Le photojournaliste français Antoni Lallican, 37 ans, a été tué vendredi dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, dans une attaque de drone, ont annoncé les organisations de journalistes EFJ-IFJ et SNJ. Pour Claude Moniquet, spécialiste terrorisme et renseignements, «s’il a été délibérément ciblé, cela pourrait être qualifié de crime de guerre».
00:00Oui, bonsoir Thierry. Ce qu'on sait, c'est que ce journaliste qui était un photographe qui travaillait, entre autres, pour une agence, qui travaillait, entre autres, pour le Figaro, Anthony Lalican, a été tué par une frappe, nous dit-on, par une frappe de drone FPV.
00:18Donc, c'est une précision extrêmement importante, parce qu'un drone FPV, c'est un drone équipé d'une caméra qui retransmet en direct à son opérateur les images, voire le son de ce qu'il filme, et que donc, il pourrait avoir été directement ciblé.
00:35On imagine, alors on n'a pas tous les détails, puisque la dépêche vient de tomber, on imagine qu'il était porteur des signes qui habituellement permettent de reconnaître les reporters sur le champ de bataille.
00:50Donc, s'il a été délibérément ciblé, ce qu'on sait que les Russes font, ils ont équipé des drones FPV dans un premier temps d'explosifs, et puis pour pouvoir les réutiliser, de fusils d'assaut qui permettent de cibler et de tirer spécifiquement sur quelqu'un.
01:03S'il a été spécifiquement ciblé, malgré ces signes de reconnaissance, cela pourrait, selon les circonstances, être qualifié de crime de guerre.
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