[#Journal] Le 19H30 du 14 Octobre 2025
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
📱066441717 📞 011775663
̂ :
🔗 https://lc.cx/9dgPhl
#GMTTv
#GMT
#Gabon
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00...
00:00Mardi 14 octobre 2025, bonsoir à tous, ravis de vous retrouver sur GMT TV pour le 19h30.
00:23Dans l'actualité, Henri-Claude Oima passe à l'offensive fiscale annonçant un plan de recouvrement de plus de 800 milliards de francs CFA.
00:33En ouverture, face aux errements du premier tour des législatives, le second tour a été marqué par un désintérêt massif des électeurs.
00:42Explication.
00:43Les élections législatives de 2025 au Gabon, déjà entachées par des controverses au premier tour, ont conduit à un second tour à un désintérêt massif des électeurs.
00:52Des bureaux de vote quasi désertés, des taux de participation à Bissot et des victoires obtenues, avec une poignée de suffrage, tel est le tableau dépeint par cette consultation, qui interroge la légitimité des nouveaux représentants.
01:05Comprendre le peu d'engouement au second tour renvoie inéluctablement au premier tour, où les observateurs avaient dénoncé des irrégularités massives allant du bourrage d'urne aux manipulations des listes électorales.
01:15Ces airs romands flagrants comme les qualifient les critiques ont non seulement fait couler beaucoup d'encre dans la presse, mais aussi semer le doute chez les citoyens.
01:24Le gouvernement accusé de fermer les jeux sur ces pratiques n'a pas su restaurer la confiance pour le second tour.
01:30De Libreville à Nîmvoul, on évoque un boycott silencieux qui se serait installé particulièrement dans les zones urbaines.
01:35A Akonda, Ovendo et Ntoum, le taux de participation a oscillé autour de 20%.
01:41Une donnée alarmante qui révèle une désaffection profonde dans le processus démocratique.
01:46Parmi les explications avancées, le mécanisme de bétail électoral occupe une place centrale.
01:51Cette pratique consiste à déplacer en masse des électeurs de la capitale Libreville vers les provinces intérieures, en échange d'une rémunération.
01:59Le but étant de gonfler les votes en faveur de certains candidats.
02:02Lors du premier tour, cette stratégie a été déployée à grande échelle, avec des bus affrétés et des paiements en espèces pour mobiliser les électeurs fantômes.
02:10Cependant, au second tour, les ressources financières semblent avoir manqué.
02:13Les politiques n'ont plus assez d'argent pour déplacer les électeurs et gonfler les urnes.
02:17C'est interrogé ironique au moins en votant à Akonda devant un des bureaux de vote en hibernation totale.
02:23Sans ces manipulations, le gouvernement artificiel s'est soudainement effondré, s'apprécie.
02:28Dans de nombreux cas, les élections se sont déroulées avec à peine 50 votants par bureau, voire moins.
02:34Des candidats ont été ainsi élus avec des scores ridicules en termes de voix.
02:39Mais ce faible afflume électoral n'est pas seulement un symptôme de lassitude.
02:43Les électeurs lassent des promesses non tenues et des scandales récurrents
02:47semblent avoir opté pour l'abstention comme forme de protestation.
02:5130 femmes élues, 8 de plus que lors de la 13e législature.
02:58C'est la progression observée portée en grande partie par l'Union démocratique des bâtisseurs
03:03qui domine désormais le palais Léon-Bas.
03:08Au Gabon, la nouvelle Assemblée nationale prend forme.
03:13Et avec elle, un vent de renouveau souffle sur la représentation féminine.
03:17Au terme du second tour des législatives du 11 octobre,
03:2130 femmes ont déjà décroché un siège, soit 8 de plus que lors de la précédente législature.
03:28C'est une progression notable portée en grande partie par le parti présidentiel Léon-Démocratique des bâtisseurs
03:34qui a fait de la promotion du genre un axe fort de ses investitures.
03:39Sur les 30 élus, 24 viennent de l'UDB, 5 du Parti démocratique gabonais
03:45et une du Parti social-démocrate, Albertine Maganga-Moussavo.
03:50Mais derrière ces chiffres encourageants, le chemin vers la parité reste encore long.
03:55Les femmes ne représentent pour l'instant que 20% de la nouvelle Assemblée nationale.
04:00Un taux bien inférieur à la promesse d'inclusivité portée par les plus hautes autorités du pays.
04:05Parmi les figures qui incarnent ce renouveau, on retrouve Laurence Ndon, élue dans le Como-Kango,
04:11Brigitte Onkanoa, actuelle ministre de la Défense, élue dans la CB Bricolo,
04:16ou encore la ministre parfaite Amouyem.
04:19Autant de visages nouveaux qui symbolisent la montée en puissance des femmes dans la vie politique nationale.
04:25Pour ces élus, la mission est désormais claire, faire entendre la voix des femmes au Parlement
04:30et œuvrer pour une législation plus équilibrée et inclusive.
04:35Le message est fort, le Gabon progresse lentement peut-être, mais sûrement,
04:40mais une représentation politique plus équilibrée.
04:44Dans le cadre du lancement de l'opération de vérité fiscale,
04:49le ministre d'État en charge de l'économie, Henri-Claude Oima a annoncé
04:53un plan de recouvrement de plus de 800 milliards de francs CFA auprès des opérateurs économiques.
05:00On regarde.
05:00C'est une véritable opération de vérité fiscale que vient de lancer le ministre d'État
05:06en charge de l'économie, Henri-Claude Oima.
05:09Objectif, recouvrer plus de 800 milliards de francs CFA de créances fiscales impayées
05:15par les opérateurs économiques pour les exercices 2023 et 2024.
05:20Selon le ministère, les restes a recouvré à Athènes 530,9 milliards de francs CFA en 2023
05:28et plus de 272 milliards pour 2024, soit un total cumulé de 803 milliards de francs CFA.
05:36Un montant colossal représentant près de 15% du budget national et dont la récupération
05:41pourrait offrir une véritable bouffée d'oxygène aux finances publiques.
05:45Dans un communiqué publié ce 14 octobre, le ministère de l'Économie, des Finances,
05:51de la Dette et des Participations précise que cette démarche s'inscrit dans la politique
05:56de rigueur et de transparence voulue par le président Brice Clottero-Li-Gingema.
06:01Un audit exhaustif des créances sera mené pour établir une situation claire et partagée.
06:07Un groupe de travail autonome est également annoncé, chargé de formuler un plan d'appui
06:13au mot progressif conciliant soutenabilité économique et redressement budgétaire.
06:18Cette offensive fiscale intervient dans le prolongement du gel des exonérations injustifiées
06:24et de la rationalisation des régimes dérogatoires décidés par le gouvernement depuis mai dernier.
06:30Pour Henri-Claude Hima, il s'agit de tourner la page de la complaisance fiscale
06:35longtemps accusée d'affaiblir la mobilisation des recettes publiques.
06:39Mais l'enjeu est aussi politique.
06:42Rassurer les bailleurs internationaux tels que la Banque mondiale, l'OFMI, la Banque
06:46africaine de développement, alors que la dette publique frôle les 7200 milliards de francs CFA.
06:52Reste un défi majeur, éviter que cette rigueur ne se transforme en bras de fer avec le secteur privé
06:59déjà fragilisé par les retards de paiement de l'État.
07:02Le ministère promet de conjuguer fermeté et dialogue, mais le ton est donné.
07:08Aucun franc dû au trésor ne sera laissé de côté, assurant à Arambo.
07:13Avec cette opération, le Gabon entre dans une nouvelle ère de discipline budgétaire
07:18où chaque franc recouvré compte pour restaurer la crédibilité financière de l'État.
07:24Toujours en économie, l'inflation ralentit à 4% à mars 2025 au sein de la CIMAC.
07:31C'est ce qu'indique le dernier rapport sur la politique monétaire publiée
07:35par la Banque des États de l'Afrique centrale des cryptages.
07:39Selon le dernier rapport sur la politique monétaire publié par la Banque des États de l'Afrique centrale,
07:44la BEAC, le taux d'inflation moyen de la CIMAC a reculé à 4% en mars 2025,
07:50contre 4,9% un an plus tôt.
07:53En glissement annuel, il s'établit à 3,1%,
07:56confirmant un reflux progressif des tensions sur les prix observés depuis la fin de 2024.
08:01Cette détente bien concourageante ne ramène pas encore la région
08:04sous le seuil communautaire des 3%.
08:07La BEAC attribue cette amélioration à une campagne agricole plus favorable au Tchad et au Cameroun
08:13et à la stabilisation des prix à la pompe,
08:15deux facteurs qui ont atténué la flambée des produits alimentaires et du transport.
08:19Le Cameroun, premier contributeur à la consommation dans la zone,
08:22reste toutefois le principal moteur de l'inflation régionale, avec un taux de 4,3%.
08:27Il devance le Congo et la Guinée équatoriale,
08:30tandis que le Tchad, grâce à de bons rendements agricoles, joue un rôle modérateur.
08:34Les produits alimentaires et les services de transport demeurent les principales sources de pression,
08:38bien que leur impact se réduise légèrement depuis le début de l'année.
08:41Derrière ces chiffres rassurants, la BEAC appelle à la prudence.
08:45Les perturbations persistantes du commerce maritime liées aux tensions géopolitiques en mer Rouge
08:50et aux difficultés de navigation au canal de Panama
08:53continuent de peser sur les coûts logistiques et d'importation.
08:56À cela s'ajoute la hausse mondiale des prix des céréales, produits laitiers et viandes,
09:00qui maintient la facture alimentaire à des niveaux élevés dans la plupart des pays de la zone.
09:05Au plan interne, les problèmes d'approvisionnement, les pénuries de carburant
09:08et les aléas climatiques aggravent encore la situation, notamment au Congo et en Guinée équatoriale.
09:13Les prix des biens non durables restent dynamiques, à plus 5% en moyenne annuelle,
09:17tandis que ceux des biens durables ralentissent nettement.
09:20Pour la BEAC, la tendance à la baisse de l'inflation doit être consolidée
09:24par une politique budgétaire plus disciplinée et un soutien renforcé à la production locale,
09:28faute de quoi la sous-région pourrait replonger dans une nouvelle phase de tensions inflationnistes.
09:33Un an après le lancement du projet Taxi Gab, 19 chauffeurs exclus pour manquement grave.
09:40C'est le bilan rendu public par son directeur général, Kurt Futhi Obey,
09:46qui se dit satisfait des performances enregistrées, notamment les versements quasi réguliers.
09:52Un an après son lancement, le programme Taxi Gab affiche un premier bilan contrasté.
09:57Si la majorité des bénéficiaires remplissent leurs obligations, une minorité était exclue pour manquement répété.
10:05Une mesure ferme qui vise à préserver la crédibilité du projet et sa viabilité économique.
10:12Lancé le 9 octobre 2024, le programme Taxi Gab entendait révolutionner le transport urbain à Libreville
10:19et dans plusieurs grandes villes du pays.
10:2112 mois plus tard, son directeur général, Kurt Futhi Obey, dresse un bilan globalement satisfaisant
10:28avec près de 90% des bénéficiaires à jour de leurs paiements et de leurs engagements contractuels.
10:35Mais derrière ce succès, une réalité plus nuancée se dessine.
10:3919 chauffeurs exclus pour manquement contractuel.
10:42Lors d'un point de presse tenu le vendredi 11 octobre 2025, le directeur général a confirmé
10:49l'exclusion de 19 promoteurs du dispositif.
10:53En cause, le non-respect des obligations de paiement et d'entretien,
10:57mais aussi des comportements jugés contraires à l'éthique du programme.
11:01Cette mesure n'est pas une sanction symbolique.
11:04Elle vise à garantir la pérennité et la crédibilité de Taxi Gab, a insisté Kurt Futhi Obey.
11:10Ces exclusions, selon lui, constituent un signal fort envoyé à l'ensemble des chauffeurs affiliés
11:17afin de rappeler que l'appui institutionnel doit s'accompagner de responsabilités et de rigueur.
11:24Malgré ces défaillances isolées, Taxi Gab demeure un projet porteur pour le secteur du transport gabonais.
11:31Sur plus de 1000 bénéficiaires des deux premières phases, la majorité honore ses engagements confirmant la solidité du modèle.
11:38Le taux de conformité de 85 à 90 % montre que le programme fonctionne et qu'il apporte une réelle valeur ajoutée à la profession,
11:47a souligné le directeur général qui a par ailleurs annoncé de nouvelles initiatives
11:52pour renforcer la formation et la discipline au sein du réseau.
11:56Pour de nombreux observateurs, cette mesure d'exclusion illustre la volonté de professionnaliser durablement le transport urbain
12:04tout en protégeant l'image d'un programme public devenu emblématique d'une mobilité plus organisée et plus responsable.
12:12Le chiffre du jour est 11,726 millions.
12:17C'est le nombre de tonnes métriques de pétrole que devrait produire le Gabon en 2025.
12:22La source est le talot de bord de l'économie 2025-2026.
12:27Le verbatim dans le contexte de la 5e République naissante.
12:31Une mobilisation plus forte que jamais s'impose.
12:33Il nous revient de porter haut les couleurs du Trésor public
12:37et de répondre avec excellence aux attentes croissantes de nos concitoyens, partenaires et autorités.
12:44En outre, j'invite désormais toutes les parties prenantes à partager leurs critiques constructives
12:50et propositions pour améliorer constamment nos services.
12:54Un centre d'écoute sera ainsi mis en place dès janvier 2026
12:58afin de favoriser le dialogue et le progrès collectif.
13:03Luther Stephen Abou Nayongi, directeur général de comptabilité publique et du Trésor
13:08est l'auteur de ce verbatim.
13:11La source est un discours tenu ce jour.
13:13Point final à ce 19h30.
13:14Merci pour votre attention.
13:17Excellente soirée à vous.
13:18A demain. Au revoir.
13:24Retrouvez GMT TV sur vos différents réseaux sociaux.
Recommandations
15:06
|
À suivre
15:02
9:52
16:42
14:26
13:51
13:04
14:05
13:33
11:37
14:35
15:00
11:26
10:00
13:56
14:04
8:29
13:24
11:01
16:07
12:37
13:10
17:40
14:15
14:13
Écris le tout premier commentaire