Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois
Le Premier ministre a pris la parole ce vendredi matin depuis l'hôtel de Matignon pour annoncer son choix de «renoncer» à l'article 49.3 pour gouverner. Alors qu'il n'a toujours pas de gouvernement, les négociations avec les partis politiques se poursuivent.



Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Mais sincèrement, on sort avec aucune garantie sur rien.
00:03C'est très flou, donc très très décevant.
00:05Si j'ai bien compris, il y a quelques jours de la discussion de politique générale,
00:08donc je n'ai pas bien compris quand elle serait, et on ne nous a pas donné de date,
00:12mais on nous avait dit, on a lu chez vous, que ce serait début de semaine prochaine.
00:17Le timing quand même est de plus en plus serré.
00:19Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une accélération des propositions,
00:22de la préparation à l'approche de la fin de la semaine, et donc du début de la semaine prochaine.
00:26Donc je sors assez perplexe.
00:28Sur la question des ultra-riches, nous avons compris qu'il y avait en réalité
00:36une volonté de maintenir un niveau d'imposition équivalent à celui qui était celui du budget Beyrou,
00:44le budget initial, celui de 2025.
00:47Puisque dans un jeu à somme nulle, on est dans une situation où certains impôts baissent,
00:54d'autres sont créés, mais en réalité rien ne change fondamentalement,
00:58et ce que les ultra-riches ne paieront pas, ce sont tous les autres Français qui auront à le payer.
01:05Ce que je comprends de ce qu'il dit, c'est qu'il est en fait sur une taxe qui est plutôt de l'ordre de 1 milliard, 1 milliard et demi.
01:13Là où nous constatons année après année que les distributions de dividendes pour le CAC 40
01:20sont plutôt autour de 100 milliards plutôt que de 1 milliard.
01:23Qu'on a des très riches qui ont vu leur patrimoine doublé, passant de 600 à 1 200 milliards d'euros.
01:29Et donc là, on nous dit qu'on prélèverait 1,5 milliard.
01:32Comprenez que ce n'est pas tout à fait ce que nous nous présentons.
01:35Et que dans le débat, puisqu'il n'y a plus de 49 francs, nous sommes prêts à défendre des positions
01:39et nous continuerons à défendre la taxe Zuckman ?
01:42Sur les aspects fiscalité, il a fermé la porte à la taxe Zuckman.
01:47Et il est plutôt dans un travail de continuité, tel que l'avaient pu le faire Michel Barnier ou François Bayrou.
01:54Par contre, je veux le souligner pour toutes les personnes qui ont manifesté ces derniers mois,
01:58la pression sociale qui est mise par les citoyens, par les économistes tels Gabriel Zuckman
02:05et par tous les parlementaires écologistes et de gauche, l'oblige à se confronter à la question des holdings,
02:11dire cet endroit où Bernard Arnault peut mettre son argent et être moins fiscalisé que vous et moi.
02:17Donc ça, effectivement, on voit bien que cette pression-là, elle peut fonctionner et qu'il faut continuer à la mettre en place.
02:23Je vous dirais que le Premier ministre, je dirais que c'est Sébastien le magicien.
02:29Parce qu'il nous a sorti du chapeau le 49-3 en disant qu'il ne l'utilisera pas.
02:37Mais de l'autre côté, là, il nous dit qu'on ne pourra pas discuter de l'abrogation de la réforme des retraites.
02:43On ne pourra pas abroger, suspendre la réforme des retraites.
02:46La seule chose qui sera mise à l'ordre du jour, c'est des mesures de pénibilité et éventuellement une mesure pour les pensions des femmes.
02:54Mais la suspension de la réforme des retraites n'est pas à l'ordre du jour.
02:57Donc le débat n'est pas sincère, ce n'est pas juste.
03:01Nous lui avons demandé, et je vais vous dire franchement, j'ai regretté auprès de Sébastien Lecornu que concernant les retraites, c'est pire que François Béroud.
03:10Parce que François Béroud, lui, au moins, il avait dit qu'il n'y a pas de tabou sur l'âge, on pourra débattre de tout.
03:15Là, il n'y a même pas de débat possible.
03:17Donc je lui demande instamment à ce que, dans son discours de politique générale, il bouge là-dessus et qu'il mette à l'ordre du jour la suspension de la réforme des retraites et que l'on débatte de son financement.
03:31Ça, je demande à ce que ce soit à l'ordre du jour.
03:34Si ça, c'est à l'ordre du jour, effectivement, ça changera beaucoup de choses.
03:37Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations