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  • il y a 1 semaine
Au programme, nous commençons bien sûr avec ce nouveau gouvernement Lecornu, une semaine après la première démission de l’intéressé. L’exécutif de la dernière chance d’Emmanuel Macron ne part pas gagnant.

Nous suivrons ensuite le rétablissement de la Paix à Gaza et la visite d’Emmanuel Macron en Egypte. Le président tente d’occuper la scène internationale pour s’extirper du bourbier qu’il a lui-même construit en France.

Et puis nous ferons un point sur le conflit en Ukraine, où Russes et Ukrainiens redoublent d’efforts pour détruire les infrastructures énergétiques adverses.

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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis très heureuse de vous retrouver ce soir pour une nouvelle édition du journal télévisé.
00:20Au programme, nous commençons bien sûr avec ce nouveau gouvernement Lecornu, une semaine après la première démission de l'intéressé.
00:27L'exécutif de la dernière chance d'Emmanuel Macron ne part pas gagnant. Nous verrons cela dans quelques instants.
00:33Nous suivrons ensuite le rétablissement de la paix à Gaza et la visite d'Emmanuel Macron en Égypte.
00:39Le président français tente d'occuper la scène internationale pour s'extirper du bourbier qu'il a lui-même construit dans notre pays.
00:47Et puis nous ferons ensuite un point sur le conflit en Ukraine où Russes et Ukrainiens redoublent d'efforts pour détruire les infrastructures énergétiques adverses.
00:57Lecornu, acte 2. Après une semaine de revirement, le Premier ministre reste finalement à Matignon avec une équipe gouvernementale qui ressemble à s'y méprendre à la précédente.
01:09Reste à savoir si sa survie sera meilleure. Explication.
01:12Premier record battu pour Lecornu. Avec un retour officiel à Matignon vendredi soir, le macroniste de toujours vient de passer au-delà des 14 heures de vie après sa nomination.
01:24Il est donc son propre successeur au mépris de ses engagements pris devant les Français sur France 2 mercredi dernier.
01:30Est-ce que vous serez encore à Matignon lundi ?
01:32Moi, j'ai présenté ma démission lundi matin. Je pense donc démontrer que je ne cours pas après le job dans la mesure où j'ai démissionné.
01:41J'ai accepté de faire 48 heures dans des conditions qui ne sont pas que faciles. J'ai un côté moine soldat.
01:46Donc j'ai accepté évidemment la mission que le président m'a demandé. Ce soir, je considère que ma mission est terminée.
01:51Le moine soldat repart donc en guerre, contraint et forcé par Emmanuel Macron.
01:57Le président, que des indiscrétions de son entourage dépeignent comme de plus en plus isolé et autoritaire, n'avait visiblement plus beaucoup de candidats capables d'endosser l'habit, même avec le salaire.
02:07Il faut dire que Sébastien Lecornu a une durée de vie à Matignon toujours fort limitée.
02:11En effet, les conditions non remplies qu'il invoquait lors de sa démission lundi dernier ne sont pas davantage au rendez-vous une semaine plus tard, sauf compromission totale du Parti Socialiste, ce qui n'a rien d'impossible.
02:24Toujours est-il que la France Insoumise et le Rassemblement National ont tous deux déposé une motion de censure contre le Premier ministre ce lundi.
02:31Le texte de l'extrême gauche qualifie la nomination pour la seconde fois de Sébastien Lecornu à Matignon d'ultime provocation d'un président de la République aux abois.
02:41Un constat relativement objectif.
02:43C'est donc sur l'EPS que la responsabilité de faire tomber ou non ce drôle de gouvernement revient.
02:49Après le rendez-vous de l'Elysée, Olivier Faure n'avait pas l'air convaincu.
02:52Nous n'avons reçu là encore aucune réponse.
02:56Il n'y a aucune réponse claire du chef de l'État.
02:58Aucune.
02:59Il a simplement évoqué le fait qu'on pourrait reculer la mise en œuvre de la réforme des retraites, ce qui n'est pas notre demande.
03:06Nous avons demandé la suspension de la réforme des retraites à la fois l'âge légal et le nombre de trimestres cotisés.
03:14Pour l'instant, nous n'avons reçu aucune réponse, je le répète.
03:17Nous avons besoin de cette clarté-là et donc tant que nous ne l'aurons pas, nous ne déciderons pas et nous attendons le discours de politique générale.
03:23Tout est donc encore possible du côté des socialistes néanmoins depuis les annonces ministérielles forcées de constater que le parti d'Olivier Faure n'a pas eu de biscuits pour bouder la censure.
03:35Depuis son exil, malheureusement éphémère en Égypte, Emmanuel Macron a jugé qu'il était la bonne personne pour appeler les forces politiques à prendre leurs responsabilités.
03:46Dans ce moment-là, la France est regardée et le message qu'elle doit apporter, c'est un message de stabilité et de force.
03:54Et dans le même temps, on a tous nos compatriotes qui pensent à leur quotidien, à l'éducation de leurs enfants, à leur santé, à la sécurité, à leur pouvoir d'achat, le fait que leur travail paye.
04:06C'est ça le devoir du gouvernement et le devoir de l'Assemblée qui a été élu il y a à peine plus d'un an, largement par toutes les Françaises et les Français.
04:15Même l'avion ne veut plus entendre le président s'exprimer comme s'il n'était pas au pouvoir depuis près de 8 ans, durant lesquels il a creusé la dette de plus de 1300 milliards d'euros.
04:25Dans cette opération kamikaze, certains y auront d'ailleurs laissé leur peau.
04:28Bruno Le Maire d'abord, le romancier fossoyeur de l'économie russe, aura donc raté son retour discret dans l'exécutif.
04:35Celui qui voulait son scalp, Bruno Retailleau, aura toutefois subi le même sort.
04:39J'ai décidé il y a un peu plus de 12 mois d'entrer au gouvernement.
04:44Je l'ai fait pour servir mon pays. Je l'ai fait librement.
04:51Et aujourd'hui, c'est tout aussi librement que je quitte notre ministère.
04:57Mais je continuerai à servir notre pays, notre nation, notre peuple, tout aussi librement, mais autrement.
05:09Un départ présenté comme volontaire dans l'histoire.
05:12En réalité, Sébastien Lecornu a voulu éviter de transformer son radeau de la Méduse en tremplin pour l'Elysée.
05:18Seul Gérald Darmanin passe entre les gouttes en restant place Vendôme à la justice.
05:23Pas sûr que ce nouveau gouvernement soit un cadeau pour 2027.
05:26On ne sait plus quoi penser. Moi, j'avoue que je ne serai même plus pour qui voter.
05:32Alors, vous voyez, vraiment, ils sont tous pareils. On prend les mêmes et ça revient.
05:37Et qu'est-ce que ça change ? Alors qu'on avait tout en France pour être heureux.
05:40Maintenant, c'est la débandade. Vraiment.
05:42Moi, je pense qu'on a donné la chance à tout le monde. On a donné la chance à droite, au centre.
05:49C'était peut-être le moment d'essayer de voir est-ce que la gauche pourrait aussi, mais bon, visiblement, ce n'était pas le choix du président.
05:57C'est le grand chaos. Il faut l'accepter. C'est comme ça.
06:00C'est notre président qui commande. Il commande et puis il fait le bazar. Ça l'amuse. Tant mieux.
06:07Je suis complètement perdue. Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais pas.
06:12S'il fallait que je vote maintenant, je serais incapable de voter, de choisir un candidat ou quelque chose.
06:18Des Français déboussolés qui n'ont encore rien vu. En effet, les nouveaux noms de l'exécutif oscillent entre inconnu sous-qualifié,
06:25technocrate inadapté ou jeu de chaise musicale. Parmi les rares figures, un peu consistantes, quoi qu'on en pense, Jean-Pierre Farandou.
06:33Ingénieur des mines, il était PDG de la SNCF jusqu'à son arrivée au ministère du Travail. Au moins, il sera familier des mouvements de grève.
06:40Également dans le casting, après des prouesses comme secrétaire d'État auprès du champion de poker Christophe Castaner,
06:46Laurent Nunez passe de la préfecture de police de Paris à la place Beauvau.
06:51Catherine Vautrin, sortante de la santé, atterrit quant à elle aux armées, laissant certains affirmer que le cornu continuera de gérer les affaires courantes de ce ministère-là.
06:59À l'éducation nationale, un jeune loup, Édouard Geffray, ancien directeur général de l'enseignement scolaire.
07:05Pour fêter son entrée en fonction rue de Grenelle, celui-ci a passé son compte Twitter en privé.
07:10De là à penser qu'il aurait des choses à cacher.
07:13Également de la partie, Vincent Jambrun, qui hérite du ministère du Logement et de la Ville.
07:18Une double casquette taillée sur mesure pour l'ancien maire de la Île-et-Rose dans le Val-de-Marne.
07:23En effet, non seulement celui-ci a failli brûler dans sa mairie en juillet 2024 lors des émeutes de banlieue pendant que son épouse était attaquée à leur domicile à la voiture Bélier.
07:31Mais il est en plus visé par une enquête pour prise illégale d'intérêts, concussions et détournement de fonds publics dans le cadre de l'attribution de logements.
07:41Vincent Jambrun a été exclu des Républicains dimanche soir après l'annonce de sa participation au gouvernement.
07:47À l'instar de sa camarade qui conserve quant à elle l'agriculture, Annie Gennevar.
07:51Cette dernière était pourtant présidente de la Commission nationale d'investiture DLR.
07:55En tout, six ministres issus de ce parti sont exclus du mouvement.
08:00Bruno Retailleau, désormais en dehors de l'exécutif, ne pouvait effectivement pas tolérer que ses oies y participent.
08:06La question des compatibilités devrait aussi se poser chez Horizon,
08:10puisqu'Edouard Philippe a pour sa part appelé au départ d'Emmanuel Macron
08:13et que trois ministres issus de ces maigres rangs sont en poste actuellement.
08:17Mardi, Sébastien Lecornu va donc enfin prononcer son discours de politique générale.
08:22L'occasion pour les socialistes de faire un choix définitif quant à la censure.
08:27Sans surprise, une part des débats se fera autour de la réforme des retraites en vigueur,
08:31mais remise sur la table la semaine dernière.
08:34Et si tant est que Lecornu survive à cette étape, hypothèse peu probable,
08:38il restera celle du budget à enteriner avant la fin de l'année.
08:42Une mission impossible sans le 49-3 auquel Lecornu 1 a renoncé, mais pas Lecornu 2.
08:48Dans tous les cas, le Premier ministre doit avoir une première réussite à son crédit,
08:52celle d'attirer une forme de sympathie, certes teintée de pitié,
08:55un petit peu comme s'il était bisuté par le forcené de l'Elysée.
09:03Otage libéré, fin des combats, l'apparente paix qui prend forme en Palestine
09:07attire le président Macron en quête de réussite.
09:10Explication d'Olivier Frère-Jacques.
09:13Le président voulait que je vous transmette,
09:15comme il l'a fait avec tant d'entre vous personnellement,
09:19qu'il vous voit, qu'il vous entend et qu'il est toujours à vos côtés.
09:29La fille du président américain en Israël pour un discours au relant mystique en amont
09:34de la libération des otages, c'était samedi à Tel Aviv.
09:38Quindy matin, 20 otages ont été libérés,
09:41marquant peut-être le début de la fin de la guerre en Palestine.
09:44Au cœur de l'accord trouvé entre Israël et le Hamas,
09:47les États-Unis, Washington, financier et soutien principal
09:51et désormais presque unique de l'État hébreu,
09:53récoltent les lauriers d'un arrêt des combats.
09:56Mais comme il y a un peu de lumière,
09:58le président français, qui n'est résolument plus prophète en son pays,
10:02tente de prendre un peu d'air au Proche-Orient.
10:05Ce lundi, il se rendait à Sharm el-Sheikh, en Égypte,
10:08pour participer à un sommet international dédié à la paix à Gaza,
10:12organisé sous l'égide du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi
10:15et du président américain Donald Trump.
10:17Sur le tarmac de l'aéroport, le président français a à peu près tout mélangé,
10:22reliant ses échecs à Paris avec l'actualité en Palestine.
10:25« Dans ce moment-là, la France est regardée
10:28et le message qu'elle doit apporter, c'est un message de stabilité et de force.
10:34Et dans le même temps, on a tous nos compatriotes
10:36qui pensent à leur quotidien, à l'éducation de leurs enfants,
10:40à leur santé, à la sécurité, à leur pouvoir d'achat,
10:44le fait que leur travail paye.
10:46C'est ça, le devoir du gouvernement et le devoir de l'Assemblée
10:51qui a été élu il y a à peine plus d'un an,
10:53largement par toutes les Françaises et les Français. »
10:55La France est écoutée et doit apporter un message de stabilité.
10:59Une telle affirmation pourrait prêter à sourire
11:01si le chef de l'État, dont les gouvernements tombent sans cesse,
11:04n'évoquait pas un conflit grave ayant fait des dizaines de milliers de morts.
11:08À Charmel Sheikh, ce sont plus de 20 dirigeants
11:10et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres,
11:13qui se sont réunis avec à la clé la signature d'un document
11:16visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
11:19L'accord négocié par Trump, le Qatar, l'Égypte et la Turquie
11:22prévoient à un cessez-le-feu permanent la libération de 48 otages
11:26ou des pouilles détenues à Gaza
11:28et la remise en liberté de 1950 prisonniers palestiniens par Israël,
11:32dont 250 condamnés pour des attentats.
11:35Emmanuel Macron, fidèle à la ligne française,
11:37soutient la mise en œuvre de cet accord
11:39et réaffirme l'engagement de Paris pour une solution à deux États
11:42dans la continuité de l'initiative franco-saoudienne
11:45et des discussions de New York de septembre.
11:48Pourtant, son rôle apparaît très minime
11:51face à l'influence prépondérante des États-Unis et d'Israël,
11:54mais également d'acteurs régionaux comme l'Égypte,
11:56la Turquie ou encore l'Arabie saoudite.
11:58Israël, qui a imposé des conditions strictes
12:01comme la vérification des otages libérés,
12:03garde la main sur le tempo des négociations.
12:06Cependant, ni Israël ni le Hamas
12:08ne participent directement au sommet,
12:10laissant les médiateurs Qataris et égyptiens
12:12représenter les intérêts palestiniens.
12:14Emmanuel Macron insiste, lui, sur l'importance
12:17d'une force internationale sous mandat clair de l'ONU
12:20pour stabiliser Gaza,
12:22mais rien n'indique qu'il sera suivi dans cette voie
12:24par Tel Aviv ou Washington.
12:27L'Union européenne envisage d'intensifier sa présence
12:30via des missions à RAFA
12:31et la formation de policiers palestiniens,
12:34mais ces initiatives dépendent aussi
12:35de l'aval des États-Unis et d'Israël
12:37et pourra difficilement se faire
12:39sans le soutien des puissances locales.
12:41Par ailleurs, si l'enthousiasme était palpable en Israël
12:44avec la perspective de voir se terminer
12:46la séquence assez morbide des prises d'otages,
12:49les négociations sur l'après-guerre s'annoncent complexes.
12:52Le Hamas refusant notamment de se désarmer
12:54sans une gouvernance palestinienne autonome,
12:57Benjamin Netanyahou ne devrait pas mollir
12:59face à l'organisation armée
13:00sous peine d'être désavouée par ses ministres
13:03les plus beldicistes.
13:04La parenthèse égyptienne d'Emmanuel Macron,
13:07elle, aura été de courte durée
13:09et le chef de l'État risque de ne bientôt plus avoir
13:12ce hochet international
13:13pour fuir ses responsabilités en France.
13:20Pas d'apaisement en vue en Ukraine, en revanche,
13:23alors que les forces armées russes et ukrainiennes
13:25se renvoient coup pour coup.
13:26Un scandale de corruption secoue
13:28l'ancien Premier ministre Boris Johnson.
13:31Il aurait touché d'importantes sommes d'argent
13:33du complexe militaro-industriel
13:34pour faire durer la guerre.
13:36Nicolas de Lamberterie.
13:37La guerre de l'énergie bat son plein
13:40entre la Russie et l'Ukraine.
13:43Depuis plusieurs jours,
13:45la Russie frappe de nouveau violemment
13:46les infrastructures énergétiques de l'Ukraine
13:49et plusieurs régions ukrainiennes
13:51ont connu des ruptures d'approvisionnement
13:53de l'électricité
13:54et fonctionnent avec des générateurs de secours.
13:57Selon Bloomberg,
13:58plus de la moitié de la capacité
14:00de la production de gaz de l'Ukraine
14:02aurait été anéantie,
14:03ce qui va contraindre l'Ukraine
14:05a augmenté ses importations de matières premières.
14:07Mais les Ukrainiens ne sont pas en reste
14:09et les drones envoyés par Kiev
14:11sont de nouveau parvenus à endommager
14:13ou détruire des raffineries en Russie,
14:16ce qui impacte sérieusement
14:17l'approvisionnement en carburant,
14:19un comble pour la Russie.
14:20Mais la situation gêne surtout les civils.
14:22En effet,
14:23c'est la production d'essence
14:25qui est particulièrement perturbée en Russie,
14:27ce qui concerne donc les automobiles individuels
14:30et pas les camions
14:31qui, eux, roulent au diesel.
14:33Pour le moment,
14:34des restrictions sur l'achat d'essence
14:36sont mises en place
14:36dans plusieurs régions de Russie,
14:38notamment dans le sud
14:39et dans l'extrême-orient russe,
14:41et les citoyens se débrouillent
14:42pour s'y adapter
14:43ou pour contourner les restrictions,
14:45sans que cela ne vienne pour le moment
14:47trop secouer la société russe
14:49ou menacer la stabilité du pouvoir politique.
14:51Quant à la ligne de front,
14:53elle évolue très peu depuis début août,
14:54même si on peut noter ces jours-ci
14:56une petite avancée russe
14:58près du chaudron de Pokrovsk,
14:59ainsi qu'une progression lente
15:01mais réelle
15:02dans la prise de la ville de Kupyansk,
15:04dans l'oblaste de Kharkov.
15:06Mais l'actualité de la guerre en Ukraine,
15:08c'est aussi la révélation
15:09par The Guardian
15:10d'un scandale de corruption
15:12de l'ancien Premier ministre britannique
15:14Boris Johnson
15:15qui aurait touché
15:16d'importantes sommes d'argent
15:17des industriels britanniques
15:19qui vendent des armements à l'Ukraine.
15:21Un scandale qui met en évidence
15:22les intérêts personnels
15:24ou politiques
15:25qu'ont certains dirigeants européens
15:26à la poursuite du conflit russo-ukrainien.
15:28Parmi les différents échanges,
15:30a été dévoilé par The Guardian
15:31un grand scandale
15:33concernant les relations
15:34entre l'ancien Premier ministre
15:36et Christopher Harbourn,
15:37un oligarque britannique
15:39qui a financé
15:40le camp conservateur,
15:42qui a financé le Brexit
15:43et qui est aussi
15:44un actionnaire important
15:45de plusieurs sociétés de défense.
15:47Or, on se rend compte
15:48que Boris Johnson,
15:49qui a toujours été
15:50un très grand défenseur
15:51de Zelensky,
15:52de l'Ukraine,
15:53et qui a fait,
15:54même,
15:54qui a participé
15:55à l'échec
15:56des négociations
15:57entre Zelensky et Poutine
15:58au printemps 2022.
15:59Souvenons-nous
16:00qu'à cette époque-là,
16:01Moscou et Kiev
16:02sont prêts à discuter.
16:03Ils négocient à Ankara.
16:05De nombreux diplomates
16:06qui sont présents
16:06et même David Arrakamia,
16:08un des députés
16:09de Zelensky,
16:11confirme
16:11que le russe
16:12et l'ukrainien
16:12n'était pas loin
16:13d'un accord.
16:14Tout d'un coup,
16:14débarque Boris Johnson
16:16et c'est la presse ukrainienne
16:17qui nous l'indique,
16:18Ukraïnska Pravda.
16:19Boris Johnson débarque,
16:20il va voir Zelensky
16:21et il intime
16:21d'arrêter de négocier
16:23avec les Russes.
16:24Depuis,
16:24Boris Johnson ne cesse
16:25de dire qu'il faut
16:26armer l'Ukraine
16:26et on se rend compte
16:27que Boris Johnson
16:28a reçu un don personnel
16:30de 1 million
16:31de livres sterling,
16:32donc ça fait à peu près
16:331,2 million d'euros
16:35de la part de Harborn,
16:36alors que Boris Johnson
16:37a facilité des réunions
16:39entre Zelensky et Harborn
16:41et on sait que
16:42M. Harborn
16:43a une de ces sociétés
16:44qui fournit
16:46de l'armement,
16:47notamment des robots
16:48et des drones,
16:49à l'armée de Kiev.
16:50Alors quand les journalistes
16:51anglais lui demandent
16:52à quoi sert cet argent,
16:53ils les insultent
16:54en disant qu'ils travaillent
16:55pour la Pravda,
16:56qu'ils ne comprennent pas
16:56la situation.
16:57La réalité,
16:58c'est que Boris Johnson
16:59a pris un peu de vin,
17:00a priori,
17:01d'après The Guardian,
17:02de la part de M. Harborn,
17:04qui lui avait des intérêts
17:05très clairs
17:06à ce que la guerre
17:07se poursuive en Ukraine.
17:08Et à propos d'argent,
17:10justement,
17:11l'Ukraine va très rapidement
17:12avoir besoin
17:12de beaucoup plus
17:13que les 1 million
17:14de livres sterling
17:15qu'aurait empoché
17:16Boris Johnson.
17:17En effet,
17:18il manquerait 300 milliards
17:20de grivna,
17:21soit un peu plus
17:21de 6 milliards d'euros,
17:23au budget ukrainien
17:24pour pouvoir payer
17:25la solde de ces soldats
17:26qui combattent sur le front
17:27à l'échéance
17:28de début novembre.
17:29En catastrophe,
17:31Kiev aurait demandé
17:32une nouvelle
17:32et énième rallonge
17:34à Bruxelles,
17:35qui pourrait bien
17:35se retrouver coincé
17:36et incapable
17:37d'agir en urgence,
17:39en raison des réticences
17:40de la Hongrie
17:41et de la Slovaquie.
17:42Même si jusqu'à présent,
17:43les élites
17:44euro-mondialistes
17:45ont toujours trouvé
17:46des astuces
17:46pour contourner
17:47ou contraindre
17:49les récalcitrants.
17:50En tout état de cause,
17:51la représentante
17:52des affaires étrangères
17:53de l'Union européenne,
17:54Kaya Kalas,
17:56se trouve aujourd'hui
17:56à Kiev
17:57et il est bien probable
17:58que cette nouvelle aide
17:59soit au sujet
18:00des discussions
18:00derrière les rideaux.
18:01Une chose
18:02semble en tout cas acquise,
18:04les Slaves orientaux
18:04ne semblent pas prêts
18:05d'arrêter de s'entretuer
18:07et les Européens
18:08d'être saignés
18:09et mis en esclavage
18:10pour dette
18:10pour financer le spectacle.
18:12Pendant ce temps,
18:13les autres comptent les points.
18:14La Turquie se pose
18:15en intermédiaire
18:16au dialogue
18:17et au recyclage
18:18de pétrole russe.
18:19La Chine récupère
18:20l'énergie russe
18:21bon marché
18:21et les Américains
18:22vendent des armes
18:23à l'Ukraine
18:23que les Européens
18:25payent de leur denier.
18:29Et nous partons à présent
18:30faire le tour
18:30de l'actualité en France
18:31en bref.
18:35Deux législatives
18:36en un jour
18:37mais pas de changement
18:38au Palais Bourbon.
18:39Dimanche,
18:39le candidat UDR et RN
18:41Pierre-Henri Carbonelle
18:42a été élu avec 52%
18:44des voix au second tour
18:45lors d'une élection
18:45législative partielle
18:47dans la première circonscription
18:48du Tarn-et-Garoune.
18:49Le député sortant
18:50était du même camp.
18:51Brigitte Barrej
18:52avait vu son élection
18:53annulée en juillet dernier
18:54accusée de financement
18:55irrégulier de campagne.
18:56Le même jour,
18:57c'est un candidat
18:58Renaissance,
18:58Nathalie Codja,
19:00qui a été élu député
19:00dans la cinquième circonscription
19:02des Français établiurs de France
19:03correspondant à l'Espagne,
19:04le Portugal,
19:05Andorre et Monaco.
19:07Là encore,
19:07elle est du même bord
19:08que le député sortant
19:09dont l'élection
19:09avait été annulée
19:10pour financement
19:11irrégulier de campagne.
19:13En Macronie,
19:14tous les coups sont permis.
19:15Selon certaines rumeurs,
19:16le député Renaissance
19:17Violette Spilboux
19:18devait prendre les rênes
19:20du ministère
19:20de l'Éducation nationale
19:21sous le gouvernement Barnier
19:22en 2024.
19:23Elle aurait été écartée
19:24à la dernière minute.
19:26Après qu'une rumeur
19:26est venue secouer
19:27les plans de l'exécutif,
19:28l'élu du Nord
19:29aurait fait
19:30des photos érotiques.
19:32Un bruit de couloir
19:32tenace,
19:33puisque l'intéressé
19:34avait déjà dû démentir
19:35ses allégations,
19:37totalement inventé.
19:37L'affaire lui a valu
19:38d'être écartée
19:39de la rue de Grenelle
19:40au profit d'Anne Jeunetée
19:41qui n'avait pas fait
19:42de photos de charme,
19:43mais rédigé à un guide
19:44pour bien utiliser
19:45ses domestiques étrangères.
19:47Votre épargne
19:48en passe de financer
19:49la guerre.
19:49Demain mardi,
19:50sept mois après l'annonce
19:51du ministre de l'économie
19:52Rick Lombard,
19:53le fonds défense,
19:53chapeauté par la Banque
19:54publique d'investissement,
19:55sera officiellement lancé.
19:57Les Français participeront
19:58ainsi à la production
19:58dans le secteur de la défense
19:59en investissant
20:01dans un secteur
20:02que l'on présente
20:02à fort potentiel.
20:03Destinaux particuliers,
20:04le fonds est présenté
20:05comme très accessible
20:06via assurance vie
20:07ou compte-titre
20:08avec un ticket d'entrée
20:09à 500 euros
20:09et sans plafond,
20:10l'objectif étant
20:11de réunir 450 millions
20:12en tout.
20:13On annonce un rendement
20:13avant impôt
20:14entre 5 et 10%,
20:15une estimation large.
20:17Il ne reste pas moins
20:18que les baisses successives
20:18des livrets d'épargne classiques
20:20comme le livret A
20:20et le livret de développement durable,
20:22désormais à 1,7%,
20:23devraient pousser les Français
20:24à se tourner vers
20:25un placement plus lucratif,
20:26la guerre.
20:27Nicolas Sarkozy
20:28se prépare à payer.
20:30Cela dit,
20:30l'ancien président
20:31s'est rendu
20:31au parquet national financier
20:33pour connaître la date
20:34et le lieu
20:34de son incarcération.
20:36Condamné à 5 ans
20:36de prison ferme
20:37pour association
20:37de malfaiteurs
20:38concernant le financement
20:39de sa campagne présidentielle
20:41de 2007,
20:42il a fait appel
20:42mais il y a un mandat
20:43de dépôt à effet différé
20:44avec exécution provisoire.
20:46L'appel
20:46n'est donc pas suspensif.
20:48Dès son entrée en prison,
20:49Nicolas Sarkozy
20:50pourra déposer
20:50une demande de mise en liberté
20:52devant la cour d'appel.
20:53Celle-ci a 2 mois
20:54pour statuer sur cette demande.
20:55Par ailleurs,
20:56le processus d'appel
20:56doit intervenir
20:57dans un délai
20:58de 6 mois
20:59après le jugement
20:59du 25 septembre.
21:04Et l'on poursuit
21:05avec l'actualité internationale.
21:09Guerre commerciale
21:10chino-américaine,
21:11le retour.
21:12Ce lundi,
21:13les bourses asiatiques
21:14ont chuté
21:15après l'annonce
21:16par le président américain
21:16Donald Trump
21:17de nouvelles sur taxes douanières
21:19de 100%
21:20sur les produits chinois
21:21à partir du 1er novembre.
21:23En plus,
21:24des 30%
21:24déjà en vigueur
21:25en réponse
21:26aux restrictions chinoises
21:27sur les terres rares.
21:29Hong Kong
21:29a perdu
21:293,49%
21:31à mi-séance,
21:32Shanghai 1,3%
21:33et Shenzhen 2,19%
21:34tandis que
21:34Sydney,
21:35Singapour,
21:35Séoul,
21:36Taipei
21:36et Manille
21:37ont également reculé.
21:39Tokyo était fermé
21:40pour raison
21:40de jour férié.
21:42Malgré
21:42des propos
21:43apaisants
21:44de Trump
21:44affirmant vouloir
21:45aider la Chine
21:46et saluant
21:46Xi Jinping,
21:48les relations
21:48commerciales
21:49chino-américaines
21:49déjà fragiles
21:50en 2025
21:51continuent
21:52de peser
21:52sur les marchés.
21:53Les exportations
21:55chinoises vers
21:55les Etats-Unis
21:56ont toutefois
21:57progressé
21:57de 8,6%
21:58en septembre.
21:59L'Afrique de l'Est
22:01va-t-elle à nouveau
22:02sombrer dans la guerre ?
22:03Les tensions
22:04entre l'Ethiopie
22:05et l'Erythrée
22:06ont été ravivées
22:07par des accusations
22:08mutuelles
22:08de préparation
22:09à la guerre
22:10menaçant la stabilité
22:11de la Corne de l'Afrique.
22:13Au début du mois d'octobre,
22:14le ministre éthiopien
22:15des Affaires étrangères
22:16a averti l'ONU
22:17d'une collusion
22:18entre Asmara
22:19et une faction
22:20dure
22:20du Front Populaire
22:21de Libération
22:22du Tigré,
22:23le FPLT,
22:25visant à déstabiliser
22:26Addis Ababa
22:27via des groupes armés.
22:28Ces allégations
22:30niées par le FPLT
22:31comme une inversion
22:33de la réalité
22:33et qualifiées
22:34de mascarade
22:35mensongère
22:35par l'Erythrée
22:36s'inscrivent
22:37dans un contexte
22:38de défiance
22:38post-guerre du Tigré
22:40qui a duré
22:40de 2020 à 2022.
22:42L'accord de Pretoria,
22:43dit traité de paix
22:44tigré-éthiopien,
22:46avait mis fin
22:47au conflit
22:47mais pas soldé
22:48le différent
22:49entre les partis
22:49et l'Ethiopie
22:50entend toujours
22:51accéder à la mer Rouge
22:52via le port d'Assab
22:54à l'extrême sud
22:55de l'Erythrée
22:55à 70 km
22:57de sa frontière.
22:58Tensions
23:00également
23:00mais en Asie
23:01du Sud-Ouest
23:02à présent
23:02avec le Pakistan
23:03et l'Afghanistan.
23:04Samedi,
23:04une opération militaire
23:05afghane
23:06à la frontière commune
23:07a suscité
23:08la colère
23:08d'Islamabad.
23:10Le Premier ministre
23:10pakistanais
23:11a promis une réponse
23:12forte et efficace
23:13aux provocations
23:13de Kaboul
23:14accusée d'abriter
23:15des talibans
23:16pakistanais.
23:17Les talibans afghans
23:18ont, eux,
23:19revendiqué
23:19une attaque
23:20de représailles
23:21contre des frappes
23:21aériennes pakistanaises
23:23présumées à Kaboul
23:24et dans le sud-est
23:25afghan
23:25faisant 58 morts
23:27côté pakistanais
23:28selon eux
23:28contre 23
23:29selon Islamabad.
23:31Les autorités pakistanaises
23:32affirment, elles,
23:33avoir neutralisé
23:34plus de 200 talibans.
23:36Dans un contexte
23:36de relation tendue
23:38depuis le retour
23:38des talibans afghans
23:39au pouvoir
23:40en 2021,
23:41les appels
23:41à la désescalade
23:42se multiplient
23:43notamment de l'Iran
23:44et de l'Arabie saoudite
23:45pour éviter
23:46une crise régionale.
23:50Et voilà,
23:51c'est déjà la fin
23:52de cette édition.
23:53Dès à présent,
23:53retrouvez politique et écho.
23:54Olivier Pichon
23:55et Pierre Bergerot
23:56reçoivent l'économiste
23:57Jean-Pierre Chevalier
23:58qui dénonce
23:58un vol organisé
23:59par le système
24:00de retraite
24:01à la française.
24:02Donc c'est en fait
24:03une pyramide,
24:05enfin un système
24:05de Ponzi
24:06qui ne subsiste
24:08que grâce
24:08au versement
24:10des jeunes,
24:11enfin des jeunes adultes
24:13qui sont en âge
24:15de travailler
24:15pour verser
24:17des revenus
24:18à des personnes
24:19qui, elles,
24:20ne travaillent plus
24:21et qui sont donc
24:22en retraite,
24:22des revenus,
24:23des pensions
24:24de retraite.
24:25Donc c'est en fait
24:26pire qu'un système
24:27de Ponzi
24:28puisque dans un système
24:29de Ponzi
24:30à la Madoff,
24:31donc ceux qui ont investi
24:33dans les systèmes
24:34de Ponzi
24:34de Madoff
24:35n'étaient pas obligés
24:37d'apporter
24:37leur argent.
24:38Mais là,
24:39dans le cadre
24:40de ce système
24:41de retraite français,
24:43c'est obligatoire,
24:45ce sont des prélèvements,
24:46des cotisations
24:47qui sont prélevées
24:49sur les salariés.
24:50Demain mardi,
24:51à partir de 7h,
24:52découvrez notre nouveau
24:53Zoom avec le physicien nucléaire
24:55Dominique Greneche
24:56qui plaide pour une souveraineté
24:57énergétique
24:58grâce au développement
24:59des réacteurs
25:00sur générateurs.
25:01Est-ce que vous pouvez
25:02nous expliquer
25:04ce que c'est
25:04qu'un réacteur
25:06sur générateur ?
25:08Pas de problème.
25:09Je vais vous expliquer
25:10ce que c'est
25:10qu'un réacteur
25:11sur générateur.
25:12D'abord,
25:13c'est un réacteur nucléaire.
25:14Peut-être que vos auditeurs
25:15ne savent pas exactement
25:16ce que c'est
25:16qu'un réacteur nucléaire.
25:18Alors,
25:18un réacteur nucléaire,
25:18j'ai apporté
25:19des petits trucs.
25:21D'abord,
25:21ça fonctionne
25:21ce qu'on appelle
25:22l'uranium,
25:23l'uranium qui est
25:24le combustible
25:25si vous voulez
25:25des réacteurs nucléaires
25:26parce que
25:27pourquoi c'est
25:28le combustible ?
25:30Quand vous avez
25:32un neutron
25:33qui tape
25:33sur un noyau
25:34d'uranium,
25:34235,
25:35il se casse en deux
25:36et ça fait
25:37ce qu'on appelle
25:37une fission.
25:38Une fission,
25:39c'est trois choses.
25:40C'est d'abord
25:40beaucoup d'énergie
25:41et c'est pour ça
25:42qu'on fait des fissions.
25:43Une énergie
25:44absolument considérable,
25:45un million
25:46ou plusieurs millions
25:46de fois supérieure
25:47à n'importe quelle
25:48énergie normale,
25:51chimique,
25:52ça c'est la première chose,
25:54ça c'est une énergie
25:54considérable.
25:55Ensuite,
25:55ça fait des neutrons,
25:56de nouveaux neutrons
25:57qui vont à nouveau
25:58taper sur d'autres
26:00noyaux.
26:00C'est à présent
26:01la fin de cette édition,
26:02merci à tous
26:03pour votre fidélité,
26:04on se retrouve demain
26:05même lieu même heure,
26:06en attendant,
26:07portez-vous bien.
26:08Bonsoir.
26:08Sous-titrage Société Radio-Canada
26:14Sous-titrage Société Radio-Canada
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