Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 11 heures
Ludivine a été diagnostiquée d'un cancer triple négatif, le plus agressif, à 34 ans.
Après une première phase de traitement lourd, elle est en rémission, et décide de participer à un programme de recherche avec l’Institut Curie.
Au bout de deux semaines, le verdict tombe : Ludivine a fait une rechute, indétectable par les méthodes existantes à ce stade.
Aujourd’hui en rémission depuis 2 ans, ce diagnostic précoce lui a sauvé la vie.
Elle nous parle de son histoire.
Story, c'est tous les lundis à 18h30.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Notre féminité ne dépend pas de notre poitrine, ne dépend pas de notre état de santé.
00:09Je pense qu'il est important de mentionner aux femmes qu'elles sont des super femmes, bien au contraire.
00:30Bonjour, je m'appelle Ludivine, j'ai 38 ans et grâce à la recherche, je suis actuellement en rémission à la suite d'une récidive de mon cancer du sein triple négatif.
00:48Avant la maladie, j'avais un quotidien très rythmé, une vie de famille avec deux enfants en bas âge.
00:54Ma fille aînée avait à peine 4 ans, mon fils 2 ans et demi, j'étais infirmière, mon mari infirmier anesthésiste, donc on était tous les deux dans des vies très rapides.
01:06Il n'y a pas eu de temps de latence pour moi, j'ai pas eu le temps d'avoir un doute sur l'anomalie, puisque dès que j'ai senti une masse, j'ai consulté mon gynécologue.
01:15Il s'est vraiment passé 48 heures entre les deux, c'est-à-dire j'ai découvert la masse un samedi.
01:20Le lundi, j'étais dans le cabinet de mon gynécologue, donc j'ai pas eu cette phase d'attente.
01:32Lors de la consultation avec mon gynécologue, j'ai été surprise de voir qu'il minimisait beaucoup mes symptômes,
01:42j'avais quand même une masse dans le sein, j'avais quand même un ganglion qui était fortement gonflé.
01:47Sa réponse à ce moment-là était de me dire, c'est lisse, c'est mobile, vous êtes jeune, c'est rien.
01:57Enfin, il m'a pas dit c'est rien, il m'a dit, ça me semble pas grave.
02:02J'ai insisté quand même un peu et il a fini par me prescrire une échographie, une mammographie,
02:12mais sans vouloir de suivi.
02:18Pour lui, c'était évident que ce n'était rien.
02:20Donc j'ai été de moi-même faire une mammographie.
02:24Au moment de faire la mammographie, on me demande si je suis d'accord pour aller faire une échographie,
02:31pour confirmer des choses ou que les images soient un petit peu plus claires,
02:35parce qu'apparemment, il y avait quelque chose qui gênait sans savoir vraiment quoi.
02:40Donc j'ai enchaîné avec une échographie.
02:43Et à l'issue de cette échographie, j'ai été contactée par téléphone dans le quart d'heure
02:47pour me demander de revenir en urgence pour faire une biopsie.
02:51Je suis donc retournée au centre de radio pour faire ces biopsies,
02:55donc au niveau de ce qui était la tumeur, au niveau du sein,
02:59et également au niveau du ganglion axillaire.
03:06Donc il s'est passé ensuite dix jours entre la biopsie et les résultats de la biopsie,
03:13dix jours pendant lesquels j'ai dû aller faire une IRM.
03:17qui m'avait été prescrite.
03:19Et c'est un nouveau gynécologue.
03:23J'avais demandé des contacts de quelqu'un qui me semblait...
03:28J'avais besoin de quelqu'un de doux et de concerné par le sujet.
03:36Donc c'est le deuxième gynécologue qui m'a appris,
03:41qui m'a annoncé le diagnostic dans son cabinet de manière très simple.
03:46Il m'a dit que les résultats étaient là.
03:48Moi j'étais en pleurs en fait face à lui déjà,
03:50parce que j'avais fait une IRM une heure avant,
03:53où j'ai vu un médecin sur place qui m'a dit que les choses n'étaient pas normales,
03:59qu'il faudrait retirer des choses, tout en ne me disant pas plus.
04:03Donc j'ai insisté.
04:05Je lui ai dit, mais enfin, dites-moi ce qui se passe.
04:08Et il avait l'air surpris que je ne sache pas déjà pourquoi je faisais une IRM.
04:15Donc j'ai finalement avancé mon rendez-vous de gynéco de quelques heures.
04:20Ça ne s'est joué à rien du tout.
04:21Mais j'étais dans un tel état de souffrance psychologique réelle
04:26que j'ai appelé mon gynéco en pleurs,
04:28en lui demandant si je pouvais venir tout de suite.
04:31Et ça a été le cas.
04:32Il m'a accueillie tout de suite.
04:33Il m'a dit qu'en effet, les résultats n'étaient pas bons.
04:38Je lui ai demandé ce que ça voulait dire.
04:41Il m'a dit qu'effectivement, c'était un carcinome canalère infiltrant.
04:47Ce que je voyais, puisque le compte-rendu était sur le bureau.
04:52Je lui ai demandé de quel genre était le cancer du sein.
04:57Même si je n'y connaissais absolument rien,
04:59je ne sais pas pourquoi je lui ai posé cette question-là.
05:01Et il m'a répondu triple négatif.
05:05Autant dire que là, je ne sais pas ce que c'est.
05:09C'est vraiment l'inconnu total.
05:12Il m'explique donc que c'est un cancer
05:14qui ne présente aucun récepteur aux hormones
05:17et aucun récepteur non plus à la protéine HER2.
05:20Et que ça en fait un cancer difficile à traiter
05:25parce qu'il n'y a pas d'angle d'attaque.
05:28L'hormonothérapie, ce cancer est totalement insensible
05:31et les thérapies ciblées HER2 sont inutiles également.
05:36Et à ce moment-là, il m'a dit qu'il fallait agir de manière très vive
05:40et de manière assez brutale.
05:42Il m'a dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde à ce moment-là.
05:45Donc j'ai saisi très rapidement le caractère urgent de la situation.
05:50J'étais dans une phase de grande tristesse.
05:59L'acceptation était difficile.
06:02Le passage du diagnostic juste avant de commencer les soins,
06:07je me suis beaucoup isolée, je parlais très peu.
06:11Mon entourage s'est senti surtout très impuissant face à tout ça
06:15parce que je leur disais « mais de toute façon, vous ne pouvez rien faire ».
06:18Il y avait une phrase qui me fâchait vraiment, c'était le « ça va aller ».
06:25Ça va aller, mais en fait, personne n'en sait rien.
06:28Oui, ça va aller, on souhaite tous que ça va aller,
06:30mais est-ce que ça va aller vraiment ?
06:32Ce n'est pas de ça là précisément dont j'ai besoin.
06:35Je pense que j'avais besoin d'un soutien présentiel
06:40que je n'ai pas osé vraiment demander.
06:43Je pense que je réagissais un petit peu comme si je l'ai préparé
06:47à ce que je ne sois plus là.
06:54La chimiothérapie a débuté très rapidement.
06:58Initialement, toutes les deux semaines.
06:59Et ensuite, 12 cycles hebdomadaires,
07:04donc une fois par semaine.
07:08J'ai eu de la chimiothérapie entre juillet et décembre.
07:13Ça en étant suivi de la chirurgie.
07:17J'ai eu une double mastectomie,
07:20une mastectomie du sein malade
07:25et l'autre en prophylaxie.
07:27J'ai également eu un curage axillaire
07:29et dans le même temps, j'ai eu une reconstruction immédiate.
07:32Et une fois que la cicatrisation était donnée le feu vert,
07:37j'ai pu débuter la radiothérapie sur 25 séances.
07:40La chirurgie a montré une rémission complète.
07:44Donc la chimiothérapie a été très efficace sur moi.
07:48La période de rémission correspond à la période de l'après-cancer,
07:52au moment où je le vis.
07:53Et c'est une période, je pense, qu'on minimise peut-être un peu.
08:00Parce qu'elle était pour moi, finalement, la plus difficile à appréhender.
08:05Quand on est dans les soins, on n'a pas le choix.
08:07On est dans l'urgence, on est dans le souffle de vie,
08:09on est dans l'instinct de survie.
08:11On est dans les soins, on est acteur.
08:13Et du fait qu'elle fonctionnait si bien sur moi, cette chimiothérapie,
08:16j'avais l'impression d'avoir un filet de sécurité qui m'immunisait un petit peu le temps qu'elle dure.
08:23Donc l'arrêt des traitements était pour moi, finalement, un saut dans le vide,
08:27avec la peur que ça revienne,
08:31parce qu'il y a une perte de confiance dans son propre corps.
08:33On se dit, mais là, il n'y a plus de médicaments, il n'y a plus de traitements.
08:35Donc, est-ce que je vais être capable de me défendre à nouveau toute seule
08:39contre un cancer qui voudrait revenir ?
08:42Il y a aussi toute cette prise de conscience de ce qu'on a vécu
08:45et qu'on n'a pas pris le temps d'avoir, finalement, pendant les traitements,
08:49parce qu'on avait le temps, peut-être,
08:52mais on n'avait pas la disposition ni la disponibilité mentale de le faire.
08:58Donc, il y a tout cet état de choc, finalement, qui revient après les traitements
09:03et qu'il faut essayer de gérer au mieux.
09:14J'ai intégré l'essai clinique de l'Institut Curie,
09:17parce que c'est mon oncologue qui le pilotait.
09:22Donc, j'ai cette chance-là d'avoir un oncologue qui cherche et qui trouve.
09:29Mon oncologue m'en a parlé lors d'une consultation
09:32en septembre, donc plusieurs mois après la fin de mes traitements
09:38et le temps que les papiers se fassent.
09:42Je l'ai intégré réellement avec la première prise de sang au mois de novembre.
09:48Mon oncologue m'a proposé de participer à cet essai clinique
09:51qui consistait à faire une prise de sang
09:53qui détectait de l'ADN tumorale circulant.
09:56Le but était de confronter un nouveau traitement
09:59pour voir s'il serait efficace
10:03dans le cas où la maladie ne présenterait encore aucun symptôme.
10:09Donc, l'idée était qu'une fois la prise de sang positive,
10:12si elle revenait positive, donc avec de l'ADN tumorale circulant,
10:16l'imagerie, pour la recherche,
10:20l'idéal aurait été que l'imagerie ne détecte rien,
10:24c'est-à-dire que ce soit costade liquide,
10:27on va dire costade moléculaire,
10:29pour ensuite mettre en confrontation le traitement
10:32avec un placebo, tout ça en double aveugle,
10:34et donc de voir si la maladie se développait ou non.
10:39Et moi, le PET scan a parlé,
10:42c'est-à-dire que le PET scan a révélé
10:45la présence d'un ganglion atteint par la maladie.
10:51Donc, j'ai été d'emblée exclue de l'essai clinique
10:55puisqu'à partir de ce moment-là,
10:56il n'y avait plus de doute et qu'il fallait me traiter.
10:59Il n'était plus question de mettre en place un placebo,
11:01il fallait remettre en place un protocole de soins.
11:03À l'annonce de la prise de sang positif,
11:11j'ai eu un petit moment de recul
11:16en demandant à mon oncologue
11:17si c'était une certitude qu'il y avait une récidive
11:24ou est-ce qu'il pouvait y avoir des faux positifs.
11:28Et non, il m'a dit que clairement, ça n'existait pas
11:32et que oui, il y avait une récidive.
11:36À ce moment-là, je me suis dit
11:44« Oh non, pas encore. »
11:45Je dis « C'est pas possible. »
11:46C'est ce que je redoutais et ça arrive.
11:49Donc, il y a eu un mélange de « Je le savais »
11:51et un mélange de « Et si c'était de ma faute ? »
11:54Au final, je ne le savais pas, j'en avais juste peur.
11:59Et non, absolument pas de ma faute.
12:00Aujourd'hui, je suis capable de le dire
12:02mais sur l'instant, c'est vraiment ce qui me traverse l'esprit.
12:06À ce moment-là, je ne sais pas encore la chance que j'ai
12:09du dépistage précoce
12:11puisqu'à ce moment-là, au moment de l'annonce
12:13simplement de cette prise de sang positive,
12:18je ne sais pas dans quelle mesure elle est positive.
12:21Si c'est une maladie très localisée,
12:26si c'est déjà métastasé, je ne sais pas.
12:30Donc, en fait, à ce moment-là, j'ai vraiment juste peur.
12:32J'ai un mélange de peur, de culpabilité,
12:34de colère aussi un petit peu.
12:37Je ne sais pas vraiment contre qui ou contre quoi
12:39mais j'ai un fort sentiment d'injustice aussi.
12:44Ça se mélange beaucoup, mais je n'ai pas encore la reconnaissance.
12:47Et donc, 48 heures après, je passe le PET scan.
12:53J'étais clairement hors de mon corps.
12:57Au moment où, à côté de mes chaussures, littéralement,
13:00je m'en souviens à peine.
13:02Je me revois juste pleurer dans un couloir,
13:04vraiment des gros sanglots.
13:09Et fort heureusement, ça n'a pas duré très longtemps
13:13puisque mon oncologue m'a appelée tout de suite.
13:16Je crois qu'il ne s'est même pas passé trois ou quatre,
13:17enfin, trois heures entre le moment où j'ai passé mon PET scan
13:20et le moment où il m'a appelée pour me rassurer
13:23sur le fait que ça allait aller.
13:27Et de la part de mon oncologue, je l'accepte.
13:30Je veux bien qu'il me le dise.
13:31Il m'a dit que c'était la meilleure des situations
13:36qui se présentait.
13:37Donc, à ce moment-là, oui, je prends conscience
13:40que la recherche m'a sauvé la vie et que sans ça,
13:43la situation aurait été catastrophique,
13:46ce qui n'est pas le cas, en fait.
13:52Donc, à partir de là, il a fallu réévaluer ma situation
13:57et je suis repartie en traitement,
14:01donc chimiothérapie, en association avec de l'immunothérapie
14:04qui n'existait pas deux ans avant.
14:07À ce moment-là, je ne sais pas si je pourrais aller au bout
14:12du protocole de chimiothérapie comme il est prévu
14:14parce que j'ai atteint un seuil de toxicité
14:17qui est trop important à vie, en fait.
14:22Donc, il y a des molécules qu'on ne peut plus recevoir
14:24à partir d'un certain moment.
14:26Et mon oncologue a émis des réserves à ce moment-là.
14:28Donc, je pense qu'il m'a simplement préparée
14:29au fait que je n'irais pas au bout.
14:32Je pense qu'il le savait.
14:35Je le savais aussi, même si je ne voulais pas y croire.
14:39Parce que moi, tout ce que je voulais,
14:40c'est avoir tous les traitements,
14:41parce que j'étais persuadée qu'il me fallait tous les traitements
14:43pour tout faire bien, pour être parfaite,
14:45pour être un peu la patiente, c'est ça,
14:47la patiente parfaite qui fait tout en ligne droite.
14:49Mais je n'y suis allée pas à pas.
14:54Suite à ça, j'ai à nouveau chirurgie
14:57pour une reprise axillaire, radiothérapie
15:01et traitement de consolidation par inhibiteur de PARP
15:03pendant un an.
15:05Alors, j'ai appris finalement, avant,
15:07puisque c'est au moment de la deuxième chirurgie,
15:10que j'ai appris que les ganglions qui étaient retirés
15:13ne présentaient plus de traces de la maladie.
15:16Donc, à ce moment-là, je suis en rémission pour la seconde fois.
15:20Et à ce moment-là, je me dis que c'était ce qui me manquait.
15:24J'essaye de trouver une raison
15:28à tous ces traitements qui m'ont abîmée.
15:32Je me dis, il me manquait juste ça.
15:34Et à partir de là, je me dis que c'est bon.
15:40Je pense que ça devrait aller.
15:46Ce serait le parcours de n'importe quelle autre femme.
15:50Je serais admirative
15:55de la force avec laquelle elle a surmonté tout ça,
16:04de l'énergie qu'elle a déployée
16:06pour se lever tous les matins,
16:09aller emmener ses enfants à l'école,
16:12garder en tête que c'était pour la bonne cause.
16:18Mais c'est plus difficile,
16:20parce que c'est mon parcours.
16:21Et pour moi, en fait, je me suis rendue compte
16:22que c'était quelque chose de normal.
16:26Je ne vois pas de...
16:27Moi, j'y vois juste un grand, grand instinct de survie, en fait.
16:32Donc, avec le recul,
16:34j'arrive à me dire que c'est un sacré parcours.
16:40Mais finalement, est-ce que j'avais le choix ?
16:44Mais tu l'as fait, en tout cas.
16:45Mais je l'ai fait, oui.
16:46Je pense que tout ce qui semble insurmontable aujourd'hui
16:55ne l'est finalement pas tant que ça.
16:59On trouve toujours des ressources,
17:02quelque part, pour s'en sortir,
17:04quelles qu'elles soient,
17:05qu'elles soient intrinsèques,
17:07c'est-à-dire votre propre capacité
17:09à transcender votre histoire,
17:17à la retourner
17:18et à avoir confiance en vous aussi,
17:20que ce soit les ressources
17:22que vous trouvez dans les autres.
17:24Moi, mon mari m'a beaucoup soutenue, épaulée.
17:28Mes enfants aussi, par leur dynamisme,
17:30ils m'ont aussi portée.
17:32L'entourage très proche,
17:34parce que finalement, j'ai gardé
17:36tout ça assez secret.
17:40J'en ai très peu parlé.
17:41Je libère la parole
17:42que depuis quelques semaines,
17:44ce qui est quand même très récent,
17:46quand on pense que ça fait 4 ans
17:48que je vis avec cette maladie.
17:52Donc le message que j'ai retenu,
17:54c'est que face à l'insurmontable,
17:58on se relève les manches.
17:59Enfin, ce qui semble insurmontable,
18:01on finit par y aller,
18:04par avoir les ressources nécessaires.
18:07Je suis donc en rémission
18:08depuis un petit peu plus de 2 ans maintenant
18:11et donc quelques mois sans traitement.
18:14Je pense que c'est une période difficile
18:17dans laquelle plein de doutes arrivent,
18:22notamment sur sa féminité,
18:25sur sa propre valeur dans la vie,
18:28que ce soit, parce qu'on existe aussi beaucoup,
18:30par le statut professionnel,
18:33par le statut social.
18:36Notre féminité ne dépend pas
18:38de notre poitrine,
18:40ne dépend pas de notre état de santé.
18:42Je pense qu'il est important
18:48de mentionner aux femmes
18:51qu'elles sont des super femmes,
18:54bien au contraire,
18:55parce qu'il est important de rappeler aux femmes
18:58qu'elles ne s'arrêtent pas d'être femmes
18:59au diagnostic d'un cancer du sein.
19:01Aujourd'hui, mon histoire rappelle
19:09la nécessité d'un dépistage précoce,
19:14quel que soit l'âge que vous avez,
19:18quel que soit l'âge des femmes.
19:20On a souvent tendance à considérer
19:24que le cancer du sein
19:25concerne les femmes âgées de plus de 50 ans.
19:29Or, la preuve que non,
19:31et malheureusement, c'est le cas de plus en plus.
19:34Il touche des femmes de plus en plus jeunes
19:36et de plus en plus tôt.
19:37Mais il est aussi bon de rappeler
19:38qu'un cancer du sein dépisté de bonheur
19:41a de meilleures chances,
19:42et de bonnes chances même,
19:43de rémission et de guérison.
19:47Il ne faut donc pas hésiter
19:48à aller consulter
19:50pour quelque anomalie que ce soit
19:52et de ne pas hésiter non plus
19:55à frapper à une autre porte
19:57si jamais vous sentez
19:58que vous n'avez pas l'écoute
20:00dont vous avez besoin.
20:03Si je devais adresser un mot
20:04à la Ludivine qui vient d'être diagnostiquée,
20:09je lui dirais que le chemin de la guérison
20:10n'est pas une ligne droite,
20:12que ça va être difficile,
20:18mais qu'elle a aussi beaucoup de chance
20:19parce qu'elle est entourée
20:20de professionnels de santé exceptionnels
20:22qui vont bien la prendre en main,
20:26qu'elle est également très entourée
20:27par sa famille, par son mari, ses enfants,
20:32et que ça va aller.
20:35Et je lui demanderai aussi
20:37d'être un peu plus indulgente,
20:38un peu plus douce envers elle-même.
20:39d'être un peu plus douce envers elle-même.
20:40Merci.
20:41Merci.
20:42Merci.
20:43Merci.
20:44Merci.
20:45Merci.
20:46Merci.
20:47Merci.
20:48Merci.
20:49Merci.
20:50Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

1:25
À suivre