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  • il y a 2 jours
Ovationné lundi 13 octobre par la Knesset, Donald Trump se présente désormais en “président de la paix”, et annonce un “nouveau Moyen-Orient”. Mais pour Karim Emile Bitar, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis, il ne faut pas "aller trop vite en besogne" sur l’avenir de la région.

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Transcription
00:00L'idée que Donald Trump aurait mis fin à un conflit qui dure depuis 3000 ans tel qu'il l'a présenté
00:06et qu'on s'oriente vers une paix perpétuelle, ça me semble aller un peu vite en besogne
00:12et quand on connaît un peu l'histoire du Proche-Orient.
00:30Trump est toujours dans l'idée d'une paix qui serait purement une paix économique.
00:47Il pense qu'il peut noyer les problèmes politiques profonds de la région dans un mega business deal
00:53avec des investissements du Qatar, des Emirats Arabes Unis, de l'Arabie Saoudite.
00:59Il espère que les monarchies du Golfe vont participer à la reconstruction de Gaza
01:04mais ce serait à mon sens une illusion de penser que l'on peut repousser au calendre grec
01:10les questions qui fâchent, les questions du statut final de Jérusalem,
01:15de la poursuite de la colonisation, de l'occupation, de la question des réfugiés, de la question de l'eau.
01:20Toutes ces questions doivent être traitées avant que l'on puisse espérer parvenir à une paix juste et durable.
01:29Je ne parle pas de single-state ou double-state ou deux-state.
01:36Je parle de l'oublier de Gaza.
01:39Je parle de l'oublier de Gaza.
01:42Je parle de l'oublier de Gaza.
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