbus Café
30:49Brioche Doré
30:49Cogent etc
30:50partout en France
30:51vendredi dernier
30:52et on a offert
30:54le café
30:54à toutes les personnes
30:55qui venaient
30:56avec leur mug
30:57réemployable
30:57donc suffisamment
30:58incitatif
30:59pour la première fois
31:00de se dire
31:01tiens je vais faire l'effort
31:02et ensuite
31:03d'avoir de la pédagogie
31:04le jour même
31:05de dire
31:05vous savez
31:06que tout le reste
31:07de l'année
31:07si vous l'apportez
31:08vous avez le droit
31:09de la réduction
31:10et qu'en plus
31:11vous pouvez faire
31:11du coup
31:11des économies
31:12c'est en moyenne
31:1370 euros
31:14d'économie
31:15quand on prend
31:16régulièrement
31:16une boisson
31:17donc là
31:17on est sur
31:18quelque chose
31:18de gagnant
31:19donc si ça se démocratise
31:21pour la boisson
31:22emportée
31:23pour prendre
31:24son repas
31:24emporté
31:25quand on fait
31:25dans la vaisselle
31:26sur place
31:27quand on fait
31:27ses courses
31:28alimentaires
31:29quand on fait
31:29ses courses
31:30de beauté
31:30etc
31:31et bien en fait
31:32c'est un système
31:33qui sera gagnant
31:33gagnant
31:34et le consommateur
31:35ne se posera plus
31:36la question
31:36ce sera une habitude
31:37puis il y a aussi
31:38une question
31:39de contenant
31:39vous proposez
31:40du solide
31:40aussi
31:41de la cosmétique
31:41solide
31:42vous pouvez nous en
31:43oui
31:43alors là
31:44c'est justement
31:45c'est la révolution
31:46du produit
31:47dans son ensemble
31:48c'est pas juste
31:49un emballage
31:50mais c'est vraiment
31:51le couple
31:52produit
31:53emballage
31:53et c'est vrai
31:54que le solide
31:56ça va permettre
31:56plusieurs économies
31:57au final
31:58ça va permettre
31:59des économies
32:00de plastique
32:00puisque votre solide
32:01il sera dans
32:02un petit sachet papier
32:03ça va permettre
32:04aussi exactement
32:05des économies
32:06d'eau
32:06puisque les produits
32:07solides
32:08sont des produits
32:08anhydr
32:09donc aujourd'hui
32:10on sait que l'eau
32:10c'est quand même
32:11une ressource
32:11vraiment précieuse
32:13et ça aussi
32:13ça avait été
32:14un challenge
32:15cette gamme
32:16de solides
32:16c'est d'arriver
32:17à faire
32:18des produits
32:19solides
32:19agréables
32:20certifiés bio
32:22et ça c'était
32:23quand même
32:23un sacré pari
32:24et c'est pour ça
32:25qu'on a pu développer
32:26des formules brevetées
32:27justement pour avoir
32:28des solides
32:29certifiés bio
32:30dans des petits
32:32sachets en papier
32:32merci beaucoup
32:33pour vos interventions
32:34ça mène plein de questions
32:36justement je vous demande
32:38est-ce qu'il y a des questions
32:39dans la salle
32:40sur cette table ronde
32:41oui
32:41bonjour à tous
32:42m'appelle Julie Logaré
32:43je travaille chez Veolia
32:44comme consultante
32:45en recyclabilité
32:46donc pour les emballages
32:47et je voudrais
32:49m'adresser à Célia
32:50particulièrement
32:50savoir si
32:52le reuse
32:53est quelque chose
32:53qui serait intégré
32:54je ne sais pas si vous le savez
32:55dans la PPWR
32:57c'est la nouvelle réglementation
32:59d'ici 2030
33:00donc en fait
33:00c'est packaging
33:01et patching waste
33:02regulation
33:02qui va obliger
33:04tout metteur sur le marché
33:05d'emballage
33:06à assurer
33:07qu'il soit recyclable
33:08et en fait
33:10mon travail
33:10c'est de certifier
33:11qu'un emballage
33:12est recyclable
33:12et donc en fait
33:13beaucoup de marques
33:14devront se fier à cela
33:16c'est très technique
33:17c'est très technique
33:17c'est une directive
33:18qui est devenue
33:19un règlement
33:20et au moment
33:20où c'est devenu
33:21un règlement
33:22pour la première fois
33:23ça intègre des objectifs
33:24de vrac
33:25et de réemploi
33:26ce qu'il faut savoir
33:27c'est que
33:28historiquement
33:28l'écriture
33:30de ce règlement européen
33:31donc qui va s'imposer
33:32à tous les états membres
33:33il est entré en vigueur
33:35au mois de février
33:35a été fortement inspiré
33:38par notre loi
33:38avec celle dont je parlais
33:40juste avant
33:40et donc on a beaucoup
33:42travaillé nous
33:43avec le gouvernement français
33:44justement pour amener
33:45des objectifs ambitieux
33:46de notre loi
33:47au niveau européen
33:49de manière à pouvoir
33:50généraliser
33:51ces objectifs
33:51de vrac
33:52et de réemploi
33:52et donc je ne vais pas
33:53rentrer là dans les détails
33:54mais oui
33:54oui il y en a
33:55et on est en ce moment
33:57justement dans
33:57des projets de loi
33:59de droit
34:00d'adaptation du droit
34:01de l'Union européenne
34:02en France
34:03avec ce texte là
34:05donc c'est en ce moment
34:06d'autres questions
34:07bonjour
34:08pourquoi chez Yves Rocher
34:09c'est que 1 euro
34:11par rapport au prix d'achat
34:12je trouve qu'il n'y a pas
34:14enfin c'est mon avis
34:15il faudra demander
34:16à Yves Rocher
34:17mais par contre
34:17la problématique du prix
34:19je ne sais pas si je vais me permettre
34:19de répondre pour eux
34:20pour le prix
34:21je pense que c'est important
34:22justement
34:22l'idée c'était de standardiser
34:24d'avoir une approche claire
34:25et donc de passer par un prix unique
34:26effectivement ça va dépendre
34:27des produits
34:28parfois le prix rapporté
34:29au produit peut être
34:30peut-être choquant pour vous
34:32l'idée c'est qu'effectivement
34:33dans un deuxième temps
34:34lorsqu'on parle de consigne
34:35le prix est toujours adapté
34:36par rapport au contenant
34:37et par rapport au prix du produit
34:38et il sera amélioré
34:39donc peut-être
34:40effectivement pour l'instant
34:42c'est une tentative
34:43de mettre en place ce projet
34:44donc effectivement
34:45peut-être que le 1€
34:46n'est pas forcément adéquat
34:47mais en tout cas
34:48l'idée c'est toujours
34:48de proposer un prix de consigne
34:50qui soit légitime
34:51et lié au prix du produit
34:52dans son ensemble
34:53et ma deuxième question
34:54c'est est-ce que vous faites appel
34:55aux ateliers thérapeutiques
34:58pour tout ce qui est conditionnement
34:59etc
34:59et pour les ESAT
35:01et pourquoi ?
35:02le sujet du reconditionnement
35:03il n'est pas dans cette première phase
35:06d'expérimentation
35:06puisque déjà
35:07la partie lavabilité
35:09et s'assurer que le produit
35:10l'emballage plutôt
35:11une fois lavé
35:12est compatible
35:13pour être reconditionné
35:14on est encore dans cette phase-là
35:16et donc on n'a pas encore
35:17fait ces tests de reconditionnement
35:18à chaque marque
35:19de décider ensuite
35:20comment sera opéré
35:21le reconditionnement
35:21et ça pour le coup
35:23ça sera en discussion
35:24dans les mois à venir
35:25je voulais savoir
35:26pour le lavage des contenants
35:28il y a un nombre limité
35:30ou c'est à l'infini ?
35:31aujourd'hui on a
35:32des centres de lavage
35:34en France
35:34qui ne tournent absolument pas
35:36en pleine capacité
35:37on est plutôt à seulement
35:3910 à 20% de capacité
35:42donc en fait
35:42on est sous le pied
35:44et nos adhérents
35:45nos usines de lavage
35:46ne demandent que d'une chose
35:47c'est de laver
35:47des emballages
35:48mais tout le temps
35:49enfin je veux dire
35:50une bouteille par exemple
35:51ça pourra tourner
35:52effectivement en 3-8
35:53comme une usine
35:54mais pour l'instant
35:55on est 24h sur 24
35:57effectivement
35:58s'il y a les volumes
35:59mais pour l'instant
36:00on n'a pas les volumes
36:01vous vouliez dire
36:02le fait que
36:03une bouteille
36:04la même bouteille
36:04puisse être lavée
36:05plusieurs fois ?
36:06alors ça
36:07ça va dépendre
36:08des matériaux
36:09et une bouteille en verre
36:10elle peut aller
36:10jusqu'à 50
36:11facilement en rotation
36:13après ça va dépendre
36:14si elle était bréchée
36:15ou pas
36:16mais en tout cas
36:16une bouteille en verre
36:17conçue pour ça
36:18laver dans les bonnes conditions
36:20peut avoir beaucoup
36:20de rotation
36:21je mettrais une petite précision
36:23par rapport à l'industrie cosmétique
36:24où effectivement
36:25le packaging
36:26il y a un enjeu d'esthétisme
36:28qui est très important
36:29et là-dessus
36:29on est aussi très vigilant
36:30donc peut-être
36:31quelque chose
36:31qui est plus acceptable
36:32dans l'alimentaire
36:33le sera moins
36:33dans l'industrie cosmétique
36:35ou dans le parfum
36:35précisément
36:36donc là aussi
36:37on est très vigilant
36:38il y a aussi des technologies
36:39de lavage
36:39qui sont différentes
36:40typiquement pour le parfum
36:41qui veillent à prendre
36:42plutôt soin du verre
36:43encore plus
36:44que pour l'alimentaire
36:45donc ça c'est aussi
36:46des sujets
36:47qui sont en train
36:47d'être nouveaux
36:48donc les opérateurs
36:49découvrent ce sujet-là
36:50aussi avec nous
36:51et c'est intéressant
36:51de co-construire
36:52et je reviens
36:53sur cette importance
36:54de travailler
36:55avec l'ensemble
36:56des acteurs
36:56de l'industrie
36:57c'est pour ça
36:58qu'on essaie
36:58de faire au mieux
36:59je voulais juste
36:59apporter deux informations
37:01par rapport à votre question
37:01madame
37:02aujourd'hui
37:03vous posez la question
37:04du 1 euro
37:05la consigne est réglementée
37:07dans les emballages alimentaires
37:08mais elle n'a pas évolué
37:09depuis le début des années 1900
37:11donc elle est en train
37:13d'être révisée
37:13mais elle ne l'est pas
37:14du coup pour les emballages
37:15cosmétiques
37:16et dans l'emballage alimentaire
37:18on a nous
37:19beaucoup d'adhérents
37:20qui travaillent
37:21avec des ESAT
37:21pour faire laver
37:22les emballages
37:23pour le préciser
37:24très bien
37:25je vous remercie
37:26pour votre intervention
37:27merci pour l'invitation
37:28merci
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