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  • il y a 4 jours
Lors de la Matinale Week-end du 19/10/2025,  la sœur du jeune de 15 ans tabassé par une bande à Gardanne (Bouches-du-Rhône) a témoigné.

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Transcription
00:00Bonjour, merci à vous. Et oui, effectivement, l'agression a eu lieu le 15 octobre, donc le mercredi 15 octobre à 15h,
00:07donc à la sortie des classes. Et puis, effectivement, le groupe de 5-6 personnes, on ne sait pas exactement combien ils étaient,
00:14parce que mon frère, lors de l'agression, ne s'en souvient pas exactement, parce qu'il était en train de se faire frapper de tous les côtés.
00:21Et effectivement, ils l'ont attendu à 15h pile-poil, l'ont agressé directement et lui ont donné des coups à la tête,
00:30ce qu'ils ont fait, enfin tête, mâchoire, un petit peu de partout. Donc, il s'est retrouvé avec deux fractures de la mâchoire.
00:36On est en train de voir, effectivement, s'il n'a pas d'autres traumatismes. Donc là, effectivement, il a un sujet médical qui est assez important
00:42sur le plan physique, mais aussi psychologique. Et puis, effectivement, un étudiant de BTS est venu, heureusement,
00:50les séparer un petit peu, donc après, ils sont partis. Mais le plus choquant dans tout ça, c'est que ça s'est passé devant le portail du lycée,
00:57donc où tous les étudiants sortent. Et il y avait effectivement deux surveillantes qui n'ont pas réagi, d'après les dires de mon frère,
01:03parce qu'effectivement, au moment de l'agression, il a peut-être un petit peu cherché de l'aide autour de lui, voir si quelqu'un réagissait.
01:11Et les surveillantes n'ont pas réagi face à la situation, face à cette violence. Et on se dit, si l'étudiant de BTS n'avait pas réagi,
01:18comment ça se serait passé ? Qu'est-ce qu'il aurait eu de plus ? Est-ce qu'il serait toujours en vie ?
01:23C'est effarant, ce que vous nous racontez. Il n'y a pas davantage de sécurité autour de ce collège aujourd'hui ?
01:30Ce lycée ?
01:30Ah non, du tout. Et effectivement, ce même groupe de personnes, donc de 5-6 individus,
01:34donc il y en a qui sont déjà connus des services de police, qui ont déjà fait pas mal de choses.
01:38Et effectivement, ils ont agressé dans le même lycée, donc à Gardanne, deux autres étudiantes de 15 ans, donc des enfants.
01:48Pareil, ils étaient huit, donc plus nombreux. Et il n'y a rien eu, effectivement.
01:53Donc il n'y a pas de sécurité dans le lycée.
01:55Et c'est inadmissible de récupérer son frère dans cet état avec une mâchoire fracturée,
02:00un état psychologique dégradé à vie.
02:01Donc franchement, c'est désolant.
02:05Et nous, la famille, c'est vraiment triste de le voir dans cet état-là.
02:08Surtout qu'on imagine qu'il ne se remettra pas de cet événement de si tôt.
02:15Donc effectivement, c'est un long chemin pour nous, pour lui aussi.
02:18On l'accompagne surtout sur le plan physique, psychologique.
02:22On sera là pour lui, mais c'est un événement qui doit être évité.
02:27Et nous, on est en train de tout faire au niveau judiciaire.
02:29On fait confiance à la justice, aux gendarmes également.
02:31Et à notre avocat, qui sont sur le coup, pour que ça ne se reproduise plus.
02:35Parce que ça fait quand même, en une semaine, du 10 au 15, deux agressions au sein du même lycée.
02:42La dernière fois, le mercredi 10, ils sont venus avec des armes.
02:46Donc c'était peut-être avec des couteaux, armes blanches.
02:49Effectivement, c'est grave.
02:50Il ne faut pas qu'il y ait un mort pour qu'il y ait une réaction.
02:54Je pense à ce que votre père a pu dire à nos équipes quand on l'a interviewée.
02:58Gardans et Chicago, il y a une dégradation globale de la sécurité dans la ville ?
03:02Oui, oui, tout à fait.
03:05Alors moi, j'y étais, pour ne pas vous mentir, il y a quelques années.
03:08Donc il y avait quand même des agressions, des filles qui se faisaient agresser, embêtées devant le lycée, devant la gare, etc.
03:14Mais d'une telle gravité, on n'a pas vu.
03:17Et je pense qu'on aurait réagi, effectivement, si on trouve quelqu'un par terre en train de se faire taper.
03:23Mais voilà, le plus désolant dans tout ça, c'est que les surveillants n'ont rien fait.
03:27Ils sont là, effectivement, pour…
03:29Bon, il était à quelque part de la porte, mais quand même, les surveillants regardaient.
03:34Bon, certes, peut-être après, ils ont appelé la police, et bien heureusement.
03:36Mais c'est quand même grave.
03:40Il a fallu que mon père vienne et voit mon frère dans cet état.
03:45Et ça aurait pu s'éviter, clairement, les deux fractures à la mâchoire.
03:49Et là, on va voir, effectivement, s'il n'a pas d'autres traumatismes.
03:52Et bien sûr, dans le temps, il va y avoir d'autres séquelles qui vont apparaître.
03:54Ça, c'est sûr et certain.
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