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  • il y a 2 semaines
Rendez-vous sur le circuit du Castellet lors du Bol d'or 2025, au sommaire les coulisses de la compétition mythique et une immersion dans le village avec exposants et concerts !

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à toutes, bonjour à toutes, bienvenue, nous sommes au Boldore sur le circuit du Castelet
00:04en présence de Pascal Tomek, salut Pascal !
00:07Salut David !
00:08Et ici on vous propose une émission très particulière.
00:12Pour une fois on a quitté les plateaux, on s'est rendu sur le circuit Paul Ricard dans le sud de la France
00:16où se déroule la finale du championnat du monde d'endurance.
00:19Mais nous on va s'intéresser aux coulisses Pascal, parce qu'en marge du Boldore, il y a des courses.
00:25Il y a une course d'ancienne, le Boldore classique, il y a une course de roadster, le bol d'argent,
00:30il y a une course de trail, la MJ Saras.
00:33Donc le truc pour nous, c'est de découvrir, de vous faire découvrir les coulisses et on va aller où ?
00:39Il y a ce qui se passe dans les teams, il y a ce qui se passe dans la partie compétition,
00:42mais on va aller de l'autre côté de cette passerelle où effectivement il y a un village complet.
00:46Et quand on dit village, c'est toutes les activités qui sont mises à disposition pour les motards.
00:50Oui, il y a un salon, il y a même des concerts, le Boldore c'est des concerts, c'est du rock.
00:54Et donc on va aller à la découverte de tout cet écosystème du Boldore, les coulisses du Boldore,
01:00dans Power Sport News, c'est maintenant.
01:24Bon Damien Solnier, je suis Jeky Racing, à la télé on voit toujours ce qui se passe là, ce qui se passe à l'entrée.
01:36Tu peux nous emmener quelque part, plutôt l'autre côté ou dans des endroits un peu sympas ?
01:40Est-ce que tu peux me prêter ton micro ?
01:41Je te le prête.
01:42Qu'est-ce que tu es un mec sympa ?
01:45Eh bien on va faire un petit tour des locaux.
01:47Alors moi je vous invite déjà, avant de parler de la partie de ravitaillement,
01:50avant de parler du boxe où effectivement toute l'équipe travaille,
01:53moi je vous invite direct à regarder ce qui se passe dehors.
01:55Parce que dehors j'ai toujours trois personnes qui sont hyper impliquées dans le team,
01:58c'est ceux qui sont au chronométrage.
02:00Parce que là on voit la moto rentrée, mais eux pendant 24 heures,
02:03ils vont se relayer à trois, Xavier, Fred et Reynald,
02:07et eux vont prendre les chronos, tous les tours, toutes les qualifes, les essais de nuit.
02:20Et là ça devient sympa, on rentre dans le boxe.
02:24Donc là il y a les deux motos, l'ensemble des techniciens et ingénieurs qui travaillent dessus.
02:29Donc là il y a Zou, nos amis japonais, Julien, qui est un ancien élève du junior team,
02:33le Mansu Suzuki.
02:34Personnage important que je vois passer derrière toi, c'est Nicolas.
02:37Nicolas c'est notre crew chief, c'est le monsieur réglage, le monsieur stratégie châssis,
02:41le monsieur qui coordonne un peu tout ce qui se passe dans le stand d'une façon technique,
02:45et il le fait merveilleusement bien.
02:47Et en plus c'est un mec sympa.
02:49Xavier, comme j'expliquais tout à l'heure, qui est au chrono avec Reynald,
02:53et Fred également.
02:55Donc eux ont l'œil sur la moto toute la course, ils ne la lâchent jamais.
03:01Masato, ingénieur moteur.
03:04Donc Masato lui c'est une personne de chez Yoshimura.
03:07qui lui fait les moteurs et puis opère tout au long de la semaine avec Gaëtan qui n'est pas présent,
03:14qui eux vont gérer toute la stratégie moteur, toute l'évolution, etc.
03:17Les températures, enfin tout ce qui peut toucher la motorisation.
03:20Donc là on a Théo, élève du junior, qui gère avec Gwen Vael les pneumatiques.
03:25Donc là eux sont en train de préparer toute la partie pneumatique,
03:29les bons pneus au bon moment, avec les bonnes pressions, c'est ça ?
03:31Exactement, ils confirment.
03:44La température et la pression des pneus ?
03:47Alors ça je dirais que c'est un peu propre à chaque manufacturier,
03:49on va le garder un peu secret pour nous.
03:51On fait ça Théo ?
03:52Donc là on a essentiellement tous les avants qui sont là, on va retrouver une dizaine d'avants.
03:55Et puis la même chose pour les arrières.
03:57Donc effectivement il y a beaucoup de roues de montée,
03:59pas parce qu'il y a forcément beaucoup de choix de pneus,
04:01mais parce que ça fait partie de notre fonctionnement.
04:04On ne veut pas être pris au dépourvu.
04:05Sur la partie technique, quand il fait très très chaud,
04:11il y a beaucoup d'écarts de température entre le moment où il fait très très chaud
04:14et le moment où il fait très très froid ?
04:16Alors ça peut, oui, on peut avoir des gros écarts de température.
04:18On s'est retrouvé des fois avec des pistes au-dessus de 50 degrés,
04:2050-60 degrés comme au Japon.
04:22Donc c'est là après où il faut être vigilant par rapport aux pressions,
04:25aux températures de départ, les pressions qu'on mettra pour le run,
04:28parce qu'après vous imaginez que s'il y a une montée en pression qui est trop importante,
04:31on n'a pas de grippe.
04:32Allez, on avance, on va monter.
04:37Alors ici, la partie stratégie de course où Quentin vient de descendre,
04:41où Jeff est présent, en gros, on va suivre notre moto en permanence,
04:45où elle est, au niveau des chronos, les pilotes, comment ça évolue,
04:48quel moment on va être mieux, moins bien,
04:50et puis également suivre tous les concurrents, les autres concurrents,
04:53parce que ce qui nous intéresse, bien évidemment, c'est notre moto,
04:56mais ce qu'on suit énormément, c'est les petits copains.
04:58Là, ça nous intéresse également.
04:59Amandine qui gère, avec Agathe, comme je disais à l'instant,
05:03la partie communication, la logistique, etc., de l'équipe, tout au long de l'année.
05:07Là, on a les casques pour les pilotes.
05:11Chaque pilote a son étagère, avec les sèches-casques, les sèches-gants,
05:15les sliders de près, les visières, fonction de la météo,
05:17fonction de le soleil tombant, etc.
05:19Là, derrière, on va passer du côté, on va dire, technique,
05:22où là, on a, je dirais que là, c'est un endroit qui sert beaucoup moins pour la course,
05:27étant donné que si on vient ici chercher du matériel,
05:30c'est que ça ne se passe pas très bien.
05:33Là, le coin restauration, un petit café, un petit creux.
05:39Sébastien, que je n'ai pas présenté, qui est présent, il se cache.
05:43Sébastien, qui lui, s'occupe depuis maintenant,
05:44qu'on a repris le CERT, de mettre l'essence dans la moto.
05:47Donc, lui, il est juste indispensable, il faut être super sympa avec lui.
05:50Déjà, il est un peu costaud.
05:51Donc là, on va rester à l'entrée, on ne va pas aller forcément très loin.
05:57Parce que, voilà, c'est un petit peu notre matériel.
06:00Et là, par contre, on a les dériques pour mettre l'essence
06:02que Sébastien va prendre à chaque fois.
06:04Donc, je crois que c'est 35 kilos, le dériques.
06:14Et quand les pilotes ont roulé, en gros, l'histoire, c'est de faire quoi ?
06:17On a roulé, on descend de la moto, on mange, ou on prend une douche,
06:20ou on va avoir le kiné, il y aura forcément les trois.
06:22Il y aura la douche, le kiné.
06:24C'est un rituel quasiment obligatoire.
06:26Exactement. Et on finira avec du repos.
06:28D'accord.
06:29Voilà.
06:30Je pense qu'on a fait le tour de toute notre magnifique activité
06:32avec notre belle équipe.
06:34J'arrête là ?
06:36En tout cas, merci.
06:38Le merci, c'est nous, les gens qui vont regarder,
06:41qui vont avoir toutes ces informations qui sont difficiles à obtenir.
06:44Donc, merci à toi, Damien.
06:46Merci au CERD de nous avoir accueillis.
06:48Et on va vous souhaiter une très bonne course.
06:50Et puis, on se dit, en tout cas, à très bientôt.
06:52Moi, je valide.
06:53Merci.
06:53Les coulisses du Bol d'or, c'est aussi la salle de presse
07:10où travaillent les journalistes du monde entier,
07:13comme sur les Grands Prix, comme sur les championnats du monde.
07:16C'est un championnat du monde d'endurance.
07:18Et il se tient en marge de cette activité,
07:23ces truches fourmillantes.
07:25Et bien, il y a des conférences de presse.
07:27Et notamment, là, il y a des cabines pour la télé.
07:29Et juste derrière la salle de presse,
07:31il y a une salle de conférence
07:33où actuellement se tient une conférence de presse
07:35par les promoteurs du Bol d'or.
07:38Suivez-moi.
07:39Alors, de la part de tous les organisateurs,
07:41que ce soit les 8h de spa, les 24h du mois,
07:45et le Bol d'or, je voudrais avant tout remercier Warner,
07:48Ross Discovery Sport, représenté par Jean-Baptiste
07:52et toutes leurs équipes, pour tout le travail qu'ils ont fait,
07:54pour ces 11 années, tout ce qu'ils ont apporté à l'endurance.
07:57Par la voix basse, parce qu'on ne va pas perturber la conférence de presse,
08:01mais ils sont en train d'annoncer
08:02qu'il y a un changement de promoteur du championnat du monde,
08:05c'est-à-dire que c'était Warner qui produisait
08:09le championnat du monde d'endurance,
08:10et maintenant, c'est les organisateurs du Bol d'or,
08:13des 24h moto et des 8h de spa
08:15qui se regroupent pour former une seule entité
08:19qui va organiser le championnat du monde d'endurance.
08:35Bon, là, on est dans une séance de dédicaces un peu particulière,
08:38il y a énormément de monde,
08:39donc les pilotes se prêtent à cette situation auprès de tout le monde,
08:44ça a une importance pour le team Kawasaki ?
08:46Oui, c'est très important, puisque avant tout, la course, c'est un spectacle,
08:49et on doit créer un lien entre les spectateurs et nos pilotes,
08:53et c'est quelque chose de très important,
08:54c'est une première mise en jambe avant la course.
08:56Et ça se déroule tout le temps, le vendredi, la veille du départ de la course ?
09:00Non, en fait, ça va dépendre des courses du championnat,
09:03des fois, on peut avoir ça le samedi matin, on peut avoir ça le vendredi,
09:06mais c'est toujours en fin de semaine quand les spectateurs commencent à arriver,
09:09et c'est très bien.
09:11C'est là où ça brille le plus ?
09:12Oui, exactement.
09:13Alors, ta fonction dans la structure WeBike ?
09:16Alors, moi, je suis responsable technique de cette structure,
09:20je gère toute la partie française depuis maintenant trois ans.
09:26Et quand tu dis la partie française, c'est quoi ?
09:28Eh bien, en fait, c'est WeBike Trickstar France,
09:31donc une société française qui représente Kawasaki en championnat du monde d'endurance.
09:37Et c'est combien de personnes en tout chez Kawasaki ?
09:39Alors, sur les circuits, c'est entre 25 et 30 personnes,
09:43de permanent, c'est 3, 4 personnes à l'année.
09:47D'accord. Quels sont les pilotes qui sont sur le team ?
09:52Alors, on a quatre pilotes.
09:54On a Grégory Leblanc, on a Christian Gamarino, Mike DiMeglio et Romain Ramos.
10:00Et depuis cette année, ça se passe très, très bien.
10:03On a vraiment des pilotes très performants, on est super contents.
10:05Donc, c'est le grand retour officiel à tout niveau de Kawasaki ?
10:09Ah oui, oui. Là, de toute façon, on est là pour jouer le titre de champion du monde.
10:14Actuellement, on est troisième, mais on se bat pour aller chercher la première place.
10:18Nous sommes avec Christophe Guem, rédacteur en chef de Moto Revue Classique,
10:40sur une moto ancienne, une FZR 1000 Yamaha, avec laquelle nous allons concourir au Boldore Classique.
10:47Alors, le Boldore Classique, Christophe, c'est quoi ?
10:49Alors, le Boldore Classique, comme son nom l'indique, c'est une course d'endurance réservée aux motos classiques.
10:55Plus courte, ça ne dure pas 24 heures, ça dure 4 heures en deux manches de 2 heures.
11:00Et pour des motos fabriquées jusqu'à 1993.
11:03Et alors, ça se déroule dans le cadre du Boldore ?
11:07Voilà, c'est à l'origine. En 2003, il y avait un week-end spécifique Boldore Classique à Manicourt.
11:15Mais depuis l'arrivée de l'événement du Boldore au circuit Paul Ricard,
11:19tout a été regroupé dans un week-end, c'est-à-dire Boldore Classique, Boldore d'Argent et Boldore.
11:23Donc toi, tu es rédacteur en chef de Motorevue Classique, qui fait partie du groupe La Rivière, qui édite Motorevue.
11:31Le Boldore Classique s'inscrit dans les pas du Boldore.
11:34C'est vraiment, on peut parler de petits frères ou de grands frères ?
11:37Alors, oui, de frères, on va dire. Petits, parce que la course est plus petite, mais plus grands,
11:42parce que c'est un événement qui raconte l'histoire un peu de l'épreuve,
11:47qui remet en situation des machines qui ont roulé là il y a 30 ans.
11:51Le Boldore, c'est aujourd'hui la 88e édition du Boldore.
11:58Motorevue est encore plus ancien. Tu nous racontes un peu tout ça ?
12:01Alors oui, si tu veux. Motorevue, c'est 1913.
12:05C'est un des magazines les plus anciens en France, toutes catégories confondues.
12:10Je prends souvent comme exemple, ce n'est pas très drôle,
12:12mais il y a des poilus qui sont partis à la gare de 14 avec Motorevue roulés dans leur sacoche.
12:18Ça remet en perspective, si tu veux.
12:19Bref, le magazine a perduré.
12:23Au début des années 60, à la fin des années 60, pardon,
12:26la rivière a racheté pour simplifier le Boldore, l'a fait perdurer.
12:30C'est aujourd'hui une des épreuves les plus connues en sport mécanique dans le monde.
12:34Et depuis 2003, comme j'ai dit tout à l'heure, l'épreuve a s'aimé en Boldore classique,
12:39sans parler évidemment du Boldore.
12:41Les règles, c'est quoi ? C'est des motos anciennes, mais il y a une limite, il y a des limites ?
12:47Il y a des catégories aussi ?
12:48Oui, il y a des catégories.
12:49Alors évidemment, si tu veux, au fil du temps, ça a évolué avec les périodes.
12:54Les premiers Boldore classiques, les motos, c'était schématiquement des motos des années 80.
12:58Maintenant, c'est des motos des années 90.
13:11On la met dans le box.
13:21C'est surtout toi qui les fais.
13:22La difficulté d'entretenir les vieilles motos fait qu'aujourd'hui, on roule plus facilement
13:46sur une FZR1000 de 1989 comme celle-ci, ou une CBR900 de 1992.
13:51Donc le Boldore classique est vivant, c'est-à-dire qu'il évolue avec son temps ?
13:57Alors évidemment, il ne peut pas être figé, parce qu'autrement, ce serait difficile d'avoir
14:00un aussi beau plateau, parce que le mérite de l'événement, c'est qu'on remplit la grille
14:05de départ en quelques semaines, et on a même une liste d'attente d'une douzaine de pilotes.
14:10Et il y en a combien sur la grille aujourd'hui ?
14:1270 équipages, donc 140 pilotes au départ.
14:15C'est impressionnant.
14:16Merci Christophe, et puis on te souhaite une bonne course.
14:19J'espère que tu vas faire le meilleur résultat possible.
14:20Écoute, David, je le souhaite et je compte sur toi, surtout.
14:24Bon voilà, Pascal, maintenant, moi je vais te passer le micro, je te passe le relais,
14:27parce que moi, j'ai ma calife à faire dans 5 minutes approximativement, donc à toi de continuer.
14:32Toujours dans la balade des coulisses du Boulder, on croise Jacques Montchanin, promoteur du Salon de Lyon.
15:01Jacques, pourquoi cette présence au Boulder ?
15:04Alors, ce n'est pas un scoop, parce que ça fait au moins 10 ans qu'on vient ici.
15:08J'aime bien venir en plus dans ce box 18, parce que chaque fois, on peut travailler sur une expo qui correspond un peu à l'ADN du Salon.
15:15Alors l'année dernière, c'était les trails, parce que c'est la première course de trail au ball.
15:18L'année d'avant, c'était de la route à la piste, ça a été aussi sur Johnny, ça a été...
15:23Et cette année, on avait trouvé un sujet assez intéressant, c'était les combinaisons des vainqueurs du Boulder.
15:28Donc on a plus de 30 combinaisons de vainqueurs du Boulder depuis la première, 69, Michel Rougerie, jusqu'à celle de l'année dernière.
15:36Donc toujours une satisfaction pour quelqu'un qui fait un déplacement dans le monde de la moto,
15:41que ce soit venir au Boulder ou aller au Salon de Lyon, c'est sur des thèmes qui sont liés au motard.
15:45Des thèmes qui sont liés au motard, des thèmes aussi des champions.
15:49Certains champions, malheureusement, ne sont plus là, j'irais, pour nous accueillir, pour signer des autographes.
15:55Donc c'est aussi de la nostalgie et puis c'est aussi quand même de la compétition,
15:59parce que c'est des gens qui ont marqué leur temps, qui ont été très forts.
16:02Et on a certains, comme Dominique Saron, je crois, 6 victoires.
16:07Il y a quand même des gros, gros, gros palmarès.
16:09Alors on va commencer avec la première, parce que c'est le renouveau du Boulder, 1969, Montliry.
16:18Donc le Boulder renaît de ses cendres.
16:21Et le premier vainqueur, c'est Michel Rougerie.
16:23On a la chance d'avoir sa combinaison.
16:25Ensuite, suivi aussi d'une grosse institution, mais même pas une cathédrale.
16:30Il a roulé chez Kawasaki, il a roulé chez Honda.
16:32Et bien c'est Jean-Claude Chomarin qui a gagné le Boulder en 76, 77, 78, 79.
16:39Donc il avait vraiment, j'irais, le boulot.
16:45Et ça a été un des premiers gros champions du Boulder.
16:49Après, on a quelqu'un très, très connu qui est encore en activité dans la moto, c'est Dominique Saron.
16:55Et lui qui en a gagné 80, il a gagné 4, 5, 6, il a gagné 7 bols d'or.
17:027 bols d'or pour Dominique Saron.
17:05Donc ce qui est aussi un très, très gros palmarès.
17:09Christian Laviaille, qui a un peu d'affection, parce que c'est un Lyonnais.
17:13C'est un Lyonnais et qui, pareil, a eu deux titres de champion du monde.
17:17Et on a la chance d'avoir la combinaison de Jean-Louis Battistini, qui est quand même le, qui est un pilote local, qui a gagné 4 victoires de 86, 87, 91, 95.
17:28Et là, on a même le contenu, parce que le pilote est avec nous.
17:31Donc on a à la fois la combinaison et à la fois le pilote.
17:34Donc bravo Jean-Louis pour toutes ces années.
17:36Oui, il a quand même roulé en Kawasaki, il est officiel Honda, il a fini avec Iama.
17:40C'est ça.
17:40C'est ça.
17:41Allez Jean-Louis, une petite anecdote sur un bol d'or qui t'a marqué.
17:44Voilà, donc je vais parler de cette combinaison.
17:47Celle-ci n'a pas fait le bol d'or.
17:49Elle était prévue pour rouler à Suzuka au Japon et nous avions un sponsor, Mandai.
17:55C'est des chaînes de magasins japonaises et c'est pour ça que c'est écrit en japonais avec le petit drapeau japonais.
18:00Ah, c'est pour ça qu'il y a le drapeau, il y a le mix entre la France et le Japon.
18:04Chez Iama avec Jean-Marc Deltan, qui était aussi une institution et une référence chez Iama,
18:12qui roule encore un petit peu, qui a un beau niveau.
18:14Et puis là, on va arriver vraiment sur le champion des champions, Vincent Philippe.
18:22Vincent Philippe, 2, 4, 6, 7, 8, 8 victoires au bol d'or.
18:28Donc toujours avec Suzuki et là, il a repris le manche cette année parce qu'il roulait avec le Kimondat.
18:35Et on termine cette visite avec le cuir de Sylvain Gantoli, qui était pilote aussi de MotoGP,
18:40qui a été un grand champion et qui a été plusieurs titres de mondial et notamment qui a gagné le bol d'or en 2021-2023 avec le CERT, avec Suzuki.
18:48Bon, Pascal, on continue nos pérégrinations dans le paddock et on s'est arrêté dans le paddock du bol d'argent avec Thierry Tracan,
19:02qui n'est pas n'importe qui, puisque non seulement il est rédacteur en chef de MotoRevue,
19:06mais aussi c'est lui qui a inventé, qui a initié le bol d'argent. On l'écoute.
19:12Oui, alors David, le bol d'argent dans sa version roadster, parce qu'il existait avant, tu te rappelles,
19:17il y avait des motos qui ressemblaient à des roadsters puisqu'il n'y avait pas vraiment des sportives et puis après les Yamaha, etc.
19:23Bref, depuis 2012, on a recréé effectivement le bol d'argent.
19:27Alors l'idée, c'était quoi ? C'était de se dire le marché phare dans l'Hexagone, en fait, commercialement, c'est les roadsters.
19:33Donc, en fait, tous les concessionnaires ont des roadsters. Quelle que soit la marque, il existe des roadsters de moyenne cylindrée.
19:39Donc, on s'est dit, bah allez, feu, on y va, banco. Et puis, on a lancé cette course la première fois en 2012.
19:45Un peu tardivement, on avait une vingtaine d'engagés. Et puis aujourd'hui, en 2025, comme depuis beaucoup, beaucoup d'années,
19:50on refuse du monde. On est à plus de 70 équipages. Donc, c'est un vrai succès et voilà, un vrai engouement autour de cette catégorie.
19:58Alors Thierry, tu nous parles de roadsters. C'est la catégorie la plus prisée en France.
20:02J'imagine qu'il y a plusieurs catégories dans le bol d'argent. Et qu'est-ce qu'un roadster ?
20:07Bah, un roadster, on va dire, historiquement, en fait, c'est une sportive décarénée.
20:12Voilà. C'est une moto où il y a un moteur, une partie cycle la plus simple possible.
20:16Alors après, effectivement, dans beaucoup de marques, en fait, ça va du 125 jusqu'à la 1390 pour certaines marques,
20:23si on prend l'exemple de KTM.
20:24Honda, bah, on a du 125. On a cette moto qui est la 750 hors net. On pourrait avoir de la CB Miller.
20:31Donc voilà, il y a vraiment un panel. Et ça, c'est valable chez tous les constructeurs qui soient chinois, européens, japonais, évidemment.
20:38Donc les concessionnaires peuvent engager des motos à moindre frais.
20:44Parce qu'un bol d'or, c'est une course qui demande beaucoup de monde, une grosse logistique, un budget très conséquent.
20:50Alors que le bol d'argent, c'est une plus petite course. C'est trois heures, deux pilotes au lieu de trois ou quatre.
20:56Une équipe de copains, en général. Cinq ou six mecs pour nous aider à mettre la béquille, à mettre l'essence, etc.
21:01Un concessionnaire qui aide ?
21:02Un concessionnaire qui aide, qui fait une remise sur la moto, qui arrive à dealer des choses avec les pneus, un petit peu d'huile, etc.
21:08Ce n'est pas un frétillement. Maintenant, c'est plus qu'une confirmation.
21:11Parce que depuis 2012, on refuse du monde quasiment à chaque édition.
21:15Et là, c'est une édition disputée. Alors, les catégories, c'est quoi ?
21:18Toi, tu as une Hornet 750. Il y a d'autres catégories. Tu es dans quelle catégorie ?
21:22En fait, il y a quatre sous-catégories. Parce que l'idée, c'était de faire un petit peu l'auberge espagnole.
21:27Que chacun vienne et puisse trouver dans cette course ce qu'il est venu chercher, en fait.
21:33Alors, si on prend l'exemple, ça, c'est la plus petite des catégories.
21:36C'est la bicylindre moyenne cylindrée.
21:40C'est des motos qui, on va dire, font moins de 100 chevaux.
21:43Après, on passe sur des motos, si on est en open multi-cylindres, 3 et 4 cylindres.
21:48Là, c'est des motos qui font plutôt 130, 140 chevaux.
21:51Donc, il y a des différentiels de vitesse énormes.
21:53Là, au chrono, je crois qu'on doit être quelque chose comme 40e sur la grille.
21:56Donc, en fait, on se fait doubler de partout dans la ligne droite.
22:00On essaye de reprendre du temps dans les virages, au freinage.
22:04C'est un petit peu frustrant, mais je dirais que c'est aussi ce qui fait celle de cette compétition.
22:10Et l'intérêt, c'est qu'il y a cinq ou six motos dans cette catégorie.
22:14Eh bien, on va jouer la catégorie au milieu du plateau complet.
22:18On va suivre ce numéro 89.
22:21Pourquoi le 89 ?
22:22Parce que c'est le département de Lyon.
22:25Donc, tu sais que c'est le centre.
22:26Exactement, d'après les calculs d'Einstein, c'est vraiment là que convergent toutes les forces de l'univers.
22:32C'est là et à Apoigny, vraiment exactement.
22:34D'accord.
22:35Voilà, Apoigny, c'est Lyon, le numéro 89.
22:38À suivre, au bol d'argent, Pascal.
22:40On est toujours dans les coulisses du bol d'or.
22:49Et dans les coulisses, il y a une actualité.
22:51Alors, cette actualité, c'est un record du tour.
22:53Alors, Etienne Masson, champion du monde, d'accord.
22:57Mais ce record du tour, c'est quoi ?
22:59Ça fait du bien, ça fait du bien.
23:01Forcément, on a vraiment beaucoup travaillé avec l'équipe pour avoir une bonne moto pour la finale.
23:08Tous jouent ici, donc pour nous, c'est très, très important.
23:11Et il y avait une stratégie qui était en place et tout ça.
23:13Donc, ça a été long.
23:15Mais quand c'est arrivé, franchement, on était vraiment content.
23:17Ça félicite un peu tout le monde, tous les partenaires et tout ça.
23:21Donc, ça fait vraiment, vraiment du bien.
23:23Parce que nous, on connaît les victoires du CERT.
23:25Mais on entend au micro, Etienne Masson, le nom qui est scandé.
23:30Et on se dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
23:32Record du tour.
23:33Donc, on se dit, est-ce qu'à titre perso, ça change quelque chose pour toi ?
23:37Ah oui, forcément.
23:38Forcément, tu t'entraînes toute l'année pour ce genre de moment.
23:42Et tu travailles toute l'année, en fait.
23:44Tu te remets en question entre chaque course.
23:47Tu essayes de beaucoup travailler sur toi, sur ton pilotage, sur plein de choses.
23:51Et quand tu arrives à faire ce genre de choses, forcément, tu es fier.
23:58Parce que tout ce que tu as fait en amont, ça s'est récompensé là.
24:02Et surtout, ça récompense aussi l'équipe qui fait un travail incroyable.
24:07On a des pneus de fou.
24:08Tous nos partenaires nous soutiennent à mort.
24:10Et je pense que c'est une dynamique qui entraîne tout le monde vers le haut.
24:13On arrive à porter haut les couleurs de la Suzuki, de Motul, de tout le monde.
24:18Donc, ça fait du bien.
24:19Le temps, c'est quoi, Étienne ?
24:2150.9.
24:24Il a vraiment fallu trouver une bonne roue pour l'aspiration dans la ligne droite.
24:29Parce qu'on sait que c'est vraiment important ici.
24:31Et pour aller beaucoup plus vite, je pense qu'il va falloir s'accrocher un peu.
24:37Je pense qu'il y a moyen de gagner encore un ou deux dixièmes.
24:39Mais après, aller chercher plus loin, je pense que ça va être un peu compliqué et très risqué surtout.
24:45Nous aussi, on est fiers de toi, Étienne.
24:47Bonne course, à bientôt.
24:47Alors, on a la chance d'être à la direction de course, accueilli par Jean-Marc Delétang.
24:59Jean-Marc, autour de nous, on est quand même dans un endroit bien particulier.
25:02C'est quand même exceptionnel de pouvoir filmer et t'interroger.
25:05Est-ce que tu peux nous dire un petit peu ce qui se passe autour de toi ?
25:08Ici, effectivement, on gère tout ce qui se passe sur le circuit.
25:12On est vraiment dans l'antre où on va être au courant de tous les faits de course.
25:16On va surveiller tous les virages.
25:17Donc, tu vois, on a plusieurs écrans.
25:19On a à la fois le live qui nous permet de suivre la course en même titre que les spectateurs.
25:23Et après, on a tous les virages qui sont sur le circuit.
25:26Donc, le circuit ici fait un peu plus de 5,6 km.
25:29On se retrouve à avoir une caméra pratiquement dans tous les endroits.
25:32Il n'y a pas une miette que l'on peut perdre.
25:34D'accord.
25:35Et après, on va gérer toute la sécurité des pilotes.
25:38Voilà, les pilotes vont rouler.
25:39S'il y a une chute, s'il y a une casse moteur, s'il y a quoi que ce soit, tout est géré d'ici.
25:42Je peux gérer les feux, je peux gérer les interventions.
25:45D'accord.
25:45Alors là, on a l'impression d'être un peu à la NASA.
25:48Donc, toutes ces personnes qui sont derrière leurs écrans, elles ont des rôles un peu particuliers pour chacun ?
25:53Alors, complètement.
25:54Parce que devant, par exemple, j'ai mes adjoints qui sont là, qui vont me permettre, s'il y a des stop and go,
25:58s'il y a des interventions à faire dans la voie des stands, c'est eux qui y vont.
26:01Après, il y a les médecins qui sont de l'autre côté.
26:02Ici, il y a toutes les personnes qui travaillent à l'année sur le circuit, qui gèrent la piste au quotidien.
26:07C'est-à-dire que c'est sur eux que je m'appuie pour faire les interventions, tout ce qui est technique,
26:11sur les nettoyages à dépôleuse, l'intervention pour avoir le matériel, tout.
26:16Voilà, ça, c'est les gens du circuit.
26:17Après, derrière moi, j'ai toute la régie, par exemple, Doriano,
26:21qui s'occupe de tout ce qui est relation entre Eurosport, les concurrents.
26:26Après, on va avoir le reste directeur, donc ça, c'est les gens de la FIM,
26:29qui viennent, qui contrôlent notre travail.
26:32Et derrière, il y a les FIM Stewart, qui vont être là pour analyser les comportements des pilotes.
26:37Il y a des pilotes qui font des choses pas bien, donc moi, je vais signaler.
26:39Ils vont recevoir, ils vont sanctionner.
26:42Et ensuite, derrière, tout au bout, il y a tout ce qui se passe au niveau caméra.
26:45C'est-à-dire que tous les écrans qui sont ici,
26:48dites-moi qu'ils ont une capacité de six mois de téléchargement.
26:52Ça veut dire que si on veut revenir sur une image d'un accident, quelque chose comme ça,
26:56je vais demander à David.
26:57David, il va revenir sur la séquence et on va réussir à trouver tout ce qu'il faut.
27:01On prend l'exemple d'Axel Morin, qui a reçu une pièce jeudi soir pendant les essais de nuit.
27:07Eh bien, on a réussi à savoir quelle pièce, quel moment, quelle moto.
27:12Et là, tu as aussi la possibilité d'en venir auprès de tous les commissions de piste.
27:16Oui, complètement. On est en radio.
27:17On est en liaison, donc tu vois, moi, j'ai une liaison avec les flagues,
27:20donc c'est ceux qui sont au drapeau.
27:22Avec les tracks, ceux qui sont aux interventions au sol.
27:25Et dès qu'il y a des besoins rapides, c'est eux souvent qui...
27:29Bon, ils voient la chute avant nous.
27:31Ils nous disent, voilà, chute au T9, on va aller voir l'information,
27:34on va pouvoir mettre les signalisations nécessaires pour informer les pilotes qui arrivent
27:38qu'il y a soit de l'huile, soit une moto sur le bord.
27:41Enfin, on peut tout gérer d'ici.
27:43Donc, le directeur de course, il ne sort jamais de cet endroit.
27:46Il est rarement dehors.
27:47Là, quand tu fais les courses comme ça, tu passes là tout ton temps.
27:51On a droit à une pause.
27:52Toi, j'ai dormi trois heures pendant les 24 heures.
27:55Parce qu'il y a aussi une chose qui se passe, c'est que moi, j'ai dormi 18 heures en cinq jours.
28:00Bon, Jean-Marc, toujours avec cette voie relativement discrète, on va te laisser travailler.
28:04Oui, c'est gentil.
28:05Il reste encore quelques heures de course.
28:06Il reste encore trois heures en vingt de course.
28:08Trois heures en vingt.
28:08Donc, en tout cas, merci beaucoup de nous permettre et de permettre au public de pouvoir regarder
28:13et comprendre ce qui se passe à l'intérieur d'une course.
28:15C'est excellent.
28:16Merci à toi, mon petit Jean-Marc.
28:17Merci, Pascal.
28:17A bientôt, Jean-Marc.
28:18Bonne fin de journée.
28:21Voilà, Pascal, on se retrouve dans le paddock, derrière les camions, derrière la voie des stands,
28:26pour cette émission que j'espère vous avez trouvée extrêmement riche.
28:30Mais il y a une suite, le mois prochain, on vous propose la suite des coulisses du bol d'or.
28:35Oui, la suite des coulisses le mois prochain.
28:37La suite des coulisses d'Empower Sport News.
28:38Au bol, il y a le bol d'or classique, il y a le bol d'or, il y a le bol d'argent.
28:42Mais il y a aussi la MJ Super Adventure Race, c'est avec des trails.
28:47À la console, nous avons donc tous les écrans avec les différents endroits des différentes pistes,
28:53avec généralement aussi la possibilité de visualiser plus spécifiquement l'endroit où il y a un accident.
28:59Je crois que tu as été inspiré de mettre une caméra sur ma moto.
29:02Voilà, donc il y a 10 motos, il n'y a pas assez d'action cam pour couvrir absolument tout le monde.
29:07Donc j'ai eu de la chance sur ce que là, j'étais bien inspiré.
29:09Et qu'est-ce que tu as eu ?
29:10J'ai eu effectivement une image magnifique d'un concurrent, confrère, je ne sais pas comment on peut le dire.
29:16Un concurrent ?
29:16Qui te percute l'arrière de la moto, qui chute le pauvre.
29:19Il s'est un petit peu blessé, mais globalement ça va.
29:21Parce que tu aurais raté une vitesse sur l'angle.
29:24C'est le cas.
29:24Fêtez M. Joan Jardin !
29:27Pleasure de prévoir !
29:29Sous-titrage Société Radio-Canada
29:34Sous-titrage Société Radio-Canada
29:39Sous-titrage Société Radio-Canada
29:42Sous-titrage Société Radio-Canada
29:44Sous-titrage Société Radio-Canada
29:47Sous-titrage Société Radio-Canada
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