Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 12 heures
Valentin Vacherot décroche le premier titre de sa carrière au masters 1000 de Shangai face à son cousin Arthur Rinderknech. Sa maman, Nadine Vacherot, raconte ce rêve éveillé

Privé de l'Equipe de France, Ousmane Dembélé, sacré ballon d'or, était de retour chez lui à Evreux en Normandie, où il a grandi. Valentin Boissais nous raconte l'ambiance sur place

Vainqueur du Tour de Lombardie, Tadej Pogacar est sur une autre planète. Les explications de Jean-Gabriel Bontinck , le journaliste du parisien présent en Slovénie sur les terres du champion du monde.

Invité exceptionnel Edgar Grospiron, président du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques Alpes françaises 2030
Regardez On refait le sport avec Isabelle Langé du 12 octobre 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France, Isabelle Langer.
00:11Bonsoir à toutes et à tous, quel plaisir de vous retrouver comme chaque dimanche.
00:15Léa Quignot est à mon côté pour m'accompagner pendant les 45 prochaines minutes.
00:19Bonsoir Léa.
00:20Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
00:22Enfin, je dis 45 minutes, on l'espère, si Sébastien Lecornu n'annonce pas son gouvernement ce soir,
00:26sinon on passera le relais à la politique.
00:28À 20h, ce sera normalement Eric Silvestro pour une heure de RTL Foot,
00:34l'occasion de revenir sur la conférence de presse de l'équipe de France,
00:37qui va débuter à 19h30 à Redjavik, à la veille du match contre l'Islande,
00:41en éliminatoire de la Coupe du Monde.
00:43Nous irons aussi à Évreux, sur les terres d'Ousmane Dembélé,
00:46où l'attaquant parisien a reçu un accueil digne d'une rockstar avec son ballon d'or.
00:50Et puis nous irons aussi en Slovénie, où la star du cycliste Adey Pokacar
00:54a lui aussi été accueillie en héros chez lui.
00:56Nous reviendrons sur l'incroyable aventure de Valentin Vacherot,
01:00le joueur de tennis Monégas, qui vient de remporter le Masters 1000 de Shanghai
01:03contre son cousin, le français Ardu Rindortnech.
01:06Une victoire qui lui vaut d'être propulsé de la 204e à la 40e place du classement mondial.
01:12Sa maman Nadine sera avec nous dans un instant au téléphone.
01:15Et puis en fin d'émission, un invité exceptionnel,
01:17le patron du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes 2030,
01:22le champion de ski de bosse, Edgar Gros-Piron.
01:25Vous êtes prêts ? C'est parti !
01:27Direction Redjavik pour commencer demain soir.
01:34L'équipe de France dispute un nouveau match comptant pour les éliminatoires à la Coupe du Monde.
01:38Les Bleus affrontent l'Islande.
01:41Et nous retrouvons sur place Nicolas Georgerot.
01:43Oui, avec dans maintenant un peu moins d'un quart d'heure la conférence de presse de Mike Meignan
01:50qui sera devant la presse avec Didier Deschamps
01:53et qui sera capitaine demain en l'absence de Kylian Mbappé,
01:57en l'absence de Tramini, en l'absence de Konaté.
02:00Il y a déjà eu le brassard de capitaine,
02:02mais c'était en cours de match comme vendredi lorsque Mbappé est sorti à 10 minutes de la fin.
02:07Ce sera la première fois au coup d'envoi d'une rencontre pour le portier des Bleus et du Milan.
02:11Les Bleus arrivaient hier soir avec un temps bien maussade.
02:15La pluie, le vent, ce sera plus agréable dans une heure pour l'entraînement,
02:18même s'il fait frais.
02:19Et les conditions seront musclées demain enceintes ouvertes à tous les vents
02:23où il n'y a que deux tribunes sur les côtés du terrain.
02:26Merci beaucoup Nicolas Georgerot.
02:27Une conférence de presse sur laquelle vous reviendrez longuement dans RTL Foot
02:31à partir de 20h avec Eric Silvestro et Jeannot Resseguier.
02:35Une équipe de France, on le disait, privée de Papé,
02:38mais aussi de son ballon d'or, Ousmane Dembélé, toujours blessé.
02:41L'attaquant parisien en profite pour partager son bonheur.
02:44Retour aux sources d'ailleurs aujourd'hui.
02:46Dembélé était de retour chez lui à Évreux, en Normandie,
02:49dans le quartier notamment où il a grandi.
02:51Bonsoir Valentin Boisset.
02:53Bonsoir.
02:54Vous étiez sur place pour assister à cette grande fête.
02:57Quand un ballon d'or revient à la maison, c'était un événement.
03:00On imagine une effervescence dingue.
03:02Racontez-nous Valentin.
03:03Oui, on a eu le portrait cette semaine de Badinter en énorme sur le Panthéon.
03:08Et aujourd'hui, on a eu le portrait de Dembélé en énorme sur la mairie d'Évreux
03:12et surtout des milliers de personnes déjà devant cette mairie.
03:16Il a été littéralement haï comme une rockstar.
03:18Bonjour à tous.
03:23Il est exceptionnel.
03:25J'ai grandi dans cette ville.
03:29Et voilà, à chaque moment difficile, vous avez été ma force.
03:33Et surtout, merci à vous.
03:36Vous êtes content de l'avoir vu ?
03:37Oui, on est content.
03:39Ça fait plaisir.
03:40Ça fait parler aussi de Évreux.
03:44Les yeux dans les étoiles de mon fils.
03:46Léa.
03:47Les yeux dans les étoiles des enfants.
03:49Dembélé a reçu la médaille de la ville d'Évreux.
03:52Il a même fait un petit hommage à sa professeure de CP
03:54puisqu'il l'a invité à monter dans sa voiture.
03:57Un moment évidemment très émouvant pour cette enseignante.
04:00Dembélé qui a reçu un accueil digne d'une rockstar.
04:02Il y avait un dispositif de sécurité énorme.
04:05La circulation notamment était bouclée tout autour du quartier de la Madeleine,
04:08là où tout a commencé pour lui.
04:11Oui, un quartier où il s'est rendu en voiture.
04:13Puis il est arrivé dans ce stade beau de mer incandescent.
04:16C'était rempli.
04:173 500 personnes, beaucoup d'enfants et un code couleur, le rouge et le noir.
04:22Ces couleurs du début.
04:23Il y avait aussi d'anciens coéquipiers qui ont joué avec lui un peu plus jeunes.
04:27C'était un hommage vraiment XXL puisqu'entre la mairie et le stade,
04:30il y avait au moins 5 000 personnes.
04:32J'ai calculé, ça représente 10% de la population de la ville.
04:35Tout le monde était ravi, tout le monde était heureux.
04:39On imagine d'ailleurs le quartier de la Madeleine qui a formé d'autres joueurs professionnels.
04:45Steve Mandanda, Dayo Upamecano ou encore Bernard Mendy.
04:49Il y a du beau monde qui sort de ce quartier d'Evreux, Valentin.
04:53Et j'imagine que les gamins avaient des étoiles dans les yeux aussi.
04:57Ah oui, et même des larmes sur les joues.
04:59Parce qu'évidemment, quand un ballon d'or apparaît comme ça devant eux,
05:01ils sont très émus.
05:03Il l'a exhibé même à travers la fenêtre de sa voiture, devant la mairie.
05:07Yannick, lui, il voulait carrément le toucher, le ballon d'or,
05:09mais il n'a pas réussi.
05:10Et il est reparti tout de même satisfait.
05:12On a vu le ballon d'or !
05:13On a vu le ballon d'or de propre jeu.
05:15C'est un moment inoubliable.
05:17On est très fièvre de voir un vrai ballon d'or
05:19sous nos yeux venir nous présenter.
05:23C'est incroyable.
05:24T'as trop déçu qu'ils ne viennent pas ici ?
05:25Un peu quand même.
05:27C'est déjà bien qu'il fasse ça.
05:29Il y aurait des villes qui ne seraient pas venues faire ça.
05:31Donc là, déjà, Ousmane, c'est très bien qu'il vient de faire ça.
05:34Vous imaginez des gamins qui veulent s'inspirer du grand Ousmane.
05:38Ils voulaient tous leur autographe, leurs petites photos.
05:40C'était un peu la couille toute l'après-midi.
05:42Il souhaitait une fête populaire d'Embélé, proche du peuple.
05:45Ça a été réussi, ça ?
05:48Oui, sincèrement, c'était réussi.
05:50Déjà, il y avait le soleil.
05:50Il y avait ses musiques survitaminées un peu partout.
05:53Des rues bondées.
05:53Il y avait vraiment toutes les générations.
05:55Et que ce soit à la mairie ou au stade, Ousmane d'Embélé,
05:58il a pris le temps d'aller parler aux jeunes, à ses anciens entraîneurs.
06:01Et c'est ce qu'il voulait.
06:02C'est ce qu'il est aussi, un footballeur plutôt humble,
06:05qui n'a pas oublié d'où il vient.
06:07Et Yvro le lui rend plutôt bien ce soir.
06:09Merci beaucoup, Valentin Boisset, en direct d'Evru.
06:12Alors, le tennis, c'est ce scénario digne d'un film au Masters 1000 de Shanghai, cette semaine.
06:22Le tournoi a été remporté cet après-midi par Valentin Vacherot.
06:25Le mené de gasque de 26 ans a battu en finale son cousin,
06:28le français Arthur Rindorknech en 3-7, 4-6, 6-3, 6-3.
06:32Et nous sommes en ligne avec une maman heureuse, celle du héros du jour.
06:35Bonsoir, Nadine Vacherot.
06:38Bonsoir.
06:39Bonsoir à vous.
06:40Pour expliquer à nos auditeurs, cette finale, c'est une histoire de famille, je le disais.
06:44Votre fils Valentin affrontait donc votre neveu, le fils de votre sœur Chloé.
06:48J'espère que tout le monde me suit.
06:50Non, ma sœur Virginie.
06:51Virginie, pardon.
06:52Oui, Chloé, c'est la nièce de Virginie.
06:54Voilà, exactement.
06:55Racontez-nous comment vous avez vécu ce match, Nadine.
06:59Alors, les matchs se sont suivis.
07:02C'était quand même le neuvième, donc ça faisait le neuvième qu'on suivait.
07:05Il y en a eu avec beaucoup plus de stress que d'autres, spécialement celui d'aujourd'hui.
07:13Il y avait moins de stress parce que de toute façon, à l'arrivée,
07:16c'était une victoire familiale extraordinaire et remarquable.
07:20Donc, il y avait un petit peu moins de stress.
07:23Il y avait une émotion, c'est l'émotion qui était surtout présente.
07:27Enfin, plus que le stress, l'émotion était palpable, c'était incroyable.
07:33Vous étiez en ligne avec votre sœur ?
07:36Alors, on s'est appelé ce matin, on s'est appelé hier soir,
07:39et après, on s'est foutu la paix, voilà.
07:42On s'est envoyé, voilà, elle m'a envoyé des petits textos.
07:45On s'appelle ce soir, on doit s'appeler ce soir, voilà.
07:49C'est une semaine incroyable.
07:52Une quinzaine, hein ?
07:53Une quinzaine, voilà.
07:55Parce qu'on va expliquer aux auditeurs, qui ne sont peut-être pas au courant,
07:57il est arrivé à Shanghai, 204e mondiale.
08:00Il ne savait pas s'il allait pouvoir disputer les qualifications.
08:03Finalement, il y a eu un désistement.
08:05Il a disputé les qualifs.
08:06Et dans le très beau principal, là, c'est un conte de fédé.
08:08Et il a battu les cadors, tour après tour, pour s'offrir, excusez du peu,
08:12Novak Djokovic en demi-finale.
08:13Et donc, son cousin.
08:15Aujourd'hui, on a envie de vous demander de la maison.
08:18Est-ce que vous avez réalisé ce qui s'est passé ?
08:21J'ai un peu de mal, j'avoue.
08:23J'ai un peu de mal.
08:24Alors, bon, heureusement que ça ne s'est pas passé qu'aujourd'hui.
08:27Donc, de jour en jour.
08:29Bon, c'est vrai qu'il est parti, il y a 15 jours à Shanghai.
08:32Il était en liste d'attente, on appelle ça, je ne sais plus, je n'ai plus les mots.
08:42Il sait qu'il y a un jour où tous ceux qui ne peuvent pas participer sont obligés de se retirer de la liste.
08:46Donc, il dit, allez, je tente ma chance.
08:49J'espère que je vais rentrer dans les qualifs, j'y vais.
08:52Et voilà, il est arrivé là-bas.
08:53Il a tenté sa chance.
08:55Je sais qu'il était trois dehors avant qu'Al-Kharaz ne dise qu'il n'y aille pas.
09:00Donc, ça faisait une place et puis après, il y en a deux effectivement qui sont retirés et il est rentré.
09:05Et voilà, ça l'a fait et il est arrivé là où il est arrivé.
09:10C'est quand même quelque chose, c'est un exploit remarquable.
09:13On va l'écouter si vous voulez bien votre fils, Valentin.
09:16Oui, complètement fou ce qui m'arrive aujourd'hui.
09:20Tellement heureux, tellement heureux de ce type.
09:24Franchement, même il y a trois jours, je n'aurais même pas cru.
09:27Donc, on ne va même pas penser à ce que si quelqu'un m'avait dit que je gagnerais.
09:30Il y a deux semaines, quand j'ai atterri ici, je m'aurais pris pour un fou.
09:35Mais ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est surtout deux cousins qui se sont retrouvés en finale d'un Masters 1000.
09:40Et ça, personne ne va nous l'enlever.
09:42Malheureusement, il doit y avoir un vainqueur.
09:44Mais je pense qu'on est tous les deux vainqueurs de cette semaine parce qu'Arthur, il a aussi fait la plus belle semaine de sa carrière.
09:48D'être sur le podium, sur la cérémonie ensemble, je pense que comme beaucoup de personnes l'ont vu, c'était très émotionnel pour nous, pour notre famille.
09:57Avec aussi Benjamin, mon frère, coach, qui est aussi le cousin d'Arthur, évidemment.
10:03C'était juste fou.
10:04Malheureusement, il y a un vainqueur.
10:05Mais je pense qu'on a gagné tous les deux.
10:06Notre famille a gagné.
10:07Et le magnifique sport, qui peut être très dur des fois.
10:10Quel tennis a gagné aujourd'hui parce que l'histoire qu'on a créée sur ce tournoi, personne ne va nous l'enlever.
10:15Et on est juste tellement fiers.
10:19Nadine Vacherot, Valentin, parlait de Benjamin, son frère, votre fils, qui est aussi son entraîneur.
10:24C'est un bonheur XXL pour vous, la maman, de les voir réaliser ce qu'ils ont réussi.
10:29Absolument.
10:30Un bonheur et une concrétisation de tous les efforts qu'ils ont fait, de toutes les difficultés.
10:37les moments difficiles qu'ils ont passés.
10:39Parce que ce n'est pas que du rêve tout le temps.
10:44Et puis, Benjamin, il était coach déjà avant.
10:48Il a lâché ses joueurs pros en disant, allez, je mets sur mon frère, j'y vais.
10:53Valentin, à l'époque, il n'était pas encore, il n'y a pas sa vie.
10:58Et oui, aujourd'hui, il montre qu'il a eu raison.
11:01Il a cru en lui, il y est allé.
11:03Et voilà, et cette quinzaine, toutes les planètes étaient alignées.
11:08Et ça donne une victoire.
11:10C'est juste fabuleux, quoi.
11:12Ça n'a pas été un long fleuve tranquille, on le comprend bien.
11:15Est-ce que vous les avez eus au téléphone ?
11:18Oui, bien sûr, bien sûr, oui.
11:20Benjamin, on part par texto.
11:23Et Valentin m'a appelé tout à l'heure, il m'a appelé tous les soirs, en fait, avant de se coucher.
11:28C'est un, au-delà du joueur, c'est un humain incroyable, avec énormément de valeurs et familiales.
11:40Et donc, tous les soirs, voilà.
11:42Et qu'est-ce que vous leur avez dit ?
11:44Qu'ils étaient juste monstrueux.
11:48Que je n'avais pas de mots pour leur dire à quel point j'étais fière d'eux.
11:53C'est juste, voilà.
11:56C'est juste quelque chose d'extraordinaire, quoi.
11:59Une fierté, mais une fierté double en plus.
12:03C'est ça qui est beau, quoi.
12:05C'est une double fierté, voilà.
12:08De l'adulte qui est papa des enfants, qui passe son temps sur le circuit, voilà.
12:13Qu'il laisse sa famille, et c'est, voilà, et c'est pas toujours facile.
12:19De Valentin, bon, lui, Valentin, le voyage, c'est quelque chose qu'il adore.
12:22C'est très important.
12:24Il est parti tôt de chez vous, aux Etats-Unis, pour étudier à l'université.
12:28Il a un parcours un peu atypique.
12:29Oui, oui, oui, oui, en fait, quand Arthur Rinderknech, son cousin, est parti aux Etats-Unis
12:37trois ans avant lui, parce qu'ils ont trois ans d'écart, il est revenu aux vacances
12:42de Noël, et on passe toujours les vacances de Noël, à la montagne, les deux familles,
12:46et il a dit à son cousin, dans trois ans, tu viens me rejoindre.
12:51Là, Valentin, il avait quoi, 16 ans, même pas, même pas, parce qu'il est de fin d'année,
12:56et il lui a dit, oula, oula, oh oui, non, mais tu vas voir.
12:58Et puis, bon, il s'est mis ça en tête, bon, il a eu son bac, il n'avait pas 18 ans,
13:03il m'a demandé quand même de rester jusqu'à Noël, parce qu'il y rentre, en fait, il rentre
13:08en université, c'est ou au mois d'août ou au mois de janvier, donc il a voulu rentrer
13:11qu'au mois de janvier, pour pouvoir un petit peu jouer, s'éclater sur le circuit des
13:17futurs, donc à l'époque où il hésitait à Futur, et puis au mois de janvier, il est
13:20parti, et puis voilà, donc, ce qui était fabuleux pour lui, c'est d'arriver là-bas,
13:25d'avoir son cousin, donc, qu'il a pris en charge et qu'il a aidé, et puis leur
13:30aventure à l'université a été extraordinaire, a été extraordinaire, Valentin, c'était
13:36son rêve de vivre quelque chose de collectif, si on n'avait pas été dans le tennis, je
13:41pense qu'il serait parti sur un sport co, parce qu'il adore la collectivité, l'esprit
13:47d'équipe, c'est quelque chose pour lui de fondamental, voilà, il a trouvé ça là-bas,
13:52et ils se sont vraiment développés et éclatés dans tous les sens du terme.
13:57Il va être demain 40e au classement mondial, ça va changer forcément la donne sur tous
14:03les tournois, il va rentrer plus facilement, il a empoché également un chèque d'un
14:07million d'euros, est-ce qu'il est du genre à flamber, à prendre la grosse tête ?
14:11Alors, pas du tout déjà, non, puis alors je vais vous dire une chose, s'il y en a un
14:16des deux d'ailleurs qui prend la grosse tête, il va se faire ratatinner par toute la
14:21famille, là, il a intérêt à retomber vite sur terre, on est une famille très, voilà,
14:27très culture sportive, saine, avec la tête sous les épaules, et lui est comme ça, de
14:32toute façon, il a été élevé comme ça, donc je ne pense pas à une seconde qu'il
14:36va prendre la grosse tête.
14:38Je vois Eric Silvestro qui a été un de vos élèves, je crois, au tennis club de
14:41Modacou, voilà, qui hoche la tête.
14:43Je lui fais juste un gros bisou à Nadine, ça me rappelle tellement de souvenirs avec
14:46le petit Benjamin qui était déjà bien plus fort que nous, qui était sur les cours,
14:49qui était toujours dans les pas de maman, la grande sœur aussi, franchement, voilà,
14:52un gros bisou Nadine et félicitations à toute la famille.
14:54Merci Eric, merci Eric.
14:56Merci beaucoup Nadine Vacherot, je vous laisse retrouver vos enfants d'ici deux jours, je
15:01crois, le temps qu'ils rentrent.
15:05Très, très vite et merci d'avoir accepté notre invitation.
15:07Il est 19h30, toujours pas de gouvernement de Sébastien Lecornu, bien restez avec nous,
15:12parce qu'après la pause, nous partons en Slovénie, où Pocatia a été accueilli en héros.
15:16Jusqu'à 20h, on refait le sport sur RTL.
15:21Avec Isabelle Langer.
15:24Isabelle Langer sur RTL.
15:26On refait le sport.
15:28Clap de fin pour la saison de cyclisme, une saison qui s'est terminée à domicile pour
15:32Tadej Pocatia, le champion slovéne vainqueur hier de son cinquième tour de Lombardie,
15:37participait ce matin au Poggy Challenge à Comenda, où l'on retrouve notre confrère
15:42du Parisien Jean-Gabriel Bontenck.
15:44Bonsoir Jean-Gabriel.
15:46Bonsoir.
15:47Racontez-nous, c'est quoi ce Poggy Challenge ?
15:49Alors, c'est une course pas comme les autres pour le champion slovéne, parce que c'est
15:54chez lui.
15:54Elle est partie de chez lui ce matin.
15:58Et les concurrents habituels, ce n'était pas le peloton des coureurs professionnels,
16:01c'était des habitants, des amateurs du monde entier.
16:05Il y avait 35 nationalités représentées.
16:06Ils se sont inscrits et le peloton faisait 1000 coureurs.
16:10Donc, c'était une forte opposition, en nombre en tout cas.
16:14Le peloton est parti devant lui et ensuite, Tadej Pogacar, fidèle à sa réputation, les
16:20a rattrapés un à un jusqu'au sommet de la station de ski qui se trouve quelques kilomètres
16:26au-dessus de chez lui.
16:27Il a gagné ?
16:28Eh bien, figurez-vous que non, c'était sa dernière épreuve de la saison et il a rattrapé
16:33les 1000 coureurs, sauf un sympathique amateur anglais spécialiste d'école et qui a gardé
16:41une petite minute d'avance sur Tadej Pogacar.
16:43C'était pour l'anecdote parce qu'avant tout, cette course était un grand événement
16:47à la gloire du champion slovéne qui est sûrement actuellement le meilleur cycliste du monde
16:53et peut-être en train de devenir le meilleur cycliste de l'histoire.
16:56Léa.
16:56Jean-Gabriel, la Serbie à Djokovic au tennis, la Slovénie à Pogacar, c'est plus qu'une
17:02star on imagine sur ces terres ?
17:04Oui, complètement.
17:06Il y avait beaucoup d'enfants aussi dans cet événement qui a commencé dès hier par
17:10une grande retransmission à Comenda dans son village sur écran géant de sa cinquième
17:15victoire dans le Tour de Lombardie et avant il y a des enfants qui faisaient du vélo,
17:18ils avaient tous les maillots de Poggi, des maillots jaunes, des maillots de champions
17:21du monde.
17:21Quand on débarque à Ljubljana, dans la capitale, dès la sortie de l'aéroport, on voit des affiches
17:30qui annonçaient l'événement.
17:31Pour eux, c'était vraiment le grand événement.
17:32C'est la première fois qu'ils le faisaient, de cette ampleur en tout cas, parce qu'il faut
17:36dire que ses victoires, il en a accumulé encore énormément cette saison.
17:40Quelle saison historique d'ailleurs pour lui.
17:43Le champion du monde a presque tout croqué, il n'a laissé que des miettes finalement
17:47à ses adversaires.
17:48C'est ça, les chiffres donnent le tournis.
17:51C'est le premier coureur à avoir fait un podium sur les cinq monuments.
17:55Vous savez, ces courses d'un jour qui font l'histoire du cyclisme, il en a gagné
18:00trois.
18:01Le Tour des Flandres, le Tour de Lombardie et Liège-Bastogne-Niège et il fait podium
18:05sur les deux autres, Milan Sorremo et Paris-Roubaix.
18:07Déjà, c'est exceptionnel et en plus, il gagne bien sûr le Tour de France pour
18:11la quatrième fois, le championnat du monde, le championnat d'Europe, 20 victoires
18:15toutes plus prestigieuses les unes que les autres.
18:18C'est réellement impressionnant.
18:20Léa ?
18:21On a l'impression que personne ne peut l'arrêter et pourtant, il y a des concurrents
18:24très sérieux face à lui.
18:26Oui, alors Remco Evenpool, le belge, sont plus sérieux rival.
18:31Il fait deuxième sur les trois dernières semaines derrière lui, donc c'est assez rageant
18:36et en même temps assez encourageant pour lui.
18:37Mais je dirais que le principal rival de Pogacar, c'est peut-être lui-même.
18:42Le danger qu'il guette, c'est la lassitude en fait, c'est la fatigue mentale.
18:46Et là, on sentait bien chez lui en Slovénie, avec cette course sans enjeux, avec sa famille
18:51qui était là, ses amis d'enfance.
18:52Il était vraiment relâché.
18:54Ce n'était pas le Pogui stressé de la fin du Tour de France.
18:57Heureusement pour lui que la saison se finit, même si elle a été exceptionnelle.
19:00Vous avez pu d'ailleurs échanger avec lui aujourd'hui ?
19:02Oui, quelques mots.
19:04Quelques mots, il était très pris.
19:05Après un grand discours sur le podium où il y avait des milliers de personnes qui l'attendaient,
19:10il nous accordait un petit instant pour nous dire à quel point il était heureux justement
19:15d'avoir fait cet événement.
19:17Et il ne se projette pas du tout encore sur la saison suivante.
19:20Il a besoin de couper, mais une chose est sûre, il sera sur le Tour de France l'année prochaine.
19:25Ça, il n'y a pas trop de doutes pour gagner un cinquième maillot jaune.
19:29Merci beaucoup Jean-Gabriel Bonting.
19:31Bon retour en France.
19:32Votre reportage en Slovénie est d'ores et déjà, j'imagine, sur le site internet du Parisien.
19:36Et bien sûr, à l'air demain dans les pages sport du quotidien.
19:38L'actualité sportive de ce dimanche, c'est aussi le dernier match de la sixième journée du top 14 de rugby.
19:48A 21h05, choc de Cador.
19:49Le stade Toulousain reçoit Bordeaux-Bègue, le champion d'Europe en titre.
19:52Bonsoir Valentin Larkier.
19:54Bonsoir Isabelle, bonsoir à tous.
19:56Vous êtes déjà en place au stade Ernest Vallon ?
19:59Oui, belle ambiance.
20:00Déjà, je ne suis pas encore rentré dans le stade, je suis à l'extérieur.
20:02Il y avait un choc d'élite féminine entre le stade Toulousain et le stade Bordelais que vient de gagner Toulouse.
20:09Donc voilà, vous voyez, la soirée commence bien pour les Toulousains ici.
20:12On parle de choc, mais pour beaucoup, il y a une certaine désillusion.
20:15Car côté Bordelais, c'est un peu l'équipe bis ce soir.
20:18Oui, ça devient un peu une habitude dans ce match entre Toulousain et Bordelais,
20:22qui sont actuellement septième et neuvième du championnat.
20:25Les staffs qui se déplacent n'hésitent pas à faire tourner.
20:27Résultat, du côté de l'UBB, pas de Biel-Biarré, pas de Jalibert ce soir, ils sont laissés au repos.
20:33Deux porteurs et la motte qui commencent le match sur le banc de touche.
20:36Et il y a aussi les blessés, l'UQ, Moéfana ou Buros.
20:39C'est un peu la réalité du top 14, on peut dire.
20:42C'est un marathon, pas un 400 mètres, donc la gestion de ces joueurs est extrêmement importante.
20:46On se souvient du Bordeaux qui est arrivé lessivé en finale du championnat il y a un an et demi.
20:51Yannick Brouille ne veut absolument pas revivre ça.
20:53Donc ce match, sixième journée, mi-octobre, il est peu important par rapport aux phases finales.
20:58Et ça frustre un peu des supporters toulousains et bordelais que j'ai rencontrés devant le stade il y a quelques minutes.
21:04Ouais, ça peut frustrer, mais après il s'appelle une gestion d'effectifs.
21:08Il y a des grosses échéances qui vont arriver pour l'UBB.
21:10Aujourd'hui, s'ils repartent à Vérien, c'est pas trop catastrophique pour eux, je pense.
21:14C'est un peu la même chose quand Toulouse se déplace.
21:17Ils mettent des jeunes, ils mettent pas toutes les forces vives.
21:20Donc c'est pas pour autant qu'il n'y a pas les stars qu'il va y avoir une grosse équipe de l'UBB en face.
21:24Difficile. Je pense que M. Brouille a fait certainement un bon choix pour lui.
21:30Mais bon, nous on pensait venir ici pour faire au moins un résultat.
21:33Même avec les remplaçants, il fait tourner avec des jeunes.
21:38Ça va être très difficile.
21:39Vous l'entendez, côté Toulousais on se méfie, côté Bordelais on est un peu déjà défaitiste.
21:43Et Valentin, est-ce qu'on peut dire que le choc est joué d'avance alors ?
21:47Quand même pas, ça serait un peu facile de s'avancer là-dessus.
21:51Je vous propose d'écouter Pierre-Louis Barassi, le centre du stade toulousain,
21:54qui s'est exprimé à ce sujet en conférence de presse.
21:57Honnêtement, c'est une grosse équipe, ils sont champions d'Europe.
22:00Ils ont des gros joueurs, même ils ont une, deux équipes, trois équipes.
22:04Donc je sais que l'an dernier ils sont venus avec une équipe remaniée, effectivement.
22:07Mais qu'ils ont gagné à Ernest Vallon.
22:09Moi je pense qu'il faut qu'on se concentre sur nous.
22:11On doit faire notre job, quoi qu'il en coûte.
22:14Et voilà, c'est ça aussi la réalité, les Toulousains l'oublient pas.
22:16L'année dernière, l'UBB s'est présenté avec une équipe un peu bis, Ernest Vallon.
22:21Il n'y avait pas de Damien Penault, il n'y avait pas de Nicolas Deporter ou de Romain Buros.
22:25Et il s'était imposé, effectivement, de quatre petits points.
22:28Merci beaucoup, Valentin Larkier.
22:30Bonne soirée, Ernest Vallon.
22:31Coup d'envoi de Toulouse-Bordeaux, 21h05.
22:33Léa, on rappelle le classement du top 14 avant ce dernier match.
22:36Oui, Pau, le stade français et le loup composent le triotet.
22:40Perpignan battu hier pour la sixième fois en six matchs.
22:42Lui, stade toujours à la dernière place du classement.
22:45L'actualité sportive de ce dimanche, c'est aussi le tennis de table avec les championnats d'Europe par équipe en Croatie.
22:50Oui, l'équipe de France a assuré l'essentiel contre l'Espagne.
22:52Victoire 3-1 grâce au frère Lebrun.
22:55Seul Simon Gauzy a perdu.
22:56La France affronte la Hongrie demain avec l'objectif final de gagner le titre européen qui lui échappe depuis 27 ans.
23:02Chez les femmes, en revanche, scénario inverse.
23:04Les Bleus ont chuté d'entrée de jeu contre les Pays-Bas, battu 3-2.
23:07Vous écoutez RTL, il est 19h42.
23:09Toujours pas d'annonce de gouvernement pour le moment.
23:11Nous marquons une pause et puis nous recevons en exclusivité le patron du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques des Alpes 2030,
23:18l'ancien champion de ski de bosse, Edgar Gros-Piron.
23:21A tout de suite.
23:22Jusqu'à 20h, on refait le sport sur RTL.
23:26Avec Isabelle Langer.
23:30On refait le sport.
23:32Isabelle Langer.
23:33Dans un peu plus de 4 ans, les Jeux d'hiver ont relu en France et ce soir, nous avons le privilège de recevoir celui qui est à la tête du comité d'organisation des Alpes 2030.
23:42Bonsoir, Edgar Gros-Piron.
23:44Bonsoir, Isabelle.
23:45Merci d'avoir accepté notre invitation.
23:47Nous avons beaucoup de questions à vous poser, vous l'imaginez.
23:50Et pour cela, nous allons aussi nous appuyer sur le sondage réalisé cette semaine par Odoxa pour Winamax et RTL.
23:56Alors, le premier chiffre, Edgar, il reste encore 38% des Français qui ne savent pas que les Jeux d'hiver vont avoir lieu en France en 2030.
24:04Bref, encore un peu de travail au niveau communication.
24:08Tout le monde n'a pas la télé.
24:10Non, mais écoutez, on est à un peu moins de 5 ans, un peu plus de 4 ans des Jeux.
24:17Et on n'a encore lancé aucune campagne de communication.
24:20Et donc, on n'a pas encore fait rayonner ces Jeux.
24:22D'autant qu'on a avant nous les Jeux qui vont se dérouler à Milan en février prochain, Milan et Cortina.
24:31Il est important que ces Jeux-là soient la priorité pour les Français, pour soutenir, que les Français soutiennent nos athlètes.
24:40Nous, ça viendra après.
24:43Mais voilà, on n'est pas inquiet sur le fait que 38% ne soient pas au courant que les Jeux vont se dérouler en 2030 en France.
24:50Bon, il y en a quand même qui le savent.
24:521 sur 2 sont favorables à l'organisation de ces Jeux, 55% exactement.
24:57Là aussi, encore un petit travail pour les convaincre que ça va être des super Jeux ?
25:02Bien sûr qu'on a besoin de convaincre.
25:04De toute façon, ce sont des Jeux qui, comment dire, aujourd'hui, les Jeux d'hiver sont des Jeux qui ont un peu moins de rayonnement que les Jeux d'été.
25:14Il faut savoir que quand même, ces Jeux d'hiver ont été attribués à la France il y a un an.
25:19Et il n'y a pas encore eu de travail de communication qui a été fait.
25:24Donc, quand on ne communique pas, on ne peut pas non plus expliquer la vision qui est la nôtre, le concept d'organisation.
25:29Donc, si on dit aux gens, à des gens qui ne connaissent pas, puis qui sont peut-être aussi loin des montagnes,
25:35parce que toute la France n'est pas équipée de belles montagnes,
25:39eh bien, ça peut effectivement, un, créer de l'inconnu, on ne sait pas,
25:46et deux, créer de l'incertitude, est-ce que ça va avoir lieu ?
25:48Et puis, les Jeux d'hiver, comment ça peut avoir lieu encore aujourd'hui ?
25:52Léa ?
25:52Une grande partie des personnes interrogées dans ce sondage estiment que ces Jeux sont rassembleurs,
25:58sont aussi pourvoyeurs d'emplois.
26:00Mais parmi eux, il y en a 81% qui critiquent potentiellement le coût trop élevé de ces Jeux.
26:05C'était d'ailleurs aussi le cas pour les Jeux de Paris. Est-ce qu'il faut le craindre également ?
26:10Alors, ce qui est intéressant, c'est que, d'abord, ce que vous dites,
26:14c'est qu'effectivement, les Jeux sont pourvoyeurs de ressources pour l'économie,
26:19injectent de l'argent dans l'économie, créent des emplois.
26:22Et donc ça, les gens, ce qui est intéressant, c'est que les gens ont compris qu'effectivement,
26:25les Jeux pouvaient être vertueux.
26:27Et ensuite, toujours avant les Jeux, les gens s'inquiètent effectivement du coût que ça représente.
26:31De la manière d'utiliser l'argent public, la manière dont il est utilisé,
26:36dont il est dépensé, effectivement.
26:38Et il y a toujours, c'est un peu comme les sélections en équipe de France,
26:43on a tous un avis sur la manière dont on devrait utiliser cet argent public.
26:48Paris 2024, c'était 96% de fonds privés.
26:51On sera à combien à peu près sur les Jeux d'hiver ?
26:54Sur les fonds privés, on sera à 75% à peu près.
26:5975% de fonds privés, 25% de fonds publics qui viennent de l'État
27:04et des régions qui accueillent ces Jeux,
27:07c'est-à-dire la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le sud,
27:11et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
27:13Chaque région accueillera la moitié à peu près des médailles
27:17qui seront distribuées sur leur terre.
27:19Parlons un petit peu de l'actualité autour de nous en ce moment.
27:21C'est ce gouvernement qui cesse d'évoluer, l'inconstance aussi, l'instabilité.
27:27Est-ce que cette instabilité politique vous freine dans l'avancée du projet ?
27:31Absolument pas.
27:32Elle ne nous freine pas puisque d'abord les décisions structurantes
27:36concernant notre gouvernance et nos budgets ont été prises déjà depuis un bon moment,
27:40que les soutiens financiers de l'État ont été arbitrés,
27:45que nous sommes aussi dans nos parties prenantes
27:48en collaboration très étroite avec des régions qui, elles, sont extrêmement stables,
27:53avec des présidents qui sont bien en place
27:55et qui nous soutiennent très fortement.
28:00Et puis qu'on peut travailler et avancer sur l'organisation de ces Jeux
28:04sans être dépendant effectivement de la politique française.
28:08Là où il y a un impact, parce qu'il faut reconnaître qu'il y a quand même un impact,
28:12c'est que doit passer prochainement un projet de loi, un budget,
28:17mais on voit bien que c'est la priorité aujourd'hui du président de la République
28:20qu'un budget soit voté avant la fin de l'année
28:23et qu'à partir du moment où le projet de loi olympique et le budget passent,
28:28et c'est possible avant la fin de l'année,
28:30ça n'aura absolument aucun impact qui pourrait être de l'ordre de retard à l'allumage.
28:36Justement, le comité international olympique, il vous met la pression,
28:39ils sont un peu inquiets de la situation politique en France ?
28:42Oui, il y a une inquiétude aujourd'hui qui nous est remontée par le CIO
28:48sur effectivement la manière dont les choses sont en train de se passer,
28:52mais cette inquiétude est très relative.
28:55Souvenez-vous, à un mois des Jeux de Paris, le président dissout l'Assemblée.
29:00Les Jeux ont eu lieu, ça a été le succès qu'on a connu,
29:03donc l'inquiétude est toute relative.
29:05Vous connaissez Marina Ferrari, la nouvelle ministre des Sports ?
29:08Marina Ferrari est députée en Savoie,
29:12et donc forcément, c'est quelqu'un qui connaît très bien le territoire
29:17et qui connaît aussi très très bien les Jeux olympiques.
29:21Donc voilà, on a eu l'occasion, nous, de faire connaissance,
29:25mais le courant est tout de suite passé.
29:27Elle connaît donc une partie des sites pour les Jeux ?
29:30Est-ce que c'est une bonne chose du coup ?
29:32La force, en fait, Marina, c'est qu'elle connaît non seulement une partie des sites,
29:36mais surtout une grande partie des élus.
29:39Et on ne peut pas faire les Jeux olympiques
29:42sans les collectivités locales, territoriales, le département, la région,
29:48et les communes, les stations qui sont à la fois les stations de ski,
29:51qui vont accueillir des épreuves,
29:53et puis souvent les villages qui sont dans les vallées,
29:56au pied des stations de ski, où seront hébergés les athlètes.
30:00Et effectivement, Marina Ferrari a une grande connaissance
30:04de tout cet écosystème politique,
30:06mais aussi l'écosystème institutionnel
30:08et le monde économique sur ce territoire.
30:10Donc c'est un vrai atout pour nous.
30:12Pour en revenir au sondage Odoxa pour Winamax et RTL,
30:1565% des Français estiment que ces Jeux d'hiver
30:18sont négatifs sur l'environnement.
30:21Il y a moins de neige, c'est vrai, dans les montagnes,
30:24chaque année, le bilan carbone, surtout des sites éclatés
30:26entre les Alpes du Nord et du Sud.
30:28Comment les rassurer là aussi ?
30:30Alors, sur le bilan carbone,
30:32on va prendre beaucoup d'enseignements
30:35sur les Jeux de Milan Cortina en février prochain,
30:38parce que Milan Cortina...
30:39Là aussi, les sites sont très éclatés.
30:40On a des sites éclatés,
30:42même encore un peu plus que nous le sommes.
30:45Donc on va pouvoir tirer des enseignements
30:47très précieux de ces Jeux-là.
30:49Ensuite, nous, on a une vraie volonté
30:51de construire des Jeux en 2030
30:53qui dessinent et préfigurent
30:55ce que sera la montagne en 2050.
30:57Et on veut arriver, dans tout ce qu'on fait,
31:00à joindre la partie, les enjeux économiques
31:02avec les enjeux écologiques.
31:04Pour vous le dire autrement,
31:05et pour faire un parallèle avec ce qu'on connaît,
31:07les Jeux d'Alberville ont été les Jeux
31:09où on a concilié la croissance
31:12avec l'aménagement de la montagne.
31:14On a aménagé à la fois les vallées,
31:17le réseau routier, ferroviaire, aéroportuaire,
31:20puisqu'il y a eu l'agrandissement d'un aéroport
31:22à Lyon-Saint-Exupéry,
31:24et celui des stations.
31:25Donc croissance et aménagement.
31:27On est dans une autre logique,
31:29parce qu'on est dans une autre époque.
31:30On n'a pas le choix.
31:31Aujourd'hui, on n'a pas le choix.
31:33Et puis, les attentes sont complètement différentes.
31:35On doit concilier croissance et ménagement
31:39de l'environnement.
31:40Et c'est ça qui est le défi.
31:42Parce que dans ce monde, aujourd'hui,
31:45on a associé la croissance
31:46à la construction,
31:49au fait de bétonner.
31:50Et on n'est plus dans ce monde-là.
31:53On a changé.
31:53Et les Jeux s'inscrivent toujours
31:55à la fois dans un territoire
31:57et à la fois dans une époque.
31:59Les Jeux, à chaque fois,
32:00laissent une trace particulière.
32:02On veut être les premiers Jeux
32:04à laisser cette trace
32:05qui concilie croissance
32:08et ménagement de la montagne
32:09et environnement.
32:11C'est ce qui nous motive.
32:12Et c'est d'autant plus motivant
32:13qu'il y a déjà plein de solutions
32:15qui sont apportées.
32:16Parce que ce n'est pas les Jeux
32:17qui, d'un coup,
32:18vont venir ouvrir ce capot-là
32:20et on va se dire
32:20« Ah tiens, on découvre cet enjeu. »
32:22Pas du tout.
32:23Cet enjeu, à la montagne,
32:24on le connaît,
32:25on le traite depuis un moment
32:27et les Jeux vont venir
32:28le mettre en lumière,
32:30vont venir l'accélérer
32:31et vont servir de laboratoire aussi
32:34pour aller un peu plus loin.
32:35Edgar Gros-Piron,
32:36on parlait des sites, justement.
32:38Sauf erreur de notre part,
32:40on n'a pas encore
32:40la liste définitive.
32:42Peut-être que vous allez...
32:43Vous ne commettez pas d'erreur.
32:45Jusque-là, effectivement...
32:46Vous pouvez nous donner la primeur,
32:47Val d'Isère.
32:48Ça revient, alors ?
32:48On n'a pas la carte définitive
32:51des sites.
32:52On y travaille.
32:53Et je peux vous dire
32:55qu'on vous garantit
32:56des Jeux spectaculaires
32:57avec des sites incroyables,
33:00extrêmement exigeants,
33:01des sites d'excellence
33:02pour des compétitions d'excellence.
33:03Mais Val d'Isère,
33:04est-ce que ça revient
33:05dans la carte des Jeux
33:06des Alpes 2030 ?
33:08Alors là,
33:08vous n'êtes vraiment pas au courant
33:10de ce sur quoi on travaille.
33:13On a bien vu que...
33:14Bien sûr qu'on travaille
33:15sur le sujet de Val d'Isère,
33:17bien sûr qu'on travaille
33:18également sur le sujet
33:19des paralympiques,
33:20le sujet des disciplines additionnelles,
33:22le site où se dérouleront
33:23les épreuves de patinage
33:25de vitesse.
33:26Ce sont autant de sujets
33:27sur lesquels nous travaillons,
33:28nous planchons
33:29et sur lesquels
33:30on est bien engagés.
33:31Edgar Gros-Piron,
33:32la prochaine commission exécutive
33:34du CIO aura lieu
33:35début décembre.
33:36Tout devra être clair,
33:37notamment le programme
33:38des disciplines des Jeux.
33:40On parlait des sites à l'instant,
33:41mais là,
33:41on va parler des sports,
33:42des disciplines supplémentaires.
33:44Il y en a quatre
33:44qui vont faire leur apparition.
33:46Vous êtes favorable, vous,
33:47à des sports
33:47qui se pratiquent en montagne
33:48comme le trail,
33:49en course à pied,
33:50le cyclocross par exemple ?
33:52Alors, oui,
33:54mais on ne fait pas le lien
33:55avec la commission
33:56de coordination du CIO
33:57qui vient en décembre
33:58parce que, en fait,
34:00ces décisions-là
34:01seront prises plus tard.
34:02En décembre,
34:03on saura si le CIO
34:05nous propose
34:08de prendre le freeride
34:10et peut-être d'autres disciplines.
34:13Voilà,
34:13c'est ce qu'on saura en décembre.
34:15Mais nous,
34:16pour prendre la décision
34:17d'embarquer le freeride
34:18sur les Jeux de 2030,
34:20eh bien,
34:20il va falloir qu'on investisse.
34:22On commence déjà
34:23à travailler dessus.
34:24Quel site ?
34:25Combien ça coûte ?
34:26Quelles ressources ça génère ?
34:28Qu'est-ce que ça peut nous permettre ?
34:30Quel revenu ça peut nous permettre
34:31de faire ?
34:32Quel est l'héritage
34:33pour l'avenir ?
34:36Quelle chance de médaille
34:37on a dans ces sports-là ?
34:38Vous voyez,
34:39il y a tout un tas
34:39de critères
34:40qui doivent être à l'œuvre.
34:41Ensuite,
34:42sur les sports,
34:43tels que ceux que vous citez,
34:44qui sont des sports de montagne,
34:46en fait,
34:46ces décisions doivent correspondre
34:48à une vision qu'on porte.
34:49La vision que moi,
34:50je porte,
34:51je vous l'ai donné tout à l'heure,
34:52les Jeux de 2030
34:53doivent préfigurer
34:54ce que sera la montagne
34:55de 2050.
34:55Et donc,
34:56dans cette logique-là,
34:58effectivement,
34:59je pense qu'on peut
35:00à la fois respecter
35:01l'ADN des Jeux d'hiver,
35:03qui est un ADN
35:04qui comprend des jeux
35:05de neige
35:06et de glace,
35:07des sports de glisse,
35:09de la neige
35:09et de la glace,
35:11mais on peut aussi
35:11ouvrir les horizons
35:12vers des sports
35:13de montagne
35:15qui se pratiquent
35:16d'ailleurs toute l'année,
35:16pas uniquement
35:17l'été,
35:18mais qui se pratiquent
35:19et encore plus
35:20aujourd'hui
35:21à longueur d'année,
35:22tels que ceux
35:23que vous avez cités,
35:24à voir lequel on choisit,
35:25mais effectivement,
35:27pour nous,
35:27c'est quelque chose
35:28que l'on étudie
35:29parce que je considère
35:31que c'est aligné
35:32sur la vision
35:33qui est la nôtre,
35:34respecter l'ADN,
35:35ouvrir les horizons.
35:36Je reviens au sondage,
35:37les Français
35:38vous font confiance
35:39pour mener de main
35:39de maître ces Jeux
35:40en tant que président
35:41du comité d'organisation,
35:4276%,
35:44ils sont même 88%
35:45chez les amateurs
35:46de sport.
35:47Ça, c'est parce que
35:47vous avez eu aussi
35:49une carrière
35:49de champion
35:51de ski de boss
35:52à Albertville
35:53il y a plus de 30 ans
35:54et qu'il y avait
35:56un bon capital sympathie ?
35:57Je dirais que c'est
35:58surtout parce que
36:00Tony Estanguet
36:01a fait un formidable travail
36:02et que dans la mémoire
36:05collective,
36:06un champion à la tête
36:07d'un comité d'organisation,
36:09ça marche.
36:10Et voilà,
36:11je m'arrêterai là.
36:12Je pense que
36:12le travail formidable
36:14de Tony Estanguet
36:15me permet
36:17d'acquérir
36:18cette confiance.
36:19Maintenant,
36:20la confiance,
36:21il faut la confirmer.
36:22et donc effectivement,
36:23le travail
36:24que moi je mène
36:25à ma manière
36:26me permet de dire
36:29que d'abord,
36:31j'adore ce que je fais,
36:32c'est une chance
36:33absolument incroyable.
36:34Ce projet m'enthousiasme,
36:36je sais qu'on va livrer
36:37des jeux spectaculaires,
36:39j'en suis certain.
36:40Et mon sujet,
36:41c'est de faire en sorte
36:42que ces jeux soient
36:43utiles et vertueux,
36:44c'est-à-dire qu'ils aient
36:45cet héritage
36:46dont je vous parle
36:47pour la montagne
36:48de 2050,
36:49pour la génération
36:50de 2030
36:51qui, elle,
36:52sera aussi
36:53à la manœuvre
36:55et pour faire en sorte
36:56d'écrire une nouvelle page
36:57de l'histoire
36:58des Jeux Olympiques
36:59en France.
37:00Le 22 février prochain,
37:01lors de la cérémonie
37:02de clôture
37:02des Jeux
37:03de Milan-Cortina,
37:04vous recevrez
37:05le drapeau olympique,
37:06le compte à rebours
37:07sera lancé,
37:08vous serez prêt
37:08pour le 1er février 2030 ?
37:10Quand le 18 février
37:112025,
37:13j'ai pris
37:13mes fonctions
37:14de président
37:15du COJOP
37:16Alpes française 2030,
37:17j'ai dit
37:18on a un an
37:19pour faire
37:20ce qu'un comité
37:21d'organisation
37:22a l'habitude
37:22de faire
37:23en trois ans.
37:24C'est un pari
37:25qui est possible
37:25parce que
37:26un,
37:27on a des stations
37:28qui ont l'habitude
37:29d'accueillir
37:30des Coupes du Monde,
37:31des grands événements
37:31internationaux.
37:32Deux,
37:33dans ces stations,
37:33on a des compétences.
37:34Trois,
37:35on vient de sortir
37:36des Jeux de Paris 2024
37:37qui nous lèguent
37:39aussi des process,
37:40des méthodes,
37:41des...
37:41Il vous aide d'ailleurs.
37:43Des ressources,
37:44des compétences
37:45qui effectivement
37:46nous aident
37:47à rattraper
37:48ce retard
37:49ou en tout cas
37:50à concentrer
37:50en un an
37:51ce qu'un COJOP
37:52fait habituellement
37:53en trois ans.
37:54Vu le chemin
37:55qu'on a fait
37:55depuis le 18 février,
37:57vu le chemin
37:58qui nous reste
37:58jusqu'au 22 février
37:592026,
38:01je peux vous dire
38:01qu'on sera
38:02au point de rendez-vous,
38:03au point de passage
38:04d'un COJOP
38:05en ordre de bataille
38:07à quatre ans
38:07de son échéance.
38:09C'était ça mon objectif
38:10quand je suis arrivé.
38:11On sera à l'objectif
38:12le 22 février prochain.
38:14Est-ce que vous avez
38:15encore le temps
38:15de chausser un peu
38:16les skis
38:16et d'aller faire
38:17quelques bosses ?
38:18J'ai toujours le temps
38:19et je prends toujours
38:20le temps
38:20d'aller chausser
38:21les skis.
38:21Évidemment,
38:22aller faire des bosses,
38:23ça c'est une autre histoire.
38:25Merci beaucoup
38:26Edgar Grand-Piron.
38:27Merci à toutes les deux.
38:28A bientôt.
38:28Merci Isabelle.
38:30Merci aussi à Pierre-Yves Falson
38:31qui a réalisé
38:32l'enregistrement
38:32de cette interview
38:33d'Edgar Grand-Piron,
38:34une interview
38:34que vous pouvez retrouver
38:35comme l'émission d'ailleurs
38:36sur le site
38:37et l'appli de RTL.
38:38Merci au Léa
38:39qui était là aujourd'hui,
38:40Léa Quignot
38:40et Léa en régie
38:41avec Oriane.
38:42Un petit bisou
38:43à Léon,
38:44le fils de Boris Pierdu
38:45qui réalise d'habituellement
38:46l'émission
38:47qui a vu le jour ce midi
38:48et puis dans un instant,
38:50place au football
38:50avec Eric Silvestro
38:51ou peut-être
38:52le gouvernement
38:52de Sébastien Loucornu.
38:53RTL
38:55Vous écoutez RTL,
38:58il est 20h.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations