00:00Europe 1, Europe 1, 11h30, 13h, Christine Kelly et vous.
00:06Si vous nous rejoignez à l'instant sur Europe 1, nous sommes en train de parler de ce chiffre record.
00:13Immigration historique en France selon l'INSEE, 6 millions d'étrangers.
00:17Autre chiffre record, 400 000 immigrés supplémentaires, rien que l'année 2024.
00:23C'est l'équivalent de la hausse cumulée de la population étrangère sur les années 2012, 2013, 2014.
00:30Nous sommes en ligne avec Roland, puis nous aurons Alain dans un instant.
00:34Roland, un dernier mot sur ce chiffre de l'immigration, chiffre record annoncé par l'INSEE.
00:40Oui, donc comme je disais avant la coupure pub, c'est vrai que le chiffre de 6 millions est très gros,
00:44mais il faut distinguer de ce qui est de l'immigration légale et illégale.
00:47Après, par rapport à l'immigration légale, et Christine Kelly, il est évident qu'il faut revoir tout l'arsenal législatif de l'immigration.
00:52Peut-être imposer des quotas, peut-être avoir une complexité des dossiers plus en amont dans les consulats de France, dans les pays concernés.
01:03Mais par rapport à ceux qui sont déjà sur le sol français, et comme je l'ai dit, qui travaillent, qui ont une famille,
01:09qui sont des contribuables, et une petite option, mais qui me fait bien plaisir,
01:12qui sont intégrés, qui maîtrisent la langue française, qui respectent les mœurs et les valeurs républicaines de la France.
01:20Pourquoi les mettre dehors ?
01:22Et Éric Tegner, j'ai l'impression qu'à chaque fois, à chaque fois qu'on aborde le sujet de l'immigration,
01:28il est caricatural et il est dans l'exagération de tous les propos.
01:31Si on écoute Éric Tegner, on en fait quoi ?
01:33Éric Tegner, sincèrement, on en fait quoi ?
01:35Comme je l'ai dit, des étrangers qui sont sur le sol de France, qui ont un titre de séjour,
01:38et qui remplirait les conditions parfaites, vous voulez faire quoi ?
01:43Vous voulez qu'on les mette dehors Éric Tegner ?
01:45Alors, merci beaucoup Roland de nous avoir rappelé, et il va vous répondre.
01:51Merci encore pour votre appel et ce coup de poing sur la table.
01:54On va vous marier tous les deux, je ne veux pas dire maintenant.
01:57Je dis bien entre guillemets.
01:58Répondez donc à mon cher Roland Éric Tegner.
02:01Alors déjà, je précise que je ne parle pas des Européens qui n'ont pas besoin de titre de séjour.
02:05Je parle des extra-européens.
02:06Ensuite, si Roland les considère aussi bons qu'ils le sont aujourd'hui,
02:10je pense que dans ce cas-là, leur pays d'origine a besoin d'eux.
02:13Au lieu de donner des dizaines de milliards d'euros pour développer les pays africains,
02:17après avoir formé, après avoir intégré certaines personnes,
02:20ils vont revenir dans leur pays en Afrique pour les aider.
02:22Ensuite, il y a quand même un point que Roland souligne et qui je trouve incohérent,
02:26c'est qu'il dit oui, mais je suis contre l'immigration irrégulière,
02:29mais pour ceux qui ont été régularisés.
02:30Pardonnez-moi, le meilleur moyen, et c'est ce que propose la gauche pour lutter contre l'immigration irrégulière,
02:34c'est justement de régulariser tout le monde.
02:36C'est un énorme problème, c'est qu'on a régularisé et naturalisé des gens aujourd'hui
02:40qui ne sont pas intégrés, qui pour certains ne parlent pas français, etc.
02:43Et ensuite, pardonnez-moi, qu'est-ce qui est caricatural ?
02:45C'est de faire entrer, c'est ce que je dis,
02:47ou de faire entrer deux millions d'étrangers supplémentaires comme l'a fait Emmanuel Macron.
02:50C'est ça la vérité.
02:51Aujourd'hui, vous savez, je veux renvoyer dans le fond moins de gens dans leur pays
02:55qu'Emmanuel Macron n'en a fait rentrer en France.
02:57Je suis dans le fond mesuré.
02:59Mais dès qu'on va dire, ben voilà, on veut lutter contre le grand remplacement
03:02et contre l'immigration, tout de suite, on est caricaturé alors que les solutions
03:05elles sont faisables et elles sont faites par des pays, y compris le Danemark.
03:07On va prendre Alain.
03:08Merci d'avoir répondu à Roland.
03:10Merci pour ces précisions.
03:11On va prendre Alain.
03:11Bonjour Alain qui nous appelle de Saône-et-Loire.
03:13Bonjour.
03:14Comment vous réagissez donc à l'immigration et à ces chiffres records annoncés par l'INSEE ?
03:20Oui, bonjour Christine.
03:22Bonjour à toute l'équipe.
03:23Bonjour.
03:24Alors là, je suis un peu scandalisé par le nombre en fait.
03:28Je ne suis pas contre une immigration mais qu'elle soit contrôlée.
03:32C'est ça.
03:32En fait, moi, j'ai travaillé à l'étranger.
03:35Donc, moi, déjà, on apporte des permis de séjour de 10 ans.
03:40Moi, à l'étranger, quand j'ai travaillé, c'était des permis de séjour de une année, voire deux, renouvelables.
03:46Et s'il y avait un problème judiciaire grave, eh ben mon permis n'aurait jamais été renouvelé.
03:53Voilà.
03:53Donc, les gens qui arrivent ici, déjà, ils devraient, voilà, comme disait tout à l'heure, je crois que celui qui a parlé précédemment.
04:03Oui, Roland, qui nous a appelé tout à l'heure de Saint-Etienne, oui.
04:06Vous êtes d'accord avec lui.
04:07Oui, qui s'adresse.
04:07Ces gens qui arrivent là-bas, devraient s'adresser au consulat, qu'ils prennent des contacts avec des entreprises et qu'ils aient un contrat de travail,
04:18à ce moment-là, qu'on leur apporte, mais toujours, pas pour 10 ans.
04:22Il faut une année ou deux pour les mettre à l'épreuve.
04:25Si ces gens-là sont là simplement pour dire, oui, oui, on vient pour travailler, et puis qu'un seul coup, ils commencent à violer, à...
04:32Pas tous, pas tous.
04:33Voilà.
04:34De plus, les gens qui sont ici, qui se disent intégrés, qui ont des enfants, qui sont des délinquants, qui sont des délinquants, ces gens-là...
04:43Oui, pas tous, pas tous, mais effectivement, et ceux qui le sont, en tout cas, mon cher Alain, là où je vous rejoins,
04:49c'est que ceux qui le sont, ceux qui sont sous OQTF, et qui violent, et qui tuent, ceux qui sont des criminels sous OQTF,
04:56leur pays ne veut même pas les reprendre, et la France n'arrive même pas à taper du poing sur la table pour les récupérer.
05:02Donc, on est dans une sorte de cercle fermé, on est obligé de, à la fois, garder les...
05:08On ne régule pas l'immigration, et encore moins, on est obligé de garder les criminels d'origine étrangère.
05:15Voilà, tout à fait.
05:16Même si c'est des gens qui sont arrivés depuis longtemps, et que leurs enfants sont des délinquants,
05:21ces gens-là, ils doivent être sanctionnés.
05:23Excusez-moi, on doit leur supprimer leur titre de séjour, leur supprimer les subventions,
05:29parce que, quand on est parent, moi je suis parent, j'ai eu des enfants aussi, j'ai 70 ans,
05:36mais moi, si mes fils ou mes filles ou mon fils faisaient une bêtise, croyez-moi que...
05:44Vous vous sentez responsable.
05:46Non seulement j'étais responsable, mais croyez-moi qu'ils n'auraient pas recommencé deux fois.
05:50Merci beaucoup, mon cher Alain, de nous avoir appelés, et d'avoir partagé votre regard sur l'immigration.
05:56Merci infiniment.
05:57Un dernier mot, peut-être, Gabriel, pour clore sur ce sujet.
06:00Ensuite, on parlera du cancer du sein, avec notre invité qui va nous rejoindre dans un instant.
06:05Moi, je remarque quand même, si je peux me permettre, ça reste un sujet extrêmement tabou,
06:08et on le voit à tous les témoignages.
06:10C'est-à-dire qu'il faut toujours commencer son propos en disant, moi je suis quand même pour l'immigration.
06:14Il faut commencer par des précautions oratoires, parce que c'est un sujet,
06:18et on voit bien que nous n'avons pas le droit d'en parler.
06:21Parce qu'au-delà de la sécurité, pardon, moi je vais oser le dire,
06:24il y a aussi l'envie de préserver notre civilisation, notre art de vivre, nos mœurs.
06:30Il n'y a pas qu'une question de délinquance, d'OQTF, de drogue, d'attentat terroriste.
06:36Parce qu'en réalité, c'est des sujets qu'on n'ose pas aborder.
06:37Nous n'avons pas la fierté de ce que nous sommes.
06:40Nous n'avons pas le courage de dire,
06:44nous pensons qu'aujourd'hui, nous ne voulons pas laisser dissoudre ce pays dans l'immigration.
06:50Et ça, c'est quelque chose qui reste un tabou très très fort.
06:53Et je le note chez tous.
06:55Merci beaucoup, ma chère Gabrielle.
06:57Merci à tous d'avoir abordé ce sujet de l'immigration.
07:00Donc on rappelle, l'immigration record avec 6 millions d'étrangers au 1er janvier 2024.
07:044,8% de la population, c'est un chiffre annoncé par l'INSEE.
07:09Dans un instant, on va recevoir notre invité.
07:11Mais je rappelle un peu qu'on a parlé de cette réforme des retraites,
07:15la suspension de la réforme des retraites.
07:17Où est-ce qu'on en est ?
07:18On en saura certainement plus ce soir.
07:20Pas de dissolution.
07:21Où est-ce qu'on en est ?
07:22On en saura un peu plus ce soir.
07:23La gauche au pouvoir, où est-ce qu'on en est ?
07:25On en saura un peu plus ce soir.
07:27Sébastien Lecornu...
07:28Comment ?
07:28Où va ?
07:29En général, c'est la solution qui marche.
07:32Non, parce qu'on attend quand même qu'il parle ce soir.
07:34Parce que ce soir, c'est la fin de l'étimata.
07:35Mais parfois, il ne parle pour rien dire.
07:36Parfois, il ne parle pour rien dire.
07:37Parfois, souvent.
07:38Mais on attend ce soir.
07:39C'est le dernier jour, effectivement, des discussions.
07:41Non, mais c'est vrai.
07:42Non, mais ça peut durer encore des jours entiers.
07:44On est habitué avec Emmanuel.
07:45Qu'est-ce qu'il peut se passer ce soir ?
07:46Il peut gagner du temps.
07:47Et demain, il y a la panthéanisation de Robert Banninter.
07:50Ça va lui faire gagner 24 heures encore.
07:52Après, ça va être le week-end.
07:53Croyez-moi, il veut gagner du temps.
07:54Vous avez retenu grand-chose ce matin ?
07:56Moi, j'ai retenu qu'il n'aurait pas d'indemnité, les ministres.
07:58Voilà, c'est tout ce que j'ai retenu.
07:59Pour le reste, c'était pas très clair.
08:01Pas de dissolution.
08:02Oui, dissolution, c'est éloigne.
08:04Pas de dissolution.
08:05Et qu'il n'ait pas parlé de la réforme des retraits.
08:06Pour moi, c'est une question de la suspension de la réforme des retraits.
08:09En demandant quand même à Bercy de voir combien ça coûte, non ?
08:12Mais regardez Sébastien Lecornu, il a démissionné il y a 48 heures.
08:15Là, il se présente devant nous comme une sorte de Premier ministre.
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