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  • il y a 3 mois
La nomination du nouveau Premier ministre doit avoir lieu dans les prochaines heures ce vendredi 10 octobre, l'Élysée ayant annoncé mercredi soir que son nom serait connu "d'ici 48 heures". 

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Transcription
00:00– Là, ça ne va être personne pour l'instant, si j'ai bien compris.
00:02Et j'ai une pensée pour votre collègue qui va faire le pied de grue
00:05devant l'Elysée toute la nuit au cas où Emmanuel Macron
00:07renverrait un mail à 1h53 du matin.
00:10Ce que je comprends quand même, c'est que je suis sortie de cette réunion
00:13en vous disant, ils mentent, ils disent que le socle commun existe encore,
00:16mais ça n'est pas vrai.
00:18Je viens de passer sur une chaîne concurrente à la vôtre une demi-heure
00:20et expliquer que c'était une fable et un mensonge.
00:23On me dit mais si, mais si, mais si.
00:24Et tombaient les annonces progressivement de Edouard Philippe
00:27qui dit qu'il n'ira pas au gouvernement,
00:28de Retailleau qui dit que le socle commun n'existe plus.
00:31C'est-à-dire que vous avez l'impression d'une comédie musicale
00:34où en fait le décor est en train de tomber, tout ça,
00:37tout le monde tombe, s'entraîne,
00:38et le chef d'orchestre continue à dire si, si, jouez, jouez les musiciens.
00:41– Mais parce que lorsque vous êtes sortie de la réunion, Marine Tondelier,
00:44vous donniez l'impression que les choses allaient aller vide quand même.
00:48Qu'est-ce qui a pu se passer selon vous ?
00:49Alors que vous, vous étiez à l'intérieur, vous étiez à l'Elysée.
00:52– Mais parce que le problème, c'est qu'on peut avoir la sensation depuis un an
00:55qu'il y a une guerre en gros entre, pour simplifier,
00:57entre la droite et la gauche pour être nommée
00:59et qu'Emmanuel Macron garde le pouvoir parce qu'il ne veut pas le rendre.
01:02Ça, c'est vrai.
01:03Et donc, on peut se dire qu'à chaque fois qu'un gouvernement tombe,
01:05c'est de la faute de la gauche, qui est méchante,
01:07qui ne veut pas faire de compromis, etc.
01:08Mais nous en faisons énormément de compromis.
01:11Déjà, le fait de ne pas être à Matignon,
01:13ce n'est pas consenti, mais c'est un fait.
01:14Le fait d'aller faire des réunions avec Bruno Retailleau,
01:17c'est quand même, pour moi, ça a un coût moral.
01:19Et je le fais pour la France.
01:20Et donc, tout ce qu'on peut faire pour être sérieux,
01:23pour essayer de trouver des solutions, nous le faisons.
01:24Mais quand vous vous adressez à un président de la République,
01:27qui, il voit bien, il est dans la même réunion que moi,
01:29il voit bien que le modem dit,
01:31nous, notre problème avec M. Lecornu, c'était l'opacité.
01:33On n'a pas confiance.
01:35Et un qui demande qu'il parte.
01:36Et l'autre qui est Gabriel Attal,
01:38qui est quand même son président de groupe,
01:39qui dit...
01:40Oui, les coulisses, ça s'est passé comme...
01:41Vous êtes arrivés, racontez-nous.
01:42Quand on fait tout ça et qu'à la fin,
01:44je vous raconte la fin, après je vous raconte le début,
01:45mais qu'à la fin, Emmanuel Macron dit,
01:46écoutez, j'ai écouté tout le monde.
01:48Donc, eux, ils sont 210.
01:50Vous, vous êtes 191.
01:54Ils sont 210 de rien du tout.
01:56Ils ne sont pas ensemble.
01:57Et là, alors qu'il s'était donné en spectacle toute la réunion,
01:59ce moment-là précis,
02:01tout le monde se redresse
02:01et personne n'ose contredire le chef.
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