00:00Musique
00:00La quatrième édition du salon du mauvais genre
00:16s'est tenue à la salle du manège les 3 et 4 octobre
00:19réunissant une quarantaine d'écrivains venus à la rencontre du public.
00:24On a mis en avant cette année la thématique de l'écologie
00:27donc on a Blaise Hoffmann qui est là aujourd'hui
00:29après on a d'autres auteurs comme Olivier Mier
00:31qui a écrit une dystopie autour de l'écologie
00:33qui est là, Vincent Gerber qui a fait une biographie
00:37et on a aussi le thème du phal, donc facile à lire
00:39parce que c'est un aspect dont on ne se rend pas compte
00:42qui est hyper important pour ouvrir les portes à la lecture
00:45à des personnes qui sont en situation de difficulté.
00:48Les organisateurs du salon ne cessent de faire évoluer l'événement
00:51notamment en impliquant les auteurs dans d'autres démarches
00:55que leur simple présence durant le week-end.
00:57On demande à des auteurs ou des autrices d'aller en classe
01:01pour favoriser la lecture auprès d'un jeune public.
01:05Il y en a certains qui vont aller en classe
01:07ou d'autres qui viennent visiter le salon.
01:10C'est le cas de l'autrice Florence Cochet
01:12qui s'est rendue dans une classe afin d'échanger avec les élèves.
01:16Je l'aborde en fait beaucoup de manière interactive,
01:18je leur pose des questions, je pars des clichés,
01:21des grands clichés de qu'est-ce qu'un auteur,
01:24est-ce que ça gagne beaucoup d'argent ou pas,
01:27est-ce que c'est un métier solitaire.
01:29Au fond, que décide l'auteur quand il a son livre dans les mains,
01:33sur quoi est-ce qu'il a la main, au début, au milieu, à la fin.
01:39Et on parle aussi beaucoup d'inspiration, d'écriture,
01:43de solitude, de clichés.
01:46On évoque plein, plein, plein de choses
01:48et on s'adapte aussi au public qu'on a.
01:51Son implication à se rendre auprès des élèves
01:54pour parler du métier d'écrivain
01:55découle d'un constat qu'elle a fait en tant qu'enseignante.
01:59C'est dommage qu'on n'étudie pas assez la littérature de genre dans les écoles
02:04parce que c'est une porte d'entrée géniale pour les élèves.
02:08Et leur faire lire des grands auteurs, des classiques,
02:12c'est hyper important d'un côté culturel.
02:14Mais de l'autre côté, si on veut les entraîner à réfléchir,
02:20à se positionner et à aimer lire,
02:22je pense qu'il y a d'autres moyens d'y arriver,
02:25de faire rencontrer des auteurs, faire travailler des textes,
02:28qui puissent en fait avoir la personne vivante en face d'eux
02:31qui les emmène sur d'autres sentiers que les sentiers classiques.
02:36Je pense que c'est vraiment important.
02:38Le salon littéraire du mauvais genre l'a bien compris.
02:41Ouvrir des portes dérobées,
02:43c'est aussi une manière d'éveiller l'intérêt pour la lecture,
02:46non seulement chez les jeunes, mais auprès de tous les publics.
02:50On a toujours l'espace de jeu de rôle, ça fait trois ans maintenant qu'on a cet espace-ci.
02:55Donc ce qui est intéressant dans cette démarche,
02:56c'est que le public « geek » qui joue au jeu de rôle
03:00sont des passionnés de lecture également.
03:02Donc comme mauvais genre met en avant des auteurs ou autrices
03:06de littérature fantasy ou fantastique,
03:08cela permet aussi d'avoir un autre rapport avec le public
03:12et pourquoi pas d'acheter un livre après d'avoir joué une partie du jeu de rôle.
03:16La présence physique des auteurs enrichit les échanges,
03:19notamment avec le public curieux de découvrir leur univers.
03:24C'est l'occasion d'une part de rencontrer les lecteurs
03:27et puis de l'autre côté aussi de rencontrer tous les amis auteurs qu'on a autour de soi
03:31et parfois même de rencontrer des anciens élèves qui viennent nous dire bonjour.
03:35Et je crois que ça c'est la cerise sur le gâteau en fait.
03:38Bien que le salon ait déjà fermé ses portes,
03:41le site officiel permet de découvrir ou redécouvrir les auteurs
03:44qui ont participé à cette quatrième édition
03:47sur le site li2t-mauvais-genre.ch
03:50Merci.
03:51Merci.
03:52Merci.
03:53Merci.
03:54Merci.
