Sébastien Lecornu a décidé de démissionner notamment après des désaccords avec Bruno Retailleau et Les Républicains sur la composition de son gouvernement. Pour François-Xavier Bellamy, vice-président des LR, «le Premier ministre et le Président n’ont pas tiré les enseignements de la dissolution».
00:00De l'échange que nous venons d'avoir, nous avons eu une très bonne réunion et nous sommes tous unis pour dire que nous souhaitions être utiles au pays.
00:09C'est ce qui a déterminé notre engagement derrière Michel Barnier il y a un an, après la dissolution, dans cette situation si particulière née d'une majorité introuvable à l'Assemblée nationale.
00:20Ce choix, nous l'avons fait pour éviter le pire au pays et pour faire au mieux dans les circonstances que nous connaissions et que nous connaissons encore et qui n'ont pas changé.
00:30Hier, une très très grande majorité des parlementaires de notre famille politique se sont prononcés au cours d'une longue réunion pour dire que cette logique de participation était toujours la nôtre.
00:40Sur la base d'un engagement clair sur le fond qui permettait de répondre aux aspirations des Français sur la question du budget, des économies nécessaires, de la revalorisation du travail, sur la question de la sécurité, de la lutte contre l'immigration irrégulière et du rétablissement de l'ordre.
00:55Mais ce que nous constatons, ce que nous avons constaté, ce que tous les Français ont constaté, ce que nous avons ressenti comme des millions de Français, c'est qu'en réalité, le président de la République et le Premier ministre n'avaient pas tiré les enseignements de ce que la dissolution avait apporté de résultats.
01:11Nous sommes là pour servir le pays, pas pour servir de béquille à un système politique incapable de se renouveler.
01:21Et c'était le message de la nomination de ce gouvernement.
01:24Et c'est ce message qui a fait que nous avons interrogé de nouveau notre participation et que nous avions convenu de nous retrouver ce matin.
01:30Le Premier ministre a choisi de présenter sa démission.
01:36Désormais, c'est au président de la République qu'il appartient d'en tirer les conséquences.
01:41Et c'est le sens de notre échange ce matin que de redire de manière unie que nous n'avions pas d'autre choix que de réinterroger cette participation au regard du message que portait la composition de ce gouvernement.
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