00:00Je ne peux pas imaginer qu'après une décision collective, il puisse y avoir, mais il peut toujours y en avoir, des choix individuels.
00:06Et je comprends qu'il y ait un débat en interne. Honnêtement, et au Deval, ce n'est pas facile, cette situation.
00:10Et moi, je comprends Vincent Jean-Brun, qui porte parole des députés, et nos députés qui sont en première ligne,
00:15qui ont d'ailleurs entre les mains ce choix de censurer ou pas, soit dans une position très difficile,
00:20et ils sont courageux, et ils se battent comme ils peuvent.
00:22Mais la réalité, c'est que c'est des moments où il faut qu'on soit clair sur le message.
00:24Et je comprends que cette cacophonie, eh bien, elle nuise totalement notre message.
00:28Mais si je peux me permettre, il n'y a pas que nous, là aussi.
00:30Non mais restons sur vous, les autres, excusez-moi, pour l'instant, ce n'est pas la question, on parlera des autres dans un instant.
00:35Mais toute la semaine, on a eu des bandeaux, comme quoi c'est les Républicains qui étaient responsables de la chute du gouvernement, ce qui est faux.
00:40Vous voulez que ce soit la faute de rappel qu'il ait été mort né ?
00:44Et celui-là, il n'est pas mort né de gouvernement ?
00:46Écoutez, nous, en tout cas, on ne veut pas que les situations s'aggravent.
00:50On veut bien régler le problème, mais ça ne peut pas être au prix de la compromission sur nos convictions.
00:53Mais je vous dis que dans le même temps, d'autres ont dit que ça n'allait pas.
00:56L'UDI, les centristes d'Hervé Marseille qui, eux aussi, refusent de participer à ce gouvernement.
01:02Vous avez Gabriel Attal, de Renaissance, qui vous explique que ça ne va pas.
01:06Donc, au bout d'un moment, nous, on fait ce qu'on peut dans l'intérêt du pays, mais on ne peut que ce qui est malheureusement à notre portée.
01:11À notre portée, aujourd'hui, c'est d'aider, mais ça ne s'est certainement pas, de participer à un gouvernement qui ne va pas dans la bonne direction.
01:16Othmane Nassrou, je vous ai pressé et donc je veux que les choses soient claires.
01:19Vous n'avez dit pas de participation, mais on va solliciter de l'experteste.
01:22Il n'y aura pas, puisque la décision écologique et collégiale, pardonnez-moi, de ministre les Républicains.
01:28Est-ce que si ministre républicain il y a au prochain gouvernement, ça veut dire exclusion de la personne qui sera présente dans ce gouvernement, le corps nu ?
01:35Pour que les choses soient claires.
01:37Non, mais attendez, encore une fois, on ne va pas commencer à lancer des oucas ou des menaces d'exclusion.
01:40Ce n'est pas des menaces, c'est que les choses soient claires.
01:41Moi, je vous donne la position du parti, qui est tranchée par un président du parti qui a été largement élu au printemps dernier,
01:46et avec des adhérents, des sympathisants, des électeurs qui attendent de nous de la clarté.
01:50Ce qu'ils attendent de nous, encore une fois, c'est qu'on évite la gauche au pouvoir, mais pas qu'on mette en œuvre son programme.
01:54Et donc, c'est la raison pour laquelle nous ne participerons pas à ce gouvernement.
01:58J'ai compris.
01:58On verra ensuite ce qui se passe, mais encore une fois, le but, encore une fois, c'est qu'on ait un budget à la fin de l'année,
02:03et ça, par contre, vous pourrez compter sur nous.
02:05Vous n'avez dit pas de censure, on va soutenir texte par texte, mais est-ce qu'il y a des lignes rouges ?
02:10Est-ce que, par exemple, la réforme des retraites, si elle est gelée, vous dites, alors là, les amis, nous, c'est censure, évidemment.
02:16C'est même une des raisons pour lesquelles nous ne souhaitons pas participer à ce gouvernement,
02:19puisque, vraisemblablement, cette réforme des retraites va être détricotée,
02:23alors que c'est la seule réforme structurelle de ces dernières années,
02:25et qu'y toucher, ce serait une catastrophe.
02:27Au-delà même de la réforme, parce que ça veut dire que plus jamais on pourra faire une réforme structurelle dans ce pays,
02:32que dès qu'une réforme sera votée, à n'importe quel moment, sous la pression des manifestations,
02:37sous la pression aussi d'un certain nombre de partis politiques,
02:39on sera amené à la mettre en pause, à la geler ou à l'abroger.
02:43Et si on la gèle, d'ailleurs, on finira par l'abroger, en réalité.
02:46Donc, nous, nous ne voulons pas, là aussi, évidemment, accepter cette idée qu'il faut détricoter cette réforme.
Écris le tout premier commentaire