[#Déclaration] Gabon : précarisés, les auxiliaires de sécurité scolaire réclament leurs salaires
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00:00Bonjour, nous sommes aujourd'hui le lundi 13 octobre 2025.
00:07Nous sommes au niveau du ministère de l'éducation nationale.
00:11Nous c'est qui ? Nous c'est les auxiliaires de sécurité scolaire.
00:16A ce jour, depuis plus de 4, 5, 6 ans je peux dire,
00:21nous ne sommes pas en possession de notre salaire.
00:27Jusqu'au jour d'aujourd'hui, nous sommes toujours réglés par indemnités.
00:32Et ces indemnités durent des fois 4, 5, 6 mois pour avoir nos salaires, nos indemnités.
00:39Donc aujourd'hui, nous sommes venus ici au ministère dire à notre ministre de l'éducation nationale,
00:44à la direction des finances du ministère, au trésor que nous en avons assez.
00:50Nous souffrons, nous avons des familles à nourrir, à gérer.
00:56Jour après jour, nous sommes en train de faire le système D, qui veut dire système débrouillard.
01:01Et mes collègues et moi sommes, comment dire, fatigués, fatigués vraiment de cette situation.
01:15Déjà, excusez-moi, je me présente au Wanga Abduraman Joy Leslie.
01:20Je suis, comment dire, au complexe scolaire à Vendam.
01:28Et pour rallier tous les jours, chaque jour, notre lieu de travail, nous peinons.
01:36Nous sommes venus dire à nos supérieurs que nous en avons marre, nous en avons assez.
01:42Ça dure depuis plus de 4 ans.
01:45Nous sommes payés par indemnité, nous n'avons même pas de salaire.
01:48Et excusez-moi si j'oublie quelque chose, mais il y a tellement de choses à dire
01:54que mes collègues et moi sommes venus ici pour vous le dire.
01:58Donc si j'oublie quelque chose à vous dire aujourd'hui,
02:01mon collègue ici présent va vous signifier d'autres détails à fournir sur ce dossier.
02:09Ce dossier a été intégré par l'ancien ministre de l'éducation nationale, monsieur Daouda, je pense.
02:21Et jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons pas d'évolution.
02:26Nous ne sommes pas intégrés.
02:28Nous ne sommes pas, comment dire, mensuellement, régulièrement payés.
02:33Nous voulons que monsieur le président de la République, chef du gouvernement, chef de l'État,
02:41puissent regarder ce dossier afin de pouvoir régler la situation pour toutes ces familles
02:50qui ont des enfants à la maison, qui ont des enfants dans les établissements que nous-mêmes nous surveillons.
02:57Nos enfants, certains de nos collègues, nos enfants sont assis à la maison.
03:05Nous sommes désolés de vous le dire, mais
03:07d'autres qui sont nos collaborateurs sont même décédés
03:13en n'ayant pas touché leur salaire, leur indemnité.
03:17Donc, nous demandons à monsieur le président de pouvoir bien regarder, régler cette situation
03:23qui, depuis deux ans, nous avons été reçus par madame la ministre
03:30qui nous a signifié, avec un colonel, que ça devait être regardé.
03:35Mais à ce jour de deux ans, rien ne nous a été stipulé.
03:41Donc, nous venons demander à monsieur le président de regarder cette situation
03:48afin de pouvoir entrer sur notre salaire et non nos indemnités de salaire
03:54comme nous voyons dans nos bulletins de paye.
03:58Nous avons même été, comment dire, je peux dire obligés à ouvrir des comptes bancaires
04:06qui nous ont été agréés par le ministère de l'Éducation nationale
04:10au niveau de la FINAM ou des autres banques.
04:13Mais qu'à cela ne tienne, nous l'avons fait.
04:16Nous essayons toujours d'être droits envers ce que nous faisons.
04:20Et dans le cadre de notre nouvelle grève qui va commencer,
04:26nous serions dans l'obligation de ne plus assumer notre rôle de sécurité scolaire
04:30jusqu'à nouvel ordre.
04:33Je vous remercie.
04:36Monsieur, merci.
04:41Oui, au fait, je voulais renchérir par rapport à ce que mon collègue a eu à dire.
04:45La semaine dernière, nous sommes allés au Trésor voir la situation.
04:49Nous avons rencontré un colonel qui nous a fait savoir
04:52que les indemnités de 2024, nous ne pouvons plus rentrer en possession de cela
04:57parce que cela avait déjà été consommé.
05:00C'est la question que nous avons posée.
05:02Il a eu à dire que ce sont les gens du Trésor et les gens qui sont ici au niveau de la DECAF
05:07qui regardent cette situation depuis là-bas.
05:10Et le monsieur qui est au Trésor public là-bas, la dépense, nous a dit ceci,
05:16qu'il n'a jamais payé deux mois.
05:18Quand il paye, il paye une bonne fois pour toutes.
05:20Si c'est cinq mois, il vire les cinq mois.
05:22Mais quand l'argent arrive chez nous, on nous donne parfois deux mois, trois mois.
05:26C'est une incohérence qu'on n'a jamais comprise.
05:29Nous voulons à ce que le président de la République, chef de l'État, puisse regarder cette situation.
05:33Parce que quand nous la creusons, on trouve beaucoup d'anomalies à l'intérieur.
05:37Nous voulons vraiment que cette situation soit réglée.
05:39Nous ne la voulons pas en partie.
05:41Nous voulons qu'elle soit réglée une bonne fois pour toutes.
05:44Ça fait six ans.
05:45Les gens, ceux qui sont morts, d'autres se sont expulsés des maisons.
05:48Les enfants sont assis à la maison.
05:50Ils n'apprennent pas.
05:51Je prends mon cas.
05:51L'enfant me pose la question que papa, je commence l'école quand ?
05:54Je suis dans l'incapacité de répondre à l'enfant.
05:57Et je dois me réveiller tous les six heures pour aller faire la surveillance d'autres enfants.
06:03Est-ce que c'est normal ?
06:05Moi, j'aimerais que le président de la République prenne ses responsabilités envers nous.
06:09Parce que nous souffrons.
06:11Nous avons été expulsés des maisons.
06:13Nous souffrons.
06:14Je dis ça haut et fort.
06:15Parce qu'à chaque fois, nous avons toujours voulu le rencontrer.
06:19Mais on nous a toujours mis les bâtons dans les roues.
06:21À chaque fois, ça fait déjà six ans, nous avons commencé ce travail très jeune depuis le ministre Daouda.
06:27Jusqu'à aujourd'hui, la situation n'évolue pas.
06:30Ça va aller, ça va aller, ça va aller.
06:32Nous sommes marginalisés dans nos maisons.
06:34On nous a expulsés.
06:35Ça fait trois mois que je dors dehors.
06:36Je n'ai plus de domicile.
06:37Je n'ai rien.
06:39À chaque fois quand on veut parler, ceux qui sont nos autorités nous menacent.
06:42Je sais même que quand je parle là, on va me mettre dehors.
06:45On va me mettre dehors parce que j'ai donné la vérité aux gens.
06:48Je suis allé au trésor, on m'a dit que l'argent passe chaque 27.
06:51Chaque 27.
06:52Chaque 27 du mois, l'argent est viré.
06:53Mais l'argent ne vient pas chez nous.
06:55Et on m'a mis déjà dehors.
06:56Ça fait quatre mois.
06:58Je ne sais même pas.
06:58Pour d'autres, d'autres sont même décédés la semaine passée.
07:01Il y a des policiers retraités qui sont décédés ici.
07:04Le ministère n'a jamais pris même une germe de fleurs pour poêler et récompenser les bienfaits que les policiers ont eu à faire pendant l'heure vivante.
07:11C'est comme ça.
07:11On est toujours marginalisés.
07:12On ne nous considère pas.
07:15Je ne veux même pas rentrer dans la partie des examens et concours.
07:18On ne nous prend pas en compte.
07:19C'est nous qui faisons tout ce qui est comme service.
07:21Les surveillants sont déjà amortis.
07:23Ils sont déjà vieux.
07:24C'est nous qui faisons tout ce qui est comme service là-bas.
07:26On ne nous considère pas.
07:28C'est ce que je demande.
07:29Moi, j'ai donné la voix au président afin qu'il puisse venir changer ce qu'il a trouvé de mauvais.
07:34J'ai donné ma voix pour que le Gabon change.
07:37Nous sommes dans une nouvelle république.
07:38Les mauvaises pratiques ne doivent plus continuer.
07:40C'est ce que moi, je demande.
07:43Et moi, je constate que ça continue.
07:45Moi, j'aimerais qu'il puisse balayer.
07:47Il puisse balayer tous ceux qui sont en train d'entraver son travail.
07:50Parce que ce n'est pas bien.
07:53Moi, je sais que là où je parle, on va me mettre dehors.
07:55On va me mettre dehors.
07:56Mais si on me met dehors, monsieur le président, je vous ai déjà avisé.
07:59Pour que vous sachiez.
08:00C'est une catégorie de personnes.
08:01Une poignée de personnes qui font le désordre.
08:03Ce n'est pas tout le monde.
08:04C'est une poignée de personnes.
08:05Donc, pour les prochaines manières, il faut les balayer.
08:08C'est ce que moi, je demande.
08:10Pour faire une rétrospective sur le commencement de cette activité.
08:16On a commencé en 2020 avec le professeur Daouda.
08:21Dont le secrétaire général était Koumba.
08:24Théodore Koumba.
08:26On a commencé à faire dans le bénévolat.
08:29Et le ministère a absorbé ce mouvement.
08:32Quand on a observé ce mouvement, on est déjà pris en charge par le ministère de l'éducation nationale.
08:38Et madame la ministre était déléguée.
08:41Elle était déléguée.
08:42Elle connaît ses dossiers depuis longtemps.
08:46Mais on est stupéfait.
08:49On est abarzouli de savoir que jusqu'à là, nos dossiers...
08:53Parce qu'on vient de discuter sur deux facteurs.
08:55Nos indemnités qui ne sont pas payées quotidiennement.
08:57De manière...
08:59De manière régulière.
09:01De manière régulière.
09:03Et de...
09:04Nos...
09:04Nos statuts.
09:07Nos statuts.
09:08Nous là, on travaille comme des bénévolats.
09:12C'est des bénévolats qu'on fait.
09:12Le travail au noir qu'on fait là.
09:15On prend des risques.
09:16Chaque matin.
09:17Ça fait six mois déjà qu'on n'est pas payé.
09:21Six mois, on n'est pas payé.
09:24Je pense que...
09:25Si je ne me trompe pas...
09:27Le décaf sortant nous avait dit qu'il ne peut pas décaisser s'il n'y a pas le mot d'ordre du ministre.
09:34Donc ceux qui soutiennent que...
09:36Ce qu'on n'a pas payé jusqu'à là, c'est madame la ministre.
09:39Il faut le mot d'ordre de madame la ministre.
09:42Madame la ministre.
09:44On a des enfants.
09:45Mes enfants sont encore en case.
09:46Qu'est-ce que je peux le dire ?
09:47Mes enfants sont à la maison.
09:49Non, on va parler même le français qu'il faut.
09:52Nos enfants sont à la maison.
09:53Les miennes sont à la maison pendant qu'on commence.
09:55On entend votre signature.
09:58On a commencé ce mot de madame la grève aujourd'hui.
10:01On s'est pas perdu jusqu'à ce que vous nous payiez.
10:04Nos intégrations.
10:06Parce que vous êtes une dame des promesses.
10:08Vous êtes une dame des promesses.
10:10En 2023.
10:13On avait un colloque.
10:16Avec vous.
10:17Vous aviez dit que si vous êtes reconduit,
10:18Le premier de ceux qui vous a occupé sont des asses.
10:22Vous aviez dit ça.
10:24La journée du drapeau.
10:25Vous avez encore fait une promesse là que vous ne tenez pas.
10:29Madame la ministre.
10:30Vous avez des enfants qui sont peut-être ailleurs.
10:33Qui apprennent ailleurs.
10:34Qui faut être ailleurs.
10:35Vous avez des enfants.
10:35Mais c'est nous, nos enfants là.
10:38Vos enfants.
10:38On ne prend pas des risques.
10:41On prend des risques chaque matin.
10:44Nous voulons rentrer en possession de nos indemnités.
10:46Nous ne passons pas des salaires sur les indemnités.
10:47Vous-même connaissez l'OFC.
10:486 mois.
10:526 mois.
10:53Sans indemnité.
10:54On en a marre.
10:576 ans.
10:58Sans salaire.
11:01Sans indemnité.
11:01Quand je parle des salaires,
11:02C'est parce que vous n'avez pas...
11:03Je prends le concept d'intégration.
11:06Nos papiers,
11:06Vous avez demandé ce qu'on fasse des dossiers.
11:08Nos dossiers,
11:08On a amené ça à la D4.
11:09Ils sont là-bas.
11:11Nos dossiers sont là-bas.
11:11Le plus août.
11:14Vous avez fait les papiers.
11:16On est là-bas.
11:17Les papiers sont là-bas.
11:19Alors que ça revient à la direction des ressources humaines.
11:23Elle est là.
11:25Vous êtes à quel niveau ?
11:26Vous avez promis.
11:27Toujours des promesses.
11:28Toujours des promesses.
11:29On est fatigué de ces promesses-là.
11:32Nous, on va rentrer en possession de notre argent.
11:36Aujourd'hui.
11:37On va rentrer en possession de notre argent.
11:39Parce que
11:40On va dormir ici.
11:41On va dormir ici.
11:45Comme d'habitude.
11:46Vous avez peut-être envoyé encore les policiers.
11:47Comme d'habitude.
11:49Nous sommes dans une cinquième république.
11:52Vous avez une minuteur.
11:53Vous avez même cassé.
11:53Mon collègue est là.
11:57Les femmes enceintes.
11:59Vous avez mis les papiers.
11:59Les femmes enceintes.
11:59Elles ont été victimes.
12:03Est-ce que c'est humain ça ?
12:05J'aimerais emprunter le mot aigri.
12:09Ne soyez pas aigri.
12:10Ne soyez pas aigri.
12:12Parce que c'est non-humain.
12:15C'est non-humain.
12:21C'est vous que vous allez encore gaspiller.
12:23Le travail de M.
12:23Olivier Guéman.
12:25Son Excellence.
12:26Sauf de l'État.
12:27C'est vous.
12:28Quand je parle de vous, c'est vous qui êtes dans les directions.
12:31C'est vous qui êtes dans les départements.
12:33Mais faites le bon travail.
12:34Nous venons au ministère parce que nous sommes dépassés.
12:39Six ans, nous travaillons ici.
12:42Sans salaire.
12:43On fait six mois.
12:44Dans une année, on ne paye que deux fois.
12:46Comme nous sommes des esclaves.
12:48Nous ne sommes pas esclaves.
12:49L'année dernière, on a revendiqué sur le ministère de l'éducation nationale.
12:52Ils ont envoyé les policiers venir nous bombarder.
12:55Moi avec mon gros ventre et mon bébé.
12:57Jusqu'à présent, mon bébé paye les pots cassés de ça.
13:00Parce que chaque semaine, il doit se retrouver à l'hôpital chaque semaine.
13:04À cause des membres qui sont bombardés aux gens ici.
13:07Ça, on met ça d'abord à côté.
13:09Moi, je ne vais pas demander d'abord.
13:11Excusez-moi un peu du terme.
13:13Moi, je ne sais pas.
13:14Si dans l'éducation nationale,
13:15Mme la ministre, elle peut travailler un mois sans salaire.
13:18Je ne pense pas ça.
13:20Aucune personne ici dans le ministère ne peut travailler un mois sans salaire.
13:23Je ne pense pas ça.
13:24Mais nous, les agents de sécurité, ils nous font travailler ici.
13:276 mois sans salaire pour avoir la croix.
13:30On ne peut pas s'en sortir.
13:31Comme ça, on ne peut pas s'en sortir.
13:33Nous sommes des pères et des mères de famille.
13:37Ne nous souviens pas parce que nous, nous sommes des femmes.
13:39Il y a des femmes ici que les papas ont abandonné avec les enfants.
13:42Les hommes ici que les femmes ont abandonné parce qu'il n'y a pas d'argent.
13:46Ils ne veulent pas.
13:47Le mariage, c'est que là où il n'y a pas d'argent.
13:50Mais eux, chez eux, ils sont à l'aise.
13:51Les enfants ont commencé à l'épaule.
13:52Voilà, je suis venu avec mon fils, parce que mon fils, on l'a mis dehors.
13:55Parce que quoi ? Il n'y a pas de furniture.
13:57Mais eux, les enfants apprennent.
13:58Au privé, ils sont bien à l'aise.
14:00Mais nous, vous êtes incapables de payer les Gabonais ?
14:03Quelle qualité de salaire que vous payez même aux jeunes Gabonais ?
14:05Après, c'est pour dire que les jeunes Gabonais ne veulent pas le travail.
14:08Les jeunes Gabonais font la bordellerie.
14:09Les jeunes Gabonais sont des braquets.
14:10On ne va pas braquer comment ?
14:12On ne peut que braquer, on ne peut que faire la bordellerie.
14:14Parce que vous ne voulez pas payer les jeunes Gabonais.
14:16Nous sommes fatigués.
14:17On veut notre argent.
14:19On veut notre argent.
14:20Six mois sans salaire, là, c'est trop.
14:22Ça en est trop.
14:23On a assez supporté.
14:25Les bailleurs nous foutent dehors.
14:26Nous sommes déjà dehors.
14:28Avec nos enfants.
14:29On ne nous a pas de parents.
14:30Parce qu'il y a d'autres ici qui vivent en province,
14:32qui sont quittés de la province pour venir ici en ville.
14:35Il n'y a pas de parents ici en ville.
14:37Il y a beaucoup qui sont moqués à laisser l'argent.
14:39On ne donne même pas l'argent aux parents.
14:40Ils mettent dans les poches.
14:43Vous parlez des forces, des fantômes.
14:44Vous tous êtes des fantômes.
14:46On ne veut plus ça.
14:47On veut notre argent.
14:47Parce que là, on ne va pas quitter du ministère aussi aujourd'hui.
14:51Là, si on n'a pas notre argent.
14:52Nous n'allons pas quitter du ministère si on n'a pas notre argent.
14:56Moi, je ne le vois pas.
14:58Je ne le vois pas.
15:00Un ministre qui va dire qu'il fait un mois.
15:02Même s'il fait même un mois sans être payé.
15:04Les talus de la maison.
15:06L'eau, le courant, la nourriture, la nourriture, la nourriture.
15:08Mais nous, les as, nous sommes là tous et nous-mêmes.
15:12Nous sommes les pères et les mères, nous-mêmes.
15:14En tout cas, vos enfants sont dans les lycées là-bas.
15:18En train de prendre les machettes et couper les autres dans les lycées.
15:23Tout ça là, c'est nous les agents.
15:26Votre, on appelle ça, surveillant.
15:28Ce sont les grands dames.
15:29Ils veulent faire le commerce dans les lycées.
15:31Quand ils veulent faire le commerce là,
15:32ils s'asseillent là, c'est pour faire le commerce et aller dans les marchés.
15:35C'est nous qui faisons tout.
15:36Et après ça, vous ne voulez pas nous payer.
15:38On ne va pas s'en sortir.
15:40L'ouvrier mérite son salaire.
15:42Même la Bible dit, l'homme ne mangera pas la suive de son front.
15:45Donnez-nous notre argent.
15:47On est fatigué.
15:48À maintenant.
15:49C'est trop.
15:50Six mois.
15:51On va mourir.
15:52Il y a quoi ?
15:53On veut notre argent.
15:56Six mois, le ministère là.
15:57On va dormir ici.
15:58Trop, c'est trop.
15:59Repasser, repasser.
16:01On va repasser demain.
16:02Repasser après demain.
16:03Donnez-nous les amis.
16:04On va repasser aujourd'hui.
16:05Trop, c'est trop.
16:05On est fatigués.
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