- il y a 6 jours
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00:00Pendant sa garde à vue, déjà connu de la justice, il invoque un lourd différent avec sa mère adoptive.
00:06L'Afghanistan accuse ce soir le Pakistan d'avoir repris les frappes sur son sol, autant dire d'avoir rompu le cessez-le-feu qui avait ramené le calme à la frontière ces deux derniers jours.
00:16Le porte-parole du gouvernement taliban annonçait précédemment que ses soldats n'avaient ordre d'attaquer que si les forces pakistanaises le faisaient.
00:24Et puis c'est la huitième journée de Ligue 1 qui débute à 20h45 et c'est au Parc des Princes ce soir.
00:30Les footballeurs du PSG accueillent Strasbourg, l'infirmerie est encore bien remplie pour les Parisiens.
00:35Les Alsaciens sont troisième match que vous suivrez toute cette soirée sur France Info.
00:39Pour l'instant il est 20h04 et les informer c'est maintenant orchestré par Thomas Echier.
00:5420h, 21h, France Info, les informés, Thomas Echier.
01:03Bonsoir à tous, bienvenue dans les informés de ce vendredi soir à la radio et à la télé.
01:08Au sommaire, Trump, Zelensky, acte 3, le président américain reçoit le président ukrainien.
01:15En ce moment à Washington, c'est leur troisième rencontre de l'année à la Maison Blanche.
01:19Elle devrait être plus cordiale que la première, mais la discussion s'annonce serrée.
01:24Un sujet central sur la table, les missiles Tomahawks que Kiev réclame aux Américains pour pouvoir frapper le sol russe.
01:33Donald Trump va-t-il donner son feu vert ?
01:36Au programme également, le verdict au procès Jubilard.
01:40Cédric Jubilard condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme Delphine.
01:45Malgré l'absence de corps et d'aveu à l'audience, pourquoi une telle fascination des Français pour cette affaire
01:53alors que certains ont patienté des heures chaque jour devant le tribunal pour assister aux audiences ?
02:00Et puis, un calme tout relatif aujourd'hui pour Sébastien Lecornu.
02:04Après avoir survécu à deux motions de censure hier, le Premier ministre se prépare à l'examen du budget.
02:10Ce sera à partir de lundi à l'Assemblée nationale.
02:13La censure reste, semble-t-il, plus que jamais d'actualité.
02:18Et pour en parler ce soir, nos informés, le directeur adjoint de la rédaction de Marianne.
02:24Bonsoir Franck Dedieu.
02:25Bonsoir.
02:26A vos côtés, le directeur de la rédaction de Pure Politique, Serge Faubert.
02:30Bonsoir.
02:30Bonsoir Thomas.
02:31Face à vous, Véronique Reissoud.
02:32Bonsoir Véronique.
02:33Bonsoir.
02:33Présidente de Backbone Consulting, spécialiste de l'opinion.
02:37Et avec nous également Ulrich Bounat.
02:39Bonsoir.
02:39Bonsoir.
02:40Analyste, géopolitologue, spécialiste de l'Europe de l'Est, chercheur associé chez Eurocréative.
02:49C'est donc la troisième fois que les deux hommes se rencontrent à la Maison Blanche depuis le début de l'année.
02:55Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky dans le bureau Oval, le président ukrainien qui vient à Washington
03:02pour convaincre.
03:02Pour convaincre Trump de lui livrer des missiles, ces fameux missiles Tomahawks dont on parle ces derniers jours.
03:09Missiles décisifs, certainement pour frapper plus fort la Russie sur son territoire.
03:16une rencontre entre les deux hommes que vous suivez pour France Info, Isabelle Labéry.
03:22Bonsoir Isabelle.
03:23Rencontre qui a démarré depuis une grosse demi-heure maintenant.
03:25Oui, cette rencontre se tient au cabinet du président autour d'une grande table avec beaucoup de conseillers de part et d'autre.
03:33Donald Trump a commencé cette rencontre avec une note chaleureuse puisqu'il a félicité le président Zelensky pour sa veste de costume.
03:41Vous vous souvenez que c'est sa tenue qui lui avait valu beaucoup de critiques lors d'un précédent entretien au mois de février.
03:48Et puis de son côté, Volodymyr Zelensky a beaucoup remercié Donald Trump.
03:53Là aussi, c'est une leçon retenue de leur rencontre passée.
03:56Il faut flatter le président américain.
03:58Il l'a donc d'abord félicité pour son succès à Gaza, espérant profiter de cet élan pour l'Ukraine.
04:04Poutine n'est pas prêt à la paix, c'est ce qu'a dit Volodymyr Zelensky.
04:08Mais je suis confiant dans le fait qu'avec votre aide, monsieur le président, nous mettrons fin à cette guerre.
04:13Donald Trump semble optimiste, mais vous parliez de la question des tomahocs.
04:19On voit déjà que ça ne sera pas réglé.
04:22C'est un problème, nous en avons besoin, a dit Donald Trump.
04:25Les États-Unis en ont besoin.
04:27Sous-entendu, on ne pourra pas forcément tout donner, ni même en donner beaucoup à l'Ukraine.
04:32Et puis au sujet de la rencontre prévue dans 15 jours environ avec Vladimir Poutine à Budapest, à Hongrie,
04:40les choses ne sont pas très claires, pas vraiment fixées.
04:42Mais il n'y aura pas de trilatéral, c'est ce que sous-entend le président américain,
04:46qui prévoit des rencontres distinctes entre, d'un côté, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
04:52Ces deux-là ne s'entendent pas du tout, c'est ce qu'il a encore répété.
04:54Pour avancer, la seule façon, c'est de faire des rencontres séparées.
04:58Mais tout le monde, assure-t-il, sera têté sur un pied d'égalité.
05:00Merci beaucoup Isabelle Labéry, correspondante de France Info aux États-Unis.
05:06Ça vous a fait sourire, Serge Faubert, quand Isabelle nous racontait que Donald Trump a félicité Zelensky pour son costume.
05:13Ça peut paraître anecdotique, mais ça ne l'est pas tant que ça,
05:15quand on se souvient du climat, du contexte, des à-côtés en fait,
05:21qui avaient marqué la première rencontre qui s'était soldée par une catastrophe, presque pour le président ukrainien.
05:26Oui, on peut sourire, parce que le sort de l'Ukraine dépend du fait de mettre une veste de costume pour rendre visite à Donald Trump.
05:36Quelque part, il y a une certaine médiocrité du personnage.
05:38Je parle du président américain.
05:40Je rappelle que Churchill ne portait pas de costume pendant la guerre, on l'oublie toujours.
05:46Donc vraiment, s'il faut le flatter, s'il faut mettre une veste de costume pour avoir des armes,
05:51bon, Zelensky a tout à fait raison de le faire,
05:53mais quand même, quel manque de profondeur.
05:58Franchement, quand on pense à d'autres épisodes historiques avec des grands chefs de guerre,
06:04il n'y a pas besoin de flatter le général de Gaulle.
06:08Bon, c'est assez consternant.
06:11Consternant, dites-vous, sur le fond, maintenant, parce que c'est ce que les Ukrainiens réclament maintenant,
06:17ces fameux missiles Tomahox.
06:18Ulrich Boun, à vous suivez ce conflit entre l'Ukraine et la Russie depuis le début,
06:23vous allez nous dire si ces missiles seraient vraiment utiles pour l'Ukraine,
06:27mais quand on voit ce que dit Donald Trump au début de cette réunion avec Volodymyr Zelensky,
06:33qu'il dit espérer que la guerre se termine sans que l'Ukraine ait besoin de ces missiles,
06:39est-ce que ça veut dire que finalement, il renonce à livrer ses équipements,
06:44après avoir laissé entendre cette semaine qu'il pourrait le faire ?
06:46En fait, c'est ça, avec Donald Trump, il faut toujours faire la différence entre les paroles et les actes.
06:50Donc effectivement, il a laissé sous-entendre qu'il allait fournir des missiles Tomahox,
06:53mais je pense que ce n'était pas forcément sa volonté première.
06:57Sa volonté première, c'était vraiment de faire réagir le Kremlin, et ça a fonctionné,
07:01puisque Vladimir Poutine l'a appelé,
07:02mais ce n'était pas forcément dans le but d'en livrer derrière.
07:05Est-ce que ce serait utile pour les Ukrainiens ?
07:07Oui, déjà, parce que les Ukrainiens sont preneurs d'à peu près tous les matériels qu'on peut leur donner,
07:11et d'autant plus que ça leur permettrait de frapper en profondeur le territoire russe,
07:14donc par exemple des bases militaires ou des usines de fabrication d'armement,
07:18la portée d'un Tomahox à peu près de 2000 km, un peu moins,
07:21et donc c'est largement supérieur que la plupart des équipements qu'ont les Ukrainiens,
07:25et en fait de ça, il y a une charge explosive beaucoup plus importante
07:27que les drones longue distance que les Ukrainiens envoient.
07:29Ça pourrait également frapper des grandes villes russes,
07:32on parle de Moscou qui pourrait théoriquement être touchée par ces missiles
07:36s'ils étaient tirés depuis le sol ukrainien.
07:38Alors effectivement, en termes de portée, c'est tout à fait possible.
07:41Après, il faut bien comprendre que si un jour ces missiles étaient livrés à l'Ukraine,
07:45il est très clair que le ciblage serait co-validé par les Américains,
07:52et donc il est évident que les Américains n'accepteraient pas
07:54qu'un Tomahox aille s'abattre sur la ville de Moscou,
07:57et d'ailleurs, quand on regarde un petit peu les autres missiles fournis par les Américains,
08:00les missiles Heimars par exemple, ou les missiles Attaque MS,
08:03il a toujours été assez clair avec les Ukrainiens
08:05qu'il était hors de question d'utiliser ce matériel militaire
08:07pour frapper des cibles civiles,
08:09tout le contraire de ce que fait Moscou.
08:11Donc est-ce qu'il est possible aujourd'hui de savoir
08:13si Trump a renoncé à livrer ses missiles,
08:16ou s'il s'agit d'une diplomatie un petit peu peut-être du zigzag,
08:19peut-être que lui-même ne sait pas encore ce qu'il compte faire ?
08:22Alors, je ne sais pas ce qu'il y a dans la tête de Donald Trump,
08:24et c'est vrai qu'il varie souvent,
08:26mais par contre, effectivement, je pense qu'il y a quand même une constante
08:29chez Donald Trump depuis son retour au pouvoir au mois de janvier,
08:32c'est qu'il n'a pas fourni d'aide militaire à l'Ukraine,
08:34il n'a pas fourni d'aide financière supplémentaire à l'Ukraine.
08:37Tout ce qu'il fournit, c'est soit des queues de comètes
08:40de ce qui avait été validé par Joe Biden,
08:41ou alors c'est des armements, plus de 2 milliards,
08:44qui ont été financés par les Européens.
08:45Donc du coup, il reste dans sa ligne,
08:47qui est qu'effectivement, il en fait le moins possible.
08:50Il souhaite, je pense, véritablement, sincèrement,
08:52arriver à un cessez-le-feu,
08:53mais il n'est pas prêt à réaliser les actions
08:57qui pourraient amener ses cessez-le-feu,
08:59c'est-à-dire mettre la pression sur Vladimir Poutine
09:00en fournissant plus d'armement à l'Ukraine
09:02et en mettant plus la pression économiquement
09:04et politiquement à Vladimir Poutine.
09:07Donc en fait, il est toujours dans cette espèce d'entre-deux
09:09et donc effectivement, on a un peu l'impression,
09:11avec ce coup de fil d'hier,
09:12qu'on revient un peu dans une séquence
09:13où on était juste avant en Corée,
09:15en Alaska au mois d'août,
09:16où finalement, ils vont se rencontrer
09:17et Donald Trump espère que ça va débloquer toutes les portes.
09:20Mais c'est vrai que le timing peut étonner
09:22parce que Donald Trump évoquait l'idée
09:24de livrer ses missiles en début de semaine.
09:25Hier, il y a ce coup de fil demandé manifestement
09:29par Vladimir Poutine,
09:30inquiet que Donald Trump livre ses missiles à l'Ukraine.
09:33Quel est le message envoyé aux Russes et aux Ukrainiens
09:36de la part de Donald Trump
09:37s'ils donnent l'impression, encore une fois,
09:38de céder aux demandes de Vladimir Poutine ?
09:42Je pense que le message de Donald Trump,
09:44encore une fois, sur les tomahocs,
09:45c'était de faire comprendre à Vladimir Poutine
09:46qu'il était insatisfait du manque de coopération
09:50de Vladimir Poutine sur un cessez-le-feu en Ukraine.
09:52Ça a fonctionné.
09:53Alors, il y aura cette rencontre bientôt.
09:56Peut-être, c'est pas très clair d'ailleurs.
09:57Les Russes n'ont pas du tout la même lecture.
09:59Quand on lit les comptes rendus officiels
10:00ou les déclarations de M. Peskov et Ushakov,
10:03donc porte-parole du Kremlin et Sherpa diplomatique,
10:06ils sont beaucoup plus flous.
10:07Ils disent que oui, effectivement,
10:08il va y avoir des rencontres entre différents émissaires,
10:10mais qu'il y a plein de sujets à discuter
10:11et qu'ils se rencontreraient peut-être à Budapest,
10:13mais à un autre endroit.
10:14Donc, prenons un peu de recul par rapport à ça,
10:17mais il est probable que les deux se rencontrent à un moment donné.
10:19Mais ce n'est pas pour ça qu'on débouchera sur quelque chose.
10:21Et par contre, pour les Ukrainiens,
10:22effectivement, il y a un petit côté scisif, en fait,
10:24de devoir à chaque fois remonter la montagne
10:26pour essayer de reconquérir, entre guillemets,
10:28le cœur de Donald Trump,
10:29espérer obtenir un peu plus d'aide
10:30et surtout qu'il adopte une posture plus ou moins impartiale
10:33parce que souvent, quand même,
10:35sa posture, elle penche un peu plus du côté du Kremlin.
10:37On va continuer de parler, évidemment,
10:40de cette guerre de l'attitude de Donald Trump,
10:42mais un mot, Véronique Ressoul,
10:44vous qui êtes spécialiste de l'opinion
10:46sur ces missiles Tomahors dont on parle beaucoup ces derniers jours,
10:50est-ce que ça intéresse les Français ?
10:51C'est même le seul sujet sur lequel les Français ont parlé,
10:55voire même dans le monde,
10:56parce que quand on parle de la guerre en Ukraine,
10:58il y a toujours des volumes très importants.
10:59Je dois vous dire qu'avec le temps, ça s'amenuise un peu.
11:03Alors, ce n'est pas forcément parce que les gens ne s'y intéressent plus,
11:05mais c'est vrai qu'il y a une forme de lassitude,
11:07il y a d'autres combats ailleurs,
11:09donc ça n'est plus le principal sujet.
11:11Et quand je regardais les messages qu'il y avait
11:13autour de cette rencontre hypothétique,
11:15c'est surtout des discussions sur les armes,
11:18sur ces fameux missiles Tomahors,
11:21des discussions en France sur est-ce que nous,
11:23on en a aussi des aussi performants
11:25et des questions sur l'armement.
11:27Les Français ne sont pas non plus extrêmement pointus sur le sujet,
11:30mais visiblement, ça les intéresse, ça les inquiète
11:32et ça les étonne aussi énormément de savoir que,
11:35eh bien, on doit acheter des armes aux Américains,
11:38avec une petite taxe en plus,
11:40pour pouvoir les donner aux Ukrainiens.
11:42Et donc, beaucoup s'interrogent sur
11:43pourquoi est-ce que ce ne sont pas nos armes,
11:45pourquoi nous ne fabriquons pas,
11:47puisque nous avons une industrie
11:49avec des emplois à la clé
11:50qui sont sur notre territoire.
11:52Pourquoi on ne fabrique pas ces armes,
11:53Ulrich Buna, finalement ?
11:54Alors, on en fabrique,
11:55on n'a notamment des...
11:56Alors, pas aussi performants que les Tomahors,
11:57que pas en tout cas en termes de distance,
11:59mais on en fabrique et on en a fourni.
12:00On a fourni notamment des missiles Scalp à l'Ukraine.
12:03Le problème, c'est toujours un problème de volume.
12:05C'est-à-dire que jusqu'à 2022,
12:07on va dire que l'industrie de l'armement européen
12:11était très performante,
12:12mais en termes de volumétrie,
12:14on ne produisait pas beaucoup,
12:15mais parce qu'on n'était plus du tout dans l'idée
12:17d'avoir des conflits de haute intensité.
12:18Et on commence à remonter la pente,
12:20mais effectivement, ça prend du temps.
12:22Et donc, actuellement,
12:23la plupart des productions que l'on fait
12:24au niveau européen,
12:26donc il y a effectivement un peu pour l'Ukraine,
12:27mais il y a aussi beaucoup pour réarmer
12:28nos propres armées.
12:29Est-ce que l'Ukraine a déjà reçu des Tomahawks
12:31à ce jour, à notre connaissance ?
12:32Non.
12:33Non, et c'est d'autant plus vrai que
12:35pour envoyer des Tomahawks,
12:36il y a aussi un problème logistique
12:38qui est que, normalement,
12:39c'est des missiles qui sont tirés
12:40depuis des navires.
12:41Donc, il y a effectivement une possibilité
12:42de les lancer par la terre,
12:44mais c'est très compliqué.
12:45Et donc, s'il y avait eu ce genre de système
12:46en Ukraine, on les aurait vus.
12:47Je vous propose d'écouter
12:48un extrait de ce qu'a dit Donald Trump
12:52il y a quelques minutes
12:53à la Maison-Blanche.
12:54Je vous rappelle que cet entretien
12:56est en cours entre Donald Trump,
12:58le président ukrainien et leurs équipes.
13:00Écoutez Donald Trump évoquer
13:03la relation entre Volodymyr Zelensky
13:05et Vladimir Poutine.
13:07Je le dis devant le président Zelensky,
13:09mais je l'ai dit devant le président Poutine également.
13:11Il y a vraiment beaucoup d'animosité
13:13entre ces deux personnes.
13:14C'est ça, je pense,
13:15qui nous empêche d'arriver à un accord.
13:17Mais bon, je pense que nous allons y arriver,
13:19mais il faut surtout que l'accord soit pérenne.
13:21Comme on le dit au Moyen-Orient,
13:23il faut que ce soit un accord éternel.
13:25Pour le Moyen-Orient, vous savez,
13:27le Moyen-Orient, c'est une situation
13:28encore plus compliquée.
13:3059 pays impliqués, chacun était d'accord.
13:36Peu de personnes pensaient que c'était réalisable,
13:37mais c'était incroyable.
13:39Je pense que je suis convaincu
13:40que nous allons pouvoir y arriver.
13:41Je me suis entretenu avec le président Poutine,
13:44c'était une très bonne conversation,
13:45et je pense qu'il veut arrêter la guerre également.
13:48Voilà, Donald Trump à la Maison-Blanche
13:50il y a quelques minutes,
13:51qui répond finalement à cette question
13:55après avoir apporté la paix,
13:58en tout cas après avoir apporté
13:59un cessez-le-feu au Proche-Orient,
14:02cessez-le-feu qui tient pour l'instant.
14:03Donald Trump va-t-il réussir
14:05à apporter la paix en Ukraine ?
14:07Un mot, Franck Dedue, avec vous,
14:09sur la méthode Trump,
14:12Trump qui dit lui-même avoir mis fin
14:13à sept ou huit conflits
14:15depuis qu'il est arrivé à la Maison-Blanche.
14:18Est-ce que cette méthode fonctionne
14:20pour l'instant à vos yeux ?
14:21C'est un peu la méthode Bismarck
14:23de la réelle politique.
14:25La diplomatie sans armes, disait-il,
14:28c'est comme la musique sans instrument.
14:30Donc effectivement,
14:31pour compter autour de table,
14:34même lorsqu'on veut utiliser la diplomatie,
14:36eh bien, il y a quand même
14:37une stratégie de force et de puissance
14:39qui, pour l'instant, a le dessus
14:42et qui contraste avec la stratégie européenne.
14:47Aujourd'hui même, vous regardez,
14:49on est en train de parler des Tomahawk,
14:53en vous écoutant, on se dit
14:54mais au fond, cette arme-là,
14:56c'est relève symboliquement
14:58et politiquement de la dissuasion nucléaire.
15:02C'est-à-dire qu'en gros,
15:03il ne s'agit pas de savoir
15:04si on va en livrer ou pas en livrer,
15:05il s'agit de la parole compte,
15:08c'est-à-dire l'idée même
15:09qu'on puisse en livrer
15:11et l'idée même de pouvoir en recevoir
15:13pour toucher jusqu'à la Russie
15:15est déjà un élément
15:17qui n'est pas neutre politiquement,
15:18exactement comme la dissuasion nucléaire.
15:20Donc vous voyez que
15:21vous avez d'un côté
15:22les États-Unis qui parlent,
15:25je dirais,
15:26d'armement,
15:28très très concrètement,
15:29et le même jour,
15:30les Européens sont en train
15:32de négocier une aide
15:33parfaitement légitime
15:37financière
15:38pour reconstruire l'Ukraine
15:39sur des bases juridiques
15:41très complexes
15:42en se disant
15:43mais on va geler les avoirs russes
15:44mais si on les gèle,
15:46on va les indexer
15:47sur le taux d'intérêt
15:49qui va permettre
15:49d'aider l'Ukraine.
15:51Vous trouvez que l'Europe
15:51joue petit bras dans ce dossier ?
15:52C'est-à-dire qu'il y a un tel contraste
15:54entre une stratégie de puissance
15:57qu'on peut, bien sûr, critiquer
15:59et, je dirais,
16:01la stratégie de la diplomatie
16:03façon années 70-80
16:05de l'Europe
16:06qui n'a pas été fondée,
16:08je dirais,
16:09son génome idéologique
16:11et politique
16:11a été fondé sur l'idée
16:12qu'il ne fallait pas
16:14développer une stratégie
16:15de puissance.
16:15Donc il est tout à fait normal
16:17que l'Europe,
16:18qui ne parle pas
16:18d'une seule voix d'ailleurs
16:19dans cette histoire,
16:21soit reléguée
16:21au deuxième plan.
16:23Je dirais,
16:23c'est institutionnellement normal.
16:26Ulrich Bounin,
16:27sur ce que vient de dire
16:27Franck Dedieu.
16:29Non, c'est vrai
16:29qu'effectivement,
16:30au point de vue européen,
16:31on part de très très loin
16:32et on l'a vu même.
16:33En fait, l'Europe,
16:35d'un point de vue défense,
16:35a couru un peu
16:37après les événements
16:37en Ukraine.
16:38Alors il y a quand même
16:38beaucoup de choses
16:39qui ont été faites.
16:40On commence à acheter
16:41du matériel militaire,
16:42on commence à avoir
16:42des investissements.
16:43On est désormais,
16:44on arrive à produire
16:45plus de 3 millions d'obus par an
16:46alors qu'on en produisait
16:476 fois moins il y a 3 ans.
16:48Donc il y a des progrès
16:49qui sont faits
16:50mais effectivement,
16:51c'est la complexité
16:52sans doute aussi
16:52d'être à 27,
16:53c'est que c'est quand même
16:55du régalien,
16:55c'est qu'on s'est effectivement
16:56très compliqué pour les Européens
16:58de, en quelque sorte,
16:59taper du poing sur la table.
17:00Ça c'est vrai,
17:00c'est une réalité
17:01et c'est d'autant plus vrai
17:02qu'en plus de ce côté
17:05un petit peu de faiblesse militaire,
17:07il y avait aussi le fait
17:07qu'un certain nombre d'États,
17:08et c'est toujours le cas
17:09pour la Hongrie
17:10et la Slovéquie notamment,
17:11étaient dépendants aussi
17:11de la Russie
17:12notamment d'un point de vue
17:13énergétique.
17:13Donc c'était compliqué
17:15d'aller taper
17:15sur la tête des Russes
17:17en leur achetant du pétrole
17:18en même temps.
17:20Serge Faubert.
17:21On peut ajouter
17:21un élément un petit peu navrant
17:23dans cette affaire,
17:24c'est que la rencontre
17:25entre Poutine et Trump
17:27devrait se dérouler
17:28à Budapest,
17:29sur le sol européen,
17:30et l'Europe est totalement
17:32absente de cette rencontre.
17:33C'est-à-dire qu'il n'y a pas
17:34un von der Leyen
17:36n'est pas présent,
17:37il n'y a pas de solution européenne,
17:38enfin, on n'existe pas.
17:39C'est-à-dire que
17:40les deux grands de ce monde
17:43se rencontrent,
17:43sur le sol européen,
17:45et nous sommes tous conviés
17:46à regarder derrière
17:47nos petits écrans.
17:49Franchement,
17:50c'est une véritable humiliation
17:52pour l'Europe.
17:54Et on pourrait espérer
17:55qu'un leader européen
17:57se manifeste et dise
17:58écoutez, quand même,
17:59c'est bien gentil
17:59de venir chez nous,
18:00mais on pourrait peut-être
18:01participer à la discussion.
18:03Non, pas du tout.
18:04Oui, bien sûr.
18:05Ça passe crème.
18:06Même le choix de la Hongrie,
18:08Ulrich Bounat,
18:08il n'est pas anodin,
18:09évidemment,
18:10parce que Viktor Orban
18:11est un soutien
18:13de Vladimir Poutine
18:14et de Donald Trump.
18:16Et de Donald Trump.
18:17D'ailleurs,
18:17il y a une question
18:18qui se pose,
18:19comment Poutine
18:19fait pour venir en Hongrie ?
18:21Alors ça,
18:21c'est un peu le grand mystère.
18:22Je vous avais que c'est ça
18:23qui me rend un peu dubitatif
18:24sur cette idée de Budapest.
18:25Donc, effectivement,
18:26pour aller en Hongrie,
18:28soit on survole la Pologne,
18:29soit on survole l'Ukraine,
18:31ou alors on passe par les Balkans,
18:32mais on survole quand même
18:33au moins la Bulgarie
18:34avant d'arriver en Serbie.
18:35Donc, c'est une vraie question.
18:37Alors, il y a, je crois,
18:38un fonctionnaire européen
18:39qui, un porte-parole,
18:40pardon, de l'Union Européenne,
18:41qui a dit qu'effectivement,
18:43si c'était dans l'objectif
18:44d'arriver à la paix,
18:45il pouvait y avoir
18:45une espèce de sauve-conduit
18:46pour Vladimir Poutine.
18:48Néanmoins,
18:49je suis quand même très dubitatif
18:50sur le fait que Vladimir Poutine
18:52prendrait son risque
18:52de prendre un avion
18:53pour survoler l'espace aérien de l'OTAN.
18:55Donc, c'est pour ça
18:56que je ne suis pas sûr
18:57que ça se fasse en Hongrie.
18:59Alors, ce sera un cadeau extraordinaire,
19:01effectivement,
19:01pour Viktor Orban,
19:02qui est très proche des deux
19:04et qui est dans une campagne
19:05de réélection extrêmement compliquée.
19:07Donc, ce serait bon aussi
19:08pour lui en interne.
19:09Mais ce n'est probablement pas certain
19:12que ça va se dérouler là-bas.
19:14D'ailleurs, M. Oshakov a dit
19:15que ça se passerait à Budapest
19:16ou ailleurs.
19:17Oui, la Russie s'est montrée
19:18moins affirmative aujourd'hui
19:19sur la tenue de cette réunion,
19:21de ce sommet entre Trump et Poutine.
19:23Voilà, effectivement.
19:24Et ce que l'on constate
19:24quand même dans les déplacements
19:25de Vladimir Poutine,
19:26notamment depuis qu'il a ce mandat
19:27de la CPI qui lui court après,
19:29c'est qu'il n'a jamais pris le risque
19:31de survoler des zones
19:32où il aurait pu être arrêté.
19:34Il s'est toujours déplacé
19:35dans des pays.
19:36Alors, il a par exemple été en Mongolie
19:37qui, normalement,
19:38a signé le traité de la CPI
19:39et aurait dû l'arrêter.
19:40Mais la Mongolie étant enclavée
19:41entre la Chine et la Russie,
19:42c'est relativement improbable.
19:44Mais par contre, là, en fait,
19:45effectivement, aller en Hongrie,
19:46ce serait vraiment prendre
19:47un risque majeur pour lui.
19:49Et je serais très surpris
19:50qu'il le fasse.
19:50C'est quand même quelqu'un
19:51qui est, on peut le dire,
19:53un peu paranoïaque.
19:54Et donc, du coup, effectivement,
19:55qui cherche toujours
19:56à minimiser les risques.
19:57Je voudrais qu'on retourne
19:58aux Etats-Unis
19:59pour retrouver Isabelle Laberry,
20:02notre correspondante dans le pays.
20:03Isabelle, vous suivez ce sommet
20:06entre Donald Trump
20:07et Volodymyr Zelensky.
20:08Je crois que le président américain
20:09a terminé de répondre
20:11à un premier tour de table
20:13de questions.
20:15Oui, ça y est.
20:15Il a passé beaucoup de temps,
20:16à vrai dire,
20:17à répondre aux questions
20:18des journalistes.
20:18Mais les discussions
20:19viennent enfin de commencer
20:20autour de cette grande table
20:22à l'abri des caméras.
20:24Lors de cet échange
20:24avec la presse,
20:26on a demandé à Donald Trump
20:28si la démarche
20:29de Vladimir Poutine,
20:30qui accepte donc a priori
20:31cette rencontre à Budapest,
20:33n'était pas simplement
20:34une façon de gagner du temps,
20:36de jouer la montre.
20:38Donald Trump a répondu
20:39« Oui, je le sais,
20:41c'est probablement ça,
20:43mais toute ma vie,
20:44j'ai été confrontée
20:45à ce genre de choses,
20:46avec les meilleurs d'entre eux,
20:47sous-entendu les dirigeants
20:48les plus coriaces
20:49ou les plus rétifs
20:50à des négociations.
20:51Et je m'en suis très bien sorti,
20:53donc c'est possible. »
20:54Et on retrouve là encore
20:55l'indécrottable optimisme
20:57du président américain
20:57qui veut croire
20:58que cette rencontre
20:59aura bien lieu
21:00et que Vladimir Poutine
21:01finira par faire des concessions
21:02sur la guerre en Ukraine.
21:03Merci beaucoup Isabelle Labéry.
21:06Est-ce qu'il est question
21:08de ça, Elrich Bounin ?
21:09Est-ce qu'il est question
21:09de jouer la montre
21:11de la part de Trump
21:12et de Poutine ?
21:13De la part de Trump,
21:14je ne pense pas,
21:15je pense qu'il y a une vraie volonté
21:15d'arriver à un cessez-le-feu,
21:16avec toutes les conséquences
21:17que ça aurait en termes de prestige
21:18pour lui derrière.
21:20En revanche,
21:20Vladimir Poutine,
21:21il faut bien comprendre
21:22que de son point de vue,
21:23Vladimir Poutine,
21:24certes la guerre lui coûte
21:26très cher économiquement,
21:27en perte humaine,
21:28mais finalement son armée
21:29elle progresse qu'à un quart.
21:30Et surtout,
21:31je pense que Vladimir Poutine,
21:32alors je ne suis pas dans sa tête,
21:33mais il y a quand même
21:34ce sentiment probablement au Kremlin
21:36qu'il suffit de tenir
21:37un jour de plus que l'Ukraine.
21:38L'Ukraine aussi a ses propres problèmes.
21:40L'Ukraine est sur la défensive,
21:41l'Ukraine manque d'hommes,
21:42l'Ukraine est malgré tout dépendante
21:44quand même encore
21:44d'une partie de l'aide militaire
21:46fournie moyen en crédit
21:48par les Américains
21:49et les Européens.
21:50Donc finalement,
21:51Vladimir Poutine
21:52ne subit pas non plus
21:53les conséquences.
21:54Il balade Donald Trump
21:55depuis neuf mois,
21:56même Donald Trump l'a dit lui-même,
21:57et donc il n'en subit pas
21:58vraiment les conséquences
21:59de la part de Washington.
22:00Donc il n'y a pas vraiment
22:02d'intérêt légitime
22:04et vraiment important
22:05pour Vladimir Poutine
22:06de faire des concessions.
22:07Et donc il reste
22:08sur sa position intransigeante
22:09et ces intransigeances
22:11sont bien sûr inacceptables
22:11pour Wladimir Mazelinski.
22:12Et quand on vous dit
22:13que Trump pourrait profiter
22:14de l'élan créé
22:16par ce cessez-le-feu
22:18arraché au Proche-Orient,
22:19en ayant mis d'ailleurs
22:20beaucoup la pression
22:21sur Netanyahou
22:22qui était pourtant son allié
22:23et qui reste son allié,
22:24est-ce que vous pensez
22:25qu'il peut profiter de ça,
22:27avoir le vent dans le dos
22:28et pourquoi pas
22:30peut-être contraindre Poutine
22:31à aller faire un pas de plus ?
22:34C'est sans doute
22:35ce qu'il espère,
22:35c'est d'ailleurs
22:36ce qu'ont dit les Ukrainiens aussi,
22:38Wladimir Mazelinski a dit ça,
22:39qu'effectivement
22:39il y a peut-être
22:40un momentum
22:40sur lequel capitaliser.
22:42Le problème,
22:43c'est que déjà
22:44Donald Trump
22:44se refuse à mettre
22:45toute pression
22:46sur Vladimir Poutine,
22:47ce qui complique
22:47quand même beaucoup les choses.
22:48Et deuxièmement,
22:49en fait,
22:49la configuration à Gaza
22:52était vraiment différente,
22:52c'est-à-dire que
22:53pour le coup,
22:54Donald Trump
22:55avait quand même
22:55la capacité de fermer
22:57le robinet
22:57de l'armement militaire
22:58pour Israël,
22:59ce qui a forcé
23:00Benjamin Netanyahu
23:01à discuter,
23:01surtout après ce qui
23:02s'était passé à Doha.
23:03Donc du coup,
23:04alors que là,
23:05finalement,
23:06le moyen de pression
23:07maximale qu'il a
23:07Donald Trump,
23:08c'est sur l'Ukraine.
23:09Et on l'a vu en février,
23:11les Ukrainiens ont été
23:12obligés de faire
23:12pas mal de concessions.
23:13Donc ça va être
23:14très compliqué
23:14de dupliquer
23:15cette méthode Trump
23:16floue
23:17où on met la pression
23:18sur l'un
23:19mais pas sur l'autre.
23:19C'est très compliqué
23:20de la dupliquer
23:21à mon sens
23:21sur l'Ukraine
23:22et ça nécessiterait
23:23surtout beaucoup plus
23:24d'investissement
23:24et beaucoup plus
23:25d'impartialité
23:26de la part des Américains.
23:27Un commentaire
23:28s'il vous plaît
23:28les uns et les autres
23:29encore sur Donald Trump
23:31et son attitude
23:32depuis qu'il est revenu
23:33à la Maison-Blanche.
23:34Je les ai un papier
23:35dans le Figaro ce matin
23:36qui parlait d'un ogni
23:37au sujet de M. Trump,
23:38un objet géopolitique
23:40non identifié
23:41avec des tâtonnements,
23:43certes,
23:44parfois des zigzags,
23:45mais une dynamique
23:47qu'il a quand même
23:47réussi à lancer
23:48au Moyen-Orient.
23:49Qu'en pensez-vous
23:51Serge Faubert ?
23:52Écoutez,
23:54on sait tous
23:55que Donald Trump
23:56se voit en faiseur de paix
23:58mais en même temps
23:59c'est le même homme
24:00qui donc a réussi
24:02à stopper
24:02pour l'instant
24:03la guerre
24:03entre Gaza
24:07et Israël
24:08qui déploie
24:10des efforts
24:10apparemment
24:11pour stopper
24:12celle entre l'Ukraine
24:13et la Russie
24:13et c'est celui
24:14qui prépare
24:15la prochaine guerre
24:16avec le Venezuela.
24:17Il est en train
24:18de déstabiliser
24:19ce pays
24:19dans la grande tradition
24:20impérialiste
24:23pour le coup
24:23des Américains
24:25qui considèrent
24:25que l'Amérique latine
24:26c'est leur jardin
24:27et qu'ils font
24:27ce qu'ils veulent.
24:29Officiellement,
24:29c'est pour s'en prendre
24:30aux narcotrafiquants.
24:31Oui, bien sûr,
24:32mais on a fait
24:33la même chose
24:33au Chili,
24:34on a fait la même chose
24:35dans tous les pays
24:36latino-américains
24:37et là,
24:38ça recommence.
24:38Alors, certes,
24:40M. Maduro
24:40n'est certainement pas
24:41un parangon de vertu,
24:43c'est un apparaît
24:45chique,
24:45médiocre,
24:46tout ce qu'on peut.
24:47Vraiment,
24:48c'est un personnage
24:48détestable à tout point de vue.
24:49Le régime vénézuélien
24:51n'est certainement
24:51pas un modèle.
24:53Mais une intervention
24:54étrangère,
24:55américaine
24:56qui pusait
24:57au Venezuela
24:58pour déstabiliser
24:59le Venezuela,
25:00ça ne va pas tellement
25:01dans le sens
25:01d'un faiseur de paix.
25:02c'est un faiseur de guerre
25:03que nous avons.
25:04Donc, on a plutôt
25:05l'impression
25:05d'un comportement
25:06erratique.
25:07Donald Trump
25:08qui dit d'ailleurs
25:09au cours de la conférence
25:10de presse
25:10avec Volodymyr Zelensky
25:11qu'un sous-marin
25:12transportant de la drogue
25:13a bien été la cible
25:14d'une frappe américaine
25:17au sujet de ces frappes
25:18au Venezuela.
25:18Franck de Dieu,
25:19un commentaire ?
25:19Oui, sur cet objet
25:20géopolitique
25:21dans l'identité,
25:22c'est vrai qu'il tient
25:24aussi à sa campagne,
25:26à son électorat.
25:27Vous avez une tradition,
25:28il était porteur quand même
25:30d'une tradition
25:30un peu isolationniste,
25:32notamment son électorat Maga
25:34qui disait
25:34bon, il faut d'abord
25:35America First
25:37se préoccuper
25:38des affaires intérieures.
25:40C'était une affaire
25:41de démocrate, au fond,
25:42de jouer les cow-boys
25:43et les justiciers
25:44dans le monde.
25:46Et puis, effectivement,
25:48cette volonté
25:49de faiseur de paix
25:50qui conduit fatalement,
25:54compte tenu des circonstances
25:55géopolitiques et des tensions,
25:57à un interventionnisme,
25:59à l'international.
26:00Donc, effectivement,
26:02isolationnisme de tradition,
26:04interventionnisme dans les faits,
26:06tout cela est assez complexe
26:08et ne correspond pas forcément
26:09au schéma habituel
26:13démocrate-républicain d'antan.
26:16Et si on a bien compris
26:17ce que vous nous disiez,
26:18Ulrich Bounin,
26:18le mot de la fin pour vous
26:19sur ce sommet Trump-Zelensky,
26:21il n'y a pas grand-chose
26:22à espérer ce soir
26:23de la Maison-Blanche ?
26:25Alors, je ne peux pas prédire l'avenir,
26:26mais par contre, effectivement,
26:27il y aura sans doute
26:28de l'armement qui sera fourni
26:30par les Américains
26:31et payé par les Européens.
26:33Il y aura peut-être...
26:34Enfin, c'est la réalité.
26:36Il y aura sans doute
26:37peut-être aussi une aide,
26:38par exemple,
26:39sur les matières premières
26:40et notamment
26:40sur la fourniture de gaz.
26:42Les frappes russes
26:43se frappent très durement
26:44actuellement,
26:45notamment la production
26:45de gaz en Ukraine,
26:46ce qui complexifie
26:47le réseau de chaleur,
26:49notamment pour cet hiver.
26:50Donc, peut-être
26:51la fourniture de gaz GNL
26:52par les Américains,
26:54peut-être aussi des avancées
26:55sur l'aspect humanitaire.
26:55On sait que Mélanie Trump
26:56est impliquée
26:57pour essayer de faire revenir
26:58les enfants qui étaient
26:59nappés par la Russie.
27:00Mais en revanche, je m'attends...
27:01C'est pour aider l'Ukraine
27:01à tenir,
27:02mais pas forcément
27:02pour lui faire prendre l'avantage.
27:04Exactement, c'est ça.
27:05Exactement.
27:05Vous avez parfaitement
27:06résumé les choses
27:07et surtout,
27:07je ne m'attends effectivement
27:08pas de déclarations fracassantes
27:09sur la fourniture de Thomas Huck.
27:10Je vous remercie Ulrich Boudin
27:11d'être passé par le studio
27:12des informés ce soir,
27:14analyste géopolitologue,
27:15spécialiste de l'Europe de l'Est,
27:17chercheur associé
27:18chez Eurocréative.
27:19Les informés se poursuivent.
27:21Dans un instant,
27:22on va parler du verdict
27:23au procès de Cédric Jubilard.
27:24C'est juste après
27:25un nouveau point sur l'info
27:26puisqu'il est 20h30
27:27sur France Info.
27:28Et c'est avec Stéphane Milom.
27:35Et Donald Trump espère
27:36que la guerre se termine
27:37sans que l'Ukraine
27:38ait besoin de missiles
27:39Tomahawk
27:40et c'est cette aide militaire
27:41que Volodymyr Zelensky
27:43est venu chercher
27:43auprès du président américain.
27:45Trump assure face aux caméras
27:47que Poutine veut mettre fin à la guerre.
27:49Zelensky estime au contraire
27:51que le chef du Kremlin
27:52n'est pas prêt à la paix.
27:54Donald Trump
27:54qui relance aussi son dialogue
27:56avec le président russe
27:57avec cette rencontre
27:58toujours programmée
27:59d'ici deux semaines
28:00à Budapest, en Hongrie.
28:0230 ans de prison
28:03après ce verdict
28:04condamnant Cédric Jubilard.
28:06Ses avocats ont annoncé
28:07dès cet après-midi
28:08qu'il faisait appel.
28:09Mais l'avocate
28:10de l'une des amies
28:11de Delphine,
28:12la victime,
28:13le reconnaît,
28:14estime que la reconnaissance
28:16du féminicide
28:16est une décision historique.
28:18Maître Pauline Rongier
28:19souligne que
28:20pour la première fois
28:22dans l'histoire judiciaire française,
28:24un homme a été reconnu
28:24coupable de meurtre conjugal
28:26sans que le couple,
28:28le corps de la victime
28:28ait été retrouvé.
28:30Au Royaume-Uni,
28:31le prince Andrew
28:32empêtré dans des scandales
28:34en lien avec l'affaire
28:35Jeffrey Epstein
28:36renonce à son titre royal.
28:38Pour cela,
28:38Andrew s'est entretenu
28:39ces dernières heures
28:40avec son frère,
28:41le roi Charles III,
28:42mais il nie toujours
28:43les accusations
28:44portées contre lui.
28:46Le dossier des retraites
28:47et il n'y aura pas
28:47de revalorisation
28:48pour les pensions
28:49complémentaires du privé
28:50au 1er novembre.
28:51Une annonce
28:52de la caisse de retraite
28:53à Girc-Arco,
28:54faute d'un accord
28:55entre syndicats
28:56et patronats,
28:57annonce quelques jours
28:58après celle
28:58du projet de suspension
29:00de la réforme des retraites
29:01par le gouvernement.
29:03Et puis Brigitte Bardot
29:04est sortie de l'hôpital
29:05après une intervention
29:05chirurgicale.
29:06C'est le secrétariat
29:07de la Star
29:08qui l'annonce
29:09dans un communiqué
29:09après cette hospitalisation
29:11à Toulon dans le Var.
29:12Brigitte Bardot,
29:1391 ans,
29:14se repose désormais
29:15chez elle.
29:15France Info
29:1920h, 21h
29:21France Info
29:23Les informés
29:23Thomas Sechier
29:25Toujours en compagnie
29:27de Franck Dedieu,
29:28rédacteur en chef
29:29à Marianne,
29:31Serge Faubert,
29:31directeur de la rédaction
29:32de Pure Politique,
29:34Véronique Reissoult,
29:35présidente de
29:36Backbone Consulting,
29:38Cédric Jubilard
29:39n'aura donc pas réussi
29:41à être acquitté,
29:42le peintre plaquiste
29:43de 38 ans,
29:44reconnu coupable
29:45du meurtre
29:46de sa compagne Delphine.
29:47La cour d'assises
29:48du Tarn à Albi
29:50le condamne
29:50à 30 ans
29:51de réclusion criminelle,
29:5330 ans de prison
29:53après 6 heures
29:55de délibéré.
29:56Verdict conforme
29:57aux réquisitions
29:57au terme d'un procès
29:58ultra médiatisé
30:00de 4 semaines.
30:01Je vous propose
30:01d'écouter pour commencer
30:02la réaction
30:03des deux avocats
30:04de Cédric Jubilard,
30:06maître Emmanuel Franck
30:07et Alexandre Martin.
30:10Évidemment,
30:10il réagit
30:11comme quelqu'un
30:12qui est abattu
30:13mais qui a
30:14cette lueur aussi
30:15de se dire
30:17que tout n'est pas définitif
30:19et que peut-être
30:20en appel,
30:21un autre jury populaire
30:22pensera autrement.
30:23tant que je serai animé
30:25par les mêmes convictions,
30:27nous allons reprendre
30:28le combat
30:29parce que je suis désolé,
30:31moi je ne peux pas
30:31comprendre
30:31qu'on condamne
30:32un homme
30:33sans corps,
30:34sans scène de crime,
30:36sans preuve,
30:37avec, j'imagine,
30:38un faisceau d'indices
30:39que l'on va nous présenter
30:40alors que ces indices
30:42ne sont pas,
30:43ne sont à minima
30:44pas convergents.
30:45Les avocats
30:46de Cédric Jubilard
30:47qui annoncent
30:48faire appel
30:49et la réaction
30:50à présent
30:50des avocats
30:51des deux enfants
30:52du couple Jubilard
30:53maître Laurent Boguet
30:54et Malika Schmani.
30:56Delphine a été tuée.
30:58Elle a été tuée
30:59des mains
31:00de son mari
31:01Cédric Jubilard
31:02et moyennant quoi,
31:04il faut en tirer
31:05une fois encore
31:05les conséquences.
31:06C'est-à-dire que
31:07s'il est reconnu coupable
31:09de sa disparition,
31:11il est également
31:11reconnu coupable
31:12de la dissimulation
31:13de sa dépouille.
31:14On est toujours
31:15dans l'attente
31:15comme dit maître Boguet
31:17d'une dépouille.
31:18Donc le temps va passer,
31:19ce serait bien
31:19qu'on ait une remise
31:21en question
31:21de la conscience
31:23par rapport à ces enfants.
31:24Une dépouille,
31:25c'est important.
31:25Une dépouille pour un deuil,
31:26une dépouille pour avancer
31:27dans sa vie.
31:28Aujourd'hui,
31:28ils sont privés de cela
31:29ces enfants, encore.
31:31Donc cette peine
31:32est à la hauteur
31:33de cette absence
31:34de dépouille.
31:36Et nous sommes à présent
31:37en direct d'Albi
31:39avec l'un des envoyés
31:40spéciaux de France Info
31:41qui a suivi ce verdict.
31:43Bonsoir Aurélien Thirard.
31:45Bonsoir.
31:4530 ans de réclusion
31:47donc, ça veut dire
31:48que le jury
31:48et notamment
31:49les jurés
31:50tirés au sort
31:51ont suivi
31:52les réquisitions Aurélien.
31:54Oui,
31:55les neuf membres
31:55de jurés
31:56ont voté
31:57cette peine
31:57à la majorité.
31:58On ne saura jamais
31:59combien précisément
32:00de jurés
32:00et de magistrats
32:01de la Cour
32:02se sont accordés
32:02sur cette peine
32:03de 30 ans de réclusion.
32:04Le jury
32:05estime donc
32:05qu'il y a bien
32:06un faisceau
32:07d'indices graves
32:08et concordants
32:08qui convergent
32:09vers la culpabilité
32:10de Cédric Jubilard
32:11reconnu donc
32:12coupable de meurtre
32:13sur conjoint.
32:14Sur quels éléments précis ?
32:15On le saura
32:16dans les prochains jours.
32:17C'est en tout cas
32:18une peine lourde
32:19reconnaît pour sa part
32:20Maître Laurent Boguet
32:21mais justifiée
32:22selon cet avocat
32:23des enfants du couple
32:24par les graves agissements
32:25reprochés à Cédric Jubilard.
32:27Maître Laurent Boguet
32:27lui demande
32:28solennellement
32:29désormais
32:29de dire
32:30où il a caché
32:31le corps de son épouse.
32:32De son côté
32:33Malika Schmani
32:34autre avocate
32:35des enfants
32:35souhaite désormais
32:36que Cédric Jubilard
32:37ait une prise de conscience
32:38pour Louis
32:38pour Elia
32:39Maître Schmani
32:40qui réclame
32:41que Cédric Jubilard
32:42perde l'autorité parentale
32:43au vu de sa condamnation.
32:46Vous qui étiez
32:46dans la salle
32:47Aurélien
32:48au moment du verdict
32:49comment est-ce que
32:49Cédric Jubilard
32:50a accueilli
32:51la sentence ?
32:53Eh bien Thomas
32:54sans émotions particulières
32:55à peine acquise-t-il
32:56de la tête
32:56lorsque la présidente
32:58lui annonce la peine.
32:58Quelques minutes
32:59après l'annonce
33:00de ce verdict
33:01lors de l'audience civile
33:02Cédric Jubilard
33:03esquisse un sourire
33:04il tente même
33:05d'échanger
33:06avec une personne assise
33:07dans les premiers
33:08rangs du public
33:08ce soir
33:09c'est un homme
33:10abattu
33:10selon ses avocats
33:11et de leur côté
33:12bouleversé
33:13sous le choc
33:13les proches
33:14de Delphine Jubilard
33:15ont accueilli
33:15ce verdict
33:16avec beaucoup d'émotion
33:17deux membres
33:18de la famille
33:19d'ailleurs
33:19dont l'oncle
33:20de Delphine
33:20ont fait un malaise
33:21pris en charge
33:22par la sécurité civile
33:23Et Cédric Jubilard
33:24Aurélien
33:25a regagné
33:26sa prison de Cesse
33:27près de Toulouse
33:29Oui
33:29sortie de la cour
33:30d'assises du Tarn
33:30à Albi
33:31en fin d'après-midi
33:32dans une voiture grise
33:33avec girofard
33:33sous les yeux
33:34de plus d'une centaine
33:35de curieux
33:36ces avocats ont donc
33:37tout de suite
33:37vous l'avez dit
33:38annoncé leur intention
33:39de faire appel
33:39il n'y a pas d'issue définitive
33:41dans cette affaire
33:42affirment maître
33:43Alexandre Martin
33:44et Emmanuel Franck
33:45tous deux vont continuer
33:46disent-ils
33:46à clamer son innocence
33:47ils pourront le faire
33:48donc lors d'un second procès
33:50c'est une certitude
33:51un nouveau procès
33:52qui va se tenir
33:53dans un délai raisonnable
33:54soit d'ici un an
33:55il aura lieu dans la ville de Foix
33:58soit à Toulouse
33:59ou à Montauban
34:00en attendant
34:01Cédric Jubilat
34:02reste en détention provisoire
34:03ses avocats
34:04vont demander
34:04à ce qu'ils sortent
34:05de l'isolement
34:06ils peuvent également
34:07demander une remise
34:09en liberté
34:09lui qui est incarcéré
34:11depuis maintenant
34:11quatre ans et demi
34:12merci
34:14merci beaucoup
34:15Aurélien Thirard
34:16service polyjustice
34:18de France Info
34:19avec les moyens techniques
34:19de Frédéric Quéroux
34:20en direct d'Albi
34:22dans le Tarn
34:23alors évidemment
34:23on ne va pas rendre la justice
34:26sur un plateau de télévision
34:27on ne va pas refaire le procès
34:29ici même
34:30mais Véronique Reissoul
34:31comment est-ce que vous expliquez
34:32vous
34:33le retentissement
34:34de cette affaire
34:35qu'on présente souvent
34:37comme hors normes
34:38comment ça se fait
34:39que les français
34:40se passionnent
34:41pour l'affaire Jubilard
34:42non seulement ils se passionnent
34:43mais c'est pas
34:44ça ne date pas
34:46de ce verdict
34:47aujourd'hui
34:47en fait depuis 2020
34:49il y a une espèce
34:50d'engouement
34:50alors pourquoi cette affaire
34:51plus qu'une autre
34:52on ne sait pas
34:52mais en tout cas
34:53il y a un engouement
34:54incroyable de l'opinion public
34:55et il y a
34:57dès le début
34:58dès qu'il y avait
34:59des articles sur cette affaire
35:00et bien il y avait
35:01une audience plus forte
35:02qu'habituellement
35:03vous avez eu
35:04des groupes Facebook
35:05qui se sont tout de suite créés
35:07qui racontaient l'affaire
35:09il y avait un groupe
35:10qui était
35:10soutien Delphite
35:11un autre
35:12disparition inquiétante
35:13et les uns et les autres
35:14venaient relater l'affaire
35:16donc depuis 2020
35:17c'est un feuilleton
35:17mais là
35:18force est de constater
35:19que c'est plus qu'un feuilleton
35:21c'est un engouement
35:22incroyable
35:23et pour vous donner
35:24une idée
35:24de à quel point
35:25l'engouement est incroyable
35:26alors Franck Dedieu
35:27pourra nous dire
35:28si lorsque les gens
35:29cliquent sur
35:30les articles
35:31il y a des chiffres
35:33étonnants
35:33pour Jubilard
35:34je pense que sur votre site
35:35c'est le cas
35:36à peu près partout
35:37c'est le cas
35:37le deuxième point
35:38incroyable
35:39c'est quand vous regardez
35:40les recherches
35:40qui est toujours un signe
35:41d'intérêt
35:42de l'opinion
35:43les recherches sur Google
35:44et maintenant sur
35:45ChatGPT
35:45et là vous avez
35:47des bons
35:48incroyables
35:49avec des questions
35:49de plus en plus précises
35:50alors au début
35:51c'était qui est cet homme
35:52mais maintenant
35:53c'est quelles sont les preuves
35:54quelles sont les modalités
35:55à charge
35:55enfin on voit bien
35:56que c'est de plus en plus
35:57pointu
35:58vous avez aussi
35:59des influenceurs
36:01qui se sont jetés
36:02sur l'affaire
36:02pour vous donner
36:03une petite idée
36:04des volumes
36:05qu'il y a
36:06par exemple
36:07un influenceur
36:08qui s'appelle
36:08monsieur Mac
36:09Skies
36:10qui a plus de
36:112,13 millions
36:13d'abonnés
36:13et bien il a
36:14un docu
36:15qui s'appelle
36:15HVF
36:17alors HVF
36:18c'est pour les histoires
36:18vraiment flippantes
36:20voilà
36:20c'est un code
36:22vous apprenez quelque chose
36:23et donc ce monsieur
36:24il a fait un documentaire
36:25qui dure
36:261h42
36:27et bien en 1h42
36:28il a recueilli
36:29plus de 1 million de vues
36:31et ça n'est que
36:31un des influenceurs
36:33qui a relégué
36:33pour vous dire
36:34que l'engouement
36:34il est incroyable
36:35après évidemment
36:36vous avez beaucoup
36:37de volume
36:37de messages
36:38d'échanges
36:38etc
36:39en gros
36:39il y a un million
36:40d'interactions
36:41dès qu'il y a
36:41quelque chose
36:42autour de monsieur Jubilard
36:44donc voilà
36:45un engouement
36:46absolument dingue
36:47après aujourd'hui
36:48il n'a pas échappé
36:49à la règle
36:50évidemment
36:51parce qu'il y avait
36:52le verdict
36:52tant attendu
36:53et ça ne se passe
36:55pas que en ligne
36:55parce que je vous rappelle
36:56qu'il y a des gens
36:56qui ont dormi
36:57devant le tribunal
36:58donc c'est pour vous dire
36:59l'intérêt
36:59et globalement
37:01il y a aussi
37:02un autre intérêt
37:03c'est que quand vous avez
37:04autant de bruit
37:04devinez ce qui arrive
37:06des fake news
37:07évidemment
37:08il y avait énormément
37:09de fake news
37:10qui ont été débunkés
37:11par les uns
37:11et les autres
37:12il y a une vidéo
37:13qui a été beaucoup vue
37:14qui disait
37:14qu'on avait retrouvé
37:15le corps
37:16d'Elphine Jubilard
37:17puis finalement
37:18le 2 octobre
37:19on dit
37:19non on ne l'a pas retrouvé
37:20mais ça
37:20bref
37:21ça fait parler
37:23parler
37:23et je ne vais pas
37:24monopoliser la parole
37:25mais après
37:26je pourrais vous dire
37:26de quoi ils ont parlé
37:27plus spécifiquement
37:28aujourd'hui
37:28et le point d'attention
37:30le plus fort
37:30dans l'ensemble
37:31des débats
37:32dans le temps que vous y êtes
37:33dans le temps que j'y suis
37:34globalement
37:35le terme féminicide
37:36qui remonte
37:37est plutôt salué
37:38un début de signal faible
37:39sur la notion
37:40de peine de mort
37:41mais le vrai sujet
37:42ce sont les enfants
37:43c'est de eux
37:44dont on a le plus parlé
37:45je mets de côté
37:46le relève factuel
37:48de l'information
37:49beaucoup d'interrogations
37:51autour de la notion
37:52d'autorité parentale
37:53quand on est en prison
37:54et condamné
37:54et puis le témoignage
37:56de l'administratrice
37:56a été recueilli
37:58depuis 115 000 interactions
37:59dans la journée
38:00l'administratrice
38:01en charge de la défense
38:02des enfants
38:02en particulier
38:04parce que le petit Louis
38:05aurait dit
38:05donc il a 11 ans
38:06qu'il ne veut plus porter
38:08le non-jubilard
38:08à la rentrée prochaine
38:09donc il y a énormément
38:10de gens qui disaient
38:11mais quelle violence
38:12pour ses enfants
38:13et puis la lettre
38:14manuscrite des enfants
38:15plus de 90 000 interactions
38:17dans la journée
38:17est un des sujets
38:18les plus repris
38:19sans doute parce que
38:20c'est le point
38:21où c'est le plus facile
38:22pour les uns et les autres
38:23de se projeter
38:24la défense des enfants
38:25et puis d'imaginer
38:26ce que ça doit produire
38:27nous sommes nous-mêmes
38:28des enfants
38:29c'est extrêmement intéressant
38:30ce que vous nous dites
38:31parce qu'il y a évidemment
38:31l'affaire en elle-même
38:33qui a été jugée
38:34et puis il y a toutes ces questions
38:35qui découlent
38:36de cette situation
38:37c'est une affaire
38:37qui coche toutes les cases
38:38entre guillemets
38:39Serge Faubert
38:39pour faire l'objet
38:41d'une fascination
38:42par les français
38:43oui parce que c'est une affaire
38:45finalement irrésolue
38:47incomplète
38:48on n'a pas la scène de crime
38:51on n'a pas l'arme du crime
38:52et on n'a pas la victime
38:54on n'a qu'un faisceau
38:57d'indices
38:58certains pas forcément
39:00toujours concordants
39:01d'ailleurs
39:01c'est ce qu'a montré
39:02l'avocate de la défense
39:04Emmanuel Franck
39:05qui moi je dois dire
39:06j'étais convaincu
39:07de la culpabilité
39:08de Jubilar
39:09enfin ça ne faisait pas
39:09de problème pour moi
39:11et quand j'ai lu
39:13ces arguments
39:14rapportés par mes confrères
39:16dans la presse
39:17j'ai été saisi
39:18d'un doute raisonnable
39:19qui subsiste encore
39:20à l'heure actuelle
39:21c'est à dire que je me dis
39:22voilà quelqu'un
39:23qui a
39:24alors c'est vrai
39:24il a
39:25je dirais
39:26il a la tête de l'emploi
39:27ce Cédric Jubilar
39:29il a son comportement
39:31ses réactions
39:32ses déclarations
39:33là en porte-pièce
39:34tout semble
39:36dessiner un profil
39:37mais on peut
39:39raisonnablement
39:40même ses avocats
39:40d'ailleurs
39:40l'ont enfoncé
39:42entre guillemets
39:42sur son profil
39:43oui
39:44oui
39:44parce que
39:45franchement
39:46il multiplie
39:46toutes les maladresses
39:47mais surtout
39:48ce qui fait
39:49l'intérêt de cette affaire
39:50c'est que
39:51comme il demeure
39:52une part de mystère
39:53elle rejoint
39:54finalement d'autres affaires
39:56qui ont alimenté
39:56qui continuent
39:57d'alimenter la chronique
39:58Dupont de Ligonnès
39:59on ne sait toujours pas
40:01s'il est vivant
40:04s'il est mort
40:05si c'est suicidé
40:07si c'est enfui
40:08où est-ce qu'il est
40:09il y a un mystère
40:11et tant que ce mystère
40:12ne sera pas éclairci
40:12les gens continueront
40:15de se passionner
40:16c'est normal
40:16l'affaire plus lointaine
40:18l'affaire du docteur Godard
40:20je ne sais pas si vous vous souvenez
40:21avec ce voyage en bateau
40:23des pêcheurs
40:24qui plus tard
40:25retrouveront le crâne
40:26d'un des enfants
40:27dans les filets de pêche
40:29enfin voilà
40:29et on ne sait toujours pas
40:30ce qui s'est passé
40:31et on veut le savoir
40:32mais même l'affaire
40:33du petit Grégory
40:34encore beaucoup plus loin
40:35on ne sait toujours pas
40:36les circonstances
40:37de la mort de cet enfant
40:38et en plus
40:40on s'aperçoit
40:41au compte rendu d'audience
40:42je n'ai pas suivi
40:43l'affaire en détail
40:43mais les différents
40:44comptes rendus d'audience
40:45montrent quelque chose
40:47c'est que
40:47on n'a pas fermé
40:49toutes les pistes
40:51le propre d'une enquête
40:52criminelle
40:52c'est d'abord
40:53d'écarter
40:54un certain nombre de pistes
40:56pour se concentrer
40:57sur une piste
40:57là on a l'impression
40:58qu'à un moment donné
40:58les gendarmes ont
41:00si j'ose dire
41:01changé leur fusil d'épaule
41:02ils se sont dit
41:02le coupable
41:03ça doit être lui
41:04il faut qu'on accumule
41:05un certain nombre
41:06d'éléments contre lui
41:07en laissant finalement
41:08d'autres pistes
41:09alors on a découvert
41:10l'amant
41:11les messages téléphoniques
41:12les sms
41:13les incohérences
41:14dans les horaires
41:15autant d'éléments
41:16qui laissent
41:17une part d'insatisfaction
41:19dans la vérité judiciaire
41:20on se dit
41:21je comprends
41:22les jurés
41:23mais on se dit
41:24quand même
41:24l'enquête
41:27aurait pu être mieux faite
41:28et dernier élément
41:29qui n'est pas
41:31à décharge
41:31mais simplement
41:32je pense qu'à un moment donné
41:33les avocats de Cédric Jubilard
41:35ont dû lui dire
41:35écoute
41:36si c'est toi
41:37il vaut mieux que tu avoues
41:39parce que tu t'en tireras
41:40avec 15
41:4120 ans de réclusion
41:43donc tu pourras sortir
41:45quand même
41:47à un moment donné
41:47là
41:4830 ans de réclusion
41:50c'est une des peines
41:51les plus lourdes
41:52qui soit prononcée
41:53et c'est justement
41:54parce qu'il continue
41:55à crier son innocence
41:57qu'il est condamné
41:58à 30 ans
41:58il aurait reconnu
41:59l'effet
42:00si c'est lui
42:00si c'est lui
42:01je n'en sais rien
42:02la peine aurait été
42:04bien inférieure
42:06et voire de moitié
42:07d'ailleurs
42:08l'avocate
42:09Pauline Rongier
42:09qui défend une amie
42:10de Delphine Jubilard
42:11salue le fait
42:12que pour la première fois
42:13dans l'histoire
42:13de la justice française
42:15un homme
42:16a été reconnu coupable
42:18sans que le corps
42:19de la victime
42:20n'ait été retrouvé
42:21elle se félicite
42:22d'un progrès considérable
42:23dans la lutte
42:24contre les violences conjugales
42:26Franck Dedieu
42:27un commentaire
42:27d'abord pour dire
42:29que cette passion
42:31pour cette histoire
42:34que le récit
42:36des faits divers
42:36qui a beaucoup de succès
42:39ce n'est pas forcément
42:40du voyeurisme
42:41ou quelque chose
42:42d'appauvrissant
42:42il y a quelque
42:43en vous écoutant
42:46Véronique
42:47émergent tout de suite
42:48des questions
42:49des questions fondamentales
42:52Abel et Cain
42:54c'est le premier fait divers
42:55et ça nous hante encore
42:57ça remonte
42:58et vous voyez
42:59on peut poser un regard
43:01très fin
43:02en fait
43:03sur un fait divers
43:03je pense que c'est
43:04c'est pour ça
43:05que ça peut
43:06plaire à beaucoup de gens
43:09à leur manière
43:10quelque part
43:10ils s'emparent
43:12selon leur modalité
43:13moi je pense
43:14qu'il y a aussi
43:15un élément
43:15on n'en a pas parlé
43:16vous en avez parlé
43:17ce matin
43:17d'ailleurs sur France Info
43:18sur les jurés populaires
43:20je pense que
43:21me semble-t-il
43:22je parle sous votre contrôle
43:23Véronique
43:23si vous avez eu
43:24des tweets
43:26qui le laissaient entendre
43:29mais ça a permis
43:30je crois
43:31symboliquement
43:32de rapprocher
43:33le peuple
43:35avec la justice
43:36et d'ailleurs
43:36ça a été pensé comme ça
43:37à la révolution française
43:38je remarque
43:39en janvier 23
43:40une loi
43:41veut restreindre
43:42de recours
43:42au juré populaire
43:43on rappelle
43:44le juré populaire
43:45de la cour d'assises
43:46c'est donc
43:479 personnes
43:473 magistrats professionnels
43:49et 6 français
43:51tirés au sort
43:52et qui doivent
43:52qui n'ont pas le choix
43:53qui ne doivent pas refuser
43:54absolument
43:54et donc si vous voulez
43:56il y a l'idée
43:56de rapprocher
43:57je crois que ça participe
43:59aussi symboliquement
44:00de ces audiences
44:03de cet intérêt
44:03l'idée de rapprocher
44:05la justice
44:06avec le peuple
44:08et aussi
44:10c'est un processus
44:13qui amène
44:14forcément
44:14les parties prenantes
44:15à ne pas
44:16assortir
44:17des débats
44:18purement juridiques
44:19mais à faire preuve
44:20de pédagogie
44:22à être dans
44:22ce qu'on appelle
44:23l'oralité
44:24il y avait un professeur
44:25de droit
44:27qui expliquait
44:27il s'appelle
44:28Benjamin Fiorini
44:29qui a fait un papier
44:29qui prenait la défense
44:31des jurés populaires
44:32et qui critiquait
44:33cette loi
44:34de janvier 23
44:35qui les restreint
44:36alors là il se trouve
44:37qu'en l'occurrence
44:38en l'espèce
44:39cette loi ne s'appliquait pas
44:41puisque les peines
44:42encourues étaient supérieures
44:43à 20 ans
44:44me semble-t-il
44:45on en a la preuve
44:46mais je pense que
44:48c'est quelque chose
44:48qui joue aussi
44:49et dont on n'a pas
44:50beaucoup parlé
44:51je ne sais pas
44:51ce que vous en pensez
44:52Véronique
44:52c'est vrai que ça joue
44:53ça fait partie
44:54des nombreux commentaires
44:55alors beaucoup de gens
44:56se réjouissent
44:56de ne pas avoir été
44:57tirés au sort
44:58mais il y a aussi
44:59une réalité
44:59qui est
45:00ça rend
45:01la justice
45:03un peu plus proche
45:03elle est fortement
45:04critiquée en ce moment
45:05même là dans les commentaires
45:06il y avait
45:07beaucoup de critiques
45:08et ça rend
45:08ce procès d'ailleurs
45:10assez atypique aussi
45:10pour un autre fait
45:11généralement
45:12les avocats sont associés
45:14à leurs clients
45:15dans l'opinion public
45:16ça n'est pas le cas
45:17là les avocats
45:18de la défense
45:20ont été
45:20plutôt salués
45:22pour leur travail
45:23n'ont pas tant
45:24que les gens soient
45:25forcément d'accord
45:26avec eux
45:26mais ils n'ont pas été
45:27attaqués, critiqués
45:28ou à la marge
45:29ce qui est assez rare
45:31donc à noter
45:31et entre autres
45:32parce que justement
45:33ils disent
45:34ils ont informé
45:35correctement
45:36les jurés
45:36les jurés
45:37sont un peu nous
45:38et donc
45:39quelque part
45:40s'ils ont été convaincus
45:41ça doit être
45:42parce qu'ils ont eu
45:43toutes les informations
45:44au nom du peuple français
45:46alors ça ne veut pas dire
45:46forcément que ça
45:47ça donne une dimension
45:50encore plus
45:51encore plus forte
45:52et il y aura en tout cas
45:54un deuxième procès
45:55puisque les avocats
45:56de Cédric Jubilard
45:57ont annoncé
45:57qu'il ferait appel
45:58deuxième procès
45:59prévu
46:00l'année prochaine
46:02il nous reste
46:03dix minutes
46:03pour évoquer
46:04cette semaine politique
46:06qui a encore été
46:07extrêmement agitée
46:09en France
46:10avec une première victoire
46:11pour Sébastien Lecornu
46:12les deux motions de censure
46:13contre son gouvernement
46:15déposées par la France insoumise
46:16et le Rassemblement national
46:18ont été rejetées hier
46:20mais le Premier ministre
46:21n'est pas tiré d'affaires
46:22pour autant
46:23car le marathon budgétaire
46:24débute ce lundi
46:25examen du projet de budget
46:27en commission
46:28puis dans l'hémicycle
46:30vendredi prochain
46:30le texte prévoit
46:31près de 30 milliards d'euros
46:32d'économies
46:33l'an prochain
46:34mais aussi
46:34une suspension
46:35de la réforme des retraites
46:37on va se poser un petit peu
46:38pour faire le bilan
46:38de cette semaine
46:40séance de rattrapage
46:41pour ceux qui n'ont peut-être
46:42pas suivi
46:43au jour le jour
46:44voire heure par heure
46:45les rebondissements
46:46pour vous
46:47et je vais commencer par vous
46:48Serge Faubert
46:49qui sont les grands gagnants
46:50et les grands perdants
46:51de la semaine
46:52j'ai envie de vous dire
46:54tout le monde a perdu
46:55tout le monde a perdu
46:56et personne n'a gagné
46:57tout le monde a perdu
46:59pourquoi
46:59alors
47:00les naufrages
47:01les plus évidents
47:02les républicains
47:05qui ont explosé en vol
47:06depuis
47:07la sortie
47:08de Bruno Retailleau
47:09et qui là
47:10se sont déchirés
47:12pour savoir
47:12s'il fallait censurer
47:13ou pas
47:13les sonateurs
47:14étaient pour la censure
47:15mais eux
47:16ils risquent rien
47:16donc
47:17les députés
47:18étaient contre la censure
47:19parce qu'ils n'avaient pas envie
47:20de retourner devant les électeurs
47:21la gauche
47:23vraiment
47:24s'est fracturée
47:25entre
47:26je dirais
47:27un camp
47:27puis en plus
47:28c'est historique
47:29on est dans la lignée
47:30du congrès de Tours
47:31si j'ose dire
47:31depuis 1920
47:32un camp réformiste
47:34qui dit
47:34à l'intérieur des institutions
47:36on va essayer
47:36de faire avancer
47:38le camp progressiste
47:40et puis ceux qui disent
47:41de toute manière
47:41il n'y a plus rien à attendre
47:43il faut la destitution
47:45d'Emmanuel Macron
47:46il faut la dissolution
47:47il faut des présidentielles
47:50anticipées
47:51voilà
47:51donc il y a deux lignes
47:53clairement identifiées
47:54Sébastien Lecornu
47:56il est sauvé
47:57mais la semaine prochaine
47:58il peut très bien
47:58être tombé
47:59avec une motion de censure
48:01les socialistes
48:02ont prévenu que
48:02si le projet
48:04de loi de financement
48:05de la sécurité sociale
48:07le PLFSS
48:08n'était pas
48:09qui sera examiné
48:10à partir du mois de novembre
48:11un petit peu après
48:12c'est à partir du 4 novembre
48:13que c'est examiné
48:14s'il n'était pas
48:15remanié de fonds en comble
48:16ce serait la censure
48:19et ça va être pareil
48:20pour le budget
48:21c'est à dire que
48:22pour le coup
48:23la menace de censure
48:24la menace de s'associer
48:26aux autres forces d'opposition
48:27pour voter la censure
48:29devient une arme
48:29pour les socialistes
48:31donc un petit chantage
48:32qui est en train
48:32un rapport de force
48:33en tout cas
48:34qui est en train
48:34de s'installer
48:35qui fait que
48:36Sébastien Lecornu
48:37qui pense à mon avis
48:39jouer sur
48:40les délais
48:41c'est à dire
48:42de dire
48:42au bout des 70 jours
48:44d'examen du budget
48:45mesdames et messieurs
48:46on n'a pas réussi
48:47à boucler
48:47l'examen du budget
48:49donc on va
48:49recourir aux ordonnances
48:52et dans les ordonnances
48:54c'est un peu technique
48:54mais là
48:55la politique
48:57est aussi parfois
48:58dans les détails
48:58en recourant aux ordonnances
49:00il peut reprendre
49:01le projet
49:02initial
49:03de budget
49:04qui est quand même
49:06une barbarie sociale
49:07dans lequel ne figure pas
49:08la suspension
49:09de la réforme
49:09il n'y a pas
49:10la suspension
49:10il n'y a pas
49:11parce que c'est légal
49:13enfin c'est les institutions
49:14qui obligent
49:15puisque ça relève
49:16du PLFSS
49:17il y a un débat
49:18dans la loi de finances
49:20le PLFSS
49:20fait partie du budget
49:21oui mais dans la loi de finances
49:23ce n'est pas le cas
49:24dans la loi de finances
49:25vous avez le projet
49:26de loi de finances
49:27et le projet
49:27et le PLFSS
49:28d'accord mais l'ensemble
49:29forme le budget
49:30et s'il y a des ordonnances
49:32ça reprendra
49:33tout à la base
49:34ce qu'on dit c'est qu'il n'est pas exclu
49:35que la suspension
49:36de la réforme des retraites
49:37finalement on n'en voit pas le jour
49:39à la fin de l'année
49:39tout à fait
49:40tout à fait
49:41d'ailleurs c'est le pronostic
49:42que tout le monde fait
49:42c'est le pronostic
49:43que tout le monde fait
49:44que fait en tout cas
49:45la France insoumise
49:45et le Rassemblement national
49:47le Rassemblement national
49:49qui crée un arnaque
49:51Marine Le Pen
49:52est maintenant très inquiète
49:53puisque son recours
49:54devant le Conseil d'Etat
49:55a été rejeté
49:57donc il lui reste
49:58comme perspective
49:59une dissolution
50:01un Rassemblement national
50:03qui verrait
50:04son nombre
50:05ses effectifs
50:06grimpés
50:06et le vote
50:08d'une loi
50:09qui serait une loi
50:10d'amnistie
50:11en quelque sorte
50:11qui lui permettrait
50:12de se présenter
50:12à la présidentielle
50:13voilà le calcul qui est fait
50:14donc aucun gagnant
50:16et que des perdants
50:16pour vous Serge Faubert
50:17oui je crois
50:18et surtout pas
50:19la confiance
50:21des citoyens
50:22dans la politique
50:23et dans leurs représentants
50:24c'est ça qui est grave
50:24Franck Dodieu
50:25votre bilan de la semaine
50:26disons qu'il y a
50:27les vrais perdants
50:29je crois que les vrais perdants
50:30c'est quand même
50:30les macronistes
50:31avec je dirais
50:32une implosion
50:33majeure
50:34avec deux anciens
50:35premiers ministres
50:36tout de même
50:37qui défient le président
50:39c'est quand même
50:40une rupture
50:41majeure
50:42et puis
50:43des députés
50:43qui se disent
50:45que compte tenu
50:46des sondages
50:47s'il y a
50:48élection législative
50:50ils ne seront peut-être
50:50pas reconduits
50:51et puis
50:51il y a peut-être
50:52et là je vais être d'accord
50:53avec Serge
50:54il y a peut-être
50:55les faux gagnants
50:55les faux gagnants
50:56c'est le parti socialiste
50:57où on se dit
50:57finalement
50:58ils sont en position
50:59de force
50:59pour finalement
51:02adopter
51:04ne pas déposer
51:06de censure
51:06et faire en sorte
51:07que le gouvernement
51:08le cornu 2
51:09existe
51:10il faut savoir
51:11que moi
51:12pour l'instant
51:13on n'en est pas
51:13sur le PLFSS
51:14on est sur le projet
51:15de loi de finances
51:15il y a la question
51:17des holdings
51:18les socialistes
51:20demandaient
51:20la taxe Zuckman
51:21alors ils seront
51:22contraints
51:23d'en rabattre un peu
51:25mais là
51:25les premiers éléments
51:27montrent que quand même
51:28il n'y a pas grand chose
51:29la taxe holding
51:30sur les holdings
51:31je ne veux pas rentrer
51:32trop dans la technique
51:33mais en gros
51:34les dividendes
51:35qui ne seraient pas
51:36issus
51:37des biens professionnels
51:38seuls
51:39ces dividendes là
51:40seraient taxés
51:41les autres
51:42ne seraient pas taxés
51:43donc ils attendent
51:44900 millions d'euros
51:45ce qui est très très faible
51:46ce qui laisse entendre
51:47qu'il va y avoir
51:47des trous de partout
51:48des exonérations de partout
51:49donc pour l'instant
51:50les socialistes
51:51ce ne sont pas véritablement
51:52les vrais gagnants
51:54et ils peuvent aller
51:55encore vers
51:56d'autres déconvenus
51:58et puis il y a la question
51:59bien sûr
52:00du rassemblement national
52:01qui repose
52:03pour dire
52:03s'ils sont des gagnants
52:05ou des semi-gagnants
52:06c'est la question LR
52:08c'est-à-dire qu'effectivement
52:09la fusion des droites
52:12qui est demandée
52:13par les militants
52:14des deux côtés
52:15par même ceux
52:16qui sont des sympathisants
52:17est-ce que les LR
52:18vont finalement
52:20fusionner
52:21avec le rassemblement national
52:22ce qui serait
52:23une victoire
52:24pour le rassemblement national
52:25mais on en est encore loin
52:27tout de même
52:28même si le LR
52:29se RNise
52:30avec les discours
52:32sur la sécurité
52:33et le régalien
52:33et que le RN
52:35se LRise
52:36sur les questions
52:37d'économie
52:38en étant beaucoup plus libéral
52:39mais quelque part
52:43ils font
52:43pardonnez-moi
52:45de ces néologismes
52:46mais ce qui conduit
52:47à une certaine
52:48convergence idéologique
52:49et une convergence
52:50des électorats
52:51donc ça fait quand même
52:52deux éléments
52:53qui montrent
52:54que LR
52:54ne va pas rester
52:55tel quel
52:56dans les années à venir
52:57sauf que cette ligne
52:58a complètement échoué
52:58parce qu'il n'y a que
52:59trois députés
53:00qui ont voté
53:02la motion
53:02du rassemblement national
53:03donc c'est un flop
53:05complet
53:05la main tendue
53:06de Bardella
53:07elle est restée
53:08dans le vent
53:09peut-être que dans
53:10quelques mois
53:11ça sera différent
53:12Véronique Reissoult
53:13le mot de la fin
53:15comme nous sommes
53:17dans des temps politiques
53:17plus que volatiles
53:18on va dire que
53:19moi je me suis plié
53:20à votre exercice
53:21de qui sont les gagnants
53:22qui sont les perdants
53:23on va dire pour cette semaine
53:24parce que ça ne veut pas dire
53:25que ça perdurera
53:26les gagnants
53:27ça va vous étonner
53:28mais c'est M. Lecornu
53:29pas parce qu'il a passé
53:30la motion de censure
53:31mais parce que
53:31quand vous regardez
53:32les images
53:33et les mots associés
53:34à M. Lecornu
53:35c'est des mots
53:36plutôt positifs
53:37qu'on n'a pas si souvent
53:38le plaisir de lire
53:40Il ne surjoue pas
53:41un peu la modestie
53:42Il surjoue la modestie
53:43mais en tout cas
53:44les gens disent
53:44bon il est droit
53:45il est sérieux
53:46il est rigoureux
53:47en gros l'homme est apprécié
53:49en revanche
53:49sa posture politique
53:50et la réalité
53:51de sa proximité
53:52avec Emmanuel Macron
53:53et du fait
53:54qu'il a joué
53:55ça ne le rend pas
53:56forcément très positif
53:58mais en tout cas
53:59l'homme lui-même
54:00il est plutôt gagnant
54:01les socialistes
54:02bien évidemment
54:03avec on va dire
54:04ils sont salués
54:05mais pour une forme
54:07de retour
54:08de poids politique
54:08ils sont salués
54:09par les sympathisants
54:10on s'éloigne enfin
54:11des postures de LFI
54:13donc les gens sont
54:13je parle des sympathisants
54:15pas forcément des militants
54:16et puis après
54:17vous avez une réalité
54:17ben oui
54:18ils sont critiqués
54:19pour leur compromis
54:20et en particulier
54:22les uns et les autres
54:22craignent une chose
54:23c'est que les postures
54:25idéologiques
54:26fassent qu'à un moment donné
54:27il y aura une censure
54:28et qu'elle arrivera
54:28au pire des moments
54:29et que nous aboutirons
54:30à des ordonnances
54:31et après pour vous dire
54:32qui sont les perdants
54:33bien sûr les LR
54:34comme j'entends la petite musique
54:35je me grouille
54:35mais c'est surtout
54:37Edouard Philippe
54:38qui sort vraiment
54:39bien abîmé
54:40pourquoi ?
54:41parce que en gros
54:42ce qui avait fait son succès
54:43c'était un socle
54:44de sincérité
54:45pendant le Covid
54:46c'est ce qui a commencé
54:47à le faire changer
54:48c'est qu'il a dit
54:48je ne sais pas tout
54:49et ça a plu aux français
54:50parce qu'ils aiment bien
54:51qu'on leur dise la vérité
54:52et comme là
54:53ils n'ont pas compris
54:55sa posture
54:55en disant
54:56il doit démissionner
54:56mais j'ai trois ministres
54:57mais en même temps
54:58on ne vote pas la censure
54:59en fait les gens disent
55:00ben là on ne comprend plus
55:02où est-il
55:03et donc il ne sort pas
55:04grandir
55:04mais de nouveau
55:05nous sommes dans des temps
55:06plus que volatiles
55:07donc ils ont le temps
55:08de tout changer
55:09dès la semaine prochaine
55:10merci beaucoup
55:11à tous les trois
55:12un mot sur la ligne
55:13de Marianne Franck de Dieu
55:14oui c'est les cinq ans
55:15de l'assassinat
55:18du professeur Paty
55:19détresse des profs de France
55:22qui ont
55:23les nouvelles meunas
55:25sur la laïcité
55:25et qui sont au quotidien
55:26confrontés
55:27à des peurs
55:29à des problèmes
55:30et certains se battent
55:31et nous les avons mis
55:34à l'honneur
55:34dans Marianne
55:35et c'est à lire
55:35dans Marianne
55:36cette semaine
55:36merci à vous
55:37merci Serge Faubert
55:38et merci à Véronique
55:39Gray-Soult
55:40l'info se poursuit évidemment
55:41tout de suite sur France Info
55:42excellente soirée
55:43Dacia propose une gamme
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