- il y a 6 semaines
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00:00Europe 1, Christine Kelly et vous.
00:0211h44 sur Europe 1, Christine Kelly et vous.
00:04La suite avec vos deux chroniqueurs, chère Christine, Gabrielle Cluzel, Eric Tecner et votre invité que nous recevons, Gilbert Collard, ancien eurodéputé, Rassemblement National.
00:13Ce matin, la France s'est arrêtée, une minute suspendue, une minute pour se souvenir.
00:17Samuel Paty, Dominique Bernard, deux visages, deux destins, deux blessures dans le cœur de la nation.
00:22Cinq ans après conflant, deux ans après Arras, que reste-t-il de cette promesse d'unité, de cette exigence de vigilance ?
00:29Sommes-nous encore capables, ensemble, de défendre ce que ces noms incarnent, l'école, la République ?
00:34Hommage rendu le triste jour anniversaire de l'assassinat de la petite Lola, violée, torturée, tuée.
00:41Son père est depuis, mort de chagrin.
00:43Lola, dans le silence de nos mémoires, que nous rappelle-t-elle de notre devoir de protéger les plus fragiles, attaqués par des individus sous OQTF ?
00:51Gilbert Collard, bonjour.
00:53Que vous avez cette triste journée de triple hommage rendu aujourd'hui à ces trois victimes ?
00:59D'abord, la tristesse, évidemment, de ces assassinats qu'on aurait pu éviter si on avait respecté les mesures d'éloignement.
01:11Je rappelle quand même que les assassins, soit celui de Dominique Bernard, soit celle de Lola, n'auraient pas dû être sur le territoire.
01:23C'est bon de le rappeler quand même.
01:27Ensuite, quand même, au moment où Léa Salamé, tout le monde peut se tromper, on va le dire, le répéter, confond Samuel Paty et Dominique Bernard,
01:38c'est quand même bon de rappeler que sur le service public, il y avait eu, au sujet de Lola, la chronique d'une récupération.
01:47Que tant pour Dominique Bernard que pour Lola, on avait reproché à celles et à ceux qui évoquaient l'horreur du crime
01:56et l'incapacité où l'État avait été de réaliser les mesures d'éloignement qui auraient sauvé des vies,
02:05ceux qu'il disait et celles qu'il disait étaient accusées de fascisme, d'extrémisme, de récupération.
02:12Il faut quand même ne pas l'oublier, chronique d'une récupération sur France TV.
02:19Alors ça montre à quel point il y a une perversion dans certaines têtes.
02:25Et cette confusion que fait Léa Salamé, on va là-dessous de sa confusion, on peut tous en faire,
02:32mais là quand même, elle est un test d'inauthenticité, voyez-vous.
02:35C'est un test qui montre qu'on est capable, dans certaines sphères intellectuelles, de s'indigner
02:44parce qu'on va s'indigner de la mort de Lola, on va s'indigner de la mort de Dominique Bernard.
02:54Et c'est notre indignation qui va devenir un phénomène de réprobation, voilà.
03:00Comme si on n'avait pas le droit de dire qu'on aurait pu l'éviter.
03:04Voilà, c'est ça qui est le plus frappant, au moment où on évoque ces victimes
03:09et les victimes qu'il y a derrière les victimes,
03:14c'est cette interdiction qui nous est faite d'avoir de la peine, quoi,
03:17et de dire l'horreur, que je souligne.
03:20Merci beaucoup Gilbert Collard, c'était un plaisir de vous entendre en direct sur Europe 1
03:26pour cette journée d'hommage à Samuel Paty, Dominique Bernard
03:30et ce triste anniversaire de l'assassinat de Lola.
03:33Merci infiniment.
03:34Appelez-nous au standard d'Europe 1 pour réagir sur ces sujets au 01 80 20 39 21.
03:39Éric Tegner, je me tourne vers vous.
03:41Samuel Paty, Dominique Bernard,
03:44deux noms qu'il ne faut surtout pas trahir,
03:48deux noms qu'il ne faut surtout pas oublier,
03:50deux histoires, deux portraits, deux parcours qui en disent long de la France
03:53et de l'état de la France aujourd'hui.
03:55Oui, leurs histoires sont terribles et d'autant plus terribles d'ailleurs qu'on n'a pas la sensation que la France,
03:59en tout cas que l'état, se soit aujourd'hui réveillée.
04:02Pourquoi c'est aussi important de le souligner ?
04:04C'est que Samuel Paty, c'est vraiment le cas de figure d'un professeur qui est menacé simplement
04:08parce qu'il y a une liberté d'enseignement
04:10et que celle-là est mise en œuvre et que celle-là est mise en danger, pardonnez-moi,
04:14par des islamistes qui vont lui mettre la pression au point qu'il se retrouve assassiné.
04:18Et également, Dominique Bernard, l'homme qui est ciblé parce que professeur d'abord,
04:22parce qu'on sait très bien que son terroriste, qui était un terroriste ingouche,
04:26Mohamed Moubouchov, cherchait un professeur.
04:28Au début, il cherchait ce professeur d'histoire et il s'en prend à ce professeur de français.
04:31Il y a aussi un autre point, effectivement, c'est l'immigration.
04:34Et pourquoi je voulais en parler ? Pour ces deux cas.
04:36Dominique Bernard, Mohamed Moubouchov, c'est quelqu'un, sa famille quand même,
04:40elle est arrivée en 2008 de façon illégale en France,
04:43elle devait être expulsée, elle a eu une OQTF en 2014
04:46et pour autant, ça n'a pas eu lieu.
04:47Pourquoi ? Parce qu'on s'est retrouvés avec toutes les problématiques aujourd'hui
04:50qui empêchent les expulsions.
04:52La protection des enfants arrivée avant l'âge de 13 ans
04:54parce que Mohamed Moubouchov avait 6 ans lorsqu'il est arrivé en France.
04:58Également, avec la mobilisation associative et la pression politique,
05:02on avait la CIMAD, évidemment, RESF, le MRAP qui s'était mobilisé à l'époque
05:06pour empêcher cette expulsion qui avait été décidée.
05:09C'est quasiment sur le tarmac de l'aéroport qu'ils ont été empêchés de partir.
05:13Et dans le cas de Samuel Paty, on se retrouve dans ce cas-là
05:15avec un réfugié russe d'origine tchétchène, Abdoulak Anzorov.
05:19Et pourquoi c'est important ?
05:21Parce que vous savez, il y a une époque où en France,
05:22on a reçu beaucoup d'étrangers en provenant de Tchétchénie
05:26parce qu'on jugeait que ces gens-là quittaient le régime de Vladimir Poutine
05:30et on les a accueillis sans voir que beaucoup de chez eux étaient des salafistes.
05:33Et pourquoi je fais un lien ?
05:34Parce que c'est la même chose aujourd'hui
05:36avec une certaine immigration en provenant d'Afghanistan
05:38où on les accueille dans le pays.
05:40Il y en a près de 100 000 parce qu'on considère que ce sont des réfugiés politiques
05:43et dans le même temps, on laisse un danger dans le pays.
05:45C'est pour ça que je parle de ces éléments
05:46parce que malheureusement, là-dessus, rien n'a changé.
05:49Rien n'a changé. Dans un instant, on parlera de Lula.
05:52Restons d'abord sur Samuel Paty et Dominique Bernard
05:55avec Stéphane qui nous appelle du Sud-Ouest.
05:58Bonjour Stéphane.
05:59Vous êtes enseignant.
06:02Bonjour Christine Kelly.
06:03Je salue également Éric Tecner et Gabriel Cluzel.
06:06Bonjour Stéphane.
06:07Alors, que pensez-vous de cette journée hommage,
06:12cette minute de silence à Samuel Paty, Dominique Bernard,
06:15vous qui êtes enseignant.
06:16Vous êtes enseignant en quelle matière Stéphane ?
06:18Je suis enseignant en histoire-géographie.
06:20En histoire-géographie.
06:21Ça c'est la matière cruciale.
06:24La matière cruciale.
06:26Alors, quel est votre état d'esprit aujourd'hui ?
06:30Écoutez, je suis un peu, comme beaucoup de mes collègues
06:33enseignants en histoire-géographie plus spécifiquement,
06:36on se relève difficilement de ces deux drames
06:40qui se sont produits récemment.
06:44Pour ma part, j'ai eu des problèmes personnels,
06:46j'ai eu des menaces à caractère islamiste à Cognac
06:48lorsque j'étais en poste à Cognac.
06:51Bon, il est évident qu'aujourd'hui,
06:52les leçons de ces deux assassinats terribles
06:56n'ont pas été tirées.
07:00On n'a toujours pas de documents
07:06qui nous permettent de rendre compte
07:08de la radicalisation de beaucoup de nos élèves
07:12de confession musulmane.
07:14Lorsqu'il y a un problème, et ça a été mon cas,
07:17la réaction a été uniquement administrative,
07:20elle a été extrêmement lente,
07:22alors que dans le même temps,
07:23j'ai fait l'objet de menaces téléphoniques pour ma part.
07:28Donc c'est très tardivement que j'ai eu une...
07:31Les coupables ont été arrêtés dans votre cas ?
07:31Ceux qui vous ont menacé, ils ont été interpellés ?
07:34Alors, donc, la personne qui m'avait menacé directement
07:38dans la salle des professeurs
07:39avait été convoquée au commissariat de police de Cognac,
07:44mais ça a été un simple rappel à la loi.
07:46Et donc j'avais déposé plainte,
07:49et le parquet d'Angoulême avait placé sans suite,
07:53avec deux témoignages qui pourtant étaient édifiants,
07:56et les menaces étaient certifiées.
07:57Voilà.
07:58Et c'est arrivé huit semaines après l'assassinat de Samuel Papy,
08:02donc on était encore dans un contexte...
08:03Oui, c'est tout à fait ça, oui, c'est arrivé.
08:05Dans un contexte très tendu, très délicat.
08:07Très tendu.
08:07Alors que ma hiérarchie...
08:09Oui.
08:09Et circulerait en rien à voir.
08:11Ce que vous dites, Stéphane, pardon,
08:14vous êtes professeur d'histoire,
08:15je connais beaucoup d'autres professeurs d'histoire
08:18qui vivent la même chose,
08:20dans le silence le plus total,
08:22dans l'impunité la plus totale,
08:23qui vivent ces menaces, cette crainte.
08:25Et aujourd'hui, moi, ce qui me fait de la peine,
08:27ce qui me choque,
08:28c'est qu'on parle plus de l'actualité politique
08:30qui cache cette réelle actualité,
08:32et cette actualité de terrain.
08:34Et aujourd'hui, ça devrait vraiment faire
08:36la une de l'actualité.
08:37Merci beaucoup, Stéphane,
08:38pour votre appel, pour votre témoignage
08:40en direct sur Europe.
08:42Merci de nous avoir appelés.
08:43N'hésitez pas aussi à nous appeler pour réagir.
08:45On a Janine qui nous appelle d'Alsace.
08:47Bonjour, Janine.
08:48Que pensez-vous de cette journée d'hommage
08:51à Dominique Bernard, Samuel Paty ?
08:53Et peut-être réagir aussi à Stéphane,
08:56qui nous a appelés du Sud-Ouest,
08:58et qui lui-même, en tant que professeur d'histoire,
09:01huit semaines après l'assassinat de Dominique Bernard,
09:05a vécu des menaces,
09:07parce qu'il était professeur d'histoire.
09:09Alors, moi, je me dis que je suis de confession juive.
09:14Je sais, et nous savons,
09:16ceux qui sont de confession juive,
09:18qu'après les juifs, ce seront les chrétiens.
09:22C'est écrit dans des textes musulmans
09:27que toute cette terre d'islam
09:29doit revenir, redevenir musulmane.
09:34Donc, on tue les chrétiens en Syrie.
09:36On tue les chrétiens au Liban.
09:39On tue en Israël.
09:45Ils se sont entretués.
09:47Ils se sont rendus compte
09:48qu'il n'y avait plus de clients qui venaient,
09:51donc ils font la paix.
09:52Mais les trois chrétiens sont partis de cet endroit.
09:56Et on parlera d'ailleurs, dans un instant,
09:58du Vatican,
10:00où quelqu'un a uriné au Vatican.
10:03On en parlera dans un instant.
10:04On parlera de Ashour,
10:05ce chrétien irakien qui a été tué à Lyon.
10:08On parlera de cela.
10:10Et quel est votre regard sur cette journée d'hommage,
10:12ma chère Janine ?
10:13Cette journée d'hommage,
10:14en l'honneur de Samuel Paty,
10:17Dominique Bernard,
10:18tué il y a cinq ans à Conflans-Pourlin,
10:21deux ans à Arras.
10:22Que reste-t-il, selon vous, de cette promesse d'unité ?
10:25On avait parlé d'une certaine unité,
10:27une exigence de vigilance.
10:28Où en est-on aujourd'hui, selon vous, Janine ?
10:31Je crois qu'il n'écoute que ceux qui veulent entendre.
10:34Parce que finalement,
10:36on a beau en parler,
10:38les jeunes
10:38n'écoutent que d'une oreille.
10:41Il y a quand même,
10:43quand on parle de la choix dans les écoles,
10:46on dit qu'à l'heure actuelle,
10:47les trois quarts ne savent pas ce que c'est.
10:49Et les professeurs,
10:51et j'ai beaucoup d'amis
10:52qui étaient profs d'histoire géo,
10:54ils disent, il y a des mots,
10:54il faut faire attention.
10:56Parce qu'on a des regards
10:57qui nous terrassent.
11:00Je crois que
11:01les gens ne sont pas assez punis.
11:04Tout ce que disait cette personne avant là.
11:06Restez en ligne avec nous,
11:09ma chère Janine.
11:09Excusez-moi.
11:10Restez en ligne avec nous
11:11pour réagir dans un instant
11:12justement sur ces sujets
11:14de l'Irakien chrétien
11:16qui a été égorgé
11:17et on est sur la piste terroriste.
11:19Restez en ligne avec nous.
11:20Je veux écouter,
11:21juste avant la pause,
11:22Jean-Michel
11:23qui nous appelle de Rhône-Alpes
11:24pour réagir à cette journée,
11:26à cette minute de silence,
11:28cette journée dommage
11:29pour Samuel Paty et Dominique Bernard.
11:31Pour vous, Jean-Michel,
11:32vous dites que ces minutes de silence,
11:33c'est mignon,
11:34mais ça ne sert à rien,
11:36ça ne coûte rien,
11:37mais ça ne sert strictement à rien.
11:39C'est ça Jean-Michel ?
11:40Mais parfaitement.
11:43Qu'est-ce qu'on devrait faire du coup ?
11:45Alors, il y a un commentaire tout simple,
11:50une réponse toute simple
11:51à faire à votre question.
11:53Agir.
11:55Là, on va décider
11:58de l'avenir éventuel
12:01d'un éventuel gouvernement
12:02qui ne répond absolument pas
12:05aux préoccupations des Français.
12:07Encore une fois,
12:08on gagne du temps,
12:10on ne rêve,
12:10pas aux questions fondamentales.
12:14Mais là, ce matin,
12:14la réalité, c'est ça.
12:16Ah, mais tout à fait.
12:18Et en plus de ça,
12:20on a droit à des commentaires
12:22de M. Macron
12:25sur le comportement
12:26que devraient avoir les Français.
12:29J'ai envie de dire,
12:30mais quel est le comportement
12:33de M. le Président
12:34de la République
12:35économique qui,
12:37qui, d'une part,
12:38ne s'intéresse absolument pas
12:41à la politique intérieure,
12:43ne s'y est jamais intéressé.
12:45Il croit à un destin,
12:46non pas national,
12:47mais international.
12:47et il est de surcroît
12:51l'arrivée
12:52de l'ensemble
12:54de la communauté internationale.
12:56On est d'accord.
12:57On marque une pause.
12:57Restez avec nous.
12:59On a beaucoup de sujets.
12:59Réagissez aux standards
13:01d'Europe 1 0 1 80 20 30 9 21.
13:03Samuel Paty,
13:04Dominique Bernard,
13:05Lola,
13:06quelle triste journée
13:06pour la France.
13:07Et avant la pause sur Europe 1,
13:08je vous rappelle que ce soir,
13:09vous retrouvez l'écoute
13:11bienveillante de Roland Pérez
13:13dans la libre antenne d'Europe 1.
13:14C'est à partir désormais
13:15de 22h30.
13:17Alors, si vous voulez témoigner
13:18ce soir et partager
13:19votre expérience,
13:20vous laissez vos coordonnées
13:21en appelant Europe 1.
13:22Vous connaissez le numéro de téléphone.
13:23Il est non surtaxé.
13:240 1 80 20 30 9 21.
13:27La libre antenne de Roland Pérez,
13:28c'est ce soir à 22h30
13:30sur Europe 1.
13:32Europe 1
13:33Europe 1
13:3411h30, 13h.
13:36Christine Kelly et vous.
13:38Bienvenue à tous.
13:39Si vous nous rejoignez à l'instant,
13:40nous sommes en direct
13:41avec Gabriel Cluzel
13:43et Eric Degner
13:43pour parler de cette minute
13:45suspendue,
13:46cette minute pour se souvenir
13:47Samuel Paty,
13:48Dominique Bernard,
13:49deux visages,
13:50deux destins,
13:50deux blessures
13:51dans le cœur de la nation.
13:52Nous sommes en ligne
13:53avec Jean-Michel
13:54qui nous appelle de Ronalp
13:55et nous sommes avec
13:56Gabriel Cluzel
13:57et Eric Degner.
13:58Je disais,
13:59Gabriel,
13:59j'aimerais vous entendre
14:00un peu effectivement
14:01sur cette journée
14:02d'hommage
14:03rendue à Dominique Bernard
14:04et Samuel Paty.
14:05Je disais que ce sont
14:06quand même deux blessures
14:07qui restent au cœur
14:07de la nation.
14:08Oui, moi j'étais assez d'accord
14:10avec notre auditeur.
14:11C'est-à-dire que
14:12ce ne sont plus des minutes
14:13de silence,
14:13ce sont des minutes
14:14d'indécence.
14:15Et puis à force
14:15de les mettre
14:16les unes derrière les autres,
14:18eh bien ça devient des heures
14:19parce que cette semaine
14:20c'est un anniversaire tragique,
14:23des anniversaires tragiques.
14:24Vous savez,
14:25on met d'habitude
14:25les saints dans la caladrière,
14:26et là on peut mettre
14:27les martyrs de notre politique,
14:28sacrifiés de notre politique
14:30sur l'autel
14:31de notre politique migratoire.
14:33Donc Samuel Paty,
14:35Dominique Bernard,
14:36Lola,
14:38et puis dans quelques jours
14:40ce sera le Bataclan.
14:42Oui, en novembre.
14:43Le 21 septembre,
14:44c'était Laura,
14:45non c'était Philippines
14:47le 1er octobre,
14:48Laura et Morane.
14:50Si la piste terroriste
14:52se confirme
14:53et si
14:54assure Sarnaya
14:55le chrétien
14:57irakien
14:58réfugié
14:58qui a été tué
14:59début septembre
15:00l'a été
15:02parce que chrétien,
15:03eh bien il se rajoutera
15:04à cette longue liste.
15:05Ma cas,
15:05on pourrait continuer
15:06jusqu'au marché Noël,
15:07enfin,
15:07il n'y a presque pas un mois
15:09de l'année
15:10qui ne soit pas marqué
15:12par ces terribles martyrs,
15:14donc il faut que tout cela
15:16s'arrête
15:16et cette pantomime politique
15:18qui se joue actuellement,
15:20on nous parle aujourd'hui
15:20du discours de M. Lecornu,
15:22est spécialement indécente
15:25alors que rien, rien, rien
15:27n'est fait pour ces sujets-là.
15:28Jean-Michel,
15:29qui nous appelle de Ronalp,
15:31vous êtes en face
15:32avec le discours
15:33de Gabriel Cluzel
15:34puisque vous avez dit
15:36que les minutes de séance
15:37ne servent à rien.
15:38Ah ben,
15:39c'est exactement
15:40ce que j'ai dit,
15:41je ne peux que confirmer.
15:44Le grand problème,
15:45c'est aussi un problème
15:46constitutionnel,
15:47c'est que le président
15:50de la République
15:50peut faire joujou
15:52indéfiniment,
15:54nommer des gouvernements,
15:56de toute manière,
15:57la loi le protège
16:00puisqu'il a été élu.
16:02Et donc,
16:03le seul problème
16:04à un pouvoir,
16:05c'est un contre-pouvoir.
16:06Le contre-pouvoir,
16:07ça serait par exemple
16:08l'ouverture
16:10de ce que font les Suisses,
16:12c'est-à-dire la votation
16:13quand un certain nombre
16:14de voix
16:16de citoyens français
16:20s'exprime,
16:22il faut que s'il y a
16:23par exemple
16:246 millions de signatures,
16:26dans ces cas-là,
16:27le sujet
16:29concernant par exemple
16:30l'immigration
16:31soit validé.
16:34Et là,
16:34dans ces cas-là,
16:35M. Macron
16:36ne pourrait pas
16:37se poser.
16:38Merci beaucoup
16:39pour cette piste.
16:40On va en parler
16:40en fin de matinée
16:42peut-être dans un instant
16:43sur le discours
16:44de politique des générales,
16:45général de Sébastien Lecornu
16:46cet après-midi,
16:47vers la démission
16:48peut-être d'Emmanuel Macron,
16:49enfin,
16:50les mêmes sujets,
16:51on en parlera
16:51dans un instant.
16:52Merci Jean-Michel
16:53pour votre appel.
16:53Christine,
16:54vous nous appelez de Bourgogne.
16:55Christine,
16:55vous dites que
16:55ceux qui arrivent
16:56à Dominique Bernard,
16:57ceux qui arrivent
16:58à Samuel Paty,
16:59ceux qui arrivent peut-être
17:00à Stéphane,
17:01le professeur d'histoire
17:02qui nous a appelés
17:03il y a quelques instants,
17:04vous dites que c'est peut-être
17:04en partie de leur faute,
17:05c'est-à-dire ?
17:07Oui,
17:07bonjour Christine.
17:10Je dis que c'est
17:10en partie de leur faute
17:11parce que moi,
17:12je fréquente beaucoup
17:12d'enseignants
17:13et moi,
17:14j'aimerais bien savoir
17:14les enseignants
17:15depuis 40 ans
17:16pour qui ils ont voté,
17:17ce qu'ils ont fait,
17:18quelle est l'idéologie
17:19qu'ils ont transmise
17:19à nos enfants.
17:20Moi,
17:20j'ai eu trois enfants
17:21et j'ai été hallucinée
17:23de voir les programmes
17:25d'histoire géo,
17:27les programmes de français
17:28qui ont été faits.
17:29Alors évidemment,
17:30je ne dis pas
17:30que ça allait jusqu'au meurtre.
17:32Oui,
17:33et puis peut-être
17:33que les bons
17:34paupers pour les mauvais
17:34quand même.
17:36Mais bon,
17:36il n'y en a pas beaucoup.
17:37Il n'y en a plus beaucoup
17:38parce que moi,
17:38j'ai des enfants,
17:39donc grands
17:39et des enfants petits.
17:41J'ai des enfants
17:41avec beaucoup d'écarts
17:42et j'ai vu complètement
17:43le milieu de l'éducation
17:44nationale changer.
17:45J'ai eu une maman enseignante
17:46qui était les derniers
17:47stars noirs de la République
17:48et franchement,
17:50depuis 40 ans,
17:50les enseignants aujourd'hui
17:52n'ont que le colis retour
17:53de ce qu'ils ont envoyé
17:54il y a depuis 40 ans.
17:55Encore dernièrement,
17:56aux dernières élections,
17:57on les entendait,
17:58vous n'aurez pas la haine,
18:00Marine Le Pen,
18:00ça va être le chaos
18:01et maintenant,
18:02ils viennent pleurer,
18:03ils viennent chouiner
18:04que dans leur classe,
18:05ce n'est pas possible,
18:05on ne peut pas enseigner et tout.
18:07Mais moi,
18:07j'aimerais bien savoir
18:08depuis 40 ans
18:09pour qui les enseignants
18:10ont voté.
18:11Donc quelque part,
18:12effectivement,
18:12ils sont responsables
18:13du chaos qui règne
18:14dans leur classe.
18:15Ils n'ont jamais manifesté
18:18pour autre chose
18:19que pour leur salaire
18:20ou pour avoir moins
18:20de gamins dans leur classe
18:22alors que ce n'est pas
18:23le nombre d'enfants
18:24qui jouent.
18:25C'est comment ils sont éduqués,
18:26comment ils sont idéologisés,
18:27ces enfants et tout.
18:29Moi,
18:29quand j'étais au collège,
18:30joué au lycée,
18:31on était 42 par classe
18:32et ça ne mouffetait pas.
18:33Et donc,
18:33je n'ai jamais entendu
18:34des enseignants manifester
18:35pour un retour de l'autorité,
18:37pour le retour de l'estrade,
18:38pour d'autres programmes.
18:40Est-ce qu'on a vu
18:40des enseignants militer
18:41pour d'autres programmes ?
18:42Non.
18:43Donc voilà.
18:44Donc,
18:44j'estime que ce sont
18:45en partie responsables.
18:46Éric Tegner vous répond,
18:47ma chère Christine,
18:47vous avez 54 ans,
18:48vous avez des parents enseignants,
18:49on a beaucoup de points communs.
18:51Éric Tegner vous répond.
18:52Oui,
18:53bonjour Christine.
18:54Alors,
18:54je rappelle que Samuel Paty,
18:56pour le coup,
18:56c'est vraiment l'enseignant
18:58qui a été courageux,
19:00qui s'est d'ailleurs fait lâcher.
19:01C'est là où ça rentre
19:02en résonance
19:03avec ce que Christine dit.
19:04C'est-à-dire que dans le cas
19:05de Samuel Paty,
19:06il s'est fait très clairement
19:07lâcher par une partie
19:08de sa hiérarchie,
19:08de ses collègues.
19:09En revanche,
19:10il a payé de sa vie.
19:12C'est ça la réalité.
19:13C'est qu'aujourd'hui,
19:14il y a encore quand même
19:15des professeurs qui se battent.
19:16Et moi,
19:16si je suis d'accord
19:17sur le constat avec Christine,
19:19sur le fait qu'effectivement,
19:20il y a une problématique immense
19:21avec une partie des enseignants,
19:23malgré tout,
19:23ça n'est pas aux enseignants
19:25aujourd'hui
19:26de lutter contre l'islamisme.
19:28En fait,
19:28on n'a pas à leur donner...
19:29Et ni de payer le prix.
19:30Mais bien sûr,
19:31en fait,
19:31on n'a pas...
19:31Et j'ai même envie de vous dire,
19:33ce n'est pas parce qu'ils votent
19:33pour une certaine partie
19:34qu'ils votent
19:35pour l'extrême-gauche,
19:36la France insoumise
19:37ou Jean-Luc Manchon
19:38que ça doit tout accepter.
19:39La réalité,
19:39c'est qu'on est dans un pays
19:40où à chaque fois
19:41qu'on commence une phrase,
19:42on doit commencer
19:43par pas d'amalgame.
19:44Je vais vous dire,
19:45il y a un siècle,
19:46il n'y avait pas d'islam
19:48et pas d'islamisme
19:49au sein de notre pays.
19:50Il n'y avait pas ce type
19:51de problématique,
19:52point barre.
19:52C'est-à-dire que s'il n'y avait
19:53pas d'immigration,
19:54il n'y aurait pas cela.
19:55Ça ne veut pas dire
19:56que je dis que tous les immigrés,
19:57etc.,
19:57sont des islamistes,
19:59bien entendu.
19:59Mais il y en a assez,
20:01en fait.
20:01C'est-à-dire,
20:01à chaque fois,
20:02toujours d'être confrontés.
20:03On va dire,
20:04oui,
20:04mais ce n'est qu'un cas à part.
20:05Alors qu'effectivement,
20:06il y a le terrorisme
20:06avec Samuel Paty
20:07qui se retrouve assassiné
20:08ou Dominique Bernard,
20:09mais il y a tous ces milliers
20:11et dizaines de milliers
20:12de jeunes aujourd'hui
20:12qui mettent une pression,
20:14qui ne passeront jamais
20:14à l'acte,
20:15mais qui effectivement
20:16imprègnent leur classe
20:17d'une idéologie
20:19totalement mortifère.
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