00:00Le truc, le truc, j'ai dit le truc, le truc qui tombe du ciel, ça suffit.
00:06Ah, la déclaration de la semaine aussi, Yael Brown-Pivet qui appelle de nouveau à taxer davantage les héritages.
00:13Elle a fait polémique Yael Brown-Pivet parce que c'est vrai qu'il y avait le ton, il y avait le fond et la forme.
00:18La forme insupportable, on va l'écouter dans un instant.
00:21Cette manière de parler de la mort, de la transmission, des droits de succession, c'est juste insupportable.
00:28Voilà, pour les Français qui, quand on perd quelqu'un, déjà il y a une grande souffrance.
00:32Et puis, vous avez aussi la possibilité, quand vous êtes parent, de vouloir transmettre à vos enfants, évidemment, vos biens.
00:40Sauf que vous avez l'État qui va récupérer parfois jusqu'à 65% ?
00:45Non, c'est 45%.
00:4845 en ligne direct, oui.
00:51Mais alors, j'ai appris une chose qui est quand même, ça c'est pour la forme, mais pour le fond, qui est absolument affolante.
00:56La France a l'imposition la plus élevée sur les donations et les successions parmi un échantillon de 39 États membres de l'OCDE ou de l'Union Européenne.
01:07On réécoute Yael Brown-Pivet.
01:08Des héritages qui, comme ça, passent de génération en génération.
01:12Vous savez, le truc qui vous tombe du ciel, il y a un moment où ça suffit, ça ne peut pas comme ça se poursuivre comme des générations et des générations.
01:19Donc oui, moi je pense qu'il faut en tout cas taxer davantage les héritages, mettre ce sujet en débat sur la table.
01:25Alors ça ne sera pas fait au détour d'un amendement.
01:28Mais en tout cas, il doit y avoir un travail collectif qui est mené sur la taxation des héritages, la fiscalité.
01:33On voit bien aujourd'hui que la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays et ça n'est pas sain.
01:40Ça n'est pas bien, ça n'est pas sain, ce truc qui tombe du ciel, Georges Fenech.
01:45Alors là, on est les champions pour taxer.
01:46On est les champions quasiment dans le monde.
01:49Champions du monde, la France, pour taxer.
01:51C'est très maladroit le propos dans la forme utilisée par madame Yolbron-Pivet.
01:56Parce que quelque part, c'est une offense à la mémoire de nos parents décédés, de ceux qui ont travaillé.
02:02Quand on dit ça tombe du ciel, non, ils ont travaillé quelquefois durement pour arriver à acheter ne serait-ce qu'une maison
02:08qu'ils puissent transmettre, après avoir payé des impôts d'ailleurs.
02:13Après avoir payé des impôts toute leur vie, on voudrait un impôt encore plus fort sur la mort.
02:18Après l'abattement, on applique un barème progressif de 5 à 45% pour les enfants ou pour les parents,
02:25mais jusqu'à 60% pour les personnes sans lien de famille.
02:30Je vous donne un exemple et un cas très concret.
02:32Vous héritez de votre père, 150 000 euros de votre père.
02:36L'abattement, il est de 100 000 euros, donc la part qui est taxable, elle est de 50 000 euros.
02:41Et le taux moyen, c'est environ 10%, donc c'est payer 5 000 euros de droit de succession.
02:45Mais là, c'est un exemple très concret, avec en plus l'argent, la succession qui vous est donnée.
02:54Elle avait été taxée auparavant, bien sûr.
02:56Mais bien sûr !
02:57Donc c'est juste insupportable, Alexandre Devecchio, cette manière.
03:00Je le disais, il n'y a rien qui va, ni le fond ni la forme.
03:03Non, effectivement.
03:04Effectivement, pour les gens extrêmement riches, on peut discuter du fait si les riches doivent complètement se reproduire entre eux.
03:13Effectivement, la question de la circulation des richesses peut être une vraie question.
03:16Mais là, elle dit l'argent qui tombe de ciel.
03:17D'abord, les gens l'ont gagné l'argent.
03:20En réalité, ils ont travaillé dur.
03:21Et dans la taxation de l'héritage, quand c'est des gens qui ont travaillé toute leur vie pour avoir une maison,
03:27qui veulent transmettre leur seul bien à leurs enfants, je ne pense pas qu'on puisse parler de privilèges.
03:36Donc là, je ne sais pas de qui elles parlent, mais la plupart des gens...
03:38Elle a essayé de s'expliquer, elle a dit que c'est des super héritages, après sur l'usine...
03:42Elle a rétropédalé, mais...
03:44Oui, c'est un rétropédalage dans la smoule, donc quand vous rétropédalez ou pédalez dans la smoule, ça n'avance pas.
03:49Guy est avec nous, cher Guy.
03:51Bonjour, ravi de vous avoir, parce que cette émission, elle est faite pour tous les auditeurs d'Europe 1.
03:56Une parole libre et une parole plurielle.
03:58Guy, il nous reste exactement une minute.
04:01Donc, je vous propose une chose.
04:02Je suis très rapide.
04:02Ah, alors moi, j'allais vous proposer de vous reprendre demain, mais si vous voulez être rapide, faites-le.
04:07Oui, oui, oui, tout à fait.
04:08Moi, j'ai vécu ça à deux reprises dans ma vie.
04:09Déjà avec mes parents qui nous ont donné une propriété, dans cette propriété, mon frère et moi, par exemple,
04:17on a travaillé pendant plus de dix ans, en même temps que nos études supérieures, pour rénover le pavillon.
04:21Entre autres, on travaillait, on faisait des travaux.
04:25Dès tout petit, on a commencé à travailler dans le bâtiment, toute l'année.
04:29Bon, donc si on a un héritage, il faut encore plus payer une très forte somme, ça ne va pas.
04:34Là, je viens de le vivre avec mon oncle, on vient de vivre ça, la taxation de l'héritage de notre oncle,
04:39sauf les assurances-vie, mais les biens immeubles, ça a été 55% minimum, voire même plus.
04:46Voilà.
04:47Donc, c'est anormal parce que...
04:48Et puis, c'est la manière de le dire, ça ne tombe pas du ciel comme ça, c'est insupportable de parler.
04:53Ça ne veut rien dire.
04:54Ça ne veut rien dire du tout.
04:56En fait, ça tombe du ciel parce que, je prends le cas, le dernier cas, notre oncle qui est décédé,
05:01c'était notre oncle, donc il a mis ça en place pour nous, c'est tout.
05:05Eh bien, écoutez, ça ne tombe pas du ciel, ça s'appelle juste la famille.
05:08Donc, c'est important, la famille.
05:09Et puis, nous, on s'est occupés de notre oncle.
05:10Non, mais on veut tout déconstruire.
05:12La famille, on veut le déconstruire, on veut tout déconstruire.
05:13Tout, tout, tout, tout.
05:14Bon, Guy, on vous reprend demain.
05:16Vous nous appelez demain sur les autres sujets, ok ?
05:18À quelle heure ?
05:19Ben, vers 11h-13h.
05:2111h-13h, vous nous appelez quand vous voulez.
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