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  • il y a 1 heure
Avec 443.500 bénéficiaires de cette voie d’accès en France pour l’année universitaire 2024-2025, la filière étudiante arrive comme filière d’immigration devant le motif de regroupement des familles. Une filière dont l'État s’est presque totalement désengagé et qui subit cette immigration au lieu d’en faire un outil de politique migratoire et diplomatique.

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Transcription
00:00Ils sont plus de 400 000 étudiants étrangers à avoir posé leurs valises en France en 2023 et 2024.
00:07Selon une note de l'Observatoire de l'Immigration et de la Démographie,
00:10l'immigration étudiante est devenue une filière migratoire à part entière.
00:14À partir du moment où un étranger est admis dans un établissement d'enseignement supérieur en France
00:19et qu'il peut se prévaloir de ressources d'au moins 615 euros par mois,
00:24ce qui est très peu évidemment et ce qui est par ailleurs mal vérifié,
00:26l'administration lui accorde automatiquement de droit un titre de séjour.
00:31Une immigration qui bénéficie de plusieurs avantages.
00:35Les étrangers forment 14% des étudiants,
00:38mais ils occupent plus d'un tiers des places dans les résidences CRUS,
00:41des places de logement pour étudiants.
00:43Plus de 60% des aides d'urgence des CRUS sont accordées à des étudiants étrangers.
00:48Une situation qui, selon ce spécialiste, s'explique avant tout par la législation.
00:53L'état actuel de la législation est tel que le politique s'est dessaisi de l'immigration étudiante.
00:59On a confié notre politique d'immigration étudiante aux universités.
01:03Selon la Cour des comptes, le coût net de l'immigration étudiante est chiffré à 1 milliard d'euros par an.
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