- il y a 2 mois
Aucun autre club professionnel ne réunit autant de dysfonctionnements et d'incohérences que l'Amiens SC.
Guerres internes, gestion économique désastreuse, choix ubuesques, n'importe quoi en pagaille : bienvenue dans un club qui a perdu tout contact avec la réalité.
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- Twitter : https://twitter.com/Romain_Molina
- Soundcloud : https://soundcloud.com/romainmolina
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- Mon site internet : https://www.romainmolina.com/
--- TIMELIEN ---
00:00 Introduction
01:33 Joannin, un propriétaire absent et insondable
02:45 Un déficit structurel de 12 à 15 millions par an en L2 !
03:54 John Williams, le directeur sportif prestataire qui contrôle le club à distance
04:40 Multiples guerres internes entre les dirigeants
05:55 Didier Fremaux, le directeur administratif et financier : le vrai patron au quotidien
07:00 Paiements en retard, dettes, économies à tous les niveaux et ambiance exécrable en interne
10:07 Affaires étouffées, propos et attitude très, très problématiques...
12:00 Des compléments de salaire versés dans des académies et fondations en Afrique ?
13:00 Conclusion
Guerres internes, gestion économique désastreuse, choix ubuesques, n'importe quoi en pagaille : bienvenue dans un club qui a perdu tout contact avec la réalité.
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00:00 Introduction
01:33 Joannin, un propriétaire absent et insondable
02:45 Un déficit structurel de 12 à 15 millions par an en L2 !
03:54 John Williams, le directeur sportif prestataire qui contrôle le club à distance
04:40 Multiples guerres internes entre les dirigeants
05:55 Didier Fremaux, le directeur administratif et financier : le vrai patron au quotidien
07:00 Paiements en retard, dettes, économies à tous les niveaux et ambiance exécrable en interne
10:07 Affaires étouffées, propos et attitude très, très problématiques...
12:00 Des compléments de salaire versés dans des académies et fondations en Afrique ?
13:00 Conclusion
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SportTranscription
00:00Bonjour à tous et bienvenue. Je tiens par avance à présenter mes excuses auprès des supporters et employés de l'Amiens SC si par mégarde je m'exclaves durant cette vidéo.
00:08Parce que la situation au final, elle n'a rien de drôle, mais elle est tellement surréaliste, grotesque et ubuesque que parfois je suis obligé de tourner ça en déraison.
00:17Alors on le sait, on en a parlé il y a quelques années, l'Amiens SC c'était les irréductibles picards, c'est-à-dire le seul club français qui se refuse encore au professionnalisme.
00:25Sauf qu'à l'époque c'était bon enfant, alors c'était n'importe quoi grotesque et rempli d'incompétents, sauf qu'en fait c'était voulu pour mieux contrôler le club.
00:31C'est-à-dire le nombre de fois qu'ils ont raté des signatures le dernier jour parce qu'en fait ils ont oublié d'envoyer des papiers, ils faisaient des coufrances sur le terrain,
00:37ils faisaient des tournois de ping-pong, les visites médicales qu'on ratait, on se ratait également dans le diagnostic médical, l'alcool à gogo, les réunions à tacos, on achetait des chiches,
00:45enfin ça n'avait strictement aucun sens, on pensera aux tournois de poker qui s'organisaient au club et après ils avaient peur de se faire choper, ils le faisaient je sais pas où dans une espèce de backroom, je ne sais pas, c'était n'importe quoi.
00:54Sauf qu'à l'époque quand je vous disais bon on ne faisait rien, c'était club med, mais on rigolait.
00:58Maintenant à la mienne essai, alors non seulement l'incompétence est toujours reine, notamment dans les postes de direction, mais en plus on a une ambiance quasiment psychédélique et très malsaine à l'intérieur du club.
01:08Ce qui fait que c'est presque un bateau ivre, sans capitaine, avec un propriétaire complètement absent, des dirigeants ici et là qui s'occupent plus de se faire des guerres internes
01:17plutôt que de gérer l'équipe qui est aujourd'hui dans les bas-fonds de la Ligue 2 et qui perd plus de 10 millions par an, enfin bref, il n'y a absolument rien qui va.
01:24Et comme vous allez le voir, en plus d'une mauvaise gestion, on touche carrément le summum de l'ubuesque.
01:32Avant de rentrer dans les anecdotes grandiloquentes et un peu sportives, je tiens à présenter le club qui est donc détenu par M. Jouanin.
01:39Alors c'est un propriétaire qui est rarement là, qui délègue.
01:42M. Jouanin, bon déjà, on va dire que ce n'est pas le plus facile à vivre quand il est au club, certaines remarques.
01:47Heureusement qu'il n'y a pas de micro et de caméra dans les loges et autres,
01:51parce qu'autrement, beaucoup seraient choqués de la teneur des propos.
01:54Mais bon, ça au club, tout le monde est au courant.
01:57Et M. Jouanin, alors c'est très particulier parce qu'à un moment donné, il voulait vendre le club.
02:00À un moment donné, non, je vais vous montrer l'ambiance psychédélique.
02:03Et là, son directeur sportif, on m'a tout offert depuis des années, John Williams.
02:05Vous savez qu'il n'y a même pas au club, c'est des prestations et qu'en même temps, il faisait le recrutement de Bordeaux.
02:10Oui, parce qu'à Amiens, ton directeur sportif, il travaille aussi pour un autre.
02:13Bon, ça n'a strictement aucun sens, ok.
02:15Et donc, à un moment donné, John Williams, il cherchait des investisseurs pour racheter les parts de M. Jouanin.
02:19Et finalement, il en trouve, d'Angleterre.
02:22Rendez-vous.
02:23Et là, Jouanin, il dit, mais moi, je ne veux pas vendre le club.
02:25Alors qu'avant, il disait qu'il voulait vendre le club.
02:27Donc, le directeur sportif, vous imaginez.
02:29Et en fait, à un moment donné, il s'appréciait, après, il y avait des tensions.
02:32On ne sait jamais trop.
02:32Donc, vous avez M. Jouanin comme ça, qui n'est pas vraiment là,
02:35mais qui, dans le même temps, a déclaré quelque chose d'incroyable,
02:37en disant, oui, mais de toute façon, le modèle économique n'a aucun sens.
02:40Ah oui, le modèle économique de l'Amiensé n'a aucun sens.
02:42Mais lui, en fait, il va schématiser toute la Ligue 2.
02:44Alors, je ne suis pas totalement d'accord.
02:45Mais pour faire simple, Amiens en Ligue 2, ça va près de 12 millions de chiffres d'affaires.
02:48Et encore, grâce aux droits de TV à l'époque,
02:50et puis, ils ont obtenu notamment 1,5 million de CVC l'année dernière.
02:54Et ils dépensent entre 25 et 27 millions.
02:56Vous avez bien entendu.
02:57Ils perdent entre 12 et 15 millions par an avant les transferts, en Ligue 2.
03:00C'est-à-dire qu'ils dépensent plus du double de ce qu'ils encaissent.
03:04C'est du jamais vu, surtout que l'année dernière, il n'y a peu les droits de TV.
03:06Alors, ils se sauvaient avec une politique de trading assumée.
03:09C'est vrai qu'il y a des années, ils ont vendu pour 10, 15, 17 millions.
03:11Sauf que quand vous regardez les comptes, ça, c'est exceptionnel.
03:13Regardez bien là.
03:14Là, on voit qu'il y a à peu près 9 millions de plus sur les mutations.
03:17Donc, on va dire une dizaine de millions.
03:19Sauf qu'en réalité, on sait que les transferts, ça a été plus normalement.
03:22Alors, quelles sont les vraies sommes ?
03:23Ou par l'argent ?
03:24En fait, c'est ça le problème avec l'Amiensé.
03:26C'est qu'on ne sait jamais vraiment.
03:27Et surtout, le club qui, avant, avait bien vendu,
03:29ces dernières années, ils ne sont pas du tout arrivés.
03:31Et cet été, c'est une catastrophe.
03:32Je crois qu'ils ont vendu pour 500 000 euros.
03:33Sachant qu'ils avaient un déficit de l'année dernière structurelle entre 12 et 15 millions.
03:36Donc, en fait, chaque année, le propriétaire,
03:38s'il n'arrive pas à vendre pour 15 millions de joueurs,
03:40il doit refaire un chèque de 10 à 15 millions.
03:41Donc, il a dit, c'est bon, c'est fini.
03:43Et maintenant, on va faire une économie, une politique low cost.
03:45Mais comme vous allez voir, à Amiens, on fait du low cost sur des bouts de chandelles.
03:49Parce que le train de vie des dirigeants, non, on ne le touche pas.
03:54Et dans ces économies de bouts de chandelles,
03:55il faut les lier aux guerres en interne.
03:57C'est-à-dire que John Williams, le directeur sportif, je rappelle,
04:00il facture à travers une société, je crois qu'il s'appelle Phoenix.
04:02D'ailleurs, on pourrait revenir sur toutes les factures de scouting de la mienne.
04:04C'est assez savoureux à ce niveau-là.
04:06Donc, en fait, il est rattaché au club sans lettres, prestataire.
04:09Sachant, comme vous le savez, il a été à Bordeaux pendant un moment.
04:12Oui, je sais, il s'occupait de deux clubs à la fois.
04:13Ce qui a entraîné l'équipe roco.
04:15Il y avait un joueur, notamment.
04:16Le coach n'était pas au courant qu'il allait être prêt à Bordeaux.
04:18Il l'a appris, c'est le jour qu'il l'a appris le matin.
04:20Des choses comme ça.
04:27Il y avait un double jeu, on ne savait pas trop pour qui roulait Williams.
04:32C'est n'importe quoi, je vous l'accorde.
04:34Sauf que Williams, en plus de ça, il a un contrôle, c'est très important sur le club.
04:37Il a des gens à lui.
04:38Et en fait, il est en guerre intime avec l'ancien directeur général,
04:40que l'on a eu le directeur de son de variation, M. Descamps.
04:42Mais c'est une guerre absolument paranormale.
04:44Ce qui fait qu'on a séparé plus ou moins le club entre le centre de formation d'un côté,
04:47l'équipe pro de l'autre.
04:48Au milieu, on a le coach qui a des demandes.
04:50Notamment l'année dernière, je crois qu'il voulait un ou deux joueurs d'Angers.
04:52Je crois notamment Bamba et un autre.
04:54Sauf que John Williams, celui dans son contrat, attention à ce que je vous dis, c'est légal.
04:57Si le propriétaire veut signer ça, c'est sans problème.
05:00Cavalier avait pareil à Ajaccio, Piqueux avait pareil à l'époque à Angers.
05:03C'est-à-dire que sur chaque transfert, il prend.
05:05C'est dans le contrat.
05:05C'est-à-dire que plus il y a un joueur, plus il y a de l'argent, il y a des commissions.
05:08Oui, c'est lunaire, vous allez me dire.
05:09Donc en fait, il y a l'intérêt de ramener un certain type de joueurs à mien
05:12parce qu'on va dire, oui, mais attendez, le modèle économique du club
05:14fait qu'on est obligé de faire venir des joueurs pour ensuite les revendre.
05:16Autrement, on ne veut pas survivre.
05:17Et dans le même temps, le directeur sportif est récompensé là-dessus.
05:19Parce qu'en fait, si le coach avait des volontés spéciales sur des profils
05:22mais qui n'étaient pas forcément bankable pour après,
05:24on ne va pas les faire parce que ça n'est pas d'intérêt.
05:26Il faut qu'on prenait au niveau économique.
05:27Donc le coach, on lui donne ce qu'il a,
05:29sachant qu'on a décidé de tout couper.
05:31Donc maintenant, plus de gros salaires et tout.
05:32C'est pour ça qu'on n'a pas gardé non plus certains joueurs.
05:34Sachant que John Williams a très très mal géré le départ de certains joueurs
05:37qu'ils espéraient vendre avant.
05:39Ils avaient demandé trop d'argent.
05:39Ce qui fait que cet été, on n'a quasiment rien fait rentrer dans les caisses.
05:42Et l'effectif, c'est réduit à peau de chagrin,
05:44toujours avec des recrutements.
05:45Bon, on ne va pas détailler là-dessus.
05:48Mais bon, pour vous expliquer.
05:49Donc le coach et le directeur sportif,
05:50bon, ils ne sont pas d'accord.
05:51Le directeur sportif et le directeur du centre, c'est la guerre.
05:53Mais en dessous, vous avez le directeur administratif et financier.
05:56Monsieur Didier Frémaux, alors on n'en parle jamais.
05:58Mais c'est lui le patron du club.
05:59Parce que John Williams, il n'est pas là.
06:00Même s'il commande le club, il n'est pas là.
06:01Le propriétaire, il n'est pas là.
06:02Donc en fait, il y a qui ?
06:03Parce que la haute direction, elle n'est pas là.
06:04Donc en fait, le vice-président, qui n'est pas souvent là.
06:07Des fois, il passe un peu en fin d'après-midi.
06:08Monsieur Duprès, je crois qu'il s'appelle.
06:10Il a toute confiance en Didier Frémaux,
06:11qui est arrivé comme comptable
06:12et qu'aujourd'hui, il est directeur administratif et financier.
06:14Pour vous faire simple,
06:16je crois que 5 ou 6 jurys se sont succédés
06:18et 3 comptables depuis qu'il est là.
06:19En 2 ans, un peu plus.
06:21Il avait un problème avec les gens qui gèrent la boutique.
06:24Parce qu'on a un directeur administratif et financier,
06:26un mien qui fait tout.
06:26Il donne sur le portu, le joueur du nage,
06:28le marketing, le merchandising, la com.
06:30Bon, sachant que la com, évidemment,
06:31c'est la fille du vice-président.
06:33Bref.
06:34Et écoutez bien l'histoire.
06:36Il y a eu une RICS.
06:37Ils sont quasiment mis sur la tronche
06:38avec un employé de la boutique
06:39à qui on a fait une rupture conventionnelle.
06:40Merci, bonne nuit.
06:41Donc le directeur administratif et financier,
06:43certains se sont plaints.
06:44Oui, il parle mal aux employés, etc.
06:46On a reconnu.
06:47Oui, bon, Didier est un peu comme ça.
06:48Mais bon, Didier fait ce qu'il veut.
06:49Didier, c'est le directeur administratif et financier
06:50le plus puissant de France
06:51parce qu'il a son avis de partout
06:53pour vous montrer à quel point c'est lunaire.
06:54Donc Didier, il a dit
06:55non, non, il faut qu'on dépense moins.
06:57Alors Didier, déjà, il faudra lui dire
06:58mais Didier, quand il y a des prestataires,
07:00essaye de ne pas les payer deux fois ou trois fois
07:01parce que c'est déjà rival à l'AMI-SC.
07:03C'est-à-dire qu'on a une facture,
07:03on va la payer deux ou trois fois.
07:04Et là, les mecs, ils ne vont rien dire.
07:06Sachant qu'évidemment, l'AMI-SC,
07:07club expert dans le retard de paiement.
07:09Il y a des fournisseurs
07:10qui ne sont pas payés depuis longtemps,
07:11des agents, des avocats.
07:12Donc ça sonne en permanence.
07:13Ça renvoie des lettres, des huissiers.
07:15C'est le quotidien de l'AMI-SC
07:16qui entasse des dettes ici et là
07:18et qui, des fois, va payer deux fois la même chose.
07:19Oui, ça n'a aucun sens.
07:20Il y a aussi des oublis de paiement,
07:21ce qui a fait des majorations derrière.
07:23Mais bon, il ne faut rien dire en interne.
07:24Il paraît que tout va bien
07:25dans le meilleur des mondes.
07:29Et donc, l'ami Didier,
07:30il dit non, il faut faire des économies
07:32à tous les niveaux.
07:33Donc c'est notamment lui qui a décidé
07:34que le médecin ne viendrait pas
07:35pour les matchs à l'extérieur.
07:36Il n'y a plus de médecin d'AMI-SC
07:38dans les matchs à l'extérieur.
07:43Sachant que certains disent
07:43« Oui, mais en fait, vu que c'est les yeux,
07:45l'œil de Moscou de John Williams
07:46qui n'est pas là,
07:47ça va être toujours dans ses lignes
07:48de guerre interne. »
07:49Donc c'est peut-être mieux.
07:49Bon, pourquoi pas.
07:51Ensuite, c'est vrai qu'il y a
07:51plein d'autres légendes sur l'AMI-SC,
07:53notamment sur la consommation
07:54de bibines des uns et des autres,
07:55voire de stupéfiants de certains
07:56chez certains employés
07:57dans leur voiture.
07:57Bon, bref, c'est l'AMI-SC.
07:59Donc, Didier, il a fait d'autres économies.
08:01Le team manager qui était là.
08:02Il n'y a plus de team manager.
08:04Maintenant, c'est un alternant.
08:05Alors, vous allez me dire
08:05« Bon, quel alternant ? »
08:07Sauf que des fois,
08:07l'alternant, il est à l'école.
08:09Ce qui fait qu'il ne peut pas se déplacer.
08:10Ce qui fait que des fois,
08:11on dit au responsable de la boutique
08:12« Viens, fais le team manager. »
08:14Et le team manager,
08:14c'est celui notamment
08:15des placements qui gèrent.
08:16Vous savez, qui a une carte
08:16au cas où il y a un problème,
08:17une dépense en plus.
08:19Donc, Didier, il a repris,
08:20Frémot, il a récupéré la carte bleue
08:21de l'ancien team manager,
08:22mais il l'a gardée.
08:24Ce qui fait que, bah,
08:25ils n'en ont plus.
08:26Donc, c'est la carte, vous savez,
08:27il y a un problème d'hôtel,
08:28de nourriture,
08:28ce que vous voulez.
08:29C'est lui qui la garde.
08:30Alors, je ne sais pas
08:30qu'il était aussi team manager.
08:31Donc, c'est des incohérences comme ça,
08:33des ingérences absolument graves.
08:35Je répète pour ceux
08:35qui n'ont pas compris,
08:36l'Amiens SC a déjà payé
08:38en double des prestataires aux hôtes,
08:39n'en a pas payé d'autres.
08:40C'est un cirque, pas possible.
08:42Et le vice-président,
08:43bon, bah, vu qu'il n'est pas souvent là,
08:44ok, c'est Didier qui gère.
08:46Ambiance absolument exécrable.
08:47C'est-à-dire qu'on rabaisse
08:48aussi le centre de formation
08:49parce que toujours dans cette guerre
08:50entre Descamps et Williams,
08:52et vous attendez qu'au milieu
08:53de tout ça, les salariés,
08:54bon, il y en a plein qui se barquent
08:55et on ne peut plus,
08:56ils sont contents,
08:57ils sont loin.
08:58On a entre 40 et 50 salariés,
09:00je rappelle,
09:00notamment avec le centre de formation.
09:01On fait des économies surtout
09:02à la fin du match.
09:04Pour les partenaires,
09:05il y a une bonne dégâts.
09:05Vous savez, dînatoire, etc.
09:08Et avant, il y avait les salariés
09:09parce qu'à l'époque,
09:10Ambiance, c'était un peu une femme,
09:11il y avait quand même un esprit.
09:12Ah bah là, on a dégagé les employés,
09:13on leur donne un peu du vieux pâté
09:15en machin,
09:16ça leur suffira aux employés.
09:17Donc, si vous voulez,
09:18c'est plein de petits trucs comme ça.
09:19On va économiser sur, je ne sais pas,
09:21du pâté,
09:21du je ne sais pas trop quoi.
09:22Enfin, on voulait même économiser,
09:24je crois, sur les logos,
09:26vous savez,
09:26sur les survêtements extérieurs.
09:27On voulait les enlever
09:28parce que ça aurait fait une économie
09:29de 1 euro
09:29par survêtement en centre de formation.
09:32On en est là.
09:32Par contre, les dirigeants,
09:33eux, ils ont des bonnes notes de frais.
09:35Donc, on vit dans un double monde
09:36où en effet, le club
09:37paire énormément d'argent
09:39parce que le modèle
09:40était catastrophique depuis des années.
09:41direction complètement absente.
09:44Et vous avez remarqué
09:44que depuis le début de la vidéo,
09:45on ne parle pas de sportifs.
09:47Je ne parle même pas
09:47des agents,
09:48des intermédiaires,
09:50des traînés.
09:51Parce qu'en fait,
09:51le foot à Amiens,
09:53ce n'est pas la grande priorité.
09:55Et donc, en fait,
09:56chaque année,
09:56c'est le club main.
09:57Normalement,
09:57ils assurent le maintien tranquillement
09:58pour la partie de saison.
09:59Et la deuxième,
10:00bon, ben voilà.
10:00Parce qu'il n'y a aucun cadre
10:02de travail réel.
10:03En fait, tu te dis,
10:04c'est juste un cirque.
10:07En parlant de cirque,
10:08on a demandé à la boutique
10:09d'avoir beaucoup plus de résultats,
10:10beaucoup plus de chiffre d'affaires.
10:12Sauf qu'en fait,
10:12on baisse les achats de marchandises.
10:14C'est-à-dire qu'on achète
10:14de moins en moins.
10:15Donc, tu vas vendre comment
10:16si tu n'as pas de quoi vendre ?
10:17Enfin, c'est que des choses
10:18ubuesques comme cela.
10:20Et au milieu,
10:20vous avez des joueurs
10:20un peu désabusés.
10:22On voit bien que plus haut,
10:23il n'y a rien.
10:24Le coach,
10:25pas tellement soutenu
10:26non plus dans ses choix.
10:27Et donc, forcément,
10:28on a réduit l'effectif.
10:29On a réduit les moyens
10:29du centre de formation également.
10:31Donc, en fait,
10:31ça pose énormément de questions
10:33sur la viabilité du projet.
10:34Est-ce que le propriétaire,
10:35il veut vendre ?
10:35Aujourd'hui,
10:36c'est presque incendable.
10:37On n'en a aucune idée.
10:38Il était au club, d'ailleurs,
10:39il n'y a pas si longtemps de jour
10:40avec des remarques.
10:42Honnêtement,
10:42je pense qu'un jour,
10:44les gens du club
10:44seraient bien qu'ils en parlent.
10:46Mais ce qu'il se dit
10:46à la mienne SC,
10:48à côté, franchement,
10:50Zemmour, il est light.
10:51Il est light, le gars !
10:53Et franchement,
10:54quand vous voyez
10:55certaines affaires à la FED,
10:56les propos sur les femmes,
10:58ah, c'est light.
10:59La FED,
11:00c'était light
11:00à comparer de la mienne SC.
11:01Je vous en dis une petite,
11:02quand même,
11:03parce que, pareil,
11:05M. Frémot et d'autres,
11:06ils ont du chouchou.
11:08Il y a certains employés,
11:08bon, ils sont mieux traités
11:09que d'autres.
11:09Bon, on va faire très simple.
11:11Il y a eu un mandé,
11:12un rappel à l'ordre
11:13pour des propos
11:14complètement déplacés.
11:15Comment c'était ?
11:17Oh, mais toi,
11:17ça te ferait du bien
11:18de brouter les minous, hein ?
11:19Et, ouais,
11:20fais-moi un café
11:20ou je te...
11:21V-I-O-L-E.
11:24Bon, une petite lettre,
11:25quand même, de rappel.
11:25Alors, c'est quand même, hein.
11:26Bon, c'est pas bien.
11:27Voilà, c'est tout.
11:28Donc, il y a des employés,
11:30quand même, à la MSC,
11:31ils ont visiblement
11:31des droits
11:32que d'autres n'ont pas.
11:33Et le pire,
11:33c'est que lorsque vous émettez
11:34une critique,
11:34lorsque des journalistes le font,
11:36soit ils se prennent
11:36un courrier de menace judiciaire
11:37de certains,
11:38soit, bah, en fait,
11:39ils n'osent pas dire
11:40parce que, déjà, un,
11:41le club a l'impression
11:41qu'il a l'abandon
11:42et tout le monde s'en fout.
11:43C'est plus triste,
11:43quand même,
11:43pour les supporters,
11:44pour plein de choses.
11:45Mais, deux, en fait,
11:46aussi, on fait la chasse au taupe.
11:47Alors, je tiens à préciser
11:48la direction de la MSC,
11:58et je vais terminer là-dessus,
11:59je ne parlerai même pas
12:00des doubles contrats.
12:01Je ne parlerai même pas
12:02de certaines affaires bizarres,
12:03des mandats,
12:04je ne parle même pas de ça.
12:05Mais, à l'époque,
12:05la MSC, c'était réputé
12:06pour le cash.
12:07Tu avais une partie du salaire,
12:08au moment donné,
12:08c'était du cash.
12:10Et les droits d'image,
12:11notamment les joueurs
12:11sud-américains.
12:12Il y avait une partie,
12:12en gros, voilà.
12:13C'est pour ça qu'ils avaient
12:14très peu de masse salariale réelle.
12:15Parce qu'en fait,
12:16elle n'était pas
12:16entièrement déclarée.
12:17Pareil, le jour où il y a
12:18une inspection à la MSC,
12:19on va rigoler un moment.
12:20Et ces dernières années,
12:21ils ont fait autre chose.
12:22Surtout sur les joueurs africains.
12:23Tu as une fondation,
12:24une académie en Afrique ?
12:25Le joueur, ils demandent pourquoi.
12:26En fait, il fallait en ouvrir une,
12:27et comme ça,
12:28la MSC, en complément de salaire,
12:29on va dire, certains diraient.
12:31En fait, ils faisaient
12:31des donations là-bas.
12:32Tenez, cadeau,
12:33c'est le petit document là,
12:34pour voir.
12:34Ce n'était pas le seul
12:35un faux fan,
12:36non, et tant d'autres.
12:37Et certains joueurs,
12:37des fois, ils disaient
12:37vous avez fait la donation, etc.
12:39Et donc, en fait,
12:40ils ont envoyé de l'argent
12:41en Afrique,
12:41à travers une académie,
12:42une fondation.
12:45Alors, sur le principe,
12:46c'est joli.
12:46En fait, la question,
12:47c'est est-ce que c'était
12:48de l'argent pour des fondations
12:49académies liées à un joueur
12:50ou c'était un complément de salaire
12:52qui échappait
12:53à une certaine fiscalité ?
12:55Donc, encore une fois,
12:56ça, c'est la mienne.
12:56Et cette question,
12:58j'aimerais beaucoup
12:58que le club réponde.
13:00J'ai contacté le club
13:00ces derniers jours sans succès,
13:02notamment M. Jouanin.
13:03J'aurais adoré faire
13:04une interview de M. Jouanin
13:05qui nous explique
13:06les projets, tout ça,
13:08si c'est normal
13:08de gérer un club comme cela,
13:09si la gestion humaine,
13:11la gestion financière,
13:12la gestion sportive, etc.
13:14Pendant que les supporters,
13:15je vous rassure,
13:16il y en a plein qui ont compris
13:17qu'on se fout de leur gueule
13:18depuis un long moment.
13:19Donc, voilà.
13:20J'aimerais savoir
13:20si c'est juste normal
13:21de gérer un club de foot comme cela.
13:23Je terminerai là-dessus.
13:24L'année dernière,
13:24la ministère a obtenu
13:251,5 million de CVC
13:26pour un projet structurel.
13:27J'aimerais bien savoir
13:28quel est le projet structurel.
13:29Je ne doute pas qu'il y en a un,
13:30mais en fait,
13:30il y a tellement peu de transparence
13:31que ce serait bien un jour
13:32que le club communique
13:33et pas uniquement en faisant croire
13:34que tout va bien
13:35dans le meilleur des mondes.
13:35Non, le club va à la dérive.
13:36C'est comme un bateau ivre,
13:37en fait, vous savez.
13:38Il est en train de tanguer,
13:39tanguer.
13:39Le capitaine,
13:39il est aux abonnés absents
13:41et 1000 milliards de sabords.
13:42On ne sait toujours pas
13:43s'il reviendra à la barre
13:44parce qu'en fait,
13:45à la MESC,
13:46on s'occupe des intérêts
13:47des dirigeants
13:47de se faire la guerre
13:48les uns les autres,
13:49mais du football,
13:49surtout pas.
13:50Ça, depuis des années et des années.
13:51C'est pour ça qu'ils sont descendus
13:52en Ligue 2
13:53et que si rien d'autre ne sera fait,
13:54ils tomberont en nationale.
13:55Et là, on peut encore plus s'inquiéter.
13:56C'est vu le déficit structurel
13:58absolument abyssal.
13:59On peut se demander surtout
14:00si économiquement,
14:01le club ne va pas
14:01dans un énorme mur
14:02ces prochaines années.
14:04Donc, force évidemment
14:04aux employés,
14:05aux supporters de ce club
14:06qui méritent bien mieux
14:07que cette direction unique.
14:09Sur ce,
14:10Kif de Faïf.
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