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  • il y a 14 heures
La reconstitution numérique de la soirée qui a coûté la vie à Thomas, poignardé à Crépol en novembre 2023, s’est achevée mercredi 2 octobre. Malgré plusieurs jours d’auditions, l’auteur du coup fatal n’a toujours pas été identifié. Quatorze hommes, certains mineurs au moment des faits, sont mis en examen pour homicide volontaire et tentative d’homicide en bande organisée. Mais pour l’ancien ministre Philippe de Villiers, «c’est une justice qui a peur des criminels».

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Transcription
00:00En fait, j'invite les téléspectateurs et les auditeurs, les téléspectateurs de CNews et les auditeurs d'Europe 1, à une pratique qui est devenue chez moi obsessionnelle, regarder les événements et les relier entre eux, et dans une vision métapolitique, c'est-à-dire en prenant de la hauteur.
00:23Alors, Crépole, je veux dire quelque chose que personne n'a vu et que les magistrats vont contester, mais ça ne fait rien, je pense que c'est la vérité.
00:37Crépole, on a eu donc une reconstitution numérique, vous entendez ? Une reconstitution numérique, c'est-à-dire qu'en fait, on se met à l'abri à Valence, au Palais de Justice de Valence,
00:51dans une petite pièce, et on a des écrans. En fait, la justice devient un exercice ludique. Personne n'est dépaysé dans la nouvelle génération, puisqu'on vit avec des écrans.
01:04C'est le passage du réel au virtuel. C'est-à-dire qu'on ne va pas sur place, on ne reconstitue pas sur place. Pourquoi ?
01:14Pour une raison, c'est qu'on ne veut pas avoir le peuple autour de soi, on ne veut pas avoir la population qui regarde et qui se souvient,
01:25et qui rappelle à qui veut l'oublier, sale gouère, pour avoir entendu ça, ou encore on va planter du blanc, etc.
01:33Et donc, c'est une justice calfeutrée, une justice de l'ablation du drame. On est dans une petite pièce.
01:44Et d'ailleurs, il paraît que d'après les avocats des partis civils, les mis en examen étaient goguenards, parce que là, devant un écran, voilà.
01:55C'est pas comme si on était sur place, à l'endroit où a lieu le crime. Et donc, en fait, c'est une justice qui a peur d'elle-même,
02:05qui a peur des représailles, qui a peur des criminels, qui a peur des délinquants. C'est une justice qui a peur d'être rendue.
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