00:00Il est rattrapé par l'actualité et tant mieux que ça se passe bien pour l'Olympique de Marseille,
00:04pour lui, pour l'Olympique de Marseille, pour les nouveaux joueurs qui sont arrivés.
00:08Pour moi c'est miraculeux même de voir que cette équipe dégage autant de force en très peu de temps.
00:14Une base qui a été totalement bouleversée et perturbée à la fin du Mercato,
00:19avec beaucoup de joueurs qui sont arrivés.
00:21La structure de l'équipe, pareil.
00:24Ce qui demande tactiquement, pareil.
00:26Donc en fait, en l'espace de quelques jours, il a réussi à tirer quasiment le max de cette équipe
00:32pour atteindre des sommets.
00:34Ils ont fait les jeux égales au Real, ils ont battu le Paris Saint-Germain
00:38et en championnat, ils sont sur une série de 4 victoires de suite.
00:42C'est ça, 4 victoires de suite.
00:43Donc forcément, tous les feux sont au vert.
00:45Donc c'est très facile aujourd'hui de dire,
00:48les départs d'un tel et d'un tel, ça nous a renforcés, ça nous a rendus meilleurs.
00:54Ça c'est la facilité.
00:55Par contre, après, si tu creuses un peu, tu te dis, mais qu'est-ce qu'il nous raconte ?
01:00L'homme de base qui était Adrien Rabiot jusqu'au mois d'août,
01:03en fait, ça a volé en éclats et ça a même bonifié ton équipe,
01:07ça a amélioré ton équipe parce qu'il y a eu ce fait dans le vestiaire, la bagarre
01:12et tout ce qui est suivi avec le manque de cohérence de la part des dirigeants,
01:17même d'Adrien Rabiot, de l'entourage d'Adrien Rabiot.
01:19Ça, on en a parlé, on ne va pas revenir sur cet épisode-là.
01:21Est-ce qu'il lui a valu d'être mis dehors et d'accepter donc un transfert au Milan AC ?
01:28Moi, si j'avais été de Zerbi, mais bon, après, la classe ne s'achète pas,
01:33tu avais l'occasion d'être classe.
01:35Lui qui a dit, j'ai donné un conseil comme un père.
01:39Oui, je lui ai tendu la main.
01:41Voilà, comme un père, parce que je l'adore, j'aime la personnalité.
01:44C'est texto ce qu'il a dit.
01:46Il l'a dit.
01:46Et tout au long de l'année dernière, il disait, il parlait de la personnalité,
01:49du professionnalisme d'Adrien Rabiot, mais aussi de son caractère.
01:55Il aimait l'homme qu'il était.
01:57Donc, comment tu peux passer d'un mec que t'idolâtres quasiment,
02:02et qui t'a permis d'atteindre des sommets et d'atteindre la Ligue des Champions l'année dernière,
02:05qui était ton maillon fort de cette équipe cette année,
02:09à « c'est un mal pour un bien ».
02:11Il est parti, mais l'équipe, elle est plus forte aujourd'hui.
02:14Donc, t'es en train de nous expliquer ce que t'as mis en place autour d'Adrien Rabiot l'année dernière,
02:19en fait, sous prétexte qu'il y a eu cette bagarre et ce manque de respect,
02:23parce qu'à l'arrivée, on traduit ça, ce manque de respect envers la direction,
02:27c'est-à-dire envers Mehdi Benatia, Pablo Longoria et donc de Zerbi.
02:31Vu qu'il y a eu manque de respect, il est parti et l'équipe s'est améliorée.
02:34Moi, je suis abasourdi.
02:37Quand j'entends ça, je me dis, mais comment les entraîneurs aujourd'hui réagissent ?
02:43Ça veut dire que, je vais te dire, et j'espère que ça ne se passera pas comme ça,
02:46et je finis là-dessus,
02:48si l'OM, demain, venait à avoir une série comme ils l'ont eu au mois d'août,
02:52c'est-à-dire où ils gagnent moins, ils ne gagnent pas,
02:54et voilà, mais j'espère qu'il ne va pas nous dire que c'est de la faute des joueurs.
02:59Parce que là, on a l'impression que c'est grâce à lui et à son travail qu'il gagne,
03:02mais que demain, s'ils perdent, ils ne nous disent pas
03:05« Ah ben moi, mon travail, il est nickel, mais les joueurs, ils ne sont pas au niveau. »
03:10Tony.
03:10« Ah ben moi, mon travail, il est nickel, mais les joueurs, ils ne sont pas au niveau. »