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  • il y a 3 jours
Les souvenirs de Nicolas Frutos, 20 ans après son arrivée en Belgique

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00Nico Foutos, bonjour, merci de nous recevoir ici à la Râle. Vous fêtez en fait précisément
00:07vos 20 ans, les 20 ans de votre arrivée en Belgique. Qu'est-ce que vous retenez de cette
00:12arrivée qui finalement a débouché sur quelque chose d'assez incroyable ?
00:16Beaucoup de bons souvenirs, des histoires vraiment qui sont gravées à jamais dans ma tête et surtout
00:24un souvenir incroyable d'avoir arrivé dans un pays qu'aujourd'hui c'est chez moi. J'ai vécu
00:32presque plus de temps ici, je suis à la moitié presque des années ici qu'en Argentine alors voilà
00:38je suis un peu entre les deux pays. Personne n'a oublié évidemment ce fameux match dont on parle
00:44toujours sur terrain gelé au Berscott. Ça c'est vrai, ça c'est un grand souvenir parce que c'était la
00:50découverte pas seulement d'un nouveau pays, d'un nouveau climat, mais sinon des expériences
00:56sportives que je n'aurais jamais pensé devoir vivre. On vient d'un pays d'un climat beaucoup plus chaud
01:05qu'ici alors voilà, c'était une belle expérience. Avec les chaussures de Daniel Zitka, rappelez-nous un
01:09petit peu. Avec les chaussures de Daniel, je ne savais pas qu'en déplacement, les joueurs devaient prendre
01:14nos chaussures pour le match. J'étais d'habitude en Argentine que le responsable m'atteignait de prendre
01:19toutes nos chaussures. Et c'était Daniel qui m'a prêté ses chaussures, qui je pense qu'il pointait
01:25une demi-pointure de plus ou un point de plus que moi. Alors ce n'était pas assez confortable
01:31sur terrain gelé. Et puis il y a eu un moment, qui est peut-être un tournant aussi dans votre histoire
01:35à Anderlecht, Souver Cotteron. Souver Cotteron, dans le vestiaire, vous demande s'il doit vous aligner ou pas.
01:40C'était juste la semaine d'après où il me demande si j'étais vraiment capable de supporter la pression
01:47pour jouer dans un grand club comme Anderlecht, avec tout ça qui venait avec. Et je me rappelle la
01:55réponse de dire juste « je joue et je montre ». Et voilà, à partir de là, on a enchaîné je pense que
02:01sept ou huit victoires d'affilée et je pense que j'avais marqué tous les buts d'affilée.
02:06Avec votre meilleur adversaire sur toutes vos années Anderlecht, Bruges.
02:10Oui, c'était le dernier de cette période de sept victoires d'affilée. Et un premier
02:16déplacement à Bruges, c'était pour moi la découverte d'Anderlecht et Bruges-Anderlecht
02:22ou Anderlecht-Bruges en déplacement avec un bon souvenir d'une belle victoire.
02:26Combien de titres en tout cas, au total avec le Sporting ?
02:29Trois comme joueurs, une Coupe de Belgique et un titre comme entraîneur réellement.
02:34On ne peut pas passer non plus au silence votre passage ici à la Louvière et la réussite
02:38qui est la vôtre depuis trois ans maintenant. Ça a changé votre vie à la Louvière qui vous
02:44a ouvert les portes et qui vous a donné 100% de responsabilité ?
02:47Ça a changé pas seulement ma vie, sinon celle-là de ma famille. Auparavant,
02:53le club change beaucoup la vie d'un joueur. Mais ici, la rade a changé le statut et la vie
03:01de ma famille. La sérénité, la capacité ou l'espace ou l'opportunité de pouvoir travailler,
03:07de vivre la passion d'une belle manière. Alors c'est vraiment, ça va être un grand,
03:14grand, grand chapitre de le livre de ma vie et la Louvière. Alors c'est un remerciement énorme à cette club.
03:21Au niveau familial aussi, la Belgique reste très, très importante pour vous. Vous avez connu plein de choses.
03:27Quatre enfants de cinq, ils sont nés en Belgique. Alors ça, ça dit beaucoup. C'est le pays de la famille par excellence, on va dire.
03:39Et avoir rencontré aussi une personne qui m'a changé complètement la vie, c'est Marie. Et aussi avec laquelle,
03:48grâce à elle, je suis où je suis aujourd'hui et de la manière que je suis aujourd'hui.
03:53Si en juin prochain, on doit revivre un Belgique-Argentine, comment ça va se passer chez les Frutos ?
03:59On connaît la fin. C'est l'Argentine qui va gagner. Mais ça va être partagé et assez mitigé dans la vie,
04:08parce qu'on est tous un peu Argentins, mais aussi on a une grande partie de notre cœur pour la Belgique.
04:13Avec combien de maillots de Maradona dans le salon ce jour-là ?
04:15Oui, tout le monde. Sauf que je pense que ce jour-là, je ne vais pas réussir de convaincre Marie,
04:21mais elle reste tout le monde avec le maillot de Dieu.
04:24Et Marie avec le maillot de Dieu ?
04:26Marie probablement avec le maillot de Dieu, oui.
04:28Merci Nico, bonne continuation.
04:30Merci beaucoup.
04:32Sous-titrage Société Radio-Canada
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