- il y a 6 semaines
La première étape du plan américain pour le cessez-le-feu à Gaza se met en place ce lundi 13 octobre avec le retour attendu en Israël de 48 otages, vivants ou morts, contre la libération de près de 2.000 palestiniens. Emmanuel Macron va participer à un "Sommet pour la paix" réunissant plusieurs chefs d'État en Égypte.
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00:00Pour cette journée qui est une journée importante, et je veux d'abord ici avoir un mot pour partager la joie et l'émotion de tant de familles qui vont retrouver leurs enfants.
00:13Et ce jour est avant tout celui de la libération des otages. On a déjà 7 otages qui sont revenus, qui ont été récupérés par les humanitaires,
00:22mais on aura donc la libération des 20 otages vivants, j'espère la restitution des 28 corps d'otages décédés qui sont tant attendus.
00:31C'est aussi la consécration du cessez-le-feu qui permet en effet le retour de la paix, l'arrêt des combats dans Gaza et qui va permettre le retour des opérations humanitaires.
00:41Et je veux partager cette joie, cette émotion aujourd'hui avec à la fois le peuple israélien et le peuple palestinien, et remercier les négociateurs qui ont permis cela.
00:52L'Egypte, qui nous accueille aujourd'hui pour ce sommet, les Etats-Unis d'Amérique, le Qatar et la Turquie,
01:02et qui ont permis de finaliser ces échanges entre le gouvernement israélien et le Hamas.
01:08Aujourd'hui, nous allons également nous réunir en tant que communauté internationale, en tout cas plusieurs représentants de cette communauté internationale, pour préparer les prochaines étapes.
01:20La priorité, c'est évidemment la reprise des opérations humanitaires à Gaza, dès les prochaines heures.
01:27Nous étions il y a quelques mois ici même avec le président Sissi, à quelques centaines de kilomètres d'ici.
01:32Certains d'entre vous étaient à nos côtés, à Alariche.
01:34Et donc évidemment, nous allons nous veiller à ce que les opérations humanitaires puissent reprendre dans les meilleurs délais pour venir en soutien des populations.
01:43La France va, comme elle le fait depuis le début, être un des acteurs avec nos ONG, avec le centre de crise du Quai d'Orsay, être aux côtés des populations civiles.
01:55Et dans les prochaines semaines, nous co-organiserons avec l'Egypte une conférence humanitaire pour Gaza, pour permettre justement la reprise durable de ces opérations humanitaires et la reconstruction.
02:09Ensuite, la deuxième chose, c'est la sécurité dans la durée.
02:14Et vous savez que c'était un des points clés, là aussi, du plan de paix franco-saoudien que nous avons endossé il y a quelques semaines.
02:22Il y a fait l'objet de la déclaration de New York, puis de la conférence que nous avons organisée avec l'Arabie saoudite,
02:28qui a été soutenue par 142 États de communauté internationale.
02:33C'est de nous assurer qu'il y a un cadre qui permet la restauration de la sécurité.
02:37Et donc, on va œuvrer avec les États-Unis d'Amérique, avec les pays de la région, pays européens et arabes,
02:44à ce qu'il y ait ce cadre qui permet une force internationale de stabilisation
02:47et qui permet de donner un cadre en soutien, donc, justement, du cadre administratif qui sera donné pour Gaza.
02:56D'abord, d'accélérer les opérations de formation des forces de sécurité,
03:01mais de déployer aussi des forces internationales et de donner un cadre à la démobilisation et démilitarisation du Hamas.
03:09Et enfin, c'est évidemment tous les travaux sur la gouvernance qui vont être travaillés.
03:15On l'a fait il y a quelques jours au Quai d'Orsay, en réunissant les ministres de ce qu'on appelle le Quintet arabe
03:21et les principaux ministres européens et alliés.
03:23C'est de nous assurer qu'on a un cadre de gouvernance qui permet aux Palestiniens d'avoir leur part dans la gouvernance de Gaza,
03:30mais qui aussi assure la perspective politique pour le jour d'après,
03:35qui est un point clé, qui était au cœur de l'initiative et du plan de paix franco-saoudien.
03:40C'est de faire le lien entre Gaza et la Cisjordanie, qu'il ne faut pas oublier en cette journée,
03:46et de nous assurer qu'il y a un chemin pour permettre, justement, les deux États,
03:51qui est la seule perspective politique qui permet véritablement une paix durable.
03:55Donc voilà ce que nous allons travailler.
03:58J'aurai en particulier l'occasion d'échanger avec bilatéral le président Sissi,
04:04l'émir du Qatar, mais également avec le président Abbas,
04:07qui est là aujourd'hui invité et que je retrouverai dans quelques instants après vous avoir vu.
04:11Dans l'invitation prête, un peu de dernière minute, à Marco Dabas de venir par Donald Trump.
04:18Et deuxièmement, est-ce que dans le cadre de cette force internationale de stabilisation,
04:22la France serait prête à envoyer les trous ?
04:25D'abord, je pense que c'est un très bon signal qui est envoyé en invitant le président Abbas.
04:31C'est la reconnaissance du rôle de l'autorité palestinienne comme instance légitime.
04:35C'est, pour moi, le signe clair d'abord d'une volonté d'impliquer l'autorité palestinienne
04:41dans la gouvernance de Gaza le jour d'après.
04:44Et c'est la reconnaissance du fait que la paix durable n'est possible
04:47que si on donne aux palestiniennes, aux palestiniens, leur place.
04:51Ensuite, nous savons tous que cela suppose une réforme en profondeur de l'autorité palestinienne.
04:57Ça fait partie, d'ailleurs, des exigences du plan franco-saoudien,
05:00mais aussi des engagements pris par le président Abbas dès le mois de juin dernier.
05:04Et qui ont commencé avec un vice-président, la réforme des programmes scolaires
05:08et toutes les réformes qui ont déjà été engagées.
05:13Je le vois comme un signe très positif.
05:15Mais maintenant, ça va être notre constance dans la durée, notre exigence
05:19et notre capacité à engager toutes les parties prenantes.
05:23Donc voilà, si je puis dire, cette phase du travail commence et elle est très importante.
05:29Ensuite, nous allons oeuvrer diplomatiquement à New York
05:32pour bâtir le cadre international de cette force.
05:36La France est prête à commencer les travaux de planification et nous sommes prêts à le faire.
05:40Et je pense que notre rôle est beaucoup plus légitime dans la planification,
05:43la consolidation diplomatique, la formation.
05:46Sur le déploiement des forces, je crois que le consensus se joue
05:50pour qu'il y ait surtout des forces régionales
05:52et peut-être des contributions de certains pays comme l'Indonésie ou d'autres
05:55et qui ont rappelé leur volonté d'abord d'avoir un cadre international.
05:58Est-ce que les Etats-Unis sont prêts à une résolution de l'ONU sur cette force internationale ?
06:09En tout cas, nos équipes à New York travaillent ensemble,
06:12nos ministres ont échangé
06:13et nos équipes de représentants permanents échangent à New York sur ce sujet.
06:18Donc nous travaillons sur ce sujet en lien avec les Etats-Unis d'Amérique.
06:22Il y a aujourd'hui une gouvernance ad hoc qui est en train d'être construite à Gaza.
06:33C'est d'ailleurs le cœur d'un travail qui a été mené par beaucoup de pays de la région
06:36auxquels nous avons été associés depuis 2 ans.
06:39L'autorité palestinienne doit y avoir une place importante.
06:44Un processus d'ailleurs d'autorisation, de transparence avec Israël a été assuré
06:49et le Hamas ne peut y avoir aucune place.
06:52C'est aux côtés de cette autorité ad hoc
06:56dans laquelle, encore une fois, il y a l'autorité palestinienne
06:59assurant la perspective des 2 Etats,
07:02c'est aux côtés de celle-ci
07:03qu'il y a les forces de police et les forces de sécurité intérieure
07:06que d'ores et déjà nous formons
07:07qui sont l'autorité légitime
07:09et en soutien une force internationale qui doit être déployée.
07:14Ce sont ces forces de sécurité
07:15qui sont le cadre sécuritaire
07:17au sein duquel sera organisée
07:20la démobilisation et la démilitarisation du Hamas
07:22avec la surveillance étroite de tous les pays de la région
07:25et de la communauté internationale.
07:26Monsieur le Président, vous parlez de stabilité dans la région,
07:28c'est le cas aussi, c'est l'enjeu aussi en France.
07:30Vous avez une objeu à un gouvernement hier soir.
07:31Je vais peut-être finir d'abord avec les questions internationales
07:34et je répondrai à une ou deux questions.
07:36Vous avez dit la part de la France
07:38dans ce plan de paix américain, égyptien et turc ?
07:43Pensez-vous avoir influencé le président Trump ?
07:46Écoutez, je pense que ce que l'Arabie saoudite et la France
07:51ont bâti depuis plusieurs mois
07:53dans le cadre du mandat qui nous a été donné
07:55par l'Assemblée générale des Nations unies
07:57et qui a abouti au mois de juillet à la déclaration de New York,
08:01puis à la conférence sur les deux états
08:03que nous avons tenus en septembre,
08:05a créé une mobilisation internationale.
08:06Et le plan franco-saoudien est un plan
08:09qui a été endossé par 142 états une fois encore.
08:14Il a donc créé une dynamique
08:15qui a permis de voir qu'il y avait un soutien international fort
08:19et qui a remis la question humanitaire, sécuritaire,
08:22mais aussi politique au cœur de ce sujet.
08:25Et qui, je pense, a permis de voir
08:26qu'il y avait une majorité des états du monde
08:28qui considéraient que la sécurité et la stabilité
08:32de tous dans la région n'étaient pas possibles
08:34sans perspective politique.
08:35Ça a été la contribution que nous avons apportée
08:37dans le rôle qui est le nôtre
08:39en lien avec les états de la région.
08:41Et moi, ce qui m'importe, c'est surtout
08:42que nous n'ayons jamais perdu le fil
08:44avec tous les états de la région
08:45et qu'il y ait, avec tous les états arabes
08:47et les états européens,
08:49cette capacité à avancer ensemble.
08:51Je crois qu'elle a été considérée, vue
08:54et qu'elle a nourri le plan américain.
08:56Et c'est une très bonne chose.
08:58Voilà. Et donc, ça s'est fait, je l'espère,
09:01en influence mutuelle.
09:03Ce qui m'importe, c'est le résultat.
09:04Le résultat d'aujourd'hui est bon.
09:06Le résultat d'aujourd'hui est très important
09:08et il est émouvant pour nous tous.
09:10Le cessez-le-feu et la libération des otages.
09:12Mais il faut avoir l'humilité de voir
09:15que tous ensemble, on a encore beaucoup de chemin
09:16et on va s'y atteler.
09:18Monsieur le Président,
09:19parmi les inquiétudes des Israéliens,
09:21celle de voir des combattants du Hamas
09:24infiltrer les forces qui se font mobiliser
09:27et qui se font former côté palestinien,
09:29quelle garantie pouvez-vous leur donner aujourd'hui ?
09:31Écoutez, ces inquiétudes sont toujours très légitimes
09:34après ce qu'a vécu Israël le 7 octobre 2023.
09:38Et donc, c'est aussi pour ça qu'il y a un travail très étroit
09:40qui est fait avec Israël,
09:42à la fois sur les sujets de gouvernance,
09:44mais aussi sur les forces.
09:45Aujourd'hui, je rappelle qu'il y a d'ores et déjà
09:47des formations qui sont faites,
09:48des forces de sécurité,
09:49qu'à chaque fois, elles sont faites en transparence
09:52avec une association des forces israéliennes,
09:54que ce soit d'ailleurs en Cisjordanie comme à Gaza.
09:58Et donc, c'est ce processus qui va continuer
10:00pour donner la pleine visibilité aux Israéliens
10:03sur leur sécurité et éviter de tels mécanismes.
10:07Et ça, c'est aujourd'hui ce qui est fait
10:09par tous les formateurs,
10:10dans les plans qui existent déjà,
10:12que nous allons monter en puissance.
10:14Et c'est ce que les Américains, les Européens,
10:16mais aussi tous les pays de la région apportent comme garantie.
10:18Et donc, c'est ce travail étroit que nous allons poursuivre.
10:20Est-ce que la France a joué un rôle,
10:22aura un siège dans la négociation de la phase 2 ?
10:24Est-ce que vous avez prévu,
10:26est-ce que ce sera possible d'aller en Israël
10:29maintenant que cette étape est passée ?
10:31D'abord, il est prévu que la France ait en effet
10:34un rôle dans cette phase,
10:35que nous soyons associés à cette gouvernance,
10:38qui nous importe surtout, comme je l'ai dit,
10:40c'est pour la gouvernance de Gaza
10:41que les Palestiniens soient associés.
10:43Nous aurons un regard sur les sujets que j'évoquais,
10:46à la fois l'humanitaire,
10:47à travers la conférence que nous allons tenir
10:49avec l'Egypte et évidemment l'implication
10:52qu'il y a de la nôtre comme depuis le 1er jour.
10:54Et je veux remercier ici l'ensemble de nos équipes
10:57du Quai d'Orsay, le soutien militaire
10:59depuis le 1er jour avec le déploiement
11:00des bateaux et des équipes médicales,
11:03mais aussi toutes nos ONG.
11:05Et la société civile a un rôle très important.
11:08Elle est ici représentée,
11:09elle continuera de l'avoir.
11:10Et donc, on sera évidemment impliqués
11:12sur toutes les questions humanitaires,
11:14la reconstruction des hôpitaux, l'accompagnement
11:16et peut-être tout particulièrement la question des enfants.
11:19On a beaucoup d'enfants blessés, orphelins, très malades,
11:21sur lesquels on va particulièrement veiller.
11:25La 2e chose, c'est que nous allons évidemment
11:27prendre notre rôle dans les questions sécuritaires.
11:30Nous sommes déjà des acteurs,
11:31avec tous les Européens, dans le cadre de la formation.
11:34On va monter en charge sur ce volet-là.
11:37Et nous avons déjà des équipes déployées
11:38de planification aux côtés des Américains.
11:41Et on va monter en charge sur ce volet.
11:44Et puis, sur les questions de gouvernance,
11:48nous allons avoir un rôle tout particulier
11:49pour être aux côtés de l'autorité palestinienne
11:53et veiller à ce qu'elle ait sa part,
11:54mais aussi qu'elle fasse ses réformes
11:55pour le jour d'après.
11:57Et à cet égard, le plan de paix
11:59que nous avons mis en place,
12:01les échanges qu'on a eus avec le président Abbas,
12:05à la fois le prince héritier,
12:06Premier ministre, Ben Salmane et moi-même,
12:09sont des éléments importants
12:10que nous allons suivre.
12:14Oui, bien sûr.
12:15De toute façon, ça a toujours été
12:17quelque chose de possible.
12:18Et les échanges ont été constants.
12:20Et donc, on verra ça pour les semaines
12:22et les mois qui viennent.
12:24Est-ce que vous partagez les deux
12:26exprimés sur un moment
12:27dans l'égard d'autres nivelaires
12:29sur le plan de position, etc.?
12:33Écoutez, moi, j'ai toujours considéré
12:35qu'il fallait aujourd'hui,
12:37dans la phase qui s'ouvre,
12:39que ce soit des solutions
12:40qui mettent les Palestiniens
12:43au cœur de la gouvernance de Gaza.
12:45Je pense qu'il faut un appui
12:46de la communauté internationale,
12:48arabe et européenne,
12:49avec le soutien américain,
12:51mais que le cœur était
12:52que les acteurs palestiniens
12:54jouent leur rôle.
12:55Et c'est comme ça
12:56que les choses pourront avancer.
12:58Voilà.
12:58Et donc, je pense qu'on doit tous
13:00être en soutien,
13:01on doit tous accompagner,
13:02que s'il y a des idées
13:03qui sont apportées par les uns
13:04et les autres,
13:05elles sont positives,
13:06mais qu'elles ne peuvent pas
13:06être en substitution.
13:07– Monsieur le Président,
13:09sur quel message
13:09vous avez commencé ?
13:11– Alors, par correction,
13:12vous avez votre collègue
13:12qui avait commencé comme je l'ai dit.
13:13– C'est gentil pensé.
13:14– Non, mais…
13:15– Je veux être correct.
13:16– Bon, sur la situation nationale,
13:18merci.
13:20Beaucoup parient déjà
13:21que le gouvernement
13:21que vous avez nommé hier soir
13:22ne tiendra pas plus
13:23que quelques jours.
13:24Plusieurs motions de censure
13:24ont déjà été déposées ce matin.
13:26Pour être très concrets,
13:26est-ce que, contrairement à ce qu'affirme
13:28le Premier Secrétaire
13:29du Parti Socialiste,
13:30vous avez un deal avec l'EPS
13:31pour faire tenir ce gouvernement
13:32jusqu'au budget ?
13:33– Non, ce n'est pas mon rôle
13:34de faire cela
13:35et je vais vous dire,
13:36on est ici aujourd'hui en Égypte
13:38dans un moment tragique
13:40et très important
13:40où la France a joué son rôle,
13:43où elle continue de le jouer,
13:44où je la représente.
13:45C'est le mandat
13:45que les Françaises et les Français
13:46m'ont confié à deux reprises
13:48et qui est mon honneur
13:50et mon devoir.
13:51Dans ce moment-là,
13:52la France est regardée
13:52et le message qu'elle doit apporter,
13:56c'est un message
13:56de stabilité et de force.
13:59Et dans le même temps,
14:00on a tous nos compatriotes
14:01qui pensent à leur quotidien,
14:03à l'éducation de leurs enfants,
14:05à leur santé,
14:06à la sécurité,
14:08à leur pouvoir d'achat,
14:09le fait que leur travail paye.
14:11Et c'est ça,
14:12le devoir du gouvernement
14:13et le devoir de l'Assemblée
14:15qui a été élu
14:16il y a à peine plus d'un an,
14:17largement par toutes
14:18les Françaises et les Français.
14:20Et donc le devoir de tous,
14:21c'est d'oeuvrer
14:22à la stabilité.
14:23Ce n'est pas de faire
14:24des paris sur l'instabilité.
14:25Donc moi, je suis là
14:26dans mon rôle
14:27de garant de nos institutions,
14:29celui que j'ai exercé
14:29la semaine dernière.
14:31Comme toutes les Françaises
14:32et tous les Français,
14:33j'ai vu beaucoup de propos
14:34qui n'ont pas été
14:35à la hauteur des événements.
14:37Et je demande à tout le monde
14:38de se ressaisir,
14:39de travailler avec exigence,
14:41respect,
14:42et en n'oubliant jamais
14:43qu'on soit au gouvernement
14:45ou qu'on soit au Parlement
14:47que le mandat qui est donné
14:48par les Français pour les uns
14:49ou le mandat qui est donné
14:51par le président
14:52au nom des Français
14:52pour les autres
14:53avec la confiance
14:55qui doit être obtenue
14:56auprès de la Chambre,
14:58que ce mandat,
14:59c'est de servir,
15:00de servir et de servir
15:01et d'apporter des réponses
15:04aux questions des Français
15:05du quotidien
15:06et de tout ce vrai
15:07pour l'indépendance
15:08de la France.
15:09C'est la seule chose
15:10qui vaille.
15:11Le reste,
15:12c'est l'affaire du gouvernement
15:13que j'ai nommé hier
15:14sur proposition
15:15du Premier ministre,
15:16Sébastien Lecornu.
15:17Ils sont à la tâche aujourd'hui.
15:19Je présiderai demain matin
15:20un Conseil des ministres
15:21et je souhaite
15:23que le pays puisse avancer
15:24dans l'apaisement,
15:27la stabilité,
15:29l'exigence
15:30et le service des Français
15:32avec beaucoup de respect
15:33entre les forces politiques.
15:34C'est votre dernière carte
15:34avant la dissolution ?
15:36Je ne fais encore une fois
15:37aucun pari
15:38et je trouve que
15:39beaucoup de ceux
15:40qui ont nourri
15:40la division,
15:43les spéculations
15:44n'ont pas été
15:46au niveau du moment
15:47que vit la France
15:48et de ce qu'attendent
15:50les Français.
15:50Les Français,
15:51ils veulent du calme,
15:52ils veulent de la dignité
15:53et ils veulent qu'on travaille
15:54à leur service.
15:54C'est la seule chose
15:55qui m'attend.
15:56Est-ce que c'est une manière
15:56de répondre ?
15:56Merci beaucoup.
15:57Est-ce que c'est une manière
15:58de répondre ?
15:58Je crois que là,
15:59aujourd'hui,
16:00les forces politiques
16:01qui ont décidé
16:02la censure de François Bayrou
16:03et les forces politiques
16:04qui ont joué
16:04la déstabilisation
16:05de Sébastien Lecornu
16:07sont les seuls responsables
16:08de ce désordre.
16:09Moi, j'assure la continuité,
16:11la stabilité
16:11et je continuerai de le faire.
16:13Voilà.
16:13Est-ce que ça s'adresse
16:14à ceux qui étaient hier
16:14vous en sortent
16:15soutiennent,
16:15voire vous en sortent
16:16de la ministre ?
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