Roger Pierre - La Classe - Avril 1988 - Vidéo Dailymotion

Rire de bon coeur

Regardez Roger Pierre - La Classe - Avril 1988 - Rire de bon coeur sur Dailymotion

Transcript

00:00Les enfants, voici Angé-Pierre, ma moto à moi, ou motard campagnat.

00:21Salut les compagnols !

00:23C'est l'arrivée, hein ?

00:25Ça c'est ma moto à moi, hein ?

00:26Il a jeté ce matin, à la foire de Vasily.

00:30Je voulais pas y aller, vas-y.

00:31Les copains m'ont dit, vas-y, vas-y.

00:33J'ai été, je l'ai acheté.

00:35Elle est toute neuve, hein ?

00:36Elle fume encore.

00:37J'en avais aussi de la pécane à papa.

00:40C'était un vélo qui venait du père au grand-père, du père du grand-père à mon père.

00:45Ah, il était amorti, hein ?

00:47Alors, c'était dangereux parce que sans selle, hein, sans selle, sans garde-boots, hein, sans sonnette et sans frein, ça venait dangereux, surtout dans les descentes.

00:57Pierre Sancel, toujours en danseuse.

01:00Ça faisait féminin, hein, ça faisait féminin, ça faisait margeant.

01:04Alors, constatation, hein, constatation, discrétion, pas.

01:08J'avais des économies chez M. Lécreuil, rue de la prévoyance.

01:14J'ai acheté chez elle le plus beau, la Marlène Abidson, la Duo Electra Glide, mais en anglais on dit Glade.

01:23Ça, c'est une moto qui fait 120 cm, hein, et pas en long, en tube, en Zorox.

01:31Ça, c'est une moto-là, c'est une moto qui fait, comment je veux dire, fait 60 chevaux.

01:38Comment, vous voyez le troupeau ?

01:4015 fois bien sûr sur son char.

01:42Ça, c'est une moto, son char-là, c'est 180 km à l'heure.

01:47Et sans pédaler, hein.

01:48Comment vous faire comprendre ça ?

01:52Vous voulez aller à Orléans ?

01:54Je vois pas ce que vous ferez à Orléans.

01:55Bon, ben, vous allez à Orléans.

01:56Si vous freinez pas à Petivier, vous arrivez à Limoges, là, regarde la porcelaine, hein.

02:03Non, ce qui m'a plu, c'est quand le vendeur, il m'a dit,

02:05Monsieur, vous qui êtes de la province, avec cet engin-là, vous allez pouvoir sillonner la campagne.

02:12Je peux sillonner.

02:13Et si on la bourre un peu, on la bourre, j'achète.

02:18Ben, dis donc, ça sillonne et ça la bourre, hein.

02:21Le joint du chauffeur, 14 hectares, 18 minutes.

02:24C'est pas une moto, c'est un tracteur.

02:26Oh, oh.

02:27Et ce qui m'a plu aussi, je me pense, ce matin, qu'est-ce que je vois ?

02:30Une fourche.

02:31Une fourche, elle travaille toute seule.

02:33Une télescopique, j'ai fait les foins.

02:35S'il veut, 14 minutes, dans la grange à genoux.

02:38Alors, cette moto-là, ce qui est bien, c'est que ça plaît aux filles.

02:40Avant, elle doit regarder pas les filles, mais maintenant, hein, ça recoule dans le village.

02:47Dis-donc, Tatane, elle m'appelle Tatane parce que comme formation, je suis cordonnier.

02:51Alors, dis-donc, Tatane, fais voir ton chopper.

02:55Dis-donc, est-ce que c'est dans la tradition des hatrods ?

02:58Dis-donc, fais voir ton funicard.

03:00Allez, les filles, touchez pas aux dragsters.

03:04Elles me disent aussi, dis-donc, Tatane, tu nous emmènes faire un tour au bois de trousse aux chemises ?

03:10L'ancien, c'est que les filles, elles savent pas s'accrocher aux bonhommes.

03:14Elles tiennent pas sur la selle.

03:16Je les perds en route.

03:17Après, ce matin, j'ai perdu la Simone, la Monique, la Raymond, les sœurs Fonfon et Grisette Matouchier.

03:22J'ai dit, il y a le bon fils, le petit vieil, il veut plus me donner d'essence.

03:28Il lui manque de gilles.

03:30Il me dit, où sont mes jumelles ?

03:32Je lui dis, je sais pas, moi.

03:33J'ai dû les perdre dans un virage, c'était des teslaux.

03:36Il me dit, quel virage ?

03:37Je sais pas, il y avait un champ de haricots.

03:39Il me dit, qu'est-ce qu'ils font dans le champ de haricots ?

03:42Je lui dis, je sais pas, moi, elles rament.

03:46Ah, il y a mon père.

03:47Mon père, tout à l'heure, il me fait, dis-donc, t'attends, viens ici, fainéant.

03:50Parce qu'il m'aime bien, mon père.

03:51Il me dit, dis-donc, tiens, avec ta moto, va porter le lait chez Perrette, à la coopérative.

03:56Perrette, le lait.

03:58J'arrive à la coopérative, je rends tout, c'était du beurre.

04:02C'est pas une moto, c'est une barrage.

04:04Allez, dégagez les ruraux.

04:06Allez, maintenant, sans gants, sans permis, sans vergogne,

04:11deux, trois petits coups de kit, ça a envoyé la bande.

04:15Voilà.

04:15Ça, c'est l'essence qui arrive.

04:18Allez, allez, regardez, dégagez les ruraux.

04:22Oh !

04:25Elle est partie sans moi, la Marlena Vilschot.

04:28Si j'avais su, j'aurais gardé mon vélo.

04:32Bravo !

04:33Bravo !

04:341,18.

04:38Ah oui.

04:391,18.

04:41Classique et qui fait plaisir.

04:43Ah !

Roger Pierre - La Classe - Avril 1988

Catégorie

Transcription

Écris le tout premier commentaire

Recommandations