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NewsTranscription
00:00Avec terre-de-france.fr, le premier site d'articles français et patriotes.
00:06Sud Radio, Bercoff dans tous ses états, André Bercoff, Céline Alonso.
00:12Il y a quelques mois, souvenez-vous, la situation, pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui, n'en était pas meilleure non plus.
00:16Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions.
00:19Nous en étions conscients, car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que le sont ceux d'aujourd'hui.
00:25D'ailleurs, ce sont les mêmes.
00:26Oui, la catastrophe, nous le pensions, était pour demain.
00:30C'est-à-dire qu'en fait, elle devrait être pour aujourd'hui, d'ailleurs.
00:33Si mes calculs sont justes.
00:35Or, que voyons-nous aujourd'hui ?
00:37Qu'elle est toujours pour demain ?
00:39Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs, est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même, que nous l'éviterons ?
00:46Je vous signale, entre parenthèses, que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assumer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare.
00:54Et oui, à votre avis, c'est un chroniqueur qui vient d'écrire ça avec ce qui se passe actuellement à la crise gouvernementale.
01:03Sébastien Lecornu et Emmanuel Macron, pas du tout.
01:05C'est décrit en 1979 et c'est évidemment Raymond Devos qui avait tout compris, tout prédit, le visionnaire.
01:13Et oui, et quoi de mieux André Bercoff pour démarrer ce nouveau rendez-vous hebdomadaire sur Sud Radio tous les vendredis de 12h à 14h.
01:22Cet esprit caustique, Raymond Devos André.
01:25Alors, quel est le programme du jour ?
01:27Ben écoutez, le programme du jour, on va aller très très très vite sur ce qui se passe à l'Elysée Matignon.
01:32C'est quelque chose qui va aller grandissant.
01:39On ne connaîtra que demain, éventuellement, le nom du Premier ministre.
01:44Céline, on verra s'il y a un Premier ministre.
01:47On ne sait pas du tout où ce sera dissolution, destitution, Premier ministre et compagnie.
01:53C'est magnifique, c'est beaucoup mieux que n'importe quel programme de Netflix.
01:57Et bravo, on nous l'offre gratuitement.
02:00Voilà, merci Emmanuel Macron.
02:01Oui, on recevra aussi le professeur Raoult André Bercoff.
02:05Bien sûr, on recevra le professeur Raoult.
02:06Là, ça va être beaucoup plus sérieux sur ce qui se passe actuellement sur une augmentation des cancers chez les personnes vaccinées contre le Covid.
02:14Déjà, il faut savoir quand même que c'est intéressant quand nous avons des vaccins et qu'après avoir pris ces vaccins, on peut réattraper le Covid.
02:22Donc, c'est déjà pas mal.
02:23Mais là, on va aller beaucoup plus loin avec Didier Raoult, rapidement.
02:27Et puis, et puis, et puis, Robert Badinter, c'est...
02:30Ils étaient hier, sa panthéonisation.
02:33Effectivement, entre ici, Robert Badinter.
02:36Qu'est-ce que ça donne ? Qu'est-ce qui se passe ?
02:40Et on va en parler tranquillement.
02:43Charlie Hebdo a demandé que ces dessinateurs entrent aussi au panthéon.
02:47Est-ce vraiment une bonne idée ?
02:49Et puis, on va recevoir le maire de Ploémer en Bretagne qui va nous parler suite à une association qui a demandé l'association d'un corsaire d'Henrico Macias.
02:58Voilà, Israël, Gaza, Palestine.
03:01Ça continue encore et encore.
03:03Et puis, on va recevoir un film.
03:04Un film qui n'a eu pratiquement aucune subvention et qui vient de faire 50 000 entrants en une semaine.
03:10Le Sacré-Cœur.
03:11Voilà, un docu-fiction sur, effectivement, la chrétienté, les apparitions de Jésus à Sainte-Marie, à la coque, pendant les communes de Paris-le-Monial, à la commune il y a 350 ans.
03:21En tout cas, un film qui a reçu très peu de subventions, un très petit budget, mais qui cartonne.
03:26Contrairement à des films qui ont 60 millions et qui ont 60 millions de budgets et de subventions et qui font 6 spectateurs par salle et par séance.
03:34Et puis, Céline, on va recevoir, effectivement, après, on ne peut plus rien dire, on va parler des chansons interdites.
03:42Ce sera chaque semaine, nous aurons une chanson qui a été interdite ou censurée.
03:46Et l'avocat Emmanuel Piera va nous parler des ricains de Michel Sardou.
03:50Et enfin, et enfin...
03:51Et oui, et enfin de 12h, de 13h, pardon, à 14h, André Bercoff, la culture dans tous ses états.
03:56Un invité exceptionnel, à savoir Omar Youssef Souleymane, auteur de Les complices du mal,
04:03ce livre que la France insoumise a tenté en vain de bloquer l'apparition, André Bercoff.
04:08Et pour cause, il révèle donc la complicité toxique entre le parti de Jean-Luc Mélenchon et l'islam radical.
04:15Oui, des insoumis et des islamistes, il ne faut jamais généraliser, bien sûr.
04:21Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
04:23Le fait du jour.
04:24Si je puis vous résumer l'opinion du président de la République, c'est la réforme, oui, la chiant-lis, non.
04:30Eh oui, mais ça, c'était avant, André Bercoff, à savoir en 1968, avec De Gaulle et Pompidou.
04:36Aujourd'hui, André, on peut dire que c'est vraiment la chiant-lis.
04:39Écoutez, c'est un cirque dont on ne va pas commenter trop longtemps.
04:46Les tenants et les aboutissants, on verra ce qui se passe.
04:49Mais oui, oui, bien sûr, la réforme des retraites, par exemple, est abandonnée,
04:54au profit, pour le moment, de la chiant-lis.
04:56On verra bien ce qui se passe, on ne va pas développer, il faudrait trois heures pour raconter ce qui se passe.
05:00Mais ce qu'il faut savoir, c'est que, vous savez, on est dans la situation de la personne,
05:05et c'est la France, qui chute du 60e étage, mais on est au 40e étage, et jusqu'ici, tout va bien.
05:12Donc, ne nous affolons pas, ne nous inquiétons pas, et puis la France en a vu d'autres.
05:16Il ne faut pas non plus exagérer.
05:17Oui, je voudrais rappeler un tweet que vous aviez fait, André Bercoff, le 26 avril 2007.
05:22Vous aviez tweeté ceci.
05:232017, je me dis.
05:2417, pardon, effectivement.
05:26Macron sera élu parce que la décomposition française, au stade où elle en est,
05:31ne peut que kiffer un Pokémon transgenre et attrape tout.
05:34Aujourd'hui, que diriez-vous d'Emmanuel Macron ?
05:36Moi, j'ai dit ça, il y a 8 ans, avant l'élection d'Emmanuel Macron.
05:39Oh, Pokémon transgenre et attrape tout.
05:42Ben, je ne sais pas.
05:43Écoutez, je ne sais pas si j'ai vu bien ou pas, le problème n'est pas là.
05:46Le problème aujourd'hui, c'est qu'effectivement, il faut le dire, juste une phrase,
05:50Macron est encore aujourd'hui.
05:52Alors, nous parlons maître des horloges.
05:54Il peut lui décider, et c'est lui seul qui peut décider,
05:57soit de prendre un nouveau Premier ministre qui sera peut-être censuré,
06:00soit de dissoudre la Chambre et de faire de nouvelles élections législatives,
06:05soit de démissionner.
06:08Destitution, ça ne marchera pas.
06:10Donc, à lui de choisir.
06:11Eh oui, nous sommes en monarchie républicaine.
06:14Plus monarchie que républicaine.
06:16Mais c'est un autre problème.
06:18Sud Radio Bercov dans tous ses états.
06:21Lanceur d'alerte.
06:23Eh oui, aujourd'hui, c'est Didier Raoult qui sonne l'alerte sur Sud Radio
06:26avec un nouveau scandale qui concernerait, André, les vaccins anti-Covid.
06:31Bonjour à vous, professeur.
06:32Bonjour Didier Raoult.
06:34Bonjour.
06:35Alors, dites-moi, vous avez sur votre compte Twitter, professeur Raoult,
06:41qu'on reçoit toujours avec plaisir, ça continue, ça continue encore et encore.
06:46Là aussi, deux études épidémiologiques, une italienne portant sur 300 000 cas
06:51et une sud-coréenne portant sur 8 millions de cas
06:55qui démontrent des augmentations des cancers chez les vaccinés.
06:58de, dites ces études, de plus de 37% et de plus de 157%
07:06sur les cancers du pancréas chez les personnes ayant eu deux injections.
07:11Chiffre véridique, chiffre authentique ou pas, Didier Raoult ?
07:16Alors, écoutez, d'abord, quand les gens publient, quand ils ne sont pas...
07:24C'est d'ailleurs un des problèmes majeurs.
07:26La raison pour laquelle les gens m'ont tiré, moi, je la connais bien, c'est la corruption.
07:32Vous voyez, de temps en temps, il faut aller la fouiller.
07:34Moi, je regrette beaucoup que les études qui ont parlé de la toxicité d'hydroxychloroquine,
07:39qui est un des médicaments les plus prescrits au monde, n'aient pas été poursuivies.
07:43Il y a quelque chose derrière, ce n'est pas possible de publier quelque chose d'aussi invraisemblable
07:46dans le Lancet et que le directeur de l'OMS...
07:50Vous demandez un tribunal de Nuremberg pour toutes ces affaires.
07:55Vous l'avez demandé et je crois que ça suit son cours, quelque part, en tout cas aux États-Unis.
08:00Écoutez, pour vous donner quelques chiffres simples,
08:04l'industrie pharmaceutique, ces dernières années, a été condamnée à 120 milliards de dollars d'amende.
08:11Pas en France.
08:11120 milliards de dollars, oui.
08:13Pas en France, pas en France.
08:14En France, je ne sais pas ce qui se passe, mais à part de manière marginale, en tout, en tout, en tout,
08:21pour l'instant, d'acter...
08:22Avec terre-de-france.fr, le premier site d'articles français et patriotes.
08:27Pour le Vioxx, il y a 50 000 morts reconnues aux États-Unis, c'était commercialisé en France.
08:32Les gens qui ont porté plainte, ça a été classé sans suite.
08:35On n'a pas suivi l'Oxycontin.
08:38Là, pour nous, ils en sont à 12 milliards de pénalités.
08:42Et nous, rien du tout.
08:43Donc, il y a quand même...
08:44En France, on s'en fiche un peu.
08:45La corruption par l'industrie pharmaceutique, en France, on fait comme si ça n'existait pas.
08:49Et vous avez...
08:50Moi, j'ai été très surpris.
08:52En dépit de la loi qui avait été mise en place par Bertrand,
08:59si vous voulez, personne n'a été poursuivi pour ne pas avoir déclaré ces conflits d'intérêt
09:03avec l'industrie pharmaceutique qui allait vendre ensuite soit des médicaments comme Gilead,
09:10soit des vaccins.
09:10Et je peux vous dire, ça a marché du feu de Dieu.
09:13Quand même, Pfizer a battu deux fois de suite, en 1921 et en 1922,
09:19le record du monde de la molécule la plus vendue dans l'année.
09:23Ah oui, carrément.
09:24Le record de 39 milliards de dollars dans l'année en 1921 et en 1922.
09:31C'est-à-dire près de 40% de plus que l'ancien record du monde, quand même.
09:36Donc, premier historique.
09:38J'ai record du monde, premier historique.
09:39Et donc, vous jouez avec ça et puis dedans, quand vous jouez avec ça, mon Dieu, les gens
09:48se défendent parce que les gens qui sont là sont des affairistes.
09:52Globalement, c'est la mafia.
09:54Ça, c'est un vrai programme.
09:57Il faut s'occuper de ça.
09:58Ça, c'est sérieux.
09:59Vous voyez, c'est très sérieux.
10:01Ce n'est pas des fantaisies.
10:02Et donc, c'est des choses dont on pourrait imaginer qu'on s'y intéresse.
10:07En tout cas, eux sont contents.
10:09Ils ont battu le record du monde.
10:10Le vaccin, le spike vax n'est que troisième.
10:16Alors, c'est pas mal.
10:19Mais c'est pas mal.
10:19C'est déjà pas mal.
10:21Et donc, AstraZeneca, eux, n'ont fait qu'ils sont 26e.
10:25Alors, ils sont malheureux.
10:26Et donc, ils ont fait que je ne sais pas quoi, 3 milliards de dollars.
10:29Ah là là, c'est rien.
10:30C'est une misère.
10:31C'est une misère.
10:33C'est malheureux de voir les deux qui sont en tête.
10:35Donc, il y a quelque chose quand même qui est spectaculaire.
10:38Après, maintenant, sur les vaccins.
10:40Moi, je suis un scientifique, un scientifique simple.
10:43Je n'ai aucun intérêt d'un côté ni de l'autre.
10:46Ce que je vois, c'est qu'effectivement, ce que je comprends bien,
10:49c'est ce qu'on appelle le scale-up, c'est-à-dire la montée en charge
10:52de quelques milliers de doses que l'on a commencé à utiliser pour faire les tests
10:57à distribuer des milliards de doses, à amener un changement profond
11:02de la production du vaccin.
11:03Ça, je parle de mon métier.
11:05C'est-à-dire qu'on est à la production du vaccin chez les bactéries,
11:07chez qui on produit en masse de l'ARN, mais il y a de l'ADN.
11:11Et théoriquement, on purifie ça de manière à ce qu'il n'y ait plus suffisamment d'ADN,
11:15mais ce n'est pas le cas.
11:16Moi, j'ai testé ça.
11:18Maintenant, il y a une dizaine d'équipes qui ont testé ça
11:20et qui ont montré qu'il restait de l'ADN encapsulé dans des vésicules lipidiques
11:24qui rentrent dans les cellules et que ça, ça peut rentrer, bien entendu, dans les noyaux.
11:28Il y a maintenant un scientifique qui a montré qu'il y avait effectivement
11:30des séquences du vaccin dans des cellules métastatiques d'un cancer du cœur.
11:35Il y a maintenant deux nouvelles publications qui montrent l'expression de la spike
11:40dans des cellules cancéreuses.
11:42Et donc, il y a des études d'épidémiologie qui montrent des choses
11:45qui sont intéressantes sur le cancer du pancréas chez des sujets plus jeunes plutôt,
11:51ce qui est une augmentation de 150%.
11:54Il faut dire aux gens qui veulent faire du fact-checking
11:58qu'il vaut qu'ils aient un petit peu de culture générale.
12:00Oui, il vaut mieux.
12:01Il y en a une qui a voulu m'interviewer, je n'ai pas répondu parce que ces gens m'irritent,
12:06si vous voulez, en me disant que je n'arrive pas à trouver 157%
12:09et j'ai dû lui dire, vous savez, c'est parce qu'on parle d'ordre ratio dans cet article.
12:14Les ordres ratios, c'est ça qui permet de calculer le pourcentage,
12:17c'est-à-dire le risque, l'augmentation du risque,
12:19et c'est ça les ordres ratios ou la diminution du risque.
12:21Du risque d'attraper le cancer.
12:23Vous allez avoir toute cette commentée, toute cette meute qu'il y a,
12:28puis tous les fact-checkers qui ne savent pas du tout ce que c'est un ordre ratio.
12:32C'est inouï, c'est-à-dire c'est la base.
12:35On apprend ça dans la troisième année de médecine aujourd'hui.
12:37Donc c'est inouï.
12:39Et ces gens vont commenter, discuter, mettre ça sur…
12:42Alors, soyons un peu sérieux.
12:44Moi, je souhaite, écoutez, très bien, moi, je ne trouve pas désagréable
12:50qu'il y ait un remue-ménage qui se fasse.
12:53Je ne sais pas si on ira jusqu'à manipuliter comme ça a permis de bouleverser…
12:57Chez les juges italiens, absolument, absolument.
13:00Dans les années 90, moi, je le souhaite.
13:03Je souhaite ça, je souhaite qu'il y ait un grand coup de balai,
13:05mais que dans ce grand coup de balai, on mette l'industrie pharmaceutique
13:08parce que la puissance corruptive la plus forte au monde actuellement,
13:13c'est l'industrie pharmaceutique.
13:15Et la France a un retard considérable que l'on peut voir
13:18par le fait que personne n'est puni alors qu'on a les mêmes médicaments…
13:22Vous donnez les chiffres comparés des sanctions et des amendes en France
13:28et aux États-Unis, ça n'a strictement rien à voir.
13:32Mais ça a commencé aux États-Unis.
13:33Vous avez vu que ça y est, enfin, Big Pharma, en tout cas aux États-Unis,
13:37est déjà attaqué de front avec Robert Kennedy Jr.,
13:40l'actuel ministre de la Santé.
13:42Et puis, vous avez vu que Donald Trump a fait une espèce de…
13:48Je ne sais pas si c'est une plateforme de médicaments au prix cassé.
13:51Enfin, il y a quelque chose qui se passe là-bas qui est quand même assez massif.
13:56Oui, ce qui se passe en Europe et qui est assez massif, qui est dramatique,
14:00c'est que les médicaments anciens génériques qui ne coûtent rien,
14:03on n'arrive plus à les trouver.
14:04On ne peut plus se soigner normalement dans ce pays.
14:06Et c'est généralisé à l'Europe.
14:08C'est-à-dire, une fois, moi, j'ai déjà dit, je suis goûteux,
14:12je ne peux plus prendre de colchicine, qui est le médicament de référence.
14:15On ne peut plus trouver d'ampicilline, qui est le traitement des angines de tout le monde.
14:21On ne peut plus trouver maintenant, il y a le propanolol,
14:23qui est le médicament, un des médicaments de base en cardiologie,
14:27qu'on ne peut plus trouver non plus.
14:28Mais pourquoi on ne peut plus les trouver ?
14:30Parce que toute la politique de la France et de l'Europe,
14:34c'est de favoriser les médicaments nouveaux extrêmement chers,
14:38en ne produisant plus du tout.
14:41Vous savez, la politique de Trump, pour ça, il a bien compris quelque chose,
14:44il faut les refaire dans nos pays.
14:46On ne peut pas être dépendant.
14:48Bien sûr.
14:48Il y a des aléas sur le truc, d'autant plus que, pour des raisons
14:53qui ne sont pas très mystérieuses à mes yeux,
14:56il y a un intérêt à faire disparaître les molécules qui ne coûtent rien
15:00pour faire de la place aux molécules nouvelles qui ne sont pas meilleures
15:03et qui coûtent très cher.
15:05Cherchez l'erreur.
15:06Cherchez l'erreur.
15:07Professeur, il faudrait quand même revenir sur, effectivement,
15:10l'augmentation des cancers du pancréas
15:13et reparler de cette étude française qui a été publiée en avril cette année,
15:18qui a établi un lien direct avec l'usage des pesticides.
15:24Les vaccins ne sont pas quand même les seuls responsables
15:26des augmentations des cancers du pancréas.
15:29Écoutez, vous savez, je ne me mêle que de choses que je connais.
15:34Donc, on a accusé tout de tout.
15:38Donc, je ne lis pas toutes les...
15:41Il y a une chose qui m'ennuie plus que les pesticides.
15:43Il y a une chose qui m'ennuie beaucoup dans les combats écologiques
15:45que je n'entends pas suffisamment, d'ailleurs.
15:47C'est le problème du glyphosate qui est un monstruosité
15:52qui entraîne des modifications à la surface, à la terre entière,
15:56parce que c'est le plus prescrit des antibiotiques,
15:58c'est le plus prescrit des herbicides,
16:00c'est prescrit à des tonnes, tonnes, tonnes,
16:02et ça, ça change tout le microbiote de la terre,
16:05de l'eau, de notre environnement,
16:08parce que dans tous les...
16:10Un, on l'utilise comme herbicide simple,
16:12mais quand vous faites des OGM,
16:14les OGM contiennent une enzyme qui détruit le glyphosate,
16:17et donc quand vous faites des OGM,
16:19pour tuer tout le reste,
16:21tous les compétiteurs de la plante que vous poussez,
16:23vous arrosez avec des tonnes de glyphosate,
16:25et vous imaginez, quand vous foutez ça dans une rizière,
16:28combien de tonnes...
16:29Mais le glyphosate n'est pas interdit,
16:33enfin n'est pas, comment dirais-je,
16:35combattu en France ?
16:37Oui, oui, plus ou moins,
16:38mais je trouve que le problème globalement mondial du glyphosate,
16:43je suis moins inquiet par la résistance aux antibiotiques,
16:47dont je pense que 9 fois sur 10,
16:49c'est encore une manipulation de l'industrie pharmaceutique,
16:51que la résistance issue du glyphosate,
16:54qui est une véritable catastrophe,
16:55et bien entendu, la résistance liée,
16:58à l'usage des antibiotiques
17:00dans les élevages de haute densité.
17:04De haute densité, absolument.
17:07Donc il y a vraiment...
17:08Là, il faudra vraiment faire un moratoire
17:12et réfléchir un peu en cessant d'avoir la naïveté
17:19de croire qu'une partie essentielle de ces choix
17:22ne sont pas des choix qui sont liés à la corruption.
17:25C'est ça, et on va en reparler de cela,
17:27Didier Raoult, avec vous,
17:28parce qu'on va faire une émission spéciale
17:30sur la nécessité d'un Nuremberg, je crois,
17:33un tribunal de Nuremberg sur la pharmacie.
17:37Merci beaucoup, mais on voulait déjà avoir certains éclaircissements là-dessus,
17:40mais c'est vrai que la corruption,
17:42c'est devenu un facteur absolument intégré,
17:45et c'est quelque chose qui ne peut pas durer comme ça.
17:47Merci Didier Raoult.
17:49Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.
17:53Eh oui, aujourd'hui avec André Bercoff,
17:54on voulait faire un grand bravo à Ronan Loas,
17:57qui est maire de Plémer dans le Marbihan.
18:00Depuis le 27 septembre, André,
18:02il refuse de céder aux pressions de l'association
18:05France-Palestine Solidarité,
18:07qui appelle au boycott du concert d'Henri Comasias,
18:09prévu le 2 novembre sur sa commune.
18:11André, un concert prévu depuis 2 ans.
18:32Ronan Loas.
18:35Ronan Loas, c'est ce que vous êtes avec nous.
18:37Oui, bonjour.
18:39Vous êtes maire de Plémer,
18:41et écoutez,
18:44on est toujours content,
18:45quels que soient les partis pris politiques ou autres,
18:49quand quelqu'un responsable
18:51résiste à des,
18:54je dirais,
18:54des dictates idéologiques ou autres.
18:57Je rappelle que vous êtes vice-président
18:59du conseil départemental du Morbihan,
19:01à la culture au patrimoine à l'Ange-Bretonne,
19:03à l'enseignement supérieur à la recherche,
19:05et vice-président d'Orient Agglomération,
19:07en charge de la culture.
19:09Quels sont, alors, justement,
19:11on vous a demandé,
19:13donc il y avait un concert prévu,
19:15effectivement,
19:16avec Henri Comasias,
19:17et on vous a demandé de le supprimer,
19:19sous prétexte que Henri Comasias
19:22est plutôt pro-israélien.
19:24Qu'est-ce qui s'est passé,
19:25exactement,
19:27monsieur le maire ?
19:27Alors, si je retrace un peu l'effet,
19:29parce que je ne sentais pas qu'une programmation culturelle,
19:32en positionnant Henri Comasias,
19:34dont on connaît le public,
19:35qui est peut-être pas le public le plus jeune
19:37et sur la saison culturelle,
19:39c'est qu'on reçoit un courrier d'une association,
19:41de l'antenne locale,
19:42l'antenne orientaise,
19:43de l'association France-Palestine Solidarité,
19:46complé par un courrier d'un de mes élus
19:49d'opposition communiste.
19:52Cette programmation de spectacle
19:54est reprenant un certain nombre de propos
19:57d'Henri Comasias,
19:58qui, pour rappel,
19:59avait été prononcé le 8 octobre,
20:00juste au lendemain des événements du 7 octobre,
20:03qui, effectivement,
20:04avait un ton un peu tranché,
20:08mais qui avait été aussi décontextualisé.
20:11Il évoquait des députés et des filles
20:13qu'il ne reconnaissait pas.
20:14J'ai reçu ce courrier,
20:15donc j'ai finalement...
20:17Je l'ai gardé sous le coup de le vendredi,
20:21donc je ne sais pas comment réagir ce vide-là.
20:22Mais il voulait, pardon, monsieur le maire,
20:23il voulait absolument que vous interdisiez
20:24ce concert,
20:25qu'il soit interdit,
20:28sous prétexte qu'il y avait eu,
20:29qu'il y avait la guerre et le 7 octobre,
20:32c'est ça ?
20:33Exactement,
20:35on me demandait clairement d'annuler ce spectacle.
20:37Alors, moi, je précise que j'ai une salle de spectacle,
20:391200 places,
20:40une programmation des artistes nouveaux
20:41et internationaux qui viennent.
20:43Bien sûr.
20:43Mais ce n'est pas le maire qui choisit
20:44en fonction de ses goûts
20:45en termes de playlist musicale
20:47ou des engagements politiques
20:49ou des prises de parole des artistes
20:50qui va le décider.
20:51J'ai une équipe,
20:52j'ai des programmateurs culturels,
20:53des chargés d'action culturelle
20:54et on m'a demandé d'avoir une action politique
20:56sur la culture.
20:57Et déjà, ça, ça me choque.
20:58C'est, je pense,
20:59inacceptable sur le fond.
21:01Je pense qu'il y a des artistes
21:01avec qui on a des goûts communs.
21:04D'hiver, bien sûr.
21:06Voilà, divers.
21:07C'est la liberté d'expression,
21:09mais aussi la liberté de création artistique.
21:11D'accord.
21:12Donc, voilà.
21:13Et alors, le concert est prévu pour quand ?
21:18Alors, il est prévu début novembre.
21:19C'est le 2 novembre.
21:22Donc, je pense qu'on risque d'avoir
21:24une salle complète.
21:25Ça risque d'être à guichet fermé
21:26parce que la conséquence,
21:28c'est qu'il y a une vraie vague de soutien
21:29pour Enrico Macias et la ville de Plumeur
21:32de personnes qui sont avant tout
21:33des fans d'Enrico Macias.
21:34Ce n'est pas un meeting politique
21:35d'Enrico Macias.
21:36Il va chanter les chansons
21:37qu'on a tous entendues
21:38dans notre jeunesse.
21:39Dans la jeunesse, bien sûr.
21:40Voilà, ce n'est pas un meeting
21:41pro-Israël ou autre.
21:43C'est la culture.
21:45Non, non, mais c'est assez...
21:47Enfin, c'est toujours assez terrifiant
21:49dans un sens comme dans un autre
21:50que ces appels au boycott,
21:52que ces appels à la censure.
21:54Et c'est quand même...
21:56On ne peut pas...
21:57On importe effectivement
21:59les conflits d'un peu partout
22:00et chacun juge en fonction
22:02de sa position idéologique.
22:04Et vous craignez des réactions
22:07un peu, je dirais...
22:10Vous allez renforcer la sécurité
22:12ou pensez que ça va,
22:13et on l'espère,
22:14bien se passer ?
22:16Bon, de toute façon,
22:17je pense que ça va bien se passer.
22:18Plumeur est une ville calme.
22:20C'est la première fois
22:21que ce sujet vient un peu
22:22en percussion de l'action politique
22:23et il y a eu des répercussions
22:24au Conseil municipal
22:25avec des questions orales,
22:26un vœu un peu orienté
22:28par l'opposition sur Gaza
22:29qu'avec mes élus,
22:30on s'était rééquilibré.
22:32Je pense qu'il n'y a pas
22:32un monde dans lequel
22:33il y a des méchants
22:33et un monde dans lequel
22:34il y a des gentils.
22:35Je pense que les sujets
22:36sont toujours bien plus complexes.
22:37Il y a une forme de simplisme
22:38permanent
22:39et une forme, effectivement,
22:40de polarisation du débat.
22:44Je vais suivre, effectivement,
22:45parce que j'ai eu beaucoup
22:45de plumeurois qui ont été inquiets.
22:47Honnêtement, c'est la première fois
22:47que j'ai un sujet pareil.
22:51L'association m'a écrit à nouveau
22:52à l'association France-Palestine
22:53Solidarité
22:54qui a qu'elle appelle au boycott.
22:55De toute façon,
22:56j'aurais tendance à dire
22:57que si on n'aime pas
22:58Enrico Macias,
22:59on n'y vient pas.
23:00C'est sûr.
23:01De toute façon,
23:02vous allez jouer à l'îcher fermé.
23:03Oui, qu'est-ce que ça veut dire
23:04le boycott ?
23:05Et vraiment,
23:06que ce soit des artistes arabes,
23:08palestiniens ou autres,
23:10qu'est-ce qu'un artiste
23:10est un artiste ?
23:11Et vous avez tout à fait raison.
23:13Merci, merci,
23:15monsieur le maire.
23:15Écoutez,
23:16on va suivre ça,
23:17en tout cas.
23:18Et on vous rappellera
23:19le lendemain du concert.
23:20Et on espère
23:21que tout va bien se passer.
23:23Et oui,
23:24chers auditeurs,
23:24on se retrouve dans un instant
23:25sur Sud Radio.
23:26Et surtout,
23:26si vous voulez réagir,
23:28appelez tout de suite
23:290826-300-300.
23:35C'est un lieu où Jésus est apparu.
23:41C'est un des seuls lieux, je crois.
23:42Moi, j'ai allé dans l'optique
23:43de voir et tout,
23:45et que la sœur,
23:46après,
23:46me laisse tranquille.
23:47Voici ce cœur
23:48qui a tant aimé les hommes.
23:51C'est une femme du XVIIe siècle
23:53qui voit très régulièrement,
23:55alors c'est non seulement Jésus,
23:56mais elle voit des anges.
23:57La supérieure se dit,
23:59elle est normale,
23:59celle-là, ou pas ?
24:01Un certain nombre de prêtres,
24:02de religieux,
24:03de religieuses
24:04ont failli à leur devoir.
24:07Ça, ça transperce
24:08le cœur de Jésus.
24:12Dieu vient nous réapprendre à aimer.
24:14J'avais bien compris
24:15que cet amour,
24:16il ne dépendait pas
24:17de ce qu'on avait fait avant.
24:18Donc, tout le monde pouvait l'aimer,
24:19tout le monde pouvait le rencontrer
24:20et il fallait que tout le monde
24:21le rencontre.
24:24Bande annonce officielle
24:25de Sacré-Cœur,
24:26le film de Sabrina
24:27et Steven Gunel,
24:29André Bercoff,
24:29qui rencontre un vif succès
24:31depuis sa sortie en salle
24:32le 1er octobre dernier.
24:34La veille, André,
24:35il faut le rappeler,
24:35on en avait déjà parlé
24:36sur Sud Radio,
24:37la régie publicitaire
24:38de la RATP et de la SNCF
24:40a refusé une campagne d'affichage
24:42dans le métro et les gares,
24:44invoquant le caractère confessionnel
24:46et prosélytes du projet,
24:47incompatible avec le principe
24:49de neutralité du service public.
24:51Pourtant, ce film,
24:52il faut le rappeler, André,
24:54c'est un docu-fiction
24:55qui raconte un pan important
24:57de l'histoire de France,
24:58350 ans.
24:59Mais auparavant,
25:00quand même,
25:01je voudrais savoir,
25:02Sabrina et Steven Gunel,
25:04quand même,
25:05c'est intéressant
25:05de voir un service public
25:06et ô combien public
25:08que nous payons
25:08avec nos deniers
25:09de contribuables
25:10disent,
25:11alors tel film,
25:12tel spectacle,
25:13non,
25:13ça ne va pas.
25:15Alors,
25:16si je comprends bien,
25:17donc un spectacle
25:18qui parlerait de religion,
25:20de Jésus,
25:21on ne doit pas en parler.
25:23En revanche,
25:24un spectacle
25:25qui parlerait
25:26du massacre
25:26de la Saint-Valentin
25:27ou de paix de criminalité,
25:29il n'y a aucun problème.
25:31Ça vous a fait quoi
25:31quand vous avez appris
25:32cette interdiction ?
25:33Moi,
25:34ça m'a fait de la peine.
25:35C'est vrai
25:36qu'on est arrivé
25:37en bout de course
25:37de la production,
25:38on n'avait plus
25:39beaucoup d'argent,
25:40un monsieur généreux
25:41se prêtait
25:42à nous soutenir
25:44pour nous offrir
25:45une petite campagne
25:46très modeste,
25:47juste symbolique
25:48comme ça,
25:48parce que quand même,
25:49le départ de ce film,
25:50c'est quand même
25:50une vision d'une affiche
25:51un peu partout en France,
25:53au milieu de tous
25:54ces films d'horreur,
25:55Halloween,
25:56la période,
25:57bref.
25:59Et en fait,
26:00ce qui s'est passé,
26:01c'est qu'on a quand même
26:02fait des devis
26:02avec des retours
26:04de tarifs conventionnels,
26:06très bien,
26:06mais à notre niveau
26:07inabordable,
26:08bien évidemment astronomique,
26:09et parmi ces réponses,
26:10il y en a quand même
26:11une qui a dit
26:12oui mais non,
26:12de toute façon,
26:13non,
26:13Jésus non.
26:15Jésus non.
26:16Voilà,
26:16Jésus non,
26:16il ne l'a pas dit comme ça,
26:17mais c'est comme ça,
26:18moi je l'ai pris en tout cas.
26:19En juring avec la croix
26:20à l'envers,
26:20ça passe,
26:21mais la croix à l'endroit,
26:22non,
26:22je crois,
26:22c'est de l'envers.
26:23Oui,
26:23la croix à l'envers,
26:24c'est très bien,
26:24d'ailleurs,
26:25quand on fait des inaugurations
26:26sur la scène
26:27pour certains jeux,
26:28il n'y a aucun problème.
26:29Alors,
26:30juste pour rappeler
26:31aux ceux qui ne l'ont pas vu
26:32et qui devraient aller le voir
26:34absolument,
26:35parce que c'est un film
26:36dont tout le monde,
26:38tous ceux qui l'ont vu
26:39vraiment ont adoré,
26:41c'est quoi ce sacré cœur ?
26:43C'est le cœur du cœur
26:44de la foi catholique,
26:45de notre foi,
26:46c'est l'amour du Père
26:47révélé par le Fils,
26:49cet abattement d'amour
26:50qui est un Dieu fait homme,
26:52incarné,
26:53qui vient nous dire
26:53une fois de plus,
26:54visiblement,
26:55le message n'était pas bien passé
26:56il y a 2000 ans,
26:57donc il redébarque en France
26:58en 1673 dans ce couvent
27:00pour lui dire
27:01regarde jusqu'où
27:01je vous ai aimé,
27:02voilà,
27:03voici ce cœur
27:04qui a tant aimé le monde,
27:05voici l'amour,
27:06voici la vie,
27:08voici la vérité
27:09et à qui veut bien
27:11l'entendre après,
27:11bien sûr,
27:13c'est un résumé,
27:15c'est un film succinct
27:17sur ce point de l'histoire,
27:18c'est vrai qu'en une heure et demie
27:19raconter tout ça,
27:20c'est pas simple,
27:21on a fait un film populaire
27:22grand angle
27:23pour être une espèce
27:25de point de départ
27:26pour connaître
27:27et ce sont les apparitions
27:28de Jésus
27:29à Marguerite Marie,
27:30à Saint-Marguerite Marie,
27:31absolument,
27:31qui a été canonisée,
27:33absolument,
27:33c'est une sainte,
27:34absolument,
27:35c'est une sainte,
27:35on traverse plusieurs pans
27:36de l'histoire en fait
27:37et c'est le même pan
27:38de l'histoire de France
27:38également,
27:39mais on passe aussi
27:40par la première guerre mondiale,
27:41etc.
27:41En fait,
27:41l'idée c'était de montrer
27:42aussi combien ce message
27:43du Christ
27:44est d'actualité,
27:46on est dans une société
27:47de plus en plus violente,
27:48je ne vous l'apprends pas,
27:49de plus en plus aussi seule
27:50malgré l'extrême connexion
27:52avec les écrans
27:53et en fait on voit
27:55que ce monde a soif,
27:56a soif d'être aimé
27:57et c'est une,
27:59j'allais dire,
27:59c'est notre réponse,
28:00voilà,
28:00ce film est un peu
28:02notre acte d'amour
28:02et une réponse
28:03à cette société malade
28:04qui manque peut-être
28:05de hauteur
28:06et de transcendance,
28:07justement.
28:07Si tu veux,
28:08nous,
28:08on est des convertis,
28:10Sabrina,
28:10dans son enfance
28:11à l'âge de 10 ans,
28:12moi, 25 ans,
28:13on est des contemplatifs
28:14parce qu'on a cette sensibilité,
28:15cette fibre artistique.
28:17Chacun de nos films
28:18est un miracle
28:18parce qu'on part de zéro,
28:19on ne sait pas comment on fait,
28:21comment on va faire
28:21et puis à la fin,
28:22il y a un film
28:22et on se dit
28:23mais comment on a fait
28:23et on repart de zéro.
28:25Et c'est un peu toujours
28:26le prolongement
28:26de nous-mêmes,
28:27ces films.
28:27On veut offrir
28:28de la contemplation,
28:29un temps de raison,
28:30de réflexion,
28:31de...
28:32C'est vrai que c'est
28:35un film un peu hybride
28:36mais une chose est sûre,
28:38c'est que les personnes
28:38qui ressortent de la salle
28:39ressortent en tout cas différentes
28:41avec un truc en plus
28:43que de la façon
28:44dont ils sont rentrés.
28:45Non mais moi,
28:46ce qui me fascine aussi,
28:49c'est que vous soyez...
28:50Enfin,
28:50qu'on met une étiquette,
28:51c'est-à-dire
28:52quand on fait un film
28:53comme ça
28:53sur la spiritualité,
28:55on a bien vu
28:55dans un autre ordre d'idée
28:56quand Mel Gibson
28:57a fait son film sur Jésus,
28:59je veux dire,
28:59il a été absolument
29:01hydraté,
29:03je veux dire,
29:03par des scudes
29:04parce que
29:05dès qu'on parle de cela,
29:05non,
29:06il ne faut pas parler de ça,
29:07c'est extraordinaire.
29:08Pourquoi n'y-t-on
29:09une part importante
29:10de notre être,
29:11de ce qu'on est ?
29:12Et dites-moi,
29:14comment vous avez fait
29:15pour monter le film ?
29:16Beaucoup de subventions ?
29:18Comment vous avez fait ?
29:19Non,
29:19c'est un film non subventionné,
29:21non subventionné par les gens,
29:23on va dire.
29:23Nous,
29:23on est des pauvres,
29:24on fait des films
29:25pour les pauvres
29:25avec des messages d'amour
29:27et des messages d'espérance.
29:28Non mais il faut quand même...
29:29On fait la manche,
29:30on fait des levées de fonds
29:31et pour ce film,
29:32il y a des centaines
29:33et des centaines de personnes
29:34qui nous ont soutenues
29:35par un lien
29:37de crowdfunding
29:39et puis derrière,
29:40est arrivé en milieu
29:41de la course,
29:42on a eu la chance
29:42incroyable,
29:43inestimable
29:43d'avoir croisé la route
29:45de Canal+,
29:45qui nous a racheté le film
29:46et qui nous a permis
29:47de boucler le budget,
29:49qui tapait aux alentours
29:50des 700,
29:50800 000 balles
29:51et qui nous a permis
29:52justement de produire
29:53toutes ces scènes magnifiques
29:54de reconstitution,
29:55de fiction.
29:57Pendant 15 jours
29:58avec 100 personnes
29:58sur le set de tournage,
29:59c'était très impressionnant
30:00et qui à la fin
30:01donnent ce miracle
30:02et ce chef-d'oeuvre
30:03fait et porté
30:04par tous ces talents
30:05au sein de l'équipe.
30:07Je voulais vous demander,
30:08parce que vous ne produisiez
30:09que des films chrétiens
30:11depuis 14 ans,
30:12est-ce que la déchristianisation
30:14de la France
30:14vous inquiète ?
30:16On est le sel de la terre
30:18par la farine du gâteau.
30:19Oui, c'est ça.
30:20La déchristianisation,
30:21l'angoisse,
30:22pardon, vas-y mon amour.
30:23Vas-y, vas-y.
30:23Non, non, mais en fait,
30:24oui, j'entends la crainte
30:26et l'angoisse
30:26de perdre son identité
30:28culturelle, historique,
30:29religieuse, spirituelle, etc.
30:31Moi, personnellement,
30:32je ne suis pas inquiet.
30:33Je n'ai pas peur, en fait.
30:35Voilà, parce que l'amour
30:37nous survivra.
30:38Voilà.
30:39Et qu'en effet...
30:40Et pour vos enfants,
30:42vous avez peur ?
30:42Oui, bien sûr.
30:43Bien sûr.
30:44Ces deux jeunes ados
30:45de 17 et 18 ans bientôt,
30:46moi, j'ai la boule au ventre
30:49tous les matins.
30:50On est sur Paris
30:50avec tout ce qu'on apprend.
30:51Aujourd'hui,
30:52on peut prendre une base
30:52dans la gueule
30:53pour une idée,
30:53pour un regard croisé,
30:55le refus d'une clope,
30:56un coup de couteau.
30:57C'est dur,
30:58le monde dans lequel on est.
31:00Moi, je ne suis pas
31:01serein de ce jour-là.
31:02Il y a une autre Paris très dur aussi,
31:03comme on sait,
31:03mais comme vous dites,
31:04il faut se mettre.
31:04Mais c'est beau de voir
31:05que, en effet,
31:06finalement,
31:07cette intuition qu'on avait,
31:08cette soif qu'on sentait
31:09du monde,
31:11en fait,
31:12se confirme avec,
31:13justement,
31:13c'est que devant
31:14les salles de cinéma
31:15qui, justement,
31:17veulent voir le film.
31:18Donc, il y a une soif
31:19qui est, quelque part,
31:21peut-être étanchée,
31:21une curiosité aussi
31:22de notre point d'histoire
31:23qui est étanchée.
31:24Donc, c'est plein d'espérance,
31:26tout ça, en fait.
31:26Juste, je vous demandais,
31:27ce n'est pas pour revenir
31:28du tout à la finance,
31:30mais quand même,
31:30vous avez fait ce film
31:31avec quel budget ?
31:32Enfin, ça vous a...
31:33On avait fait un calcul,
31:38enfin, budget du film
31:39qui arrivait aux alentours
31:40de 690 000 euros,
31:42presque 700 000,
31:44parce que, voilà,
31:44on a travaillé en équipe
31:46avec une prod exécutive
31:47qui nous a accompagnés.
31:50Jusqu'à présent,
31:50vous aviez l'équipe au complet
31:51avec nos petits documentaires,
31:53si tu veux,
31:53et c'était...
31:53On se débrouillait,
31:54c'était du fait maison,
31:55c'était de l'artisanat.
31:56Là, on a passé un delta
31:57parce que, voilà,
31:59la Providence a voulu
32:00qu'on rencontre
32:00des experts du cinéma
32:01et de la production
32:02et...
32:03Ils nous ont aidés
32:04à faire ces calculs
32:06parce qu'on leur a dit
32:06voilà ce qu'on veut faire,
32:07voilà où on tourne,
32:08voilà ce qu'on a besoin,
32:08ceci, cela.
32:09Donc, tout ça a été calculé
32:10et a fait qu'on est arrivés
32:12à ce budget final.
32:14Quick Aid, combien ?
32:15700 000.
32:16700 000 en tout ?
32:17Ouais, je crois,
32:17tu enlis ça.
32:18Non, pourquoi je vous pose
32:20cette question ?
32:21Parce qu'il y a des films
32:22qui font 6 millions,
32:22enfin,
32:236 millions,
32:236 millions,
32:25et donc 10 millions
32:26et qui ne font pas du tout
32:27actuellement,
32:29parler de...
32:30Enfin, qui ne font pas du tout
32:30les recettes que vous avez.
32:31Donc, en fait,
32:32c'est intéressant
32:33parce que le public vient
32:34et c'est quoi ?
32:35C'est le bouche à oreille ?
32:36Vous avez eu quand même
32:37beaucoup de prêts ?
32:38C'est qu'aux deux médias,
32:39qu'est-ce qui a fait
32:40que les gens sont venus ?
32:41J'ai répondu un jour
32:42en toute simplicité
32:44à Olivier Benkemoun
32:45qui est monsieur cinéma
32:46chez vos amis,
32:48chez vos amis,
32:49voilà.
32:49CNews, oui.
32:49On peut le dire,
32:50donc chez CNews,
32:51bien sûr,
32:51Europe 1,
32:52parce que c'est un film
32:54du coup qui est
32:55partenaire média
32:56avec Europe 1,
32:56JDD CNews.
32:57Donc,
32:58l'attaché de presse
32:59contacte Olivier Benkemoun
33:00qui a la gentillesse
33:01de m'appeler,
33:02je réponds à ses questions
33:03et il s'étonne
33:04que ce film qui arrive,
33:05qui est si beau,
33:06dont il est content aussi,
33:07dont il veut faire la promo,
33:08il s'étonne
33:08qu'il n'y ait pas d'affiche.
33:09Il dit pourquoi
33:09vous n'avez pas d'affiche ?
33:10Et donc,
33:10je lui dis en toute simplicité
33:11parce qu'on nous les a refusés
33:12tout simplement
33:13et qu'on n'avait plus une thune
33:14pour aller voir ailleurs.
33:15Et donc là,
33:15il dit,
33:15ah, ça,
33:16ça va me plaire.
33:17Et puis,
33:18c'est parti de là en fait.
33:19Un petit passage
33:19chez Pascal Praud
33:20et puis ça fait
33:22une avalente arrière
33:22de retour.
33:23Mais c'est vrai
33:24que ça a permis
33:25en tout cas à des personnes
33:26qui ne nous connaissaient pas du tout,
33:28qui n'auraient peut-être
33:28jamais entendu parler de ce film,
33:30mais en tout cas,
33:30d'être piqué par la curiosité.
33:32C'est quand même pas mal
33:34de ce point de vue-là.
33:35Exactement.
33:35Il faut le dire.
33:36Oui, exactement.
33:37On va chercher,
33:38on trouve les partenaires
33:38qui veulent travailler.
33:39Nous, on est en guerre
33:40avec personne,
33:40on aime tout le monde.
33:41Bien sûr.
33:42Donc, si tu veux,
33:42nous, on serait très heureux
33:44demain que France Radio,
33:45Radio-Télé...
33:46On aimerait bien
33:47France 2,
33:47France 2,
33:48le service public
33:50pour faire des interviews aussi
33:51et faire la promo du film.
33:52On serait très heureux
33:52d'aller y répondre.
33:54En lui,
33:54on parle à qui veut l'entendre.
33:58Écoutez,
33:58allez voir Sacré-Cœur,
34:00prenez votre temps,
34:01allez-y.
34:02De toute façon,
34:03il faut toujours avoir les films.
34:05Moi, je dirais vraiment,
34:06de ce point de vue-là,
34:07sans problème,
34:08quand un film
34:09a une tentative de censure,
34:11connaît une tentative de censure,
34:13il faut aller voir.
34:14Il faut vraiment aller voir
34:14parce que c'est la première des choses,
34:16le pire,
34:17le pire,
34:18c'est d'attenter à la liberté.
34:20Nous ne voulons pas être
34:21en liberté surveillée.
34:22Merci.
34:23Merci à vous.
34:24d'être venu sur Sud Radio.
34:26Chers auditeurs,
34:27si vous avez vu ce film,
34:29appelez-nous 0826 300 300
34:32et donnez-nous votre avis,
34:33effectivement,
34:34sur ce docu-fiction.
34:35On revient dans un instant
34:36sur Sud Radio.
34:38Sud Radio,
34:40Bercoff dans tous ses états,
34:41André Bercoff,
34:43Céline Alonso.
34:44On ne peut plus rien dire.
34:46Si tu ne veux pas
34:47trop trouver seul,
34:48t'as l'intérêt
34:48de fermer ta gueule.
34:49On ne peut plus rien dire.
34:52On ne peut plus rien dire.
34:54Sur qu'on est d'accord avec toi.
34:56Eh oui,
34:56malheureusement,
34:57on ne peut plus rien dire.
34:58André Bercoff,
34:59c'est Didier Bourdon,
35:00effectivement,
35:00qui chante cela.
35:01Mais ça ne date pas d'aujourd'hui,
35:03André.
35:03La censure est depuis toujours
35:05le miroir de l'humanité.
35:06La censure,
35:08elle existe depuis 3000 ans.
35:10Je veux dire,
35:11du temps de Cicéron,
35:12de Socrate
35:13et de Platon,
35:15c'était pas mal non plus.
35:16Mais,
35:17mais,
35:17mais,
35:17mais il faut dire qu'aujourd'hui,
35:18à l'heure des réseaux sociaux,
35:20la capillarité de tout,
35:21des milliers
35:22de réseaux,
35:25de télévision,
35:26de radio,
35:26de médias
35:27et d'ondardiennes,
35:28ça a évidemment
35:29tout changé.
35:30Et,
35:30il faut dire,
35:31on vit quand même un peu
35:32en liberté surveillée.
35:34Et qu'est-ce qu'il y a
35:35ajouté à ça ?
35:36Évidemment,
35:36c'est le woke,
35:37c'est la cancel culture,
35:38ce qu'on appelait,
35:39je dirais,
35:39la cancer culture.
35:41Et qu'aujourd'hui,
35:42attention,
35:43il ne faut pas dire ça,
35:43il ne faut pas dire ça,
35:44il ne faut pas dire ça,
35:45parce que vous faites
35:46le jeu d'eux,
35:46parce que vous n'êtes pas ceci,
35:48parce que vous n'êtes pas cela.
35:49Et on pourrait vraiment
35:50passer trois heures,
35:51Céline,
35:52à donner des exemples.
35:54Et oui.
35:54Mais,
35:55ce qui est incroyable,
35:56je veux dire,
35:56il faut voir les livres censurés.
35:58Des loups-vous-contres
35:59de La Fontaine,
36:00aux révolutions de Copernic,
36:02de Darwin à Hugo,
36:03toutes ces données,
36:03etc.
36:04Mais ce qui est très intéressant,
36:06Céline,
36:06ce sont les chansons.
36:07Le nombre de chansons
36:08et de livres censurés,
36:10eh bien,
36:11dépasse tout.
36:12Et aujourd'hui,
36:13ce n'est pas seulement
36:13les chansons et les livres,
36:14ce sont les contes,
36:15ce sont les contes
36:16qu'on transforme,
36:18ce sont les titres
36:19qui font disparaître,
36:21qu'on fait disparaître.
36:23Enfin,
36:23tout cela devient
36:24assez terrifiant.
36:25Et oui,
36:26et pour en parler,
36:27effectivement,
36:27André,
36:28nous avons le plaisir
36:28de recevoir
36:29Emmanuel,
36:30Pira,
36:30qui est avocat
36:31au Barreau de Paris
36:31et qui est spécialiste
36:33de la censure.
36:34Il a écrit
36:35de nombreux ouvrages
36:36sur cette thématique.
36:38Bonjour à vous,
36:39Emmanuel.
36:40Bonjour,
36:41Céline Alonso
36:41et bonjour,
36:42André Bercoff.
36:43Oui,
36:43bonjour,
36:44Emmanuel Pira.
36:45Oui,
36:45non,
36:45mais vous,
36:45vous êtes le,
36:46comment dirais-je,
36:47vous avez écrit,
36:48je ne sais pas,
36:49je ne sais combien de livres,
36:50mais vous êtes surtout
36:51quelqu'un de,
36:52une espèce de pic
36:53de la mirandole
36:54de ce qui se passe
36:55au niveau de la liberté
36:56surveillée,
36:57justement,
36:58notamment.
36:59Et c'est vrai
36:59que ce goût
37:00de la censure,
37:01quand même,
37:02ce goût de,
37:03dès que quelque chose
37:04se passe,
37:05on coupe,
37:06ça date effectivement
37:07de toujours,
37:08on peut dire,
37:09Emmanuel Pira.
37:11C'est né avec la liberté
37:12d'expression,
37:13cher André Bercoff.
37:14à partir du moment
37:14où quelqu'un s'est exprimé,
37:16un autre,
37:16un censeur,
37:17le pouvoir a voulu
37:18le museler.
37:19Donc,
37:20ils sont liés.
37:21Dès qu'un homme
37:22a appris à écrire
37:23ou à transmettre
37:24un message,
37:25un autre a voulu
37:25le restreindre
37:26et le réfréner.
37:27nous devons prendre
37:28en permanence
37:29vigilants
37:29pour lutter
37:30parce que rien
37:31n'est acquis,
37:32même quand on a la pression,
37:33d'un seul coup
37:33qu'on arrive
37:34dans une période
37:34de liberté.
37:35Elle est toujours
37:36surveillée
37:36d'une façon
37:37ou d'une autre.
37:37C'est vrai
37:37et on le voit
37:38aujourd'hui
37:38plus que jamais
37:39avec le
37:40Digital Service Act,
37:41avec tous ces serviteurs
37:44zélés
37:45de couper
37:46tout ce qui dépasse.
37:48On l'a vu ici,
37:48on l'a vu aux Etats-Unis,
37:49on le voit ailleurs.
37:50Et justement,
37:51on a, Céline,
37:52un très bel exemple
37:53qu'on va vous donner
37:54parce que chaque semaine
37:55on va essayer
37:55de vous en donner un
37:56et cet exemple
37:58date de 1967.
38:00De 1967,
38:01effectivement,
38:02et il s'agit donc
38:03du premier succès
38:04de Michel Sardou.
38:06Écoutons-le.
38:07Si les Ricains
38:09n'étaient pas là
38:10Vous seriez tous
38:14en Germanie
38:16A parler de je ne sais quoi
38:22A saluer je ne sais qui
38:27Eh oui,
38:29les Ricains,
38:30une chanson en hommage
38:31au soldat américain André
38:32qui ont débarqué
38:34le 6 juin 1944
38:35en Normandie.
38:36De Gaulle a interdit
38:37en 1967
38:39sur l'eau
38:40l'ORTF
38:41Emmanuel Piera.
38:42À l'époque,
38:43nous étions sur l'ORTF.
38:45Emmanuel Piera,
38:46pourquoi De Gaulle
38:46l'a-t-il interdit ?
38:47Uniquement pour son
38:48dégoût de l'OTAN,
38:49c'est ça ?
38:50C'est une chanson
38:52que vous l'avez entendue.
38:53On la connaît.
38:54C'est le premier succès
38:54de Michel Sardou.
38:55Il a 20 ans.
38:56C'est la première fois
38:57qu'il connaît
38:58un certain succès.
38:59Il est tout jeune
38:59et qu'il a la chance
39:01d'être diffusé
39:02à la radio,
39:02à l'ORTF
39:03qui a le monopole
39:04entre guillemets.
39:05Les radios libres
39:06sont à l'extérieur
39:06de l'Hexagone.
39:08Tout à fait.
39:08Et cette chanson,
39:09elle vaudra
39:10à Michel Sardou
39:11la haine de la gauche
39:12d'un côté
39:12qu'il traite de facho
39:13et la haine
39:14ou plutôt
39:15les poursuites
39:16et les censures
39:16du pouvoir gaulliste.
39:17Donc il dit
39:18qu'il a gagné
39:18la timbale
39:19des deux côtés.
39:21Pourquoi ?
39:21Parce que cette chanson,
39:22elle raconte
39:22un hommage
39:23aux soldats américains,
39:25à la libération
39:25de la France,
39:26à la libération
39:27de l'Europe
39:27et du joug nazi.
39:29Là, vous avez passé
39:29une version
39:30en guitare sèche,
39:31mais il y en a une
39:31où Michel Sardou
39:32a même osé
39:36invoqué
39:37ce qu'on aurait pu subir
39:38si les Américains
39:39n'avaient pas débarqué
39:40en Normandie.
39:41Et le problème,
39:41c'est qu'au même moment,
39:42quand cette chanson sort,
39:44en 1967,
39:45il y a la guerre du Vietnam,
39:46il y a beaucoup
39:47d'autres événements
39:47où les troupes américaines
39:48sont engagées,
39:50mais de Gaulle a choisi
39:51de sortir la France
39:53du commandement militaire
39:54de l'OTAN
39:54et mieux encore
39:55ou pire encore,
39:56de virer les soldats américains
39:58et de fermer
39:58les bases américaines
40:00qui sont sur le territoire français.
40:01Cette chanson,
40:02elle est à l'encontre
40:03de ce que veut
40:04le général de Gaulle,
40:05alors président de la République.
40:07Et oui,
40:08et 40 ans plus tard,
40:09il y a un homme politique
40:09célèbre français,
40:11Nicolas Sarkozy,
40:12qui s'est emparé
40:12de cette chanson, Emmanuel.
40:14Bien sûr,
40:15cette chanson,
40:15il faut préciser,
40:16c'est l'ignende
40:16qui a été bannie
40:17quand même
40:17pendant de nombreuses années.
40:18Ce sont des censures
40:19indirectes,
40:20c'est-à-dire que
40:20de Gaulle ne dit pas
40:21qu'on interdit le disque
40:23officiellement.
40:24Il dit qu'il est interdit
40:25de commercialisation,
40:26donc déjà,
40:27ça veut dire beaucoup,
40:28et puis qu'il ne peut pas
40:29passer à l'ORTF.
40:30Et en dehors de l'ORTF,
40:31et juste pour l'anécdote,
40:33au milieu des vinyles,
40:35vous savez,
40:35il y a toujours,
40:37il existe encore des vinyles,
40:38cette petite pastille ronde
40:39en papier
40:40sur laquelle figurent
40:41les noms des artistes.
40:42Et là,
40:42il y avait un grand tampon
40:43pour que le technicien
40:46de la radio de Radio France
40:47ne se trompe pas,
40:48il y avait marqué
40:48interdit de diffusion
40:49à la radio
40:50qui barrait le nom
40:51de Michel Sardou.
40:52Mais Emmanuel Pira,
40:53est-ce que ça passait
40:54dans les radios privées
40:55parce qu'il y avait déjà
40:56RTL,
40:57Europe 1 et compagnie ?
40:58Oui, bien sûr,
40:59ça passait déjà
40:59dans les radios dites périphériques
41:01comme on disait
41:01puisqu'on était installé
41:02au Luxembourg,
41:03à Monaco,
41:04il y avait un différé.
41:06Mais quand vous êtes
41:07interdit de commerce
41:07qu'on ne peut pas l'acheter
41:08du tout
41:09dans chez un disquaire
41:11à l'époque
41:11et qu'elle n'était pas différée
41:12sur le service dit public,
41:14vous limitiez quand même
41:15un peu votre impact.
41:16Et ce qu'il y a
41:17de formidable,
41:18c'est comme vous alliez le dire,
41:1940 ans plus tard,
41:20Céline,
41:20cette chanson finalement,
41:22le même camp politique,
41:24la voie d'un tout autre œil
41:25puisque Nicolas Sarkozy
41:27fait un aveu en 2009
41:28en disant que c'est cette chanson
41:30qui lui a fait aimer
41:31les Etats-Unis
41:32et les Amériques.
41:34Et mieux encore,
41:35il décide en 2009
41:36de faire revenir la France
41:37dans le commandement
41:38intégré de l'OTAN.
41:40Tout à fait, intégré de l'OTAN,
41:40absolument.
41:41Cette chanson,
41:42elle a joué un rôle
41:43extraordinaire dans l'histoire,
41:44elle a été censurée d'un coup
41:45parce qu'elle allait
41:46contrecarrer les désirs
41:47du général de Gaulle
41:48ou sa politique
41:49et qu'elle avait donné
41:50l'impression
41:51qu'on le critiquait
41:52en public sur ces zones
41:53et de l'autre côté,
41:54elle a inspiré
41:55Nicolas Sarkozy
41:55pour faire le mouvement arrière,
41:57les deux Nicolas Sarkozy
41:58ne se cachant pas
41:59d'être gaullistes.
42:00Vous y trouverez
42:00les paradoxes que vous voudrez.
42:02C'est clair.
42:03Mais vous savez,
42:04Emmanuel Pira
42:04qui a failli avoir
42:06quelqu'un qui justement
42:07au moment de ce qui se passe
42:08maintenant dans les événements
42:09d'Ukraine
42:10depuis 2022,
42:12il y a quelqu'un
42:12qui voulait écrire
42:13mais je crois qu'il n'a pas abouti
42:16et il voulait
42:17parce que je crois que pas
42:18Michel Sardou l'aurait fait
42:19et il dit
42:20rappelons quand même
42:20le rôle des Russes
42:22parce que le rôle des Russes
42:23dans l'écrasement du nazisme
42:26n'a pas été,
42:27vous le savez,
42:27négligeable
42:28avec 25 millions de morts
42:29et il voulait écrire
42:30si les Russes Koff
42:31n'étaient pas là.
42:32Et Michel Sardou
42:33s'est fait attaquer
42:34par le Parti Communiste
42:35en 1967.
42:36Non seulement il est interdit
42:37à la radio
42:38par le pouvoir gaulliste
42:39mais il prend des zoukasses
42:40de la part du Parti Communiste
42:41qui disent
42:42qu'il n'a pas fait de couplet
42:43sur l'armée rouge.
42:45Ah ouais.
42:45Donc je suis traité
42:47de facho
42:47par les socialistes,
42:49de traître
42:49par les communistes
42:50et interdit
42:51par les gaullistes.
42:52L'espace était réduit.
42:53Et c'est ça
42:54qui lui a valu
42:55sa notoriété
42:56enfin sa première nœuvre.
42:57Il a joué beaucoup
42:58dans sa notoriété
42:59et dans le fait
43:00qu'il s'agit d'un chanteur
43:01qui est resté d'ailleurs
43:02assez frondeur
43:03qui n'a jamais mis
43:05sa langue dans sa poche
43:06et il faut lui rendre
43:07cet hommage.
43:08Absolument.
43:08On va réécouter
43:09Michel Sardou
43:10un moment
43:11et merci à vous
43:12parce que c'est très important
43:13de rappeler cela.
43:14Et Michel Sardou
43:34a continué à être
43:35et vous le savez
43:36Emmanuel Pira
43:37politiquement incorrect.
43:39De ce point de vue
43:40il n'a pas changé
43:41et c'est une bonne chose
43:42quand les artistes
43:44prennent les chemins
43:44de traverse
43:45que ce soit en littérature
43:46en art
43:48en chanson
43:48ou en peinture
43:49et nous continuerons
43:51avec vous
43:52Emmanuel
43:52quand vous voudrez
43:53de parler
43:54de la nécessité
43:57de garder
43:58ce qu'on veut
43:59essayer
44:00de nous cacher.
44:01Merci.
44:02Et oui dans notre
44:02prochaine émission
44:03Emmanuel Pira
44:04vous nous raconterez
44:05une histoire
44:06celle du déserteur
44:08de Boris Vion
44:09une chanson préférée
44:11d'André
44:12et vous nous parlerez
44:13aussi de la France
44:14du crime
44:14ce livre
44:15que vous venez
44:16de publier
44:16aux éditions
44:18Christine Bonneton
44:20Merci.
44:20Et cette fois-ci
44:21le crime était parfait
44:22et pas presque parfait
44:23disons-le.
44:24Oui c'est un livre
44:25pour tous ceux
44:26qui aiment explorer
44:27les recoins
44:28les plus sombres
44:29de l'âme humaine
44:30on se retrouve
44:30dans un instant
44:31sur Sud Radio
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