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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00Il est quasiment midi, bonjour, soyez les bienvenus, je suis très heureux de vous retrouver en ce samedi.
00:05Vous connaissez ce rendez-vous par cœur, 12h-13h, c'est votre rendez-vous d'info de la mi-journée sur CNews.
00:10Votre midi-news, week-end très chargé, on va beaucoup parler politique.
00:15Je vous présente notre équipe dans quelques instants, mais on commence comme d'habitude par un premier tour d'Horizon de l'Information.
00:20Avec vous, Mickaël Dorian. Bonjour, Mickaël.
00:23Bonjour à tous et l'information, c'est bien sûr Sébastien Lecornu en déplacement aujourd'hui
00:28dans un commissariat de l'Aïlerose.
00:30Le premier ministre, reconduit dans ses fonctions, doit s'exprimer après avoir échangé avec des policiers.
00:34Il s'agira de sa première prise de parole depuis sa renomination,
00:38outre le message publié sur XIR dans lequel il indiquait avoir accepté par devoir de rester premier ministre.
00:46Des dizaines de milliers de déplacés sur le chemin du retour dans la bande de Gaza,
00:50des Palestiniens qui, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas,
00:54ont pris la direction du nord afin de rentrer chez eux.
00:57L'armée israélienne a annoncé de son côté un repositionnement de ses troupes dans l'enclave palestinienne
01:01et averti que plusieurs zones restaient extrêmement dangereuses pour la population civile.
01:07Et puis c'est la journée internationale de la fille,
01:09aujourd'hui soumise à des mariages forcés, précoces ou encore privés d'éducation.
01:13Elles sont des millions dans le monde à souffrir de discrimination.
01:17Créée en 2012, cette journée a pour objectif de reconnaître les droits des filles
01:21et les obstacles particuliers auxquels elle se heurte.
01:24Merci à tout à l'heure.
01:28Présentation de nos invités de ce samedi.
01:31Sarah Salmade, bonjour.
01:32Bonjour Thierry.
01:33Ravie de vous retrouver.
01:34Merci.
01:34Amaury Brelet.
01:35Bonjour Thierry.
01:36Vous êtes prêts ?
01:37On va beaucoup parler politique comme vient de le dire Mickaël.
01:40Karim Avouik, fidèle ô combien ?
01:42Ravie de vous retrouver également.
01:43Céline Pina.
01:45Bonjour.
01:45Bonjour.
01:46Élodie Huchard.
01:47Bonjour.
01:47Ça va, la nuit a été courte comme toutes celles de la semaine dernière.
01:51Oui, c'est ça.
01:52Merci de demander.
01:53Mais oui, voilà.
01:54C'est pour ça que je me permets, c'est important de prendre de vos nouvelles et tout.
01:56Parce qu'il s'est passé des choses à 22h.
01:59Oui.
02:00Ça devait être 20h, non ?
02:01Moi, j'avais compris que c'était avant 22h.
02:03Avant 20h, mais ça a été 22h, donc après Sébastien Lecornu 1, Sébastien Lecornu 2.
02:10Donc, démission le lundi et nommé le vendredi soir à 22h.
02:15La mission était terminée, la première mission, très très rapide et déjà deuxième mission maintenant.
02:19Et déjà deuxième mission et...
02:21Très éphémère.
02:22Pourquoi ce choix ? Parce qu'on va aller, il est déjà sur le terrain.
02:25Alors, avant de rentrer dans l'analyse politique, parce qu'il n'est pas n'importe où Sébastien Lecornu pour sa première sortie,
02:31sur des terres LR. Faut-il y voir un signe chez Vincent Jambrand ?
02:35On va trouver notre équipe dans quelques instants.
02:37Mais d'abord sur le choix. Pourquoi ce choix ?
02:41Mais alors, en réalité, ce n'est pas du tout une surprise.
02:43Cette même place dès lundi, chez Laurence Farris, je pariais sur le fait que le futur Premier ministre serait le Premier ministre actuel.
02:50On l'a vu dès qu'il a pris la parole lundi, Sébastien Lecornu, il a dit
02:53« les conditions ne sont pas réunies ». Il l'a répété à trois reprises.
02:58Comprenez, les conditions pourraient de nouveau être réunies.
03:00Quand il a dit que sa mission était terminée, on parlait des 48 heures de consultation.
03:05C'est-à-dire qu'à aucun moment, on a eu un Premier ministre véritablement sur le départ.
03:09Et pourquoi ce choix ? Parce qu'Emmanuel Macron l'a choisi il y a maintenant plus d'un mois.
03:14Il estime que Sébastien Lecornu peut parvenir à trouver ce fameux chemin dont on entend beaucoup parler.
03:20Il lui laisse donc une autre chance.
03:21L'Élysée qui précise d'ailleurs que le Premier ministre aura carte blanche.
03:25Alors, effectivement, ça crispe les oppositions.
03:28On peut le comprendre. En revanche, ceux qui se sont attendus à autre chose que Sébastien Lecornu
03:31étaient fortement naïfs.
03:34Eh bien, on va prendre la direction de l'Aïe Les Roses, retrouver Valentin Rouillon et Timothée Forger.
03:40Bonjour, mon cher Valentin Rouillon.
03:43Ce déplacement chez Vincent Jambin qui avait réagi assez rapidement d'ailleurs
03:47à la reconduction du Premier ministre.
03:51Faut-il y voir un signe ? Je ne sais pas.
03:53Dites-moi tout.
03:58Écoutez, Thierry, pour l'instant, ce que l'on sait, c'est que c'est, vous l'avez dit,
04:01le premier déplacement en tant que Premier ministre reconduit.
04:04Alors, pour l'instant, Sébastien Lecornu est à l'intérieur de ce commissariat de police de l'Aïe Les Roses
04:09dans le Val-de-Marne, une visite surprenante qui tombe quelques heures seulement
04:13après la nomination de Sébastien Lecornu hier soir, peu avant 22h.
04:17Surprenante compte tenu de l'urgence de la nomination d'un nouveau gouvernement.
04:21Le ministère précise pour l'instant qu'il s'agit d'une visite pour montrer
04:24l'importance de s'occuper de la vie quotidienne des Français
04:27et de saluer les acteurs de la sécurité du quotidien.
04:30Alors, c'est Matignon qui a choisi cette ville dont Vincent Jambin, vous l'avez dit,
04:34le député LR est l'ancien maire de la ville.
04:37Il a tweeté, il y a une dizaine de minutes après la nomination de Sébastien Lecornu hier soir
04:41et a parlé de chance à la stabilité, tout en ajoutant que les parlementaires doivent être à la hauteur.
04:47C'est donc la ville d'un proche de Laurent Wauquiez qui a décidé de se rendre le Premier ministre.
04:52Sébastien Lecornu qui va s'exprimer dans une vingtaine de minutes à la presse
04:56devant ce commissariat que vous voyez derrière nous.
04:59Merci beaucoup Valentin Rouillon avec Timothée Forger.
05:02Et oui, on suivra avec attention la première intervention de Sébastien Lecornu sur le terrain.
05:08Petit tour de table, on ira du côté de chez les LR.
05:10Mais oui, faut-il y voir le signe ou pas en fait ?
05:12Alors, ne commencez pas à voir le signe.
05:14Bon, d'accord, merci.
05:15Oui, je dis le signe à ne pas voir, je vous donnerai le signe à voir après.
05:18Mais effectivement, on dit beaucoup, donc ça veut dire que Vincent Jambin va rentrer au gouvernement.
05:22Je pense qu'il ne faut pas s'emballer à ce point-là.
05:24En revanche, s'il y a un signe à voir, et les Républicains l'ont bien compris,
05:27c'est que, vous le disiez, il est en terre LR, il est en terre presque Wauquieziste.
05:31On pourrait dire que Vincent Jambin était un soutien véritablement de Laurent Wauquiez pour la campagne.
05:36Et donc, le Premier ministre fait ce choix, comme nous le rappelait Valentin,
05:39d'acter ce premier déplacement autour de la sécurité.
05:42Il ne fait pas un choix anodin, il va plutôt chez l'opposant du ministre de l'Intérieur pour parler sécurité.
05:46C'est sans doute, me disait-on, chez LR une petite volonté de titiller pour être poli.
05:52Bruno Rotaillot.
05:53D'où ma question, fallait-il y voir un signe.
05:55Vous avez bien compris ?
05:55J'avais compris.
05:56Vous avez compris, oui, je sais.
05:57Pour moi, il n'y a pas de signe à voir.
05:59Simplement, ils se sont réunis avec l'équipe de com.
06:01Ils se sont dit, alors qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
06:03Là, c'est le bazar.
06:04Pragmatique.
06:04Allez, commissariat, ça va être bien.
06:06Banlieue, commissariat et on va voir ce qu'il se passe.
06:09Mais en réalité, c'est que de la com.
06:10Et je n'ai rien contre M. Lecornu.
06:12Je le trouve même plutôt sympathique.
06:13Mais c'est un spectacle.
06:15Courageux quand même.
06:16Courageux, mais c'est un spectacle qui est affligeant pour les Français.
06:18Donc, ils visitent un commissariat, dont Acte.
06:21Mais pour l'instant, on attend des choses beaucoup plus concrètes.
06:23Il y a un budget à voter dans pas longtemps.
06:24Lundi.
06:25Du concret.
06:26Réunion lundi.
06:27Céline Pina.
06:28Je ne sais pas s'il est si courageux que ça.
06:30C'est amusant, cet homme.
06:31Il ne se présente absolument pas comme quelqu'un, par exemple, qui sera en lien avec l'intérêt général,
06:37qui aurait une solution ou une réponse à apporter au problème des Français.
06:41Il se présente comme un petit soldat loyal.
06:44Il est loyal à qui ?
06:46À part au président de la République.
06:48Il est loyal au président de la République sur quelle base ?
06:51Parce qu'ils ont un projet commun ?
06:52Parce qu'ils portent un combat commun ?
06:54Pas du tout.
06:54Il est loyal sur une base de soumission.
06:58C'est le bon petit soldat qui répond à son chef.
07:01Mais il n'y a rien, il n'y a aucun souple, aucune direction, aucun message envoyé dans le choix de Lecornu.
07:07Si ce n'est, c'est mon bras droit, il n'a pas d'autonomie.
07:11Et d'ailleurs, il ne pense pas.
07:12Il fera ce que je veux.
07:14Et derrière, on lui donne une soi-disant carte blanche dont il ne pourra rien faire.
07:21parce qu'il est clair qu'il n'a pas la légitimité pour trancher tous les conflits qui, aujourd'hui, agitent la société française.
07:28Donc, qu'est-ce que veut gagner Emmanuel Macron ?
07:31Deux mois.
07:32Il a compris qu'aujourd'hui, les Français ont été sensibles au discours sur le budget, même si c'est du pipeau total.
07:38Parce que ce budget, on peut le sortir d'une autre manière.
07:40Mais il a compris que par ce biais-là, il pouvait gagner deux mois.
07:44Il a aussi compris que les parlementaires, LR compris, sont tellement mal et ont tellement perdu le lien avec leur population
07:52qu'ils craignent d'être éliminés à la moindre élection.
07:57Donc, aujourd'hui, c'est un homme, un président qui s'appuie sur un dernier fidèle
08:03qui, lui-même, est appuyé à un carteron de personnes qui ne sont plus en prise sur le réel
08:09et dont la seule terreur est de perdre l'élection
08:11parce qu'ils savent qu'ils ne la regagneront jamais derrière.
08:15Ça sonne plutôt comme le Titanic en train de couler les dernières notes de l'orchestre
08:20que comme la redécouverte d'une plateforme commune.
08:23Petite réaction de Gabriel Attal.
08:25On va vous la mettre tout de suite.
08:26Aurélie Loucano qui prépare cette émission à mes côtés vient de me dire, évidemment,
08:30le Premier ministre a été reconduit dans ses fonctions.
08:34C'est la décision du Président de la République.
08:35Le seul enjeu qui vaille désormais, c'est de doter la France d'un budget.
08:39Renaissance et les députés ensemble, ils travailleront d'arrache-pied.
08:42Déclaration de Gabriel Attal.
08:42C'est le strict minimum.
08:47C'est le strict minimum.
08:48Pourquoi il dit que c'est la décision du Président de la République ?
08:49Comprenez, ça n'est pas celle que je souhaitais.
08:51Attention, parce que Sébastien Lecornu, en étant renommé, en voulant céder beaucoup aux socialistes,
08:57il agace, par exemple, au Rassemblement National.
08:59À la rigueur, pourquoi pas, ce ne sont pas ses troupes,
09:01mais il agace les Républicains qui se réunissent en ce moment.
09:03Et on le voit, il a agacé Horizon qui est en train de participer en ce moment à un bureau politique
09:08pour savoir si, oui, ils iront au gouvernement.
09:10Et visiblement, il agace aussi Gabriel Attal.
09:12Donc, c'est bien de CDOPS.
09:13S'ils sont 60 députés, ça ne fera pas une majorité s'il n'y a plus qu'Olivier Fort pour le soutenir.
09:18Karima, je ne vous ai pas encore donné la parole et Amaury.
09:21Oui.
09:22Non, mais on nous parle de stabilité et de stabilité.
09:25Et on se rend compte que tous ces différents changements comme ça, bien, en fait, c'est que les Français veulent du changement maintenant.
09:30Ils se disent, écoutez, c'est toujours la même classe politique qui nous refait le même scénario, le même film.
09:36Et si vous regardez aujourd'hui, c'est assez particulier.
09:39Effectivement, Emmanuel Macron gagne du temps, mais il y a 14 % des Français qui lui font confiance.
09:45Imaginez le décalage entre on peut gagner une journée, deux journées, deux semaines, deux mois peut-être.
09:51Mais je regardais aussi un peu du côté de la presse internationale, notamment en Allemagne,
09:55où il disait finalement que c'est un président qui est sans peuple.
09:57Donc, c'est extrêmement grave ce qui se passe.
10:00Et effectivement, ça a des répercussions sur l'économie, sur les entreprises, sur les Français.
10:05Donc, ça reste encore compliqué.
10:07Donc, on veut de la stabilité, mais non, on crée de l'instabilité.
10:10Amaury ?
10:10Oui, on est dans la stratégie habituelle de la Macronie.
10:13On joue la montre, on gagne du temps pour se maintenir au pouvoir coûte que coûte
10:17et repousser inéluctablement la dissolution, voire la démission du président de la République.
10:23Et qui de mieux, en effet, que Sébastien Lecornu, le moine soldat, soumis totalement au chef de l'État
10:29pour mener par devoir, dit-il, cette mission qui est en réalité une mission impossible, pour ne pas dire suicide.
10:36Il aurait pu, M. Lecornu et Emmanuel Macron déjà bien avant, faire le choix de se tourner vers la droite, vers toute la droite.
10:42Il pèse aujourd'hui 50 % dans l'opinion.
10:45Le Rassemblement National est le premier parti de France et on fait aujourd'hui le choix,
10:50M. Lecornu probablement fait le choix, aujourd'hui, de se laisser, de se donner prisonnier du Parti Socialiste
10:55qui a fait 1,7 % à la dernière présidentielle.
10:58La gauche, toute mouillée dans les sondages, c'est moins de 30 %.
11:02Donc, c'est un choix politique totalement irréaliste, évidemment, totalement déraisonnable
11:08qui emmènera la France dans le chaos, dans le chaos politique et puis dans le chaos budgétaire
11:12parce que le budget, on ne l'a toujours pas.
11:13En attendant, les taux continuent à augmenter.
11:16Moody's et Standard & Poor's vont rendre leur verdict.
11:19Dans les semaines qui viennent, on va être probablement dégradés
11:22et la France continue à dégringoler sur le toboggan.
11:24Et les Français trinquent et hésitent à consommer, évidemment, dans cette incertitude politique.
11:28On va voir les réactions politiques avec Loé Tarkar.
11:30Ensuite, on prendra la direction du siège des LR.
11:33Mais d'abord, les réactions politiques à cette nomination 2.
11:37Une reconduction à Matignon qui provoque un tôt les politiques.
11:43De la France insoumise au parti communiste en passant par les écologistes et le Rassemblement national.
11:49Tout s'appelle à la censure.
11:51Le président du Rassemblement national d'abord, Jordan Bardella, dénonce une mauvaise plaisanterie,
11:57une honte démocratique et une humiliation pour les Français,
12:01promettant de censurer immédiatement cet attelage sans avenir.
12:05Une position également soutenue par Éric Ciotti, son allié de l'UDR.
12:10A gauche, les critiques sont tout aussi vives.
12:12Le parti communiste évoque un président complètement coupé du monde
12:16et appelle à un retour aux urnes.
12:18A la France insoumise, Manuel Bompard dénonce un nouveau bras d'honneur aux Français.
12:23Même réaction du côté de Mathilde Panot.
12:26Macron repousse misérablement l'inévitable, son départ.
12:29Nous proposons dès ce soir aux parlementaires de la gauche de l'hémicycle
12:33de signer une motion de censure immédiate
12:35et une nouvelle motion de destitution du président de la République.
12:39De son côté, le parti socialiste affirme qu'il n'existe aucun deal
12:43sur une non-censure de Sébastien Lecornu.
12:45Et le rapport de force s'annonce serré si tous ces partis votent ensemble la censure.
12:51Sébastien Lecornu serait alors contraint de quitter à nouveau Matignon.
12:55Allez, les équipes de CNews sur le terrain pour vous tenir au courant,
13:01pour que nous ne manquiez rien, on va pour la direction du siège des Républicains
13:05retrouver Vincent Ferrandez et Barbara Delab.
13:08Bonjour Vincent Ferrandez.
13:09On l'a évoqué avec Elodie Richard.
13:11Il y a un petit peu de division du côté de chez les LR.
13:14Et quand on voit le déplacement du Premier ministre du côté des terres de M. Jean Brun,
13:20ceci explique peut-être cela.
13:21Un petit peu de division, c'est peu de le dire Thierry.
13:26Effectivement, il y a deux clans dans le parti des Républicains.
13:29Le clan des sénateurs, le clan des députés.
13:31Des députés qui sont en majorité en faveur d'un soutien et d'une participation au gouvernement.
13:36Donc derrière Laurent Wauquiez.
13:38Par crainte notamment d'une dissolution et donc de nouvelles élections législatives.
13:42Quitte d'ailleurs à faire de nombreuses concessions au parti socialiste.
13:46Et ça, forcément, ça ne passe pas chez les sénateurs.
13:49Gérard Larcher, le président du Sénat, lui, craint qu'il y aurait ainsi trop de couleuvres à avaler.
13:55Il s'oppose donc à une participation au gouvernement de Sébastien Lecornu.
14:00Ni les conditions ni la confiance ne sont remplies pour une participation,
14:04a-t-il notamment déclaré lors de ce bureau politique.
14:07Il soutient ainsi la position de Bruno Retailleau,
14:10qui lui a annoncé également qu'il ne participerait pas à ce gouvernement de Sébastien Lecornu.
14:14Et enfin, il y aura un vote aujourd'hui dans la journée pour acter ou non de la participation des Républicains
14:21dans ce deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu en moins d'une semaine.
14:26Merci pour ces précisions, mon cher Vincent Fernandez.
14:29Avec Barbara Delamme, on va suivre tout cela avec une grande attention.
14:32Je propose de marquer une première pause dans ce Me News Week-end
14:35et on se retrouve avec nos invités dans quelques instants.
14:37A tout de suite.
14:37Merci, merci de nous accueillir.
14:44Alors que vous voyez le premier déplacement officiel de Sébastien Lecornu,
14:50Premier ministre version 2,
14:53sur des terres très stratégiques du LR,
14:56de M. Jean Brun à l'Aïe...
14:59Je ne sais jamais comment on dit...
15:00L'Aïe des Roses.
15:01L'Aïe des Roses.
15:02J'ai toujours un peu de mal à prononcer le nom de cette commune.
15:06Karima Aboué qui est toujours avec nous,
15:07Sarah Salmane est toujours avec nous,
15:08Céline Pina est toujours avec nous,
15:09Maurice Boulay est toujours avec nous,
15:10Elodie Cha, évidemment,
15:12qui n'a pas beaucoup dormi cette nuit,
15:13est toujours avec nous.
15:14Oui, on évoquait avec Vincent Fernandez,
15:18la division au sein des LR,
15:20on sent point de quelques petites tensions.
15:24Oui, la division,
15:25la potentielle explosion des LR,
15:28en réalité, on assiste à un retournement parfait de situation.
15:31C'est-à-dire qu'on se rappelle,
15:32il y a une semaine,
15:33Laurent Wauquiez expliquait
15:35qu'il était possible de soutenir le gouvernement,
15:37c'est-à-dire de ne pas les censurer,
15:38de voir comment ils peuvent voter les textes,
15:41mais qu'il ne fallait surtout pas aller au gouvernement.
15:44Et du côté de Bruno Rotailleau,
15:45c'était l'inverse.
15:45Et bien là, c'est une inversion parfaite.
15:48Les députés estiment qu'il faut participer au gouvernement,
15:52qu'il faut trouver une solution,
15:53parce qu'on le sait très bien,
15:54si ce gouvernement, Sébastien Lecornu,
15:55ne fonctionne pas,
15:56ça sera une dissolution.
15:58Et donc, évidemment,
15:58les députés préfèreraient l'éviter.
16:01Et en revanche, du côté du Sénat,
16:02cette fois, on estime qu'il est hors de question
16:05de retourner au gouvernement.
16:06En ce qui concerne son cas personnel,
16:08Bruno Rotailleau l'a déjà dit de manière assez claire,
16:11mais il n'est pas le seul.
16:12Les sénateurs raillent un peu leurs collègues députés
16:15en disant qu'ils sont en train de se vendre
16:16pour un plat de lentilles.
16:17C'est plus facile quand on n'est pas rééligible rapidement.
16:20On sait que Xavier Bertrand,
16:21Michel Barnier, Gérard Larcher, Valérie Pécresse,
16:24Jean-François Copé se sont prononcés
16:26pendant le bureau politique contre la participation,
16:28avec des mots assez durs de Valérie Pécresse,
16:31qui dit ceci,
16:31nous sommes le parti de l'ordre,
16:33c'est ce que nous incarnons.
16:34Nous voulons un budget,
16:35nous voulons de l'ordre aux frontières et dans la rue.
16:37C'est pour cela que nous nous sommes engagés.
16:38Mais soutenir ne veut pas dire participer sans condition.
16:41Elle évoque notamment cette ligne rouge
16:42de la réforme des retraites.
16:44Participer à un gouvernement qui le ferait serait nous renier.
16:46Nous perdrions tout.
16:47Nous donnerions le sentiment de nous vendre
16:49pour un plat de lentilles.
16:50On n'a pas dit depuis des semaines
16:51que l'on voulait un contrat de gouvernement,
16:53que le quoi était plus important que le qui
16:55pour se jeter sans condition dans les bras de Lecornu.
16:58On sait que Valérie Pécresse,
16:59notamment, c'est quelqu'un qui est beaucoup écouté
17:00par Bruno Rotaillot.
17:01Ils sont restés très proches.
17:03Et finalement, le juge de paix,
17:04ce sera un vote à l'issue de ce bureau politique.
17:07Les participants voteront.
17:09Est-ce qu'il faut participer au gouvernement ou non ?
17:11Certains me disent déjà
17:12que ce n'est pas au bureau politique de se décider.
17:14C'est plutôt aux adhérents.
17:16Et attention, si le vote acte, par exemple,
17:18la non-participation du gouvernement,
17:20que fera Bruno Rotaillot
17:21si certains députés ou même sénateurs
17:23rentrent au gouvernement ?
17:25Et on peut repartir.
17:26Et les risques existent.
17:27Comme on l'avait vu au moment de la scission
17:29avec Éric Ciotti,
17:30où il y a une sorte de panique à bord.
17:33et où finalement,
17:34parfois la montagne accouche un peu d'une souris.
17:36C'est pour ça que ce n'est pas anodin
17:37cette visite aujourd'hui.
17:39C'est tout sauf anodin.
17:40Sébastien Lecornu était en train de réussir
17:41ce qu'il voulait.
17:42C'est-à-dire, quelque part,
17:42ou Emmanuel Macron,
17:43plutôt affaiblir les LR.
17:44Attention, parce qu'en l'occurrence,
17:46Sébastien Lecornu,
17:46les LR, il en a besoin.
17:47C'est-à-dire que si il se condore
17:48de son gouvernement
17:49et qu'il ne peut pas du tout
17:51compter sur eux comme un seul homme,
17:52ça va être compliqué pour lui.
17:54Et puis, quelque part,
17:55les LR sont en train de jouer leur avenir.
18:03Personnellement, soit ils sont tellement à poil
18:06qu'effectivement, même pour un plat de lentilles,
18:09et même si ça signifie garder une position
18:11deux semaines ou deux mois,
18:13être prêts à vendre ce qui fait l'ADN
18:16de leur parti,
18:17c'est quand même assez angoissant,
18:19y compris pour leurs électorats.
18:22C'est-à-dire, qui sont ces gens
18:24qui paraissent n'avoir aucune ligne
18:25et qui sont mûs par leur intérêt personnel
18:28et immédiat.
18:29Et en ce sens-là,
18:30il y a un vrai affrontement
18:32entre les sénateurs et les députés.
18:34C'est vrai qu'ils ne sont pas
18:35dans la même situation.
18:36Mais la question, c'est,
18:38l'avenir de LR passe par quoi ?
18:40Est-ce qu'il passe par aller apporter
18:42son soutien à un gouvernement
18:44moribond, subclaquant,
18:46et qui ne pourra rien faire
18:48et qui va dans deux mois
18:48se retrouver dans la même impasse ?
18:51Ou est-ce que c'est de commencer
18:53à définir les lignes
18:54de ce qu'il pourrait proposer aux Français
18:56et de prendre un positionnement ?
18:58C'est-à-dire, Union des droites,
19:00c'est oui ou c'est non.
19:01Mais à un moment donné,
19:02il va falloir qu'ils tranchent.
19:04On ne peut pas rester.
19:04Et que va décider Laurent Wauquiez ?
19:06On les a vu arriver séparés
19:09hier à l'Elysée.
19:10Ils sont repartis ensemble
19:12sans aucune déclaration.
19:14Et qu'il y a des divergences
19:15au sein même de LR.
19:16Vous dites,
19:17l'Union des droites,
19:17c'est oui ou c'est non,
19:18mais ils n'ont pas
19:19le même positionnement.
19:20C'est au cas par cas.
19:21Vous avez des députés LR
19:23qui vont dire oui.
19:24C'est comme ça qu'on meurt.
19:24Ce que je veux dire,
19:25c'est que c'est comme ça qu'on meurt.
19:26Mais ils sont en train de mourir précisément.
19:28Mais donc quand vous êtes
19:29une organisation en train de mourir,
19:30Oui, vous avez raison.
19:31Soit on s'en sort
19:32et puis on resserre les coudes,
19:34soit ils continuent
19:35dans cette direction-là.
19:36Oui, mais entre ceux
19:36qui veulent l'Union des droites
19:37et ceux qui ne la veulent pas,
19:39il y aura peut-être 50-50.
19:40Donc s'ils se retrouvent
19:41à 50% à ne pas vouloir y aller,
19:43ils ne vont plus être très nombreux.
19:44Même si personnellement,
19:45je ne pense pas que ce soit souhaitable
19:46en l'Union des droites.
19:46En fait, je pense que dans un cas pareil,
19:48les seuls qui peuvent trancher
19:50en démocratie,
19:51ce sont pour le coup
19:52les adhérents ou les électeurs.
19:55Et il est temps, en fait,
19:56qu'ils retournent là-dedans
19:57parce que là,
19:58on n'a que les intérêts personnels
19:59des députés.
20:00Mais ça, c'est pour tous les partis.
20:01Personne n'a construit un discours
20:03pour expliquer très concrètement
20:05pourquoi ces députés-là
20:07allaient au secours
20:08de ce gouvernement-là,
20:10autrement qu'en nous vendant
20:11une bêtise sur le budget,
20:14alors qu'ils sont prêts
20:15à réintégrer la réforme des retraites.
20:17Il y a quand même
20:17quelque chose de profondément absurde
20:19dans le choix de ceux
20:20qui veulent continuer à participer.
20:22Il est indéfendable.
20:23Oui, mais la réalité,
20:25c'est que tous partis confondus,
20:26ils veulent juste un poste
20:27et comme dit Pascal,
20:28une voiture à cocarde.
20:29C'est ça la réalité.
20:30Sauf que ça se voit.
20:32Le problème, c'est que ça se voit.
20:33Les Français le voient.
20:33D'ailleurs, on va écouter
20:35les Français dans quelques instants.
20:36Mais que risque de faire,
20:38Laurent Wauquiez,
20:39mon cher Amoribrolet ?
20:40Tout à fait.
20:40On voit très bien
20:41qu'aujourd'hui,
20:41le choix des députés,
20:43les Républicains,
20:44obéit, j'allais dire,
20:46à leur situation personnelle,
20:48à leur petite situation personnelle.
20:49Ils ne veulent surtout pas
20:50être virés, dégagés
20:53à l'occasion de la prochaine
20:54dissolution et des prochaines
20:55législatives.
20:56C'est leur poste avant tout.
20:57On a affaire avec les Républicains.
20:58C'était la même chose
20:59avec l'UMP et le RPR avant.
21:01Au parti de la trahison de la droite,
21:03et je le dis comme un journaliste
21:04d'un média d'opinion de droite,
21:07les Républicains sont le parti
21:08de la trahison depuis plus de 30 ans.
21:11Ils se sont alliés à la Macronie.
21:12C'est quoi le bilan de la Macronie ?
21:13C'est un nombre record
21:14d'étrangers sur le sol français.
21:15C'est 1 200 milliards
21:17ajoutés à la dette
21:18du jamais vu dans toute l'histoire
21:20du pays.
21:21Et c'est un taux d'homicidité,
21:23homicide et tentative d'homicide
21:25jamais vu non plus
21:26dans toute l'histoire
21:27de la statistique moderne.
21:28C'est ça à quoi
21:30a participé
21:31les Républicains
21:33depuis près de 8 ans.
21:34Et ça continue.
21:34Aujourd'hui, le parti
21:35est un parti de Godillot.
21:37C'est un parti béquille
21:38de la Macronie.
21:39Et si j'ai un conseil
21:40à leur donner,
21:40c'est de descendre en effet
21:41rapidement du Titanic
21:42avant de sombrer
21:44avec la Macronie
21:45dans les mois
21:45ou les années qui viennent.
21:46Et vous sentez comment
21:47la chose, là ?
21:48Ah, ça coule.
21:49Ça coule.
21:49À mon avis, je pense
21:50que la ligne de Rotaillot
21:52l'emportera.
21:53Allez, Karima.
21:56Non, c'est ça.
21:56Le problème, c'est de s'entre-déchirer
21:58comme ça devant le public,
22:00devant les Français.
22:00C'est ça.
22:01C'est ça, c'est courir
22:02à sa perte.
22:03Et la droite,
22:04non seulement sur la question
22:05de l'union,
22:06a des difficultés avec ça,
22:07mais elle est très douée
22:08pour se tirer dans le pied
22:10elle-même, vous voyez.
22:11Et comme on dit,
22:12l'expression,
22:13quand vous lavez
22:14vos vêtements sales
22:15en public,
22:16c'est jamais très, très bon.
22:18Donc, malheureusement,
22:19c'est exactement
22:19ce qui est en train
22:20de se passer pour LR,
22:22alors qu'ils avaient connu
22:23quand même
22:23une petite lune de miel,
22:25certains,
22:25avec, bon,
22:27justement,
22:28tous les vrais sujets,
22:29sécurité,
22:30le régalien.
22:31Bruno Rotaillot
22:32avait fait avancer
22:33quand même ce discours,
22:34ce positionnement
22:35dans l'espace public.
22:36Je pense que les Français
22:37étaient avec lui là-dessus.
22:38et on voit que finalement
22:39tout ce travail
22:40qui a été fait
22:41pendant quelques semaines,
22:42quelques mois,
22:42c'est en train
22:43de se détricoter
22:44et de se liquifier
22:45comme ça devant nos yeux.
22:46Alors, on a interrogé
22:47les Français
22:48sur le retour
22:50de M. Lecornu
22:51en tant que Premier ministre.
22:53Écoutez-vous,
22:54en fait,
22:54vous allez voir
22:55et puis on en parlera ensuite.
22:56Ça m'inspire de l'incompréhension
22:58et de la lassitude.
23:01Je ne sais pas ce qu'il va faire
23:02de plus en 48 heures
23:03qu'en quatre semaines précédentes.
23:05Je pense qu'on a un gouvernement
23:06actuellement qui n'est pas stable
23:07et qu'on va avoir la même chose.
23:10Et pour l'instant,
23:10tant qu'on n'aura pas changé
23:11de formule
23:13ou qu'on sera partonné aux urnes,
23:14je pense que ça va bloquer
23:15à chaque fois.
23:16Et tant que Macron
23:16ne nous écoutera pas,
23:17ça risque d'être compliqué.
23:19Ce sera toujours la même chose.
23:20Je trouve que s'il est parti,
23:22il part.
23:23Ça ne sert à rien de revenir.
23:24C'est foutu.
23:25Il est déjà grillé.
23:26Ah oui, la vérité
23:28sort de la bouche des Français.
23:29C'est le bon sens.
23:30Évidemment, on raccueille
23:31plutôt mitigé
23:33ce que vous évoquiez
23:34les uns et les autres, Elodie.
23:35Il n'y a pas de surprise.
23:36Oui, mais en réalité,
23:38il n'y a pas de surprise
23:39sans doute sur ces réactions.
23:41Il n'y a pas non plus
23:42beaucoup de solutions.
23:42En fait, pour trouver
23:43un Premier ministre,
23:44il est désormais admis
23:45que du côté
23:46du Rassemblement national
23:48et de la gauche hors PS,
23:50systématiquement,
23:51il y aurait une censure
23:53tant qu'on ne va pas
23:53à la dissolution
23:54pour le Rassemblement national.
23:55Voir à la démission
23:56d'Emmanuel Macron
23:57pour la France insoumise.
23:59Tout ce petit monde
23:59fait déjà 264 députés.
24:01Je vous rappelle
24:01qu'il en manque 25
24:03pour arriver
24:03à une majorité absolue.
24:06En réalité,
24:06Sébastien Lecornu,
24:08peut-être qu'Emmanuel Macron,
24:09ne se dit pas
24:09qu'il est le profil parfait.
24:11Mais que maintenant,
24:11vu la situation,
24:12de toute façon,
24:13il n'y a pas beaucoup
24:13de gouvernement
24:14qui pourrait prétendre
24:15à tenir.
24:16Alors effectivement,
24:17si vous nommez
24:17quelqu'un de gauche,
24:19vous aurez encore plus
24:20de censure
24:21du côté de la droite.
24:22des Français qui sont déçus,
24:24mais c'est sans doute
24:24parce que la situation politique
24:26aujourd'hui,
24:27elle est assez inextricable.
24:28D'ailleurs,
24:29que forcément,
24:29il y aura des décisions
24:30qui seront prises
24:31et qui feront des déçus.
24:32Je pense qu'on aura
24:32beaucoup de réactions
24:33quand on aura le gouvernement
24:34qui ne fera pas non plus
24:35plaisir à beaucoup.
24:38Les oppositions,
24:38aujourd'hui,
24:38elles ont une vraie force
24:39et le Parti Socialiste
24:41surtout.
24:42C'est-à-dire que le Parti Socialiste
24:43maintenant a vraiment
24:43le droit de vivre ou de mort
24:44sur le gouvernement,
24:45le corps du deux.
24:46Allez,
24:46je vous donne la parole
24:47juste après.
24:47Juste après,
24:48si ça ne vous dérange pas
24:48parce qu'il est 12h30
24:50et c'est le moment
24:51de faire un tour de l'info
24:52avec vous,
24:52Mickaël Dorian.
24:53On commence avec la Guadeloupe
24:54où la tempête tropicale
24:55Algérie s'éloigne vers le nord.
24:57La vigilance est donc
24:58abaissée au jaune.
25:00Pour rappel,
25:00un homme est mort
25:01dans sa voiture hier.
25:02Il avait alerté lui-même
25:03les secours,
25:04leur indiquant
25:04qu'il ne savait pas nager.
25:06Dans l'actualité également
25:07pour Donald Trump,
25:08le cessez-le-feu à Gaza
25:09tiendra.
25:10Le président américain
25:10qui se dit confiant
25:11a réaffirmé son intention
25:12de se rendre ce week-end
25:14en Israël
25:14où il doit s'adresser
25:15à la Knesset.
25:16Il se rendra ensuite
25:17en Égypte
25:18afin de rencontrer
25:19de nombreux dirigeants
25:20lundi pour discuter
25:20de l'avenir
25:22de la bande de Gaza.
25:23Et puis Capucine Delanois,
25:24sacrée championne du monde
25:26de kitesurf.
25:27La surfeuse française
25:28a dominé sa concurrente
25:29lors d'une finale haletante
25:30s'imposant sur un score
25:32sans appel.
25:33Organisé sous le haut
25:34âge du roi Mohamed VI,
25:35la 15e édition
25:36de cet événement
25:37a réuni au Maroc
25:38les 40 meilleurs champions
25:40du monde
25:40issus de 14 pays.
25:42Vous savez quoi Mickaël ?
25:43Ça nous fait du bien
25:44des images de mères.
25:46Voilà, on respire.
25:47Vous faites du kitesurf, Thierry ?
25:47Non, c'est trop dangereux.
25:48Puis j'ai passé l'âge.
25:50C'est trop tard pour moi.
25:52On continue évidemment
25:53et je suis avec une grande attention
25:54sur notre camp de contrôle.
25:56Sébastien Lecornu
25:56qui doit prendre la parole
25:57d'un moment à l'autre.
25:59Il a un petit peu de retard
25:59je crois, il dit Huchard.
26:01Oui, alors ça c'est normal.
26:02C'est normal.
26:03Il avait promis la rupture
26:04mais pas sur le timing.
26:06Oui, pas sur le timing.
26:07Pas sur le gouvernement non plus.
26:08Autre histoire.
26:08Oui, autre histoire.
26:09On va en parler.
26:10Céline Pina, pardonnez-moi.
26:11Je voulais vous donner la parole
26:12juste avant le flash
26:13de Mickaël Dorian.
26:14Ce que je voulais dire
26:15c'est que quand politiquement
26:16on est dans une situation
26:17qui est inextricable
26:19dans laquelle les acteurs
26:21n'ont plus vraiment aucun poids,
26:23vous n'avez plus quelqu'un
26:24qui peut siffler
26:24la fin de la récré
26:25parce que tout le monde
26:26est impacté
26:27et que la personne
26:28la plus haut placée
26:29est atteinte dans sa légitimité.
26:31À ce moment-là
26:32en démocratie,
26:33la seule solution
26:34s'appelle le retour
26:35vers le peuple.
26:36C'est toujours comme ça
26:37que l'on tranche ou pas
26:38parce que parfois
26:38le peuple n'a pas non plus
26:40la réponse
26:40mais de toute façon
26:41c'est ce qu'il convient
26:43de faire
26:44et dans la situation
26:44dans laquelle ils sont
26:45effectivement le retour
26:47aux urnes
26:47est quasiment impossible
26:49à dépasser.
26:50Après,
26:51on peut sortir le budget
26:52et retourner aux urnes.
26:54Je pense que c'est ce pari-là
26:55qui est en train d'être fait
26:56même si pour avoir
26:58un budget
26:58on n'a pas besoin
26:59d'avoir un gouvernement
27:00majoritaire
27:01si vous vous entendez
27:02avec toutes les forces politiques
27:03pour qu'elles disent
27:04ok,
27:05on laisse passer
27:05n'importe quoi
27:06comme budget
27:07histoire de continuer
27:08à se détruire derrière.
27:10On voit bien
27:10que de toute façon
27:11le retour devant
27:12le suffrage universel
27:13est inévitable.
27:14Inévitable.
27:15Vous êtes de cet avis également
27:16Sarah Salmane ?
27:17Je surveille.
27:17Il est possible
27:18que je vous interromps
27:19en plein élan.
27:20Je pense que dans l'hémicycle
27:21à part le RN et l'FI
27:22personne ne veut
27:23de la dissolution.
27:24Donc maintenant
27:24on ne cherche plus
27:25un gouvernement
27:25je dirais compétent
27:27et qui peut tout gérer
27:28on cherche à éviter
27:29la dissolution
27:30ce qui n'est quand même
27:30pas exactement
27:31le même état d'esprit.
27:33Donc la réalité
27:33c'est que peut-être
27:34que les Français
27:34ont envie d'aller aux urnes
27:35et encore
27:36j'en suis moi
27:37pas certaine
27:38mais la majorité
27:39des députés
27:39pour sauver leur poste
27:41ne le souhaitent pas.
27:42En Macronie
27:42si demain
27:43il y a une dissolution
27:43ils n'auront plus
27:44beaucoup de sièges
27:45chez Renaissance
27:45ça me semble assez évident.
27:47M.P.
27:48LR aussi
27:48ça va être très compliqué.
27:49Bien bonjour.
27:49LR ils ont encore
27:50un ancrage
27:54Française et les Français
27:55je veux saluer
27:55l'ensemble des élus
27:56du territoire
27:57qui m'accueille
27:58le maire de la LRose
27:59l'ancien maire
28:00devenu député
28:01de la LRose
28:02puis bien sûr
28:04l'ensemble
28:04des représentants
28:05de l'Etat
28:06corps préfectoral
28:07M. le ministre
28:08et l'ensemble
28:09des autorités
28:10du territoire.
28:11Je tenais vraiment
28:12à marquer
28:13les premières heures
28:14après ma reconduction
28:15à Matignon
28:16de cette présence
28:17auprès des fonctionnaires
28:18de police
28:19moi j'ai eu l'honneur
28:20de porter l'uniforme
28:22comme militaire
28:23de la gendarmerie
28:23comme réserviste
28:24il y a quelques années
28:25et je veux redire
28:26tout le soutien
28:27toute l'admiration
28:28que l'on a
28:28pour celles et ceux
28:29qui assurent la sécurité
28:31et la protection
28:31des Françaises
28:32et des Français
28:32ce qui me permet aussi
28:34de revenir
28:34très symboliquement
28:35ici à la LRose
28:37il se trouve qu'on est
28:37la même génération
28:38de maires
28:39tous les deux
28:39avec Vincent
28:41on se souvient
28:42de ce qui s'est passé
28:42j'y reviens pas
28:43ici il y a quelques temps
28:45et qui avait beaucoup
28:45beaucoup bouleversé
28:46la population
28:47et qui d'ailleurs
28:48avait énormément ressoudé
28:49la population
28:50autour non seulement
28:52de nos forces de sécurité
28:53je vais en dire un mot
28:54dans un instant
28:55mais aussi de nos élus locaux
28:56et au fond
28:57on le voit bien
28:57dans un moment
28:58dans lequel
28:58on parle beaucoup de politique
29:00enfin il y a quand même
29:01une vie quotidienne
29:02des Françaises
29:02et des Français
29:03qui continue
29:03et des nombreuses consultations
29:05d'ailleurs
29:06que j'ai pu avoir
29:06avec les formations politiques
29:08y compris de l'opposition
29:09on voit que la sécurité
29:11du quotidien
29:12la lutte contre
29:12les incivilités
29:13le fait au fond
29:14de refuser
29:15cette violence
29:16qui monte dans la société
29:17violence sur les personnes
29:18comme les violences
29:20en tout cas
29:21les atteintes faites
29:22au bien
29:22vol, cambriolage
29:24sont quelque chose
29:25au fond
29:26qui peut réunir
29:26un large consensus
29:28au sein de la classe politique
29:29et si je l'ai fait ce matin
29:30ici
29:30au-delà du fait
29:31que j'ai une reconnaissance
29:32personnelle
29:33et une identification
29:34personnelle
29:34avec celles et ceux
29:36qui rendent ce service
29:37public de la sécurité
29:38c'est qu'au fond
29:39on voit bien
29:39que ce sont des thèmes
29:40qui doivent être mis
29:42à l'agenda
29:42dans les temps
29:43qui viendront
29:43ici on a une police
29:45municipale
29:46qui fonctionne
29:47qui travaille bien dans la main
29:48avec la police nationale
29:51le ministre de l'Intérieur
29:52Bruno Retailleau
29:53le ministre délégué
29:54François-Noël Buffet
29:55ont fait un travail
29:56absolument remarquable
29:57ces derniers mois
29:58sur ce qu'on appelle
29:59le Beauvau des polices municipales
30:00c'est-à-dire au fond
30:01comment on remet du bon sens
30:02dans le fonctionnement
30:03entre les polices municipales
30:04et les polices nationales
30:06et quand je dis du bon sens
30:07c'est pas qu'une affaire d'argent
30:08c'est au fond de se dire
30:09que c'est pas normal aujourd'hui
30:10qu'un policier municipal
30:11n'ait pas un accès direct
30:13au fichier des cartes grises
30:14de voitures
30:14on est en 2025
30:16on a de l'intelligence artificielle
30:17d'un côté
30:17et de l'autre côté
30:18on a encore des systèmes
30:21qui sont beaucoup trop rigides
30:22et ça
30:23Bruno Retailleau
30:24et François-Noël Buffet
30:25avaient fait avancer les choses
30:26et je pense que ce sont
30:27des thématiques
30:28des dossiers
30:29qui doivent être portés
30:29très très vite
30:30dans les semaines qui viendront
30:31j'aurai l'occasion d'y revenir
30:32lors de la déclaration
30:33de politique générale
30:34mais au-delà de cette déclaration
30:36de politique générale
30:37qu'on soit capable
30:38à quelques mois
30:38des élections municipales
30:40de refaire de la question
30:40de la lutte contre les incivilités
30:42de la lutte contre la délinquance
30:43la question de la proximité
30:44de cette police
30:45et notamment cette articulation
30:47entre police municipale
30:48et police nationale
30:49quelque chose de bon sens
30:50moi j'ai la faiblesse de penser
30:51que sur la sécurité
30:51des françaises et des français
30:52il y a les discours
30:54enfin il y a les actes
30:55qu'il faut parler de ces choses
30:56avec beaucoup de précision
30:58et qu'au fond on voit bien
30:59on n'est pas complètement
31:00au bout de ce qu'on doit faire
31:01beaucoup a été fait
31:02ces dernières années
31:03et notamment les gouvernements
31:05auxquels j'ai appartenu
31:05en matière de moyens
31:07on le sait
31:08ce qui a été fait
31:08par les ministres
31:09de l'Intérieur successifs
31:11avec de grandes lois
31:12notamment celles
31:13qui ont été portées
31:13par Gérald Darmanin
31:14enfin là on le voit bien
31:16il y a des situations locales
31:18qui doivent être traitées
31:19une intelligence locale
31:21qui doit être respectée
31:22et ce qu'on va faire
31:23sur la décentralisation
31:24c'est-à-dire la capacité
31:25à faire circuler
31:27plus de pouvoir
31:27dans le pays
31:28à confier plus de responsabilité
31:30aux collectivités locales
31:31au fond il ne faut jamais oublier
31:32que le maire
31:33est aussi agent de l'État
31:34et comme agent de l'État
31:35c'est d'ailleurs pour ça
31:36qu'il a le droit
31:36de porter cette écharpe bleu-blanc-rouge
31:38et bien on doit aussi
31:39la réfléchir à comment l'État
31:41vient l'accompagner davantage
31:42et c'est cette intelligence locale
31:44qu'on va essayer
31:44de faire avancer
31:46en tout cas
31:47message de reconnaissance
31:48pour les élus
31:49qui s'engagent
31:50y compris lorsqu'ils ont pu
31:52parfois être en danger
31:53personnellement
31:54en exposant leur famille
31:55la vie politique
31:56est difficile
31:57et comme je l'ai dit
31:59hier au soir
31:59en réagissant
32:01à ma renomination
32:02tout n'est pas
32:04qu'affaire d'ambition
32:05c'est aussi une affaire
32:06de devoir
32:06et celles et ceux
32:08qui s'engagent
32:08quelles que soient
32:09leurs opinions politiques
32:10et bien je pense
32:11qu'il faut les y encourager
32:12et au fond
32:13c'est comme ça
32:13qu'une démocratie fonctionne
32:14je suis prêt à prendre
32:15une à deux questions
32:16et ensuite
32:17je retourne travailler
32:18bonjour monsieur le Premier ministre
32:19Anne Renaud de l'AFP
32:20ma question porte sur
32:22l'incompréhension
32:23que suscite cette reconduction
32:24parmi les français
32:25y compris dans votre camp
32:26même certains vont dire
32:28jusqu'à dire
32:29que c'est ridicule
32:30quand dites-vous ?
32:31je pense que ce qui est ridicule
32:32c'est le spectacle
32:33dans lequel
32:33l'ensemble de la vie
32:35politique
32:36est en train de se tenir
32:37depuis maintenant
32:38plusieurs jours
32:39moi j'ai été clair
32:40en début de semaine
32:42ma mission était terminée
32:43bon
32:44il se trouve que
32:46l'urgence à avoir
32:48des textes économiques
32:49et financiers
32:50à devoir les présenter
32:51dans les temps
32:51à traiter du sujet aussi
32:54et des urgences
32:55liées à la Nouvelle-Calédonie
32:56la difficulté aussi
32:58je crois de la mission
32:59je n'ai pas le sentiment
33:01qu'il y avait beaucoup
33:02de candidats
33:02pour être complètement transparent
33:04et donc
33:05moi je vais vous dire
33:06je l'ai dit aux Françaises
33:08et aux Français
33:08à la télévision
33:10cette semaine
33:10je n'ai pas d'agenda
33:11je n'ai pas d'autre ambition
33:15que de se sortir
33:17de ce moment
33:17qui est objectivement
33:18très pénible
33:19pour tout le monde
33:19donc moi je me donne
33:21une mission
33:21qui est assez claire
33:22et après
33:23soit les forces politiques
33:24m'aident
33:25et on s'accompagne
33:26pour le faire
33:26soit elles ne le font pas
33:27c'est comment on fait
33:29en sorte qu'au 31 décembre
33:30il y a un budget
33:31pour la sécurité sociale
33:32il y a un budget
33:33pour l'Etat
33:33et on y a traité
33:34quelques urgences
33:34donc moi je peux comprendre
33:37tous les commentaires
33:38toutes les incompréhensions
33:39je suis moi-même un politique
33:41je comprends le débat politique
33:43maintenant
33:43le sujet c'est
33:44soit on fait du surplace
33:45soit on avance
33:46et je pense que
33:47pendant ce mois
33:48en avançant
33:50sur un certain nombre
33:51de tabous
33:52de verrous
33:54que j'ai ouvert
33:55progressivement
33:56avec les différentes discussions
33:57que j'ai pu avoir
33:58avec nos différentes oppositions
33:59il s'est passé des choses
34:01on ne peut pas ne pas voir
34:02qu'un Premier ministre
34:03qui dit
34:03que les débats
34:05iront jusqu'au bout
34:05de la première minute
34:07à la dernière minute
34:07parce qu'il n'y aura pas
34:09d'utilisation du 49
34:10à une à trois
34:10de la constitution
34:11ce n'est pas rien
34:11ce n'est pas moi
34:12qui le demandais
34:13ce sont les forces
34:15d'opposition
34:16que de dire que
34:17au fond
34:19moi je défends
34:20un certain nombre
34:21d'éléments du bilan
34:21de ce que nous avons fait
34:23et qu'en même temps
34:25on ne peut pas refuser
34:25le débat démocratique
34:26sur certains sujets
34:27et que notamment
34:28qu'un grand débat démocratique
34:30va avoir lieu
34:30avec l'élection présidentielle
34:31en 2027
34:32mais que
34:32ce n'est pas pour autant
34:33que l'Assemblée nationale
34:34et les Sénat
34:35ne doivent pas saisir
34:36de certaines thématiques
34:36comme les partenaires sociaux
34:38donc au fond
34:39c'est un moment aussi
34:41de vérité
34:43est-ce qu'on est capable
34:45aussi de remontrer
34:46aux Françaises
34:46et aux Français
34:47qu'on est capable
34:48d'avancer
34:48moi j'ai entendu hier
34:49des déclarations
34:50à la sortie de l'Elysée
34:51du responsable politique
34:52qui me semblait avoir
34:53envie d'avancer
34:55avec beaucoup d'exigence
34:56beaucoup d'exigence
34:58je l'entends
34:59et je le mesure
35:00il y a une opposition
35:01il y a des gens
35:02qui souhaitent gouverner
35:04en tout cas
35:05vont être appelés
35:06au gouvernement
35:06mais je pense que là
35:08désormais
35:08on joue un moment important
35:09pour le pays
35:10et qu'on doit
35:12non pas appeler
35:13à la responsabilité
35:14parce qu'il y a quelque chose
35:15de moral toujours
35:16et moi je ne suis pas là
35:16pour faire la morale
35:17je ne suis pas là
35:18pour faire la morale
35:18moi je ferai mon devoir
35:20et je ne serai pas un problème
35:22je vous le dis
35:24comme je le pense
35:24je ne serai pas un problème
35:25parce que c'est comme ça
35:26que je conçois aussi la mission
35:27comme d'ailleurs
35:28bon nombre des personnes
35:29qui servent ici
35:30dans un commissariat
35:31au bout d'un an
35:31il y a une dimension
35:32de service public
35:32il y a une dimension
35:33de service de l'intérêt général
35:35un peu plus
35:35moi je n'ai pas d'autre agenda
35:36Monsieur le Premier ministre
35:37Hugo Capeli
35:38pour BFM TV
35:39est-ce que vous avancez
35:40sur cette copie gouvernementale
35:42quand est-ce qu'elle sera dévoilée
35:44est-ce que vous avez retenu
35:45si je puis dire
35:45les erreurs
35:46de la précédente copie
35:47notamment en voyant
35:49ce qui se passe
35:49au sein des partis politiques
35:50de ce qu'on appelait
35:51jusqu'alors le socle commun
35:52je pense aux républicains
35:53ce matin
35:53en fait oui
35:54là aussi je me suis déjà
35:55exprimé sur le sujet
35:56je pense qu'il faut
35:57un gouvernement
35:58qui corresponde aussi
36:00à la réalité parlementaire
36:02c'est indispensable
36:03c'est une démocratie
36:04et c'est le moment
36:05le plus parlementaire
36:06de la 5ème République
36:07enfin il faut aussi
36:08que ce soit désormais
36:09un gouvernement
36:09qui ne soit pas
36:10complètement prisonnier
36:11de certains appétits partisans
36:12vous savez quand j'ai démissionné
36:14lundi j'ai dit
36:15que les conditions
36:15étaient plus remplies
36:16on ne peut pas être
36:16premier ministre
36:16quand les conditions
36:17ne sont pas remplies
36:18ça n'a pas changé
36:20c'est à dire que
36:22je le dis
36:22avec gravité
36:24j'ai été renommé
36:26premier ministre
36:26mais il faut que
36:27les conditions
36:28continuent à être remplies
36:29je le dis
36:30très directement
36:31je n'ai pas de
36:32double discours
36:33il faut être droit
36:34donc par définition
36:36il faut que
36:37ce gouvernement
36:39puisse être libre
36:40c'est à dire
36:42avec des sensibilités
36:43partisanes
36:44mais pas
36:45emprisonnées
36:46par les partis
36:47il faut que ce gouvernement
36:47puisse être libre
36:48y compris
36:49vis-à-vis de la prochaine
36:51élection présidentielle
36:52moi je trouve ça
36:52très très bien
36:53que des gens
36:54décident d'être candidat
36:55à l'élection présidentielle
36:57c'est très dur
36:57et bien heureuse
37:00et bien heureuse
37:00celles et ceux
37:01qui ont ces ambitions
37:02mais je pense que
37:04je pense que l'équipe
37:04qui doit se concentrer
37:06sur l'actualité
37:07du pays
37:08les attentes
37:09pour les françaises
37:10et les français
37:11ne peuvent pas
37:12se disperser à plusieurs
37:13choses en même temps
37:14c'est du bon sens
37:15et je pense qu'en remettant
37:16du bon sens
37:17on va remettre du calme
37:18en remettant du calme
37:19on remettra de la stabilité
37:20en remettant de la stabilité
37:22on remettra
37:23du progrès aussi
37:24pour les françaises
37:26et les français
37:26parce qu'en fait
37:27je le dis aussi
37:28à tout le monde
37:29il n'y a pas de progrès social
37:30et il n'y a pas d'avancée
37:32quand on fait du surplace
37:33dans une crise politique
37:35Monsieur le Premier ministre
37:36vous avez déjà avancé
37:38sur la copine
37:39non mais déjà
37:40moi je vous remercie
37:40Bruno Rentaille
37:41il a annoncé ce matin
37:42qu'il ne souhaitait pas
37:43participer au nouveau gouvernement
37:44c'est sa décision
37:45et je la respecte
37:46et je l'ai dit
37:47cette semaine
37:48et je le redis
37:49il a défendu
37:50ses convictions
37:51il a porté
37:52une énergie
37:54et une action
37:54importante
37:55dans un ministère
37:56qui est difficile
37:56il a affronté
37:57plusieurs crises
37:58cette dernière année
38:01et moi je le redis
38:03bien heureuse
38:04et bien heureuse
38:04c'est des ceux
38:04qui s'engagent
38:05et pour leur payer
38:06au gouvernement
38:06et s'ils le souhaitent
38:08pour être candidat
38:08à l'élection présidentielle
38:09donc vous ne m'entendrez
38:10jamais dire du mal
38:11jamais
38:12je vous le dis
38:13comme je pense
38:13merci à vous
38:14est-ce que vous êtes prêt
38:16à accepter
38:17la suspension immédiate
38:18et complète
38:18de la réforme des retours
38:19j'ai l'occasion
38:19de revenir sur ces sujets
38:21après je l'ai dit
38:22je crois que
38:25tous les débats
38:26sont possibles
38:26dès lors qu'ils sont
38:28dans un cadre
38:29réel
38:30et réaliste
38:31y compris
38:31sur les questions
38:32budgétaires
38:33sur les questions
38:34
38:34mais vous savez
38:35dans le parisien
38:37il y a trois semaines
38:38ou un mois
38:38j'avais dit
38:39que la réforme
38:40borne n'était pas
38:41achetée
38:41personne ne l'a relevé
38:43j'avais déjà dit
38:44des choses
38:45merci beaucoup
38:46merci à toi
38:47merci à vous
38:47merci à vous
38:47prochaines heures
38:48voilà
38:49c'était la première
38:50intervention officielle
38:52en tant que
38:52premier ministre
38:53deux de Sébastien Lecornu
38:54plusieurs choses
38:55il lui dit d'abord
38:56la sécurité
38:57qui revient au centre
38:58des débats
38:59petit clin d'oeil
39:00également à Bruno Retailleau
39:01ben voilà
39:03j'y suis allé
39:04parce qu'il n'y a pas
39:05beaucoup de candidats
39:06mais ça on avait
39:06on avait un peu deviné
39:07ambition sortir
39:09de ce moment
39:10évidemment
39:10puis j'ai pas
39:12d'autre chose
39:13à l'agenda
39:14qu'est-ce que
39:15il y a eu pas mal
39:15de petits messages
39:16quand même
39:16oui mais plus globalement
39:18la prise de parole
39:19elle est assez surréaliste
39:20en réalité
39:20c'est-à-dire qu'à un moment donné
39:21Sébastien Lecornu
39:22parle de ce qu'il va faire
39:23dans les semaines
39:24qui viendront
39:24alors on lui souhaite
39:25à la rigueur d'être là
39:26mais on a déjà envie
39:27de dire que cette fois
39:28ça serait bien
39:28jusqu'à la fin de la semaine
39:30au moins
39:30et effectivement
39:31tout ce qu'il dit
39:32on va pas dire sur ce plateau
39:33que la sécurité
39:34c'est pas important
39:35que l'engagement des maires
39:36n'est pas important
39:36ce qu'il souligne
39:37évidemment c'est fondamental
39:38et ça va dans le bon sens
39:39le problème c'est que
39:40au moment où il fait
39:41cette déclaration
39:42on a les républicains
39:43qui ne savent toujours pas
39:44s'ils rentrent ou pas
39:45au gouvernement
39:45horizon qu'il ne sait pas non plus
39:46donc c'est bien joli
39:48d'adresser des messages
39:49il dit lui-même
39:50il ne faut pas que des paroles
39:51il faut des actes
39:52mais au moment
39:52où il fait cette déclaration
39:54si vous sortez juste
39:55cette déclaration
39:56de Sébastien Lecornu
39:57on a l'impression
39:57que tout va bien en fait
39:58c'est-à-dire qu'il est
39:59premier ministre
40:00nouvellement nommé
40:01il va nommer son gouvernement
40:02dans quelques heures
40:03on a l'impression
40:04que tout va bien
40:04donc je trouve que
40:05cette prise de parole
40:05en réalité
40:06elle est assez déconnectée
40:08vous le disiez
40:08des clins d'oeil
40:09à Bruno Retailleau
40:10il explique qu'il a
40:11pris connaissance
40:12du fait qu'il ne fera pas
40:13partie de son gouvernement
40:14qu'il respecte
40:15cette décision
40:16beaucoup de clins d'oeil
40:17aussi à Vincent Jeanbrun
40:19qui est l'ancien maire
40:20de l'Aile et Rose
40:21et puis effectivement
40:22cette phrase
40:22que vous soulignez
40:23tout à l'heure Thierry
40:24sûr il n'y avait pas
40:25beaucoup de candidats
40:25déjà devant la gauche
40:27Sébastien Lecornu
40:27a quand même dit
40:28je suis le premier ministre
40:29le plus faible
40:29de la Ve République
40:30épisode 2
40:32il nous dit
40:32je suis nommé
40:33parce que personne
40:33n'en voulait
40:34c'est pas un méga signal
40:35quand vous menez
40:36des négociations
40:36de dire
40:37en fait je suis là
40:38parce que figurez-vous
40:38que les autres
40:39n'ont pas voulu
40:39alors c'est sans doute
40:40pas évidemment
40:41ce qu'il voulait dire
40:41si précisément
40:41mais attention
40:42parce que ça affaiblit
40:43encore plus
40:44la fonction du premier ministre
40:45quand lui-même dit
40:45j'ai été renommé
40:47parce que mes petits camarades
40:48n'ont pas voulu y aller
40:48et puis il revient
40:49sur pourquoi
40:50il avait donné sa démission
40:51mais on ne voit pas
40:52ce qui a pu changer
40:53entre le moment
40:54où il a donné sa démission
40:55et le fait qu'il a accepté
40:56ce qui a changé
40:56c'est que c'est pire
40:56comme situation maintenant
40:57on est d'accord
40:58c'est une petite tour
40:59de table rapide
41:00je trouve qu'il y a
41:01quelque chose
41:01de très paradoxal
41:02à cet homme
41:03qui se dessaisit
41:05c'est-à-dire
41:06qui se présente
41:06comme quelqu'un
41:07de modeste
41:08et qui en même temps
41:09est en train juste
41:10de tuer la Vème République
41:12par l'abandon du 49-3
41:13parce que justement
41:15la Vème République
41:16c'est l'idée
41:16que le gouvernement
41:17le Parlement
41:19a des outils
41:20pour censurer
41:20le gouvernement
41:22et le gouvernement
41:23en a
41:23pour calmer le Parlement
41:25parce que là
41:25quand on se met
41:26dans l'idée
41:27d'un budget
41:27qui serait mis en place
41:29uniquement par les parlementaires
41:30que disent tous
41:31les commentateurs
41:32pour le coup
41:33de gauche et de droite
41:34que ça terminera
41:35dans un budget
41:36tellement délirant
41:37qu'avoir ce budget-là
41:38ou ne pas en avoir
41:39reviendrait à peu près
41:40au même
41:41on a vraiment
41:42il n'y a aucune confiance
41:43dans la gestion parlementaire
41:45et ce qu'ils sont
41:46en train de montrer
41:46montre qu'on a raison
41:48de ne pas vouloir
41:49retourner à la 4ème République
41:50donc cet homme
41:51qui se dit si modeste
41:53tout seul dans son coin
41:54décide d'abandonner
41:55le 49-3
41:55ce qui est un changement
41:56majeur dans nos institutions
41:58il n'a pas la légitimité
41:59pour le faire
42:00et la seule chose
42:01qu'il propose
42:02pour faire alliance
42:03avec lui
42:03c'est de dire
42:04regardez je me castre
42:06comme ça
42:06vous pouvez être tous ensemble
42:07dans la même pièce
42:08c'est pas ça la politique
42:10c'est pas ça l'exercice du pouvoir
42:12et quand vous faites ça
42:13vous finissez en général
42:14par vous faire bouffer
42:15par votre voisin requin
42:16allez rapidement
42:17petit tour de table
42:18rapidement
42:18Sarah
42:19en termes de démocratie
42:21je ne suis pas sûre
42:22que ce soit
42:22le meilleur des choix
42:23et vu la colère
42:24que ça aurait provoqué
42:25pour les français
42:27honnêtement
42:28je pense que ça ne serait pas passé
42:29la démocratie
42:30c'est un certain nombre
42:31d'outils
42:32et oui
42:32de temps en temps
42:33et en fait
42:35quand on regarde
42:36la 5ème République
42:37ça fonctionne très bien
42:38d'ailleurs
42:39quand il y a eu
42:40vraiment une perte
42:41de légitimité
42:42du gouvernement
42:43on s'est rendu compte
42:44que la motion de censure
42:45ça marchait
42:46Elisabeth Borne
42:47en a largement abusé
42:48je pense que les gens
42:49sont quand même
42:49un peu échaudés
42:50Abori et Karima
42:51rapidement
42:51parce qu'on arrive au terme
42:52on est assisté là
42:54en quelques secondes
42:54à toute la posture
42:55de la Macronie
42:56Sébastien Lecornu
42:57a dit
42:57en matière de sécurité
42:58il y a la parole
43:00il y a les actes
43:01il y a aussi les chiffres
43:02depuis 2017
43:03le nombre de violences physiques
43:04plus 55%
43:06tentatives d'homicide
43:07plus 88%
43:08homicide
43:09plus 18%
43:10violence sexuelle
43:11plus 115%
43:12à Marseille
43:13qui est le tournant
43:14du narcotrafic
43:15dont on parle beaucoup
43:16les effectifs policiers
43:18ont baissé de 4,5%
43:19entre 2017 et 2025
43:21ce sont des chiffres
43:22de la Cour des comptes
43:23donc on voit bien
43:23pourquoi aujourd'hui
43:24les Français
43:24sont pour balayer
43:25la Macronie
43:26et la seule solution
43:27ils ont raison
43:28c'est la dissolution
43:29Karima
43:30Le Monde d'Affan
43:30moi je ne sais pas
43:31je trouve
43:32j'ai écouté le point de presse
43:34et il y a quand même
43:34cette espèce d'impression
43:35d'étrangeté à tout ça
43:37vous voyez
43:37bon
43:39je n'ai rien contre
43:40M. Lecornu
43:40mais justement
43:41cette espèce de posture
43:42un peu insaisissable
43:44on ne sait pas exactement
43:45
43:46quelles sont exactement
43:48ses positions
43:48il laisse aussi planer
43:50le doute
43:50que ah ben oui
43:51moi je suis un peu tout
43:52finalement
43:53le pouvoir est entre vos mains
43:54dans l'opposition
43:55ça va être dans le compromis
43:57et tout ça
43:58mais ce que ça nous donne
43:59comme impression
44:00c'est plutôt
44:00qu'il est là
44:01pour gagner du temps
44:03qu'il représente
44:03cette espèce de zone tampon
44:05entre le président
44:06et les élus
44:08pour trouver
44:09une sorte d'accord
44:09donc ça laisse vraiment
44:11cette impression
44:11que tout ça est très étrange
44:13tout ça est très déconnecté
44:14des français
44:15du peuple français
44:16donc on fait du surplace
44:18c'est la technique du surf
44:19on surf
44:20on surf
44:20comme ça on essaie de gagner
44:21quelques jours
44:22quelques semaines
44:22et peut-être
44:23si un miracle arrive
44:25peut-être un peu plus longtemps
44:26voilà
44:27ça sera le mot de la fin
44:28et j'ai noté également
44:29cette phrase
44:30il faut un gouvernement
44:31qui corresponde
44:31à la réalité parlementaire
44:33moi j'ai retenu
44:34on n'avance pas
44:34quand on fait du surplace
44:35et on n'avance pas
44:36voilà
44:36on va terminer avec
44:37cette phrase-là
44:39on n'avance pas
44:39quand on fait du surplace
44:40écoutez nous on va avancer
44:42on va se retrouver tout à l'heure
44:43à 17h
44:44merci de m'avoir accompagné
44:45pour ce rendez-vous
44:45de la mi-journée
44:46Elodie je vous retrouve
44:47à 17h pour Pondstein
44:48sans doute
44:49il y a de fortes chances
44:50vous surveillez tout ça
44:51de très près
44:51merci à l'équipe
44:53qui m'a aidé
44:53à préparer cette heure d'info
44:54Déborah Smadja
44:55évidemment
44:55la fille d'Aurélie Lucano
44:57Nathalie Lepeltier
44:58Pierre-Yves Bastin
44:58Mickaël Dorian pour l'info
44:59Francisca Bamélé
45:00pour la promotion
45:01Michel Onfray
45:02Laurence Ferrer
45:02c'est tout de suite
45:03et à tout à l'heure
45:0417h peut-être
45:05qu'on aura
45:05quelques noms
45:06peut-être ou pas
45:07qui sera au gouvernement
45:11dans les composantes
45:12avant de faire les noms
45:12allez
45:13à tout à l'heure
45:14on essaiera de vous donner
45:15toutes les infos
45:15restez sur ces news évidemment
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