Les clefs d'une vie - Evelyne Dheliat - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les clefs d'une vie - Evelyne Dheliat  Elle fait encore et toujours la pluie et le beau temps à la télévision. Avec la force de sa jeunesse éternelle, elle défend l’association « Ruban rose »  🗝  Découvrez plusieurs dates-clefs de la vie des plus grands artistes, auteurs et personnalités aux côtés de Jacques Pessis. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ________________________________________  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ________________________________________  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel   ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr   ☀️ Et pour plus de vidéos des clefs d’une vie  : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDQVk_MxJ_jFc3Az4Aqy_giC  ##LES_CLEFS_D_UNE_VIE-2025-10-14##

Transcript

00:00Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.

00:03Les clés d'une vie, celles de mon invité.

00:05A la télévision, vous avez tout fait ou presque.

00:08Des nuages ont parsemé votre parcours unique,

00:10mais votre sourire ensoleillé et votre voix toujours pleine de chaleur

00:13ont permis à plusieurs générations de téléspectatrices et de téléspectateurs

00:18de voir la vie en rose, une couleur plus que jamais chère à votre cœur.

00:22Bonjour Edith Delia.

00:24Bonjour Jacques Pessis, bonjour à tous et à toutes.

00:26Eh bien, vous êtes une légende de la télévision et c'est pour ça que je suis heureux

00:30de vous accueillir dans les clés d'une vie.

00:31On va parler bien sûr de Ruben Rose, cette association chère à votre cœur,

00:36mais on va aussi, c'est le principe des clés d'une vie sur Sud Radio,

00:38évoquer votre parcours à travers des dates clés.

00:42Long parcours !

00:43Oui, très long parcours.

00:44Long parcours et la première date que j'ai trouvée, le 3 mai 1969,

00:49il est lié à cette voix.

00:51Eh bien, qu'est-ce que c'est ? Mon Dieu, qu'est-ce que c'est ?

00:53C'est un schmilblick, vous le savez, depuis hier soir.

00:55Guilux, Guilux, chanson et champion, je crois que c'est votre première apparition

01:00à la télévision, dans le jury de l'émission.

01:03Alors, première apparition dans le jury, mais j'étais déjà à l'ORTF.

01:08À l'époque, c'était l'ORTF.

01:11J'ai commencé, je crois que les premières fois, c'était fin 67.

01:17On va en parler justement.

01:19Exactement.

01:19La première télé archivée à l'Igna, c'est celle-ci.

01:22Ah d'accord.

01:22Et parce qu'on vous voit dans Chanson et champion, tout timide.

01:25Absolument.

01:25Entre Juste Fontaine et Marcel Leclerc, qui était le patron de l'OM,

01:31et directeur et fondateur du premier journal des divisions,

01:35qui était Télémagazine en 55.

01:37Je ne sais pas si vous vous souvenez de cette séquence,

01:39où vous êtes toute souriante.

01:40Je l'ai revue, effectivement, souriante et un peu timide, à l'époque, d'ailleurs.

01:46Oui.

01:47Et c'est amusant, parce que quand on revoit...

01:53C'était du noir et blanc, à l'époque.

01:56Donc quand je revois tous ces moments de la carrière,

02:01surtout les débuts, surtout avec Guy, avec Guy Lux,

02:04qui était quand même un personnage qui était très connu à l'époque.

02:07C'était une vedette, une star de la télévision.

02:12Et je pense que c'est pour ça que j'étais quand même très timide

02:15et impressionnée par le personnage de Guy.

02:18Oui.

02:18Guy Lux, qui se trompait, d'ailleurs, qui tentait d'expliquer un jeu

02:21qu'elle avait inventé, il n'y parvenait jamais.

02:24Et dans cette émission, elle se trompe sur le nom d'un membre du jury,

02:27une chanteuse italienne.

02:28Et aussi, donc, c'est n'importe quoi.

02:30Mais ça passe très bien, ça ne pose pas de problème.

02:32Personne ne lui en voulait, de toute façon.

02:34Donc, vous vous retrouvez dans ce studio 102,

02:39qui était un studio tout à fait neuf à la télévision.

02:42Et c'était impressionnant parce que c'était une époque particulière.

02:47Bien sûr, c'était une époque particulière.

02:49Alors, après, moi, j'étais surtout à Cognac-G.

02:51Bien sûr.

02:52Parce que le 102, enfin, c'était l'ORTF, c'était une maison.

02:56Parce qu'à l'époque, il n'y avait pas de chaîne privée.

02:58Non.

02:59Il y avait la première, la deuxième chaîne.

03:02La 3, à l'époque, je ne suis pas sûre.

03:04Non, 71.

03:05Pas encore, 71.

03:06Donc, c'était vraiment la première et la deuxième chaîne.

03:09Point barre.

03:10Oui.

03:11Et en plus, quand on se souvient de cette époque,

03:13le matériel, les caméras et la technique,

03:16c'était quelque chose d'invraisemblable.

03:18Par rapport à ce que l'on a au jour d'aujourd'hui, c'est évident.

03:21Non, c'était les caméras, c'était des monstres, ces caméras.

03:26Et d'ailleurs, les cadreurs étaient, on disait les caméramans ou les cadreurs,

03:31étaient derrière la caméra.

03:32Alors que maintenant, évidemment, tout ceci est électronique, automatique.

03:37Et c'est une personne qui gère toutes les caméras qui sont sur un plateau.

03:42Mais quand il y avait un reportage, je me souviens,

03:44il y avait dans un appartement 15 personnes qui déboulaient

03:46avec des câbles compassés par les fenêtres.

03:48Ah ben bien sûr.

03:49Alors, moi, j'ai connu ça plus tard, quand j'ai fait la maison de TF1.

03:54Et là, on était...

03:55C'est vrai qu'il y avait un cas régi.

03:58Et c'est vrai que, pour certaines émissions,

04:01il y avait des gros moyens qui étaient déployés.

04:04Alors, il se trouve que vous êtes née loin de la rue Cognac-G,

04:08à Cologne, Yves-Lindélia.

04:09Mais oui, je suis née à Cologne et figurez-vous que je ne connais même pas Cologne.

04:14Il faudrait quand même que j'y aille un jour parce que mon père est d'origine bordelaise

04:19et mes premiers mois, mes premières semaines,

04:21je les ai vécues à Bordeaux, dans la maison familiale,

04:25avant de monter, comme on dit, avant que mes parents arrivent dans la capitale, à Paris.

04:29Et si vous êtes née à Cologne aussi, je crois que votre mère est allemande

04:32et elle tenait une parfumerie.

04:34Voilà, elle était d'origine allemande et elle tenait une parfumerie à Paris.

04:39L'autre Cologne.

04:40Dans le 15e.

04:41Bon, alors, peut-être effectivement qu'il y avait après ce...

04:44Mais bon, c'était quand même deux choses différentes.

04:48Mais c'est vrai que, aussi, ces moments d'enfance avec cette parfumerie,

04:54à l'époque où existaient des petites parfumeries de quartier,

04:57ce qui n'existe malheureusement plus maintenant,

05:00c'était un beau souvenir, et j'ai d'ailleurs le souvenir,

05:03d'aider pour Noël, où il y avait la queue pour acheter des parfums

05:10et des petites babioles pour les fêtes de fin d'année.

05:14Et ça, ce sont des superbes souvenirs.

05:16Et votre père, lui, était directeur commercial, je crois.

05:18Voilà, il était directeur commercial dans une compagnie de transport de céréales

05:23qui avait des wagons qui transportaient des céréales.

05:27Et tout ça, c'est une enfance joyeuse,

05:29parce que je crois que votre père avait un optimisme

05:30que vous avez conservé, Évelyne Delia.

05:33Ah oui !

05:33Alors, mon père, d'abord, il adorait la musique,

05:38il adorait tout ce qui était artiste et artistique,

05:42et c'était quelqu'un de très gai,

05:45le côté bordelais, blagueur.

05:47Et ça, ça vous a influencé dès vos jeunes années ?

05:50Oui, bien sûr, parce que c'était toujours gai, joyeux, à la maison.

05:54Et ça, c'est hyper important.

05:58C'est un homme sérieux dans son travail,

06:01mais après, qui adorait être avec les amis,

06:04et c'était un père formidable.

06:06Et vous avez grandi dans un quartier,

06:08le 15e arrondissement, où vous êtes restée.

06:11Mais oui, ça, c'est un quartier,

06:14c'est cher à mon enfance.

06:16Il y avait justement la parfumerie de maman,

06:20et puis c'était les écoles du coin.

06:25Sauf après, quand j'ai fait les études secondaires,

06:27bien évidemment, ça n'était plus dans le 15e,

06:32mais sinon, les cours de récréation des classes

06:35et des écoles de 15e,

06:37ça, j'en ai un souvenir vraiment fabuleux.

06:39Et ce côté enfant, vous l'avez conservé aussi,

06:42parce que vous restez dans ce quartier ?

06:44Je suis, oui, très souvent dans ce quartier, c'est sûr.

06:48Alors justement, après le bac,

06:49vous faites une licence d'anglais.

06:51Pourquoi vous aviez une envie d'être traductrice, professeure ?

06:55Pourquoi une licence d'anglais que j'ai commencée ?

06:57Parce que, alors, j'avais pas vraiment...

07:01D'abord, j'étais pas très bonne en maths,

07:03donc tout ce qui était côté où il fallait faire des mathématiques,

07:08c'était pas évident pour moi.

07:10J'avais pas la vocation d'être médecin,

07:12d'abord c'était très dur pour les études,

07:16et j'adorais les langues.

07:17Mon père, justement, dont on parlait,

07:19adorait les langues.

07:21Alors il avait toutes les méthodes assimiles

07:23pour apprendre l'anglais, l'espagnol, et tout ça.

07:26Il parlait souvent, d'ailleurs, à la maison,

07:28je me souviens, dans des langues différentes.

07:31Et je savais pas trop ce que j'allais faire, finalement.

07:35J'avais pas décidé d'une carrière.

07:37Mais je me disais, les langues,

07:39ça me permettra peut-être de voyager,

07:41parce que j'adorais les voyages.

07:42Et quand j'étais toute petite, déjà,

07:44mes parents avaient,

07:47et c'était fabuleux,

07:48avaient cette envie de voyager.

07:50Et mon père, à l'époque, avait une 4 chevaux.

07:53Et on partait avec la 4 chevaux,

07:55j'ai le souvenir, à l'époque,

07:57bien lointaine,

07:58où on traversait,

08:00on partait de Paris,

08:01on traversait la France,

08:03on allait en Espagne,

08:04on allait jusqu'au Portugal.

08:06Et c'était des vacances fabuleuses.

08:09Et ça, ça m'est aussi resté.

08:12Donc, le voyage et les langues.

08:14Et puis, je crois qu'un jour,

08:16tout change grâce à une petite annonce

08:17que vous repérez dans un journal,

08:19à la télévision.

08:20Tout à fait.

08:21L'ORTF avait donc publié une petite annonce

08:25où ils cherchaient quelqu'un,

08:27une présentatrice,

08:28pour présenter.

08:29Il y avait des congrès de télévision européenne.

08:32C'est-à-dire que c'était des télévisions européennes.

08:36Il y avait une télévision italienne,

08:37allemande, française, espagnole, etc.

08:40Et il y avait des échanges de programmes entre eux.

08:43Et notamment pour les télévisions scolaires.

08:46Et ça se passait,

08:47c'était donc à Paris.

08:49C'était un congrès,

08:51donc, qui durait plusieurs jours.

08:53Et ce n'était pas à Cognac-Gé.

08:56C'était dans un hôtel

08:58où il y avait une salle

09:00avec une estrade.

09:02Et ils avaient placé sur l'estrade

09:04une cabine spikrine.

09:06Je n'avais jamais fait ça de ma vie.

09:08Donc, j'avais posé ma candidature.

09:10À l'époque,

09:11comme j'étais en fac

09:13pour me faire un petit peu d'argent de poche,

09:15comme tous les étudiants,

09:16je faisais un peu de mannequinat.

09:17Puis, j'avais répondu à cette annonce.

09:21Et comme il fallait faire les programmes

09:23en français et en anglais,

09:25comme je disais,

09:25je prépare une licence d'anglais,

09:26je baragouine, si j'ose dire.

09:29Eh bien, j'avais été sélectionnée.

09:30Et c'est comme ça que j'ai commencé,

09:33finalement,

09:33à travailler pour l'ORTF.

09:35Et l'anglais vous a servi,

09:37je crois, en 1971,

09:39lorsqu'il a fallu présenter

09:41une télévision

09:42pour la télévision grecque.

09:44We are going to show you now

09:46a short extract of a dramatic

09:48made in 35 by Marcel Craven

09:51Vous présentez le liste

09:52dans la vallée de Marcel Craven.

09:55Non, mais voilà,

09:56ce sont des bons souvenirs

09:58qui sont maintenant

10:00effectivement lointains,

10:02mais ça m'a permis

10:03de mettre...

10:04Déjà,

10:05je n'avais pas décidé

10:06de me dire

10:08il faut que je fasse

10:09de la radio

10:10ou de la télévision

10:10ou quoi que ce soit.

10:12Mais après,

10:13je suis repartie

10:14à mes études

10:14et puis un jour,

10:16l'ORTF m'a appelée

10:17en me disant

10:18il y a des programmes

10:19de télévision scolaire le matin,

10:20on a besoin de quelqu'un

10:22donc je présentais

10:24ces programmes.

10:25C'était déjà

10:26dans la cabine

10:28spikrine de Cognac-G

10:29et ça,

10:29c'est une excellente expérience.

10:31Oui,

10:31et en plus,

10:32je crois que pendant ce congrès,

10:33on vous a remarqué,

10:34on a remarqué votre peps

10:36et lorsqu'Anne-Marie Pesson

10:37est partie,

10:38on s'est dit

10:38pourquoi pas Évelyne Delia.

10:40Exactement,

10:40Anne-Marie est partie,

10:41Anne-Marie Pesson

10:42justement parce qu'elle partait

10:44à la radio,

10:45elle partait à RTL

10:46et à l'époque,

10:48il était défendu

10:49de travailler

10:50en même temps

10:50à l'ORTF

10:51et à la radio.

10:53Donc,

10:53elle avait choisi

10:53et finalement,

10:54il y avait une place

10:55qui se libérait

10:56et on m'a appelée

10:57en me disant

10:57ben voilà.

10:59Et ce métier de spikrine,

11:00c'était quand même

11:00passer des heures

11:01dans la cabine

11:02en attendant la présentation

11:03et le moindre incident.

11:04Absolument,

11:05et les incidents

11:07n'étaient pas des moindres,

11:09souvent d'ailleurs,

11:10parce qu'il y avait

11:10souvent des coupures,

11:11alors il y avait

11:12le petit interlude

11:13qui passait,

11:13le petit train,

11:14c'était quelque chose

11:16d'assez étonnant

11:17quand on voit ça.

11:18Mais c'est ça,

11:19c'est-à-dire qu'en fait,

11:20à cette époque,

11:21les programmes se terminaient

11:22vers minuit,

11:23on fermait l'antenne

11:24et on la rouvrait

11:25le matin

11:26pour les télévisions scolaires.

11:27Donc,

11:28jusqu'à minuit,

11:30j'étais à Cognac-Gé,

11:32dans cette cabine spikrine

11:34qui était dans la régie finale,

11:38là où partaient les programmes

11:39et où était le chef de chaîne.

11:40Donc,

11:41dès qu'il y avait une panne,

11:42attention, attention,

11:42on a une panne,

11:43tu prends l'antenne.

11:43Mais c'était une école fabuleuse

11:46parce que tout était en direct.

11:48Et nous,

11:50c'est une autre école fabuleuse,

11:51celle où on a le temps

11:52de parler

11:52et on va continuer

11:53à parler de votre parcours

11:54avec une autre date,

11:56le 18 septembre 1975.

11:58A tout de suite

11:58sur Sud Radio

11:59avec Evelyne Delia.

12:01Sud Radio,

12:02les clés d'une vie,

12:03Jacques Pessis.

12:04Sud Radio,

12:05les clés d'une vie,

12:05mon invité Evelyne Delia,

12:07nous parlerons tout à l'heure

12:07de ce ruban rose

12:09que vous portez

12:10et qui est cher à votre cœur

12:11pour les raisons

12:12que nous expliquerons.

12:13On a évoqué

12:13vos débuts à la télévision,

12:15mais il y a d'autres débuts

12:16le 18 septembre 1975.

12:18C'est la première

12:19de À la Bonheur

12:20qui est une émission

12:21de consommation,

12:22ce qui n'existait pas

12:23à l'époque à la télévision.

12:24Absolument,

12:25une émission de consommation

12:26et c'est vrai

12:28que c'était tout nouveau.

12:30Donc,

12:30c'était une émission

12:31que je présentais

12:32avec une personne

12:33qui s'appelait

12:33Annick Beauchamp

12:34qui était journaliste

12:36et j'ai même fait un peu

12:38de reportage

12:39et j'adorais ça

12:41de partir,

12:42de faire du reportage

12:44et du montage.

12:46Et j'ai même

12:47le souvenir extraordinaire

12:48du premier reportage

12:50où j'étais partie

12:51avec l'équipe

12:52donc de TF1

12:53et on était partie,

12:55alors c'était

12:56sur la pêche,

13:00les consommations

13:01des poissons,

13:01etc.

13:01et donc

13:03on arrive

13:03près d'une rivière

13:05et il y avait

13:06un monsieur

13:09qui arrive,

13:10il avait tout

13:11les canapes pêches,

13:13le truc,

13:14le poisson,

13:14tout ça

13:15et moi je lui dis

13:16bonjour monsieur,

13:16vous êtes pêcheur

13:17et ça se voyait tellement

13:19que toute l'équipe

13:20a...

13:21ça a été je crois

13:21ma première question

13:23il m'a dit

13:23bon alors ça

13:24c'est peut-être

13:24pas tout à fait évident

13:26comme question

13:27on t'en pose d'autres

13:28voilà

13:28mais ça sont

13:29des bons souvenirs.

13:30Et c'est une façon

13:31de ferrer le poisson

13:32en même temps

13:33exactement

13:33alors il se trouve

13:35que Annick Beauchamp

13:36donc qui a été

13:36votre partenaire

13:37était une madame

13:38consommation

13:38à la télévision

13:39mais ce qu'on ne sait pas

13:40c'est qu'elle a débuté

13:41comme animatrice

13:41de Salut les copains

13:42avec Daniel Philippe

13:44qui pendant trois ans

13:44ah oui

13:45c'est tout à fait différent

13:46et le côté consommation

13:48il y avait le texte consommateur

13:50qui à la télévision

13:51à cette époque

13:51pendant trois minutes

13:52avant le journal

13:52donnait les prix

13:54sous forme d'un dessin animé

13:55l'évolution des prix

13:56et là

13:57vous avez innové

13:58à la télévision

13:58Evelyne Delia

13:59alors ça c'était

14:00un peu plus tard

14:01aussi

14:02où j'avais fait

14:03une émission

14:04qui s'appelait

14:04C'est bon à savoir

14:05tout à fait

14:05voilà

14:06le texte consommateur

14:07existait depuis les années 60

14:09et c'est le secrétaire

14:10secrétaire d'Etat

14:12la consommation

14:12qui l'avait décidé

14:13oui oui oui

14:14non mais c'est bien

14:15parce que

14:16on démarrait

14:17on mettait

14:17un petit peu

14:19c'était le début

14:19d'une période

14:22où on s'apercevait

14:23finalement

14:23que la consommation

14:24c'était quelque chose

14:25d'important

14:26et c'est vrai

14:27que

14:27il y a eu

14:28les 30 glorieuses

14:30où on réfléchissait

14:31pas trop

14:31où on consommait

14:33et puis

14:35je crois qu'après

14:36on s'est aperçu

14:36qu'il fallait

14:38consommer différemment

14:39déjà pour soi

14:40mais aussi

14:41petit à petit

14:42pour la planète

14:43et comment êtes-vous

14:44arrivée dans cette aventure

14:45de à la bonne heure

14:46la bonne heure

14:48j'étais spikrine

14:49et j'avais dit

14:51j'avais posé

14:53enfin j'avais demandé

14:55à la direction

14:55à l'époque

14:56en disant

14:57si jamais

14:58il y a une place

14:59aussi

14:59pour finalement

15:01faire autre chose

15:02que uniquement

15:03la présentation

15:04des programmes

15:04je suis

15:05preneur

15:06preneuse

15:07et il y a eu un test

15:08avant

15:08c'est une émission

15:09qui s'appelait

15:09je crois

15:09le fil des jours

15:10avant les vacances

15:12absolument

15:12et alors

15:14je crois qu'elle existait déjà

15:16il y avait Annick

15:16Annick Beauchamp

15:18qui était déjà

15:18dans cette émission

15:19et puis après

15:20elle a été prolongée

15:21par à la bonne heure

15:23et c'est comme ça

15:23que j'ai démarré

15:24exactement

15:25et ça ne vous a pas empêché

15:26de continuer à être spikrine

15:27dans cet immeuble

15:28de la rue Cognac-G

15:29qui était vraiment

15:30un lieu mythique

15:31pour la télévision

15:32ah mais complètement

15:33alors d'abord

15:34c'était Cognac-G

15:35et puis il y a toujours

15:37les phrases

15:38à vous

15:39Cognac-G

15:39et ça ce sont des phrases

15:41qui sont toujours

15:41toujours restées

15:42mais oui

15:43c'était mythique

15:44alors c'est vrai

15:45que moi j'ai connu

15:45Cognac-G

15:46où entre guillemets

15:48on entrait

15:48comme dans un moulin

15:49c'était

15:50on ne vous demandait rien

15:51et puis voilà

15:53c'était un peu

15:54une époque

15:55pas d'insouciance

15:57mais presque

15:58disons

15:59c'était une époque

16:01maintenant révolue

16:02bien évidemment

16:03quand on voit

16:04comment les choses évoluent

16:06mais

16:07ben voilà

16:08c'était

16:09c'était une façon

16:11de vivre

16:12c'était un peu

16:13les trente glorieuses

16:14oui et puis

16:14l'immeuble de Cognac-G

16:16avait été construit

16:17pendant la guerre

16:17par les allemands

16:18avant c'était un music hall

16:20et un parc d'attractions

16:21et c'était en même temps

16:23une pension de famille

16:24qui s'appelait

16:24la familiale de l'alma

16:26ah ben ça je ne savais pas

16:27et tout ça a été reconstruit

16:28pour faire l'immeuble

16:29de la télévision

16:29oui tout à fait

16:30alors cette aventure

16:31a duré quelques années

16:32et ça a fonctionné

16:34ça vous a appris

16:34de nouvelles choses

16:35ça vous a donné envie

16:36d'aller plus loin

16:36ben bien évidemment

16:37d'abord c'était un petit peu

16:38du journalisme

16:39parce que c'est vrai que

16:41quand je suis rentrée

16:43après la télévision

16:44il y a un métier

16:46qui me passionnait

16:47c'était le journalisme

16:48mais à l'époque

16:49au début

16:50c'était les hommes

16:52qui faisaient du journalisme

16:54comme je l'entends

16:55bon avant pour les femmes

16:57c'était le magazine féminin

16:58ou voilà

16:59mais

16:59le journalisme

17:01a commencé vraiment

17:02à se féminiser

17:04dans le bon sens du terme

17:05avec l'arrivée

17:06de Christine O'Krant

17:07notamment

17:08où ça y est

17:10elle présentait

17:11les informations

17:13mais moi

17:14quand j'ai démarré

17:15c'était

17:16c'était inimaginable

17:18qu'une femme

17:18quasiment présente

17:19un journal télévisé

17:20et vous aviez juste droit

17:22à quelques interviews

17:23comme une spikrine

17:24je me souviens

17:25d'une interview

17:25je crois de Bernard Fresson

17:27pour Joe Gaillard

17:28et là vous l'interviewez

17:29comme une journaliste

17:30alors là après

17:31on a eu

17:33le métier de spikrine

17:34a quand même évolué

17:35où après

17:37je suis même partie

17:38sur des lieux

17:41différents

17:42pour présenter

17:44un match de foot

17:45donc d'être

17:45dans le stade

17:47et puis

17:48de temps en temps

17:49recevait

17:49effectivement

17:50comme Bernard Fresson

17:51pour lancer

17:51une nouvelle série

17:52et j'ai le souvenir aussi

17:53d'avoir reçu

17:55un grand vulcanologue

17:56qui était

17:57Arun Taziev

17:57absolument

17:58et ça c'est un très beau souvenir

18:00il était aussi joueur de rugby

18:02entre deux tournées

18:04dans le monde entier

18:04il se trouve

18:06qu'il y a aussi

18:06un passage très important

18:08c'est le moment

18:08où l'ORTF devient TF1

18:10et vous l'avez vécu

18:11Evine Delia

18:11ça a été

18:12un changement très important

18:13et bien on a vécu

18:14on a fêté

18:16dernièrement

18:17à TF1

18:18les 50 ans

18:19de TF1

18:20où ça a été

18:22ça a été vraiment

18:23une cassure

18:24et je devrais dire

18:25presque une modernisation

18:27vraiment

18:28où c'était plus

18:30ni la 1

18:30ni la 2

18:31c'était TF1

18:32il y a eu

18:34un patron

18:35qui était

18:36vraiment

18:37un vrai patron

18:38un excellent patron

18:40aussi

18:40c'était Jean-Louis Guillot

18:42qui était patron

18:43donc de la 1

18:44alors c'est vrai

18:45qu'il y a eu une séparation

18:46après entre

18:46la 1

18:48et la 2

18:48et

18:49ben moi

18:51on m'a demandé

18:52d'être sur la 1

18:53et je suis toujours restée

18:54d'ailleurs

18:54sur TF1

18:55moi je dis

18:55des fois je dis

18:56je suis un peu comme

18:57IT

18:57maison maison

18:58c'est ma maison

19:00et d'ailleurs

19:00l'annonce

19:01la première annonce

19:03de TF1

19:03c'est vous

19:04qui l'a faite

19:04avec Denise Fabre

19:05voilà

19:05c'était un signe

19:07absolument

19:08c'était un signe

19:09on était

19:10on était

19:12devenu vraiment

19:13TF1 à part entière

19:15et puis vous êtes

19:16ce que j'appelle

19:16le couteau suisse

19:17de la télévision

19:18de l'époque

19:18parce que vous avez

19:19aussi animé

19:20des émissions

19:20pour la jeunesse

19:21les 24 jeudis

19:22oui

19:23alors ça c'était

19:24des émissions

19:25qui étaient

19:27quand même

19:28avec le côté

19:30informatif

19:31le côté

19:31pédagogique

19:33les 24 jeudis

19:34et donc

19:36ça c'était

19:36ça ça n'existe plus

19:37maintenant

19:38mais c'est vrai

19:38que c'était

19:39parce que c'était

19:40le jeudi

19:40à l'époque

19:42le jour de congé

19:43voilà le jour de congé

19:44maintenant c'est le mercredi

19:45mais c'était le jeudi

19:46et les 24 jeudis

19:48ben voilà

19:48c'était à la fois

19:49ludique

19:50et informatif

19:51pour les jeunes

19:52et la première émission

19:53pour les jeunes

19:54s'appelait

19:54Martin et Martine

19:55c'était des marionnettes

19:56de la télévision

19:57et c'est là

19:58que pour la première fois

19:59un jeune chanteur

20:00chante dans les plaines

20:01du Far West

20:01c'était Johnny Hallyday

20:02ah d'accord

20:03et on a perdu

20:03toute trace

20:04de cet enregistrement

20:05ah oui

20:05dans les plaines

20:06du Far West

20:07c'est exactement

20:08celle de chanter

20:09par montant

20:09et puis vous avez

20:10aussi Mère Noël

20:11à la télévision

20:12en offrant des magnétoscopes

20:14ce qui était à l'époque

20:14quelque chose d'extraordinaire

20:15oui oui oui

20:16de temps en temps

20:17voilà

20:17même je crois

20:18que j'ai chanté

20:19une fois pour annoncer

20:20des émissions de Noël

20:22alors que je chante

20:23très faux

20:24mais c'était sympa

20:26c'était une bonne expérience

20:27aussi

20:28à propos de chansons

20:29il y a une chanson

20:30très célèbre

20:31qui a été le générique

20:32d'une autre émission

20:33la maison près de la fontaine

20:37comme elle te deviniez

20:40j'ai de toiles d'alaignées

20:43Nino Ferrer était heureux

20:45de cette chanson

20:46parce que Mirza

20:47et le téléphon

20:48ça ne l'intéressait absolument pas

20:49et il adorait cette chanson

20:51ah oui

20:52la maison près de la fontaine

20:53et figurez-vous

20:54qu'un jour

20:54Nino Ferrer est venu

20:56on l'a invité

20:57parce qu'à une époque

20:59on a fait aussi

21:00alors c'est une émission

21:01qui passait tous les samedis matins

21:02la maison de TF1

21:03la maison de TF1

21:04en direct

21:05on prenait l'antenne à 11h

21:07jusqu'au journal

21:08c'était énorme

21:11comme

21:11mais c'était fabuleux

21:13et c'est donc ça

21:15la maison près de la fontaine

21:16parce que c'était la première fois

21:18où finalement

21:19moi je dis souvent

21:20c'était un petit peu

21:21de la télé-réalité avant l'heure

21:22parce que

21:24dans les autres émissions

21:25alors on faisait quoi ?

21:27on faisait de la cuisine

21:27du jardinage

21:28du bricolage

21:29tout ce que fait un couple

21:30et l'idée géniale

21:32c'était Christian Bernadac

21:34qui à l'époque

21:34était journaliste

21:36qui était patron

21:36de cette émission

21:37qui avait eu l'idée

21:38de dire

21:39au lieu de faire ça

21:40dans un studio

21:41en s'adressant

21:42voilà comment on fait

21:43ci et ça

21:43on louait une maison

21:45qui était à Gentilly

21:46un pavillon

21:48et on avait

21:49Nicolas le jardinier

21:50on avait Michel Galil

21:51le bricoleur

21:52Cécile Iban

21:53notre mamie

21:54Jean-Pierre Pernault

21:55un des copains

21:56qui lui s'occupait

21:57de tout ce qui était

21:58papier, voyage, etc.

21:59un copain garagiste

22:02et c'était la vie

22:04d'ailleurs

22:04on s'adressait

22:05on se tutoyait

22:06évidemment on se tutoyait

22:08alors on était

22:09un couple

22:10c'était Jean Lanzi

22:11qui était un journaliste

22:12et moi j'étais

22:13la maîtresse de maison

22:14il y avait mon chien

22:16d'ailleurs mon vrai chien

22:17mais qui était là

22:18et qui badrouillait

22:19en permanence

22:20avec toutes les engueulades

22:21entre guillemets

22:22de Nicolas le jardinier

22:23parce qu'il marchait

22:24le chien

22:25marchait sur ses plates-bandes

22:26et tout

22:27et c'était vraiment

22:28la vie

22:28et les gens adoraient ça

22:30parce que c'était

22:30la vie de tous les jours

22:32et d'ailleurs

22:34après

22:36c'était en direct

22:37cette émission

22:38donc il nous est arrivé

22:39moi je me souviens très bien

22:40qu'un samedi matin

22:42en hiver

22:42alors on avait répété

22:44plusieurs jours avant

22:45voilà

22:45chacun faisait ça

22:46ça et ça

22:47et Nicolas nous avait dit

22:48ben moi je vais semer

22:50après je vais labourer un peu

22:51et on arrive le samedi matin

22:53il y avait 5 cm de neige

22:55donc on a dû changer

22:56complètement

22:57tout ce que l'on devait faire

22:59toutes les séquences

23:00et on s'est adapté

23:02à la vie

23:03des gens

23:04en France

23:04parce que pratiquement

23:05toute la France

23:06était sous la neige

23:07et ça c'était formidable

23:08et pour en revenir

23:09à Nino Ferrer

23:10après l'été

23:12on faisait l'émission

23:13le matin

23:14en direct

23:15et l'après-midi

23:15on a fait des variétés

23:16et on a reçu

23:19mais Chella

23:20Dalida

23:20ils sont tous venus

23:22chanter

23:23c'était formidable

23:24en direct

23:24et Nino Ferrer

23:26un jour est venu

23:27et nous a chanté

23:28en direct

23:29le générique

23:29de l'émission

23:30c'est fabuleux

23:31ça c'était la première partie

23:33de votre carrière

23:34et on va évoquer

23:35la seconde

23:35à travers une date

23:36qui n'est pas encore prévue

23:38le 17 août 2050

23:40à tout de suite

23:41sur Sud Radio

23:42avec Evine Delia

23:43Sud Radio

23:44les clés d'une vie

23:45Jacques Pessis

23:46Sud Radio

23:47les clés d'une vie

23:48mon invité

23:49Evine Delia

23:50avec ce parcours

23:51qu'on a commencé à évoquer

23:52je crois qu'il faudrait 5 émissions

23:54pour évoquer complètement

23:55votre parcours

23:56à la télévision

23:57nous parlons tout à l'heure

23:58du ruban rose

23:59c'était très important

24:00pour vous

24:01alors 17 août 2050

24:02pourquoi j'en parle

24:03parce que ce jour-là

24:04vous avez semé

24:05la pagaille

24:06à la télévision

24:07en annonçant

24:08une météo catastrophe

24:09alors c'était pas

24:11ce jour-là

24:12parce que 2050

24:13ça n'est pas encore

24:14un jour

24:14on était en 2014

24:16et il allait y avoir

24:19la COP 21

24:20qui réunit

24:21tous les chefs d'état

24:23du monde entier

24:24pour essayer

24:24de se mettre d'accord

24:25par rapport

24:26au changement climatique

24:27etc

24:27et l'organisation

24:29météorologique mondiale

24:30avait demandé

24:31à un présentateur météo

24:32de chaque pays

24:33du monde entier

24:33de faire un bulletin

24:34de ce que serait

24:36un jour de canicule

24:38en août 2050

24:39où

24:41on est en plein été

24:42dans l'hémisphère sud

24:43bien sûr

24:44et voilà

24:46et donc

24:47il m'avait demandé

24:48l'OMM m'avait demandé

24:49j'en étais très fière

24:50et très heureuse

24:50et pour TF1 aussi

24:52de faire

24:53pour la France

24:54ce bulletin

24:55et donc

24:56j'ai travaillé

24:56j'ai pas inventé

24:57il y avait une carte

24:58de température

24:59ça s'invente pas

25:00mais

25:01météo France

25:02travaille toujours

25:03sur des projections

25:04sur l'avenir

25:05quand on parle

25:06à 7 jours

25:06c'est une tendance

25:07mais après

25:08plus loin

25:08ce sont des projections

25:09et donc

25:10ils m'ont préparé

25:11une carte de température

25:12pour le 17 août 2050

25:14en cas de canicule

25:16et il y avait déjà

25:17des 40 degrés

25:18des 43 degrés

25:19et je leur ai dit

25:21mais vous vous rendez compte

25:2140 degrés

25:22à Paris

25:23et on les a

25:24déjà

25:25battus

25:26pulvérisés

25:27les 40 degrés

25:28en Bretagne

25:28on les a eu

25:29aussi en plein été

25:30donc

25:31ça veut dire

25:32que bon

25:32le réchauffement climatique

25:33il est là

25:34il est bien là

25:34et même

25:35il s'accélère

25:36il s'accélère

25:37alors il se trouve

25:37que certains ont cru

25:38effectivement

25:39que c'était ce jour là

25:40et ça me rappelle

25:41un événement

25:42qui a marqué

25:43le monde entier

25:43en 1938

25:48à New York

25:49je ne sais pas si vous le savez

25:50il lit

25:51la guerre des mondes

25:52à la radio

25:53et il joue tellement bien

25:55que tout le monde croit

25:56que les martiens

25:57ont débarqué

25:57et ça a tellement marché

25:59que la ville de New York

26:00c'était la pagaille

26:01elle s'est vidée

26:02en moins d'une demi-heure

26:03ah oui

26:04ça je ne savais pas du tout

26:05c'est extraordinaire ça

26:06quand on va

26:08sur quelque chose

26:09comme le 2050

26:10ça marche tout le temps

26:11aussi pour d'autres

26:12enfin les martiens

26:13oui

26:14qu'ils débarquent

26:15c'est quand même

26:16mieux vaut-il

26:17qu'ils ne débarquent pas

26:19d'ailleurs

26:19alors la météo

26:20c'est arrivé finalement

26:21après 20 ans de carrière

26:22quand vous avez

26:23quand le comité de Spikrin

26:25il était condamné

26:25Evelyne Delia

26:26alors

26:27déjà j'étais plus

26:29Spikrin

26:29puisque j'avais fait

26:30la maison de TF1

26:31et je n'étais plus

26:34à la présentation

26:35des programmes

26:35donc déjà

26:37puis c'est un métier

26:38qui disparaissait

26:39petit à petit

26:40les bandes annonces

26:41il faut dire que

26:42c'est tellement bien

26:43on voit un extrait

26:45bon c'est

26:46c'est un autre temps

26:48le métier de Spikrin

26:50un jour

26:50d'ailleurs je crois

26:51que c'est Canal Plus

26:51qui avait dit

26:52on va remettre

26:53des Spikrins à l'antenne

26:54et la presse

26:55m'avait interrogé

26:56en me disant

26:56qu'est-ce que vous en pensez

26:57j'ai dit ça va pas du tout

26:58du tout marcher

26:59c'est plus

27:00d'actualité

27:02c'est plus l'époque

27:03et effectivement

27:03ça n'a pas

27:04pas vraiment marché

27:05donc c'est normal

27:07et donc après

27:09il y a eu

27:10la maison de TF1

27:11et puis

27:12moi j'avais toujours

27:14envie vraiment

27:15de

27:16de participer

27:18à l'information

27:19et un jour

27:21j'ai appris

27:21que Michel Cardoz

27:22qui présentait

27:23la météo

27:24à cette époque

27:25avec Alain Gélopétré

27:27il y avait

27:27Catherine Laborde

27:28et François Fandeux

27:30il part

27:31il décide du jour

27:32au lendemain

27:33de quitter Paris

27:34de repartir

27:35dans le Gers

27:36où il vit aujourd'hui

27:37d'ailleurs

27:37où il vit aujourd'hui

27:38et on le salue

27:41et donc

27:43Michel Partant

27:44moi j'ai proposé

27:46ma candidature

27:47à la direction

27:48c'était à l'époque

27:49Michel Cotta

27:50qui était patronne

27:50de l'information

27:51et Étienne Moujot

27:53patron de TF1

27:54et ils m'ont dit

27:55alors ils partaient

27:56au mois de juin

27:59au mois de juillet

28:00ils décident de partir

28:01et du jour au lendemain

28:03il dit

28:03bon ben moi

28:04à la rentrée

28:04je ne serai pas là

28:05c'est fini

28:05je pars

28:06et donc

28:07il y avait un poste

28:08quand même

28:09qui se libérait

28:10et j'étais

28:11c'est marrant

28:12parce que je me souviens

28:12très bien

28:13j'étais en vacances

28:13c'était au mois de juillet

28:14et je reçois

28:16un coup de fil

28:16j'avais écrit

28:17une lettre

28:18à l'époque

28:19il n'y avait pas encore

28:19les mails

28:19ni rien

28:20j'écris une lettre

28:21à Michel Cotta

28:22et à Étienne Moujot

28:25pour dire

28:25voilà moi ça m'intéresserait

28:26et Michel Cotta

28:28m'appelle

28:28en me disant

28:29écoute ça nous intéresse

28:30que ça t'intéresse

28:31donc

28:32quand tu rentres

28:33en août

28:34ce qu'on te propose

28:36tu fais un stage

28:37à Météo France

28:38et un stage

28:39avec Alain Gilles Lopéteret

28:40l'après-midi

28:41pour apprendre

28:42parce qu'on était

28:42maintenant on est sur

28:43un fond vert

28:43mais ce fameux fond bleu

28:45comment ça marche

28:46comment on traduit

28:48nous

28:48avec notre infographie

28:50de TF1

28:50les cartes

28:51de Météo France

28:52donc tout ça

28:52ça s'apprenait

28:54ça ne s'inventait pas

28:56et puis

28:57fin août

28:58tu nous présentes

28:59une cassette

29:00à l'époque

29:00c'était des cassettes

29:01et puis on te dit

29:02si ça fonctionne ou pas

29:04et ça a fonctionné

29:05et donc c'est comme ça

29:07que j'ai démarré

29:08à la présente

29:10avec

29:10en plus

29:11je me souviens

29:12un petit peu plus tard

29:13aussi

29:13il y a eu

29:14des inondations

29:15il y a eu

29:16des choses terribles

29:18et

29:18il fallait faire

29:19des plateaux

29:20dans les journaux

29:2013h

29:2120h

29:22et ça

29:22ça a été

29:23en plus

29:24une fabuleuse école

29:25pour la suite

29:26mais il fallait apprendre

29:27c'était pas évident

29:28d'apprendre la météo

29:29même la météo France

29:30pendant

29:30de faire un stage

29:32bah oui

29:32alors c'est ce que je dis

29:33je ne suis évidemment

29:34pas météorologue

29:35ça sont des études

29:37de longues études

29:38mais

29:39ce qui était important

29:40c'est de comprendre

29:41ce dont on parlait

29:44c'est évident

29:44et donc j'ai appris

29:46un petit peu

29:46les bases

29:48de la météo

29:49les anticyclones

29:50les dépressions

29:51les cartes de surface

29:53c'est à dire

29:54avec les pressions

29:55etc

29:55et d'ailleurs

29:58je trouvais

29:58que c'était passionnant

29:59et

30:00et donc

30:02l'idée

30:02c'était

30:03de

30:04pouvoir comprendre

30:06ce qu'était

30:06un phénomène météo

30:07de pouvoir lire

30:08une carte

30:09très scientifique

30:12enfin quand on voit

30:13les cartes

30:14ce qu'on appelle

30:14les cartes de surface

30:16et puis

30:17de pouvoir

30:18après

30:18comprendre

30:19et interpréter

30:21c'est à dire

30:22rendre l'information

30:23vulgariser

30:24dans le bon sens du terme

30:25l'information

30:26pour les téléspectateurs

30:27oui

30:28mais quand on découvre

30:29dans les archives

30:30les premiers journaux télévisés

30:31avec la météo

30:32c'était je crois

30:33des cartons

30:34filmés

30:35à Météo France

30:36ensuite

30:36la bobine

30:37partait

30:38à la télévision

30:40Rue Cognac-J

30:41où il était développé

30:42comme il n'y avait pas

30:42beaucoup d'argent

30:43sur des boîtes

30:44de petits pois

30:45de la cantine

30:45pour gagner du temps

30:47oui oui

30:48c'était un petit peu ça

30:49au début

30:51c'était un

30:52météorologue

30:54qui de façon

30:55assez stricte

30:56d'ailleurs

30:56faisait le bulletin météo

30:58qui effectivement

30:58était envoyé

30:59et puis

31:00après

31:01alors je raconte

31:02parfois cette anecdote

31:03parce que

31:04après

31:05TF1 avait décidé

31:07que ce serait

31:07finalement

31:08les présentateurs

31:09des journaux

31:10qui présentent aussi

31:10la météo

31:11et j'ai le souvenir

31:12d'une séquence

31:13qui est souvent passée

31:14dans les bêtisiers

31:16où Jean-Pierre

31:18Jean-Pierre Pernault

31:19qui faisait

31:19la météo

31:20du soir

31:21à l'époque

31:22il y avait une météo

31:23en fin de programme

31:24enfin la météo

31:25de fin de programme

31:26donne le temps

31:28alors à l'époque

31:28c'était une carte

31:29de France

31:30et il avait

31:30des petites

31:31alors c'était

31:33des petits aimants

31:34où vous aviez

31:35un soleil

31:36une pluie

31:37un nuage

31:38alors il prenait

31:39les aimants

31:39et en fonction

31:40de la carte

31:40de météo

31:41France

31:41qu'il avait

31:41devant lui

31:42alors il mettait

31:43un petit aimant

31:44soleil

31:44pluie etc

31:45et puis un jour

31:46alors il dit

31:48bon

31:48plein soleil

31:49dans le sud

31:50il met un beau soleil

31:51et de la pluie

31:52sur le nord

31:52donc il met

31:53puis la pluie

31:54elle descendait

31:55vers le sud

31:56alors il reprenait

31:57l'aimant

31:57il leur mettait

31:58non non

31:58il n'y a pas de pluie

31:59dans le sud

31:59alors c'est devenu

32:01une séquence culte

32:03d'ailleurs

32:03du bêtisier

32:04et puis finalement

32:05Evelyne Délia

32:06vous avez ouvert

32:07la voie

32:07à toutes les générations

32:08de femmes

32:09qui font aujourd'hui

32:09la météo

32:11il y en avait déjà

32:12qui faisaient la météo

32:13aussi avant moi

32:16oui

32:17Sophie Davant

32:18faisait la météo

32:20Isabelle Périou

32:22aussi

32:22avait commencé

32:24avant moi

32:24non

32:25puis c'est vrai

32:26que

32:26vous êtes devenue

32:27un modèle

32:27pour toutes les générations

32:28d'aujourd'hui

32:29je ne sais pas

32:30mais c'est vrai

32:32que

32:32chez nous

32:33on a des garçons

32:33aussi

32:34en genoiré

32:36dans la matinale

32:38de TF1

32:38Louis bien sûr

32:40non

32:41c'est partagé

32:43c'est comme

32:44ce que l'on disait

32:44avant

32:45moi quand j'ai démarré

32:47les journaux télévisés

32:48c'était uniquement

32:49des journalistes

32:50hommes

32:51qui les présentaient

32:52et puis après

32:52maintenant

32:53vous avez presque

32:54plus de journalistes

32:55femmes

32:56que hommes

32:56et puis

32:58tout ça

32:58a tellement bien marché

32:59que vous avez eu

33:00cinq trophées internationaux

33:01et que vous vous êtes

33:02ensuite retrouvée

33:03directrice du service

33:04météo TF1

33:05ce que vous n'auriez

33:05jamais imaginé

33:06Gilles Delia

33:07non mais ça

33:08c'est la responsabilité

33:09du service météo TF1

33:11LCI

33:12c'est aussi passionnant

33:14parce que c'est quoi

33:15c'est

33:15toujours avoir

33:18bon déjà un oeil

33:19sur ce que

33:20tout le monde fait

33:21mais c'est aussi

33:22d'anticiper

33:23l'évolution

33:24des possibilités

33:27alors on dit toujours

33:27évolution

33:28mais pas révolution

33:29c'est-à-dire

33:29il n'est pas question

33:30de changer un bulletin

33:31totalement

33:32d'un jour à l'autre

33:33parce que

33:34les gens

33:35les téléspectateurs

33:36ont besoin de repères

33:37mais il y a une évolution

33:38quand on voit

33:39les premiers bulletins

33:40que j'ai fait

33:42bon maintenant

33:43il y a quelques décennies

33:44et ceux d'aujourd'hui

33:45quelle évolution

33:47faites

33:47mais

33:48à petits pas

33:49et aussi

33:50grâce à

33:51Météo France

33:52parce que

33:52moi quand j'ai commencé

33:53on faisait les prévisions

33:54du jour

33:55du lendemain

33:56point barre

33:56on allait hier plus loin

33:58maintenant on va à 6 ou 7 jours

34:00facilement

34:01oui

34:01et en plus

34:01vous avez démarré

34:02sur une chaîne en noir et blanc

34:03sans imaginer qu'un jour

34:04il y aurait une chaîne

34:05comme LCU

34:06où vous verriez la Météo

34:08moi j'ai commencé

34:09il y avait deux chaînes

34:10de télévision

34:11et c'est tout

34:12quand on voit maintenant

34:14effectivement

34:14alors c'est vrai

34:15que le problème

34:16c'est que

34:17l'audience

34:18non pas se disperse

34:21mais se divise

34:22de plus en plus

34:23et d'ailleurs

34:25moi j'ai vu l'arrivée

34:26aussi

34:27sur votre téléphone

34:29de toutes les applications

34:31de météo

34:32et là

34:33moi je me suis vraiment

34:34posé la question

34:35en me disant

34:36on a un bulletin

34:37le midi

34:37et puis après un bulletin

34:39avant et après le journal

34:40de 20h

34:41alors que les gens

34:42vous tapez votre village

34:43et vous avez la météo

34:45à l'heure près

34:46etc

34:47et finalement

34:48pas du tout

34:49les gens me disent

34:50non non mais

34:51on a besoin

34:52vraiment quand même

34:52de repères

34:53et parce que des fois

34:55c'est tellement différent

34:56d'un site à l'autre

34:58pour nous c'est important

34:59aussi de voir la météo

35:00sur TF1

35:01et puis une autre chose

35:02très différente

35:03que vous avez aussi

35:04fait à la télévision

35:05c'est la présentation

35:07du Grand Prix

35:08Eurovision de la Chanson

35:09ah oui

35:09ça c'est aussi

35:10un autre événement

35:11oui ça c'était

35:12alors je représentais

35:14le Grand Prix

35:15je ne présentais pas

35:16tout le Grand Prix

35:17mais je représentais

35:18la France

35:19qui avec

35:21on n'avait pas gagné

35:22d'ailleurs

35:23oh non

35:24on a oublié la chanson

35:26complètement

35:26oui oui

35:27c'était

35:28non je crois

35:29que je l'ai presque

35:30oublié moi-même

35:31c'était

35:31et messieurs dames

35:32et messieurs dames

35:33voilà c'est ça

35:34et c'était une très belle

35:36expérience

35:37parce que j'avais été

35:38directement sur place

35:39pour

35:40ça se passait

35:42aux Pays-Bas

35:42oui aux Pays-Bas

35:43et donc de présenter

35:46en français

35:46et en anglais

35:47justement

35:48et messieurs dames

35:49pour la France

35:51oui la France n'a pas marché

35:52mais c'est le Luxembourg

35:53qui a bien marché

35:53puisque c'est là

35:54qu'elle n'est pas

35:54Papa Pingouin

35:56avec Sophie et Magali

35:57le Papa Pingouin

35:58c'est né dans cette revision

35:59d'accord

36:00oui

36:00et puis

36:01il y a eu aussi des jeux

36:03parce que

36:03vous avez fait

36:04tous les jeux possibles

36:05et imaginables

36:05à TF1

36:06bon c'est la tradition

36:07pour les animatrices

36:08ou les spikrines

36:09qui veut gagner des millions

36:11le concours des animateurs

36:12c'est presque une obligation

36:13ah non c'est pas une obligation

36:15c'est un plaisir

36:16c'est un plaisir

36:17et c'est vrai

36:20que c'est amusant

36:21alors on se met quand même

36:22on se met la pression

36:24quand même

36:25parce que

36:26mais c'est

36:27c'est toujours très agréable

36:28et très sympathique

36:29en même temps

36:30pour votre popularité

36:31c'est un plus

36:32vous avez été

36:33vous avez été élu

36:34je crois

36:34Miss Météo

36:37préférée des français

36:37oui

36:39et puis

36:40ah oui bien sûr

36:42mais ça c'est

36:43ça c'est

36:43c'est vraiment

36:44un bonheur pour moi

36:45un grand bonheur

36:47et pour

36:48et pour la chaîne aussi

36:49c'est évident

36:50et le temps

36:52le temps n'a pas changé

36:53si j'ose dire

36:53puisque vous défendez

36:54encore aujourd'hui

36:55une cause

36:56qu'on va évoquer

36:57à la date du 30 septembre 2025

36:59à tout de suite

37:00sur Sud Radio

37:00avec Evelyne Délia

37:01Sud Radio

37:03les clés d'une vie

37:03Jacques P6

37:05Sud Radio

37:05les clés d'une vie

37:06Evelyne Délia

37:07mon invitée

37:08on a parlé de votre long parcours

37:09TF1

37:10je crois que vous êtes

37:11le plus vieux contrat

37:12si j'ose dire

37:13à durée interminée

37:14de la chaîne

37:14voilà

37:15je suis le plus ancien

37:16CDI de TF1

37:18c'est un privilège

37:20conservez-le

37:20alors le 30 septembre 2025

37:22il y a une soirée

37:24qu'on peut évoquer

37:25symboliquement

37:26à travers cette chanson

37:27chanson composée

37:38par Marguerite Monod

37:39qui a refusé

37:40de la signer

37:40en disant

37:40c'est une guillemot

37:41ça ne marchera jamais

37:42et pourtant

37:44ça a fait le tour du monde

37:45et c'est vrai

37:47que le ruban rose

37:48que vous portez

37:49sur vous

37:50et cet octobre rose

37:52dont tout le monde

37:52parle aujourd'hui

37:53c'est très important

37:54pour vous

37:54Oui c'est très important

37:55alors ruban rose

37:57c'est l'association

37:58qui est aussi

38:01à l'origine

38:02d'octobre rose

38:04et c'est important

38:05parce que

38:06non seulement

38:07c'est de faire appel

38:08au don

38:09pour la recherche

38:10qui fait

38:11d'énormes progrès

38:13et des progrès

38:14souvent décisifs

38:16décisifs

38:17notamment pour cette

38:18cette maladie

38:19qui touche quand même

38:20une femme sur huit

38:22mais dont on guérit

38:24de plus en plus

38:26à condition

38:27de la découvrir

38:28très vite

38:28voilà

38:29donc le dépistage

38:31est hyper important

38:32et c'est ça aussi

38:33le message

38:33qu'il faut faire passer

38:34c'est de se faire

38:35dépister

38:36et non pas

38:37lorsqu'on a

38:38plus de 50 ans

38:39mais aussi

38:40lorsque l'on est

38:41jeune

38:42un dépistage

38:43tous les deux ans

38:44ou un dépistage

38:46notamment

38:46quand il y a déjà

38:47des antécédents

38:48une maman

38:50qui a eu

38:50par exemple

38:51déjà un cancer du sac

38:52quand il y a des antécédents

38:54dans la famille

38:54mais aussi

38:56quand on a un doute

38:57et même sans doute

38:59c'est important

39:00de se faire

39:01suivre

39:02et au moins

39:04dépister

39:04tous les deux ans

39:05et il se trouve

39:06que cette année

39:07le lancement a eu lieu

39:08le 30 septembre

39:09je citais cette date

39:10devant la tour Eiffel

39:11absolument

39:12c'était extraordinaire

39:13oui c'était une très très belle

39:15soirée

39:16et bon

39:18il y avait aussi

39:19je ne suis pas la seule

39:21ma reine

39:23de ruban rose

39:24il y avait aussi

39:25Alice

39:25il y avait

39:26Camille Lacour

39:28le nageur

39:29qui est très

39:30appliqué

39:31motivé

39:32il faut savoir

39:33alors on a l'impression

39:34que c'est que

39:35un cancer féminin

39:37mais un homme

39:38sur 100

39:39est touché

39:40aussi par

39:41le cancer du sein

39:42et en fait

39:44c'est vrai

39:45que ça a été

39:45une très très belle soirée

39:46avec cette tour Eiffel

39:48qui s'illumine

39:49en rose

39:50Carla Bruni

39:51était venu

39:51chanter

39:52on a eu

39:53la présidente

39:55de l'Assemblée nationale

39:57Rachida Dati

39:58tout le monde

39:58était là

39:59pour justement

40:00motiver

40:01alors motiver

40:02non seulement

40:03pour faire des dons

40:04mais aussi

40:04pour

40:05pour

40:06pour ce dépistage

40:08et pour

40:09et donc

40:10cette association

40:11ruban rose

40:12depuis des années

40:13des années

40:14maintenant

40:14se

40:15se motive

40:16pour

40:17ces dons

40:20qui servent

40:21et Dieu sait

40:21si les dons

40:22sont importants

40:23et qui servent

40:24et c'est primordial

40:25pour aider la recherche

40:26je sais aussi

40:27que ce soir-là

40:28l'obélisque de Luxor

40:29était éliminé

40:31et

40:31l'Assemblée nationale

40:33aussi

40:33absolument

40:34en rose

40:34exactement

40:35il y a eu je crois

40:36un moment de danse

40:37par un artiste

40:39qui a joué

40:40le jeu complètement

40:41qui s'appelle

40:42Sadek Berrabah

40:44voilà

40:45et ça c'était

40:45magnifique

40:46mais c'était

40:48une soirée

40:49très joyeuse

40:49et ça moi

40:50c'est ce qui me frappe

40:51tous les ans

40:51parce que

40:52on a

40:53là on avait

40:54plus de 40 femmes

40:55touchées

40:57par le cancer du sein

40:58et qui étaient présentes

40:59ce soir-là

41:00bon alors

41:01on se voit

41:02avant

41:02on discutait

41:03et c'est toujours

41:04une ambiance

41:04hyper joyeuse

41:06entre elles

41:07et ça je trouve ça

41:08formidable

41:09c'est aussi une façon

41:10de lutter

41:11c'est difficile

41:14quand on vous apprend

41:15que vous avez un cancer du sein

41:16bon ben c'est le ciel

41:17qui vous tombe sur la tête

41:18mais

41:19elles ont une pêche

41:22et ça c'est formidable

41:23et c'est vrai

41:24que d'être

41:25ensemble

41:26d'être soutenus

41:26d'avoir le même parcours

41:28plus ou moins

41:29difficile

41:30mais ça c'était

41:31et souvent il y a des liens

41:33qui se créent

41:34et elles continuent

41:35à se voir

41:36après

41:36en même temps

41:37j'ai vu des images

41:39du ballet

41:40de la chorégraphie

41:41il y avait 50 danseurs

41:42qui célébraient

41:43les femmes touchées

41:43par le cancer du sein

41:44absolument

41:45et Sadek Berraba

41:46il y a une chose

41:47qu'on ne sait pas

41:48c'est qu'au départ

41:48il a été SDF

41:49et il a réussi

41:51à monter

41:53sa compagnie

41:54ensuite

41:54et à sortir dehors

41:55tout à fait

41:56ça c'est un très bel exemple

41:58aussi

41:58alors dans un autre

42:00registre

42:01bien évidemment

42:02mais c'est un magnifique exemple

42:03alors c'est tout un mois

42:05Octobre Rose

42:05il suffit d'aller

42:06chez les commerçants

42:07aujourd'hui

42:07partout

42:08chez le marchand de fromage

42:11on emballe le fromage

42:12avec Octobre Rose

42:13voilà

42:14et puis il y a aussi

42:15là où on peut faire les dons

42:17à cancerdusain.org

42:19ça c'est

42:20et ça c'est aussi important

42:22et c'est vrai

42:23que les commerçants

42:24et c'est vrai

42:24que toutes les chaînes

42:25je vois

42:26toutes les chaînes de télévision

42:27tout au long de ce mois

42:29sont présentes

42:32participent

42:32et ça c'est aussi

42:34primordial

42:35c'est devenu

42:36un rendez-vous incontournable

42:38auquel vous êtes associée

42:39depuis le début

42:40Evelyne Delia

42:40alors

42:41pas depuis le début

42:42d'Octobre Rose

42:44et de Ruban Rose

42:45parce que Ruban Rose

42:47existe quand même

42:48l'association

42:50depuis un bon nombre d'années

42:511994

42:52voilà

42:52donc

42:53en revanche

42:54il y a 4 ans

42:55les responsables

42:58d'Octobre Rose

42:59m'ont contacté

43:00en me disant

43:01de Ruban Rose

43:01m'ont contacté

43:02en me disant

43:03est-ce que vous acceptez

43:04d'être l'une des marraines

43:06et c'est vrai que

43:07moi j'ai toujours fait

43:10une séparation

43:11entre vie professionnelle

43:12et vie privée

43:13j'aime pas trop parler

43:14de ma vie privée

43:15mais des médecins

43:16en discutant

43:17avec des médecins

43:18des médecins m'ont dit

43:18vous savez

43:19c'est important

43:19quand des gens

43:20qui ont un petit peu

43:21une image publique

43:24comme vous

43:25en parlent

43:27parlent du dépistage

43:28et bien ça nous aide

43:29nous

43:30les médecins

43:31justement

43:31et donc c'est comme ça

43:33j'ai dit

43:33allez je fonce

43:34et depuis

43:35vous vous dévouez complètement

43:37et c'est un moment d'émotion

43:38pour vous

43:39Ah oui

43:39c'est un grand moment d'émotion

43:41et cette soirée

43:42et je crois que ça a été

43:43un moment d'émotion

43:44pour tout le monde

43:44parce que moi

43:45j'ai vu

43:45j'ai vu ces femmes

43:47prises d'émotion

43:49de joie aussi

43:50d'être tout ensemble

43:52mais à travers

43:53cette soirée

43:54il y a eu

43:55énormément d'émotions

43:56Carla Bruni

43:57qui à un moment donné

43:57disait

43:58je suis tellement émue

43:59que je me trompe

44:00dans les paroles

44:01de ma chanson

44:02que je connais par coeur

44:03donc il y a eu

44:03toute cette émotion

44:04et je crois que c'est

44:05une émission

44:06une émotion

44:07partagée

44:08et il y avait

44:09joie Jonathan aussi

44:10qui était là

44:11qui a chanté

44:11oui tout à fait

44:13et ça c'est

44:13oui

44:14c'était

44:15c'était très très agréable

44:16on a tous chanté

44:17ensemble

44:18à la fin

44:19notamment

44:20et c'est ça

44:22qui a fait

44:22la joie

44:23et l'enthousiasme

44:24de cette soirée

44:25et ça c'est important

44:26pour vous

44:26parce que pour vous

44:27c'est un message d'espoir

44:28qui doit se perpétuer

44:29Évelyne Delia

44:29ah bah oui

44:30c'est

44:31moi je dis toujours

44:33bon c'est compliqué

44:34mais ne pas baisser les bras

44:36bon c'est un combat

44:38c'est évident

44:39il faut s'armer

44:39contre ce combat

44:40mais surtout

44:42toujours avoir

44:44l'espoir

44:44et ça fait partie

44:46je pense

44:48des

44:49entre guillemets

44:50je dirais

44:50des médicaments

44:51de garder

44:52de garder l'espoir

44:54et surtout

44:55de garder la pêche

44:56et de combattre

44:58de se dire

44:59il faut y aller

45:00j'y vais

45:00et je crois

45:01que ce ruban rose

45:02que vous portez

45:03pendant ce mois

45:04est symbolique

45:05pour vous

45:06bien évidemment

45:07c'est évident

45:08parce que c'est

45:09mon histoire

45:10à moi aussi

45:11une histoire

45:12que je partage

45:12maintenant

45:13avec des milliers

45:14de femmes

45:15et en dehors

45:16de cette soirée

45:16vous la partagez également

45:18oui bien sûr

45:20c'est évident

45:21avec des témoins

45:22avec des rencontres

45:23oui des témoins

45:24et puis

45:24qui n'a pas

45:25autour de soi

45:26des femmes

45:27qui ont été touchées

45:28par cette maladie

45:29et donc

45:31c'est évident

45:32que

45:32alors

45:34ça

45:36c'est très personnel

45:37donc des fois

45:38on m'écrit

45:38ou on me

45:39alors

45:40c'est un contact

45:41mais

45:42sans forcément

45:43l'étaler

45:45si j'ose dire

45:46mais c'est vrai

45:47que c'est hyper important

45:48même de se soutenir

45:49les unes les autres

45:50et même votre notoriété

45:52fait que

45:53vous donnez encore plus

45:54espoir

45:55à celles et ceux

45:56qui vous écrivent

45:56ou qui vous écoutent

45:57oui

45:57et puis c'est vrai

45:58que quand

45:59j'ai été touchée

46:00après j'ai fait

46:01de la chimio

46:02donc après

46:03je suis revenue

46:04à l'antenne

46:04et que

46:05les femmes

46:06qui ont eu

46:07finalement

46:08la même chose

46:09que moi

46:09pratiquement au même moment

46:10mon suivi

46:11de voir que je retravaillais

46:13ça donnait de l'espoir

46:14ça donnait

46:14et ça c'est important

46:16en fait

46:17ça n'est pas

46:19de montrer l'exemple

46:20c'est de dire

46:21ben voilà

46:21on peut

46:22il faut y aller

46:23il faut se battre

46:24il faut avoir les armes

46:25pour se battre

46:26et puis

46:27finalement

46:28ben

46:28la vie continue

46:29et ce ruban rose

46:31pendant tout le mois d'octobre

46:32effectivement

46:32tout le monde

46:34peut y participer

46:34tout le monde peut y contribuer

46:35bien sûr

46:36et notamment

46:37en faisant des dons

46:38exactement

46:38il se trouve que moi je suis un peu renseigné

46:40au départ il y avait un ruban jaune

46:41c'est pas si vous le savez

46:42ah non

46:42aux Etats-Unis

46:43pendant la guerre de 14

46:45il y a un ruban jaune

46:46qui a été inventé

46:46ensuite il y a une dame

46:48dont le mari a été enlevé

46:49qui a mis un ruban jaune

46:50sur ses arbres

46:51et c'est ce qu'il y a de l'idée

46:52à Estée Lauder ensuite

46:53de faire le premier ruban rose

46:54d'accord

46:55et il est devenu rose à l'époque

46:57mais jaune c'était pour la même raison

46:59c'était pas du tout pour la même raison

47:00c'était pour une libération d'un otage

47:01ah bah voilà

47:02et elle a pris le même principe

47:04pour ensuite

47:05avec une fondation

47:07pour aider les gens

47:08qui ont survécu

47:09à un cancer du sein

47:10oui parce que c'est Estée Lauder

47:11et sa fille aussi

47:14Evelyne Lauder

47:15qui justement a poursuivi

47:17cette magnifique idée

47:20et pour vous

47:22vous mobilisez bien sûr

47:23dans cette soirée

47:24mais si des gens vous écrivent

47:26vous téléphonent

47:26vous répondez présente

47:28oui

47:29alors c'est vrai que

47:30bon

47:32c'est parfois

47:33avec parfois

47:34un petit peu de temps

47:35mais de toute façon

47:36il est évident

47:37que oui

47:38et on sent

47:39que ça progresse aujourd'hui

47:40que tout ce que vous avez fait

47:41n'est pas inutile

47:42ben j'espère

47:43parce qu'on le voit

47:44dans les résultats

47:45même médicaux

47:46ah bah c'est évident

47:47c'est évident

47:48que maintenant

47:49alors

47:49on en parle

47:51mais alors

47:51vraiment

47:52là c'est à petits pas

47:54mais moi j'ai déjà

47:55entendu parler

47:56d'une possibilité

47:58dans le futur

47:59et on espère

48:00dans un futur proche

48:01d'un vaccin

48:02qui ne serait

48:03un vaccin

48:04contre le cancer du sein

48:07donc ça

48:08c'est un espoir

48:09extraordinaire

48:10alors qu'il serait pas

48:11curatif

48:13dans un premier temps

48:14mais préventif

48:15mais déjà

48:15un vaccin préventif

48:17c'est fabuleux

48:19alors espérons-le

48:20et vous êtes aujourd'hui

48:22à Sud Radio

48:22des liens

48:23mais je crois

48:23qu'il y a un souvenir

48:24qui est lié

48:24à Sud Radio

48:25très antérieur

48:26car un jour

48:27vous avez pris un avion

48:28avec Edie Mitchell

48:28pour une soirée Sud Radio

48:29oui absolument

48:30et ça fait

48:30il va se terminer

48:31ah oui oui

48:32non alors ça

48:33c'est amusant

48:34parce que c'était

48:34Sud Radio

48:35on avait été à Toulouse

48:37enfin j'avais été

48:38à Toulouse

48:39pour justement

48:41une intervention

48:44dans Sud Radio

48:45pour un événement

48:46et il y avait

48:47Edie Mitchell

48:47et je devais rentrer

48:49le soir même

48:51sur Paris

48:52parce que je travaillais

48:53le lendemain

48:54à TF1

48:54et Edie Mitchell

48:55devait aussi rentrer

48:56le soir même

48:57donc on nous avait mis

48:58un petit avion

48:59à disposition

48:59sauf que

49:01il y avait des orages

49:02mais des orages

49:03mais des orages

49:04et à un moment donné

49:06le commandant de bord

49:08enfin c'était un petit avion

49:09nous a dit

49:09bon

49:09on a une petite

49:11une petite lumière

49:13là

49:13tout d'un coup

49:14ça s'éclaire

49:14on part

49:15et avec Edie Mitchell

49:17il m'a dit

49:17vous savez jouer au kart

49:18je dis

49:18bah oui un peu

49:20alors il m'a dit

49:20vous savez jouer au poker

49:21je dis un peu

49:22alors il m'a dit

49:23on fait un poker

49:24et si on arrive

49:25à se poser

49:27quand l'avion se pose

49:29celui qui était en train

49:30de gagner

49:30et bah on dit

49:31qu'il a gagné la partie

49:32même si on l'a pas terminé

49:33et c'est moi qui ai gagné

49:34la partie

49:35donc c'était un souvenir

49:37bon

49:38un peu

49:39au début

49:40on avait un petit peu

49:42quand même

49:42la troupe

49:43mais c'est amusant

49:44parce qu'on a réussi

49:45et ça c'est un souvenir

49:46extraordinaire

49:47un poker

49:48justement avec

49:49Edie Mitchell

49:50quel est le secret

49:51de votre éternel jeunesse

49:52des lignes d'Eliard

49:53jeunesse j'en sais rien

49:54aussi

49:55et jeunesse éternelle

49:56non

49:56je vis

49:58naturellement

50:00et voilà

50:01et c'est comme ça

50:03je pense

50:04en tout cas

50:05vous vivez pour vous

50:06et pour les autres

50:07parce que cette campagne

50:08ruban rose

50:10à laquelle vous souscrivez

50:11tous les ans

50:11c'est quelque chose

50:12que vous allez continuer

50:13le plus souvent possible

50:14le plus longtemps possible

50:15bien évidemment

50:16c'est évident

50:17parce que

50:18c'est important

50:19déjà aussi

50:22de collecter des fonds

50:23pour la recherche

50:24la recherche

50:25qui avance

50:26à grands pas

50:26et le jour

50:28on vous dira

50:28qu'un cancer

50:29ou un cancer du sein

50:31c'est comme un rhume

50:32ça sera extraordinaire

50:34bon

50:35on n'en est pas là

50:36mais quand on commence

50:38à parler de vaccins

50:39l'espoir fait vivre

50:40comme on dit

50:41et puis vous êtes tellement

50:42une femme d'espoir

50:43qu'un jour ou l'autre

50:44votre rêve va se devenir réalité

50:46je l'en suis convaincue

50:47il faut l'espérer

50:48merci Evelyne Delia

50:49et puis ce ruban rose

50:50et bien il faut se le procurer

50:52partout où c'est possible

50:53et faire des dons

50:54à ruban rose

50:55à l'occasion d'octobre rose

50:57absolument

50:57merci beaucoup

50:58et puis vous revenez comme vous

50:59vous avez tellement de choses

51:00à raconter

51:00avec grand plaisir

51:01l'église d'une vie

51:02c'est terminé

51:03pour aujourd'hui

51:04on se retrouve bientôt

51:05restez fidèles

51:05à l'écoute de Sud Radio

51:06et puis on se retrouve

Les clefs d'une vie - Evelyne Dheliat

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