En 2009, Gerhard Richter ouvre son atelier à la réalisatrice Corinna Belz, qui filme la naissance d'une série de toiles abstraites de grand format à dominantes jaune, rouge et bleue. Un témoignage sur le travail éminemment physique fourni par cet artiste octogénaire, dont le principal outil – en dehors de larges pinceaux en queue de morue – est un racloir, souvent de la taille du tableau. Lorsque Gerhard Richter trie des photos, c'est l'occasion pour lui d'évoquer son enfance et ses parents qu'il n'a jamais revus après avoir fui la RDA en 1961. Car l'artiste et son oeuvre n'échappent pas à l'histoire contemporaine de l'Allemagne...
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