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  • il y a 6 semaines
L'ancien président de la République s'est entretenu avec La Tribune Dimanche et a fait part de son état d'esprit à deux jours de son incarcération à la prison de la Santé, à Paris. Dans leurs colonnes, il assure qu'il "gardera la tête haute".

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Transcription
00:00Dans deux jours, François Hollande, Nicolas Sarkozy poussera la porte d'une cellule de prison, de sa cellule à la prison de la santé.
00:06Après sa condamnation à 5 ans de prison avec exécution immédiate, il dit ce matin dans les colonnes de la tribune dimanche
00:12« Je n'ai pas peur de la prison, je garderai la tête haute ». Qu'avez-vous envie de lui dire ce soir ?
00:18Je mesure ce que cette incarcération peut représenter pour un homme, et en plus un homme qui a présidé la France,
00:28qui a servi la France, donc je mesure ce que ça peut lui coûter sur le plan personnel.
00:35Je mesure aussi ce que cette incarcération représente symboliquement pour les Français, puisque c'est un ancien président de la République.
00:44Mais il y a l'indépendance de la justice, je suis un ancien président de la République moi-même,
00:48et donc je me garde de tout commentaire, j'ai simplement une réflexion humaine.
00:52– Mais vous considérez qu'il a fragilisé la justice en attaquant l'impartialité des juges par exemple ?
00:58– Non, je crois qu'il ne faut pas ajouter plus de commentaires, c'est-à-dire que c'est une décision qui a été frappée d'appel.
01:07– Donc il est présumé innocent aujourd'hui, mais il va pourtant entrer en prison.
01:11– Donc il peut argumenter et se défendre.
01:16Après la peine, c'est une exécution provisoire, compte tenu de la gravité de ce qui a été prononcé,
01:22et donc je me garde au bien de fixer moi-même mon jugement, ce n'est pas à moi de juger.
01:28C'est la justice qui juge, après on peut aussi regarder ce que ça a comme ça.
01:32Et sur le plan personnel, Nicolas Sarkozy, en tant qu'individu frappé,
01:39et puis aussi ce que ça représente symboliquement pour un pays comme la France.
01:42– Mais ce que vous dites, c'est qu'un ancien président ne devrait pas parler comme ça de la justice ?
01:46– Non, je dis pour le moment qu'il faut avoir sûrement une conception de la justice
01:52qui est celle que j'ai toujours défendue, celle de son indépendance, donc ne pas l'attaquer.
01:57Mais il faut aussi penser à ce qu'elle a comme conséquence humaine.
02:00– Sous-titrage Société Radio-Canada
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