Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 semaines
Samedi 4 octobre 2025, retrouvez Thomas Breuzard (Directeur permaentreprise, & Coprésident, B Lab France, norsys), Matthieu Toulemonde (cofondateur, Agoterra), Victoire Satto (fondatrice, The Good Goods) et Laëtitia Vasseur (Co-fondatrice et Déléguée Générale, HOP - Halte à l'Obsolescence Programmée) dans 4GOOD, une émission présentée par Alix Nguyen.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sous-titrage MFP.
00:30– Bienvenue dans For Good, l'émission qui donne la parole
00:34aux leaders d'une économie juste et soutenable.
00:37Je suis toujours en compagnie de Thomas Brozard.
00:40Bien sûr, salut Thomas.
00:41– Bonjour.
00:42– Et pour ce deuxième épisode de cette nouvelle saison,
00:45on accueille Mathieu Tout-le-Monde, fondateur d'Agoterra.
00:48Agoterra accompagne la transition agricole
00:50et développe un certificat biodiversité avec l'ONG Noé.
00:55Bienvenue Mathieu.
00:56– Bonjour.
00:57– Avec nous également Victoire Sato, fondatrice de The Good Goods,
01:01qui s'apprête à lancer Scord, un outil de notation des marques.
01:05Bienvenue.
01:05– Merci, bonjour.
01:06– Également avec nous sur ce plateau, Laetitia Vasseur,
01:09cofondatrice et déléguée générale de l'association
01:11HALT à l'obsolescence programmée
01:13qui lutte pour des produits durables et réparables.
01:17Bienvenue à tout le monde.
01:18Aujourd'hui, on s'attaque au sujet de la consommation responsable
01:23et à cette question, comment orienter les choix des consommateurs
01:27pour qu'ils protègent notre santé, la biodiversité et les entreprises
01:32qui font vraiment bouger les lignes.
01:34Pourquoi alors que l'envie est là, c'est encore si compliqué de faire les bons choix ?
01:39Est-ce qu'on est noyé sous les labels ?
01:40Est-ce que l'info est la bonne ?
01:42Et puis, qu'est-ce qui peut vraiment faire bouger les usages à grande échelle ?
01:46On en parle avec celles et ceux qui agissent concrètement.
01:50Dans le pour ou contre, faut-il responsabiliser les consommateurs
01:54ou réguler plus fermement les entreprises ?
01:57Peut-on vraiment transformer le marché avec de l'information
02:00ou faut-il passer par la contrainte ?
02:02C'est la colle que nous posons à nos invités.
02:05Et enfin, dans le good to know, on fera un tour de table d'initiatives
02:08qui montrent qu'une autre consommation est possible et déjà en marche.
02:12For Good, c'est parti.
02:18Et avant d'entrer dans le débat, posons un peu le décor.
02:22On parle beaucoup de consommation responsable, Thomas,
02:24mais on oublie souvent à quel point le consommateur est sollicité,
02:28responsabilisé, parfois même culpabilisé.
02:31Alors, comment l'aider à faire les bons choix
02:33sans lui faire porter tout le poids de la transition ?
02:37Tu voulais justement revenir sur cette tension
02:39entre responsabilité individuelle et transformation collective ?
02:43Oui, et puis déjà, peut-être évoquer le fait que peut-on considérer
02:46que des consommateurs seraient irresponsables dans leurs actes d'achat ?
02:48Je trouve que c'est un peu fort de le dire comme ça,
02:51mais parfois le comportement de certaines marques peuvent le laisser penser.
02:54J'aimerais évoquer pour commencer cet édito
02:56une situation assez intéressante à analyser qui date de 2023,
02:59alors que des hauts dirigeants de Coca-Cola à l'époque
03:02se lancent dans un plaidoyer autour du fait
03:05qu'ils n'arrivent pas à avoir suffisamment de gisements de plastique
03:07pour faire des bouteilles recyclées.
03:10Et à l'époque, ils nous expliquent qu'ils ont deux problèmes,
03:12c'est le fait de vendre suffisamment de bouteilles en plastique
03:14pure pour avoir du gisement de recyclé,
03:17et la collecte, le geste réalisé par les consommateurs
03:20une fois qu'ils ont bu leur boisson,
03:22pour récupérer ensuite ces bouteilles.
03:24Cette séquence, elle est hyper intéressante
03:25parce qu'elle montre bien à quel point parfois
03:27les marques jouent un jeu, parfois je trouve, de dupe
03:30pour rejeter une forme de responsabilité sur des consommateurs
03:33à qui on a mis entre les mains des produits jetables à usage unique.
03:37Alors, ça montre à quel point ces consommateurs,
03:38ces consommatrices sont mises sous pression très régulièrement
03:41à travers leur comportement.
03:43On leur demande aussi d'essayer de sauver la planète
03:45et de favoriser des conditions sociales des travailleurs
03:48qui soient meilleurs alors que leur pouvoir d'achat reste limité
03:50et que le cadre réglementaire ne favorise pas les offres justes.
03:54Ils sont saturés d'informations.
03:56Il existe des dizaines, peut-être même plus de 100 labels
03:58généralistes et sectoriels en France.
04:01Difficile donc de s'y retrouver,
04:03avec au final un sentiment de culpabilisation
04:05de ces consommateurs qui n'aident pas beaucoup, je pense.
04:07Et alors, justement, est-ce qu'on n'en demande pas trop
04:09aux consommateurs alors que les vraies décisions
04:11se prennent en amont du côté des entreprises et des politiques ?
04:14Alors, peut-être, mais il y a un certain paradoxe
04:16entre l'envie et l'action, puisque chaque année,
04:18il y a un baromètre intéressant qui est réalisé par l'ADEME
04:20avec le cabinet Greenflex,
04:22qui nous dit, par exemple, dans sa dernière édition,
04:24que 7 Français sur 10 déclorent vouloir consommer responsable,
04:27mais dans les faits, 75% restent principalement guidés
04:31par les prix qu'ils ont en face d'eux
04:32lorsqu'ils réalisent leurs actes d'achat.
04:34Certains secteurs semblent en difficulté aussi
04:36pour faire advenir des offres plus vertueuses
04:38dans la mode face à l'émergence de l'ultra-fast fashion.
04:42Je pense qu'on en parlera un petit peu aujourd'hui.
04:43Dans le numérique, où l'obsolescence programmée s'est largement installée,
04:47dans l'alimentaire, évidemment,
04:49où le bio a connu des années difficiles,
04:51même s'il semblerait qu'il y a un rebond qui émerge en ce moment.
04:54Résultat, on veut bien faire, mais souvent, on achète mal.
04:56Alors, est-ce qu'on peut vraiment parler de choix éclairés
04:58quand le budget reste le premier critère d'achat ?
05:00Alors, au-delà du budget, il faut aussi évoquer le poids du marketing.
05:03Dans tout ça, l'autorité de régulation de la publicité
05:06nous dit qu'un Français est exposé entre 1 200 et 2 000 fois par jour
05:09à des messages publicitaires.
05:10Imaginez la pression que cela fait peser sur les comportements d'achat
05:13avec des messages qui poussent à consommer plus, plus vite, plus jetables
05:18et souvent des choses qui pourraient sans doute être jamais fabriquées.
05:22Par-dessus ça, des pratiques parfois dites de greenwashing
05:25vont aussi brouiller le message.
05:27Les comportements en repeignant en verre des produits et des services
05:31qui, bien souvent, abîment le vivant.
05:33Finalement, est-ce que le marketing ne finit pas par gâcher
05:35tous les efforts de pédagogie en créant de faux besoins
05:39et en masquant les vrais produits ?
05:40Alors, peut-être, l'information est évidemment nécessaire.
05:43On l'évoquera aussi.
05:44Un vrai levier pour réussir à transformer les offres
05:47étant évidemment aussi la régulation.
05:49On l'a vu d'ailleurs ces dernières années avec la loi AJEC, par exemple,
05:52sur le volet de l'économie circulaire,
05:54avec les indices de réparabilité qui deviennent obligatoires
05:57ou avec, ce jour même, le lancement d'un affichage environnemental
06:02des vêtements lancés par l'État pour des marques volontaires.
06:05Sans doute donc que celles qui le feront sont celles qui auront un bon score
06:08à travers leurs pratiques.
06:09Néanmoins, ça permet de commencer à initier un mouvement.
06:12Alors, responsabiliser l'individu ou réguler les entreprises ?
06:14On l'a dit donc, les deux sont nécessaires,
06:16même s'il faudra sûrement définir des priorités.
06:18J'aimerais surtout terminer en disant,
06:19au-delà du marketing, du cadre réglementaire et du pouvoir d'achat,
06:23j'aimerais terminer en détournant un slogan publicitaire bien connu.
06:27Je pense qu'il vous dira quelque chose à toutes et tous
06:28qui dit le vrai prix des bonnes choses.
06:30Et je voudrais le détourner parce que ce slogan
06:33vraiment me percute au plus haut point,
06:35m'agace d'ailleurs, parce que je pense qu'en réalité,
06:36il serait temps qu'on paye le vrai prix des mauvaises choses.
06:39C'est-à-dire ces choses qui génèrent des externalités
06:40absolument atroces en matière environnementale et sociale,
06:43mais qui ne se retrouvent jamais dans le prix en rayon.
06:45Tout ça, c'est un coût pour la collectivité
06:47et il serait temps qu'on puisse bien,
06:48plus facilement le percevoir
06:50pour que chacune et chacun, dans nos actes d'achat,
06:53on consomme en conscience.
06:54Merci Thomas.
06:55Je me tourne vers vous, chers invités.
06:57Désormais, si on ne fait rien,
06:59qu'est-ce que ça nous coûte collectivement demain ?
07:02Mathieu, vous le voyez, au quotidien,
07:04ne pas accompagner les agriculteurs dans cette transition,
07:08c'est risqué de payer beaucoup plus cher à terme.
07:11C'est ça.
07:12On parle souvent du coût de l'inaction
07:14qui est, je pense, très visible dans l'agriculture aujourd'hui.
07:18En fait, on a une véritable stagnation
07:20des rendements ces dernières années depuis,
07:24si on regarde juste sur le blé,
07:26depuis les années 2000, finalement,
07:28les rendements ont stagné
07:30et on rencontre des épisodes climatiques
07:34deux fois plus fréquents qu'avant les années 2000.
07:38Donc ça s'est accéléré.
07:39En fait, c'est vraiment un constat
07:41qui est partagé par tout le monde,
07:43tous les acteurs du monde agricole
07:45et en premier lieu par les agriculteurs
07:47qui sont en fait très largement concernés
07:51par ces menaces climatiques
07:53qui sont de plus en plus fréquentes
07:54et concernés par la viabilité, finalement,
07:57de leur propre activité.
07:58Et face à cet effondrement de la biodiversité,
08:02ces allées à climatique,
08:04on a des agriculteurs qui sont aussi ouverts pour changer.
08:07Il y avait une étude qui est sortie récemment
08:09par The Shift Project,
08:11dont le président est Jean-Marc Jancovici,
08:13qui dit que 93% des agriculteurs
08:15sont aujourd'hui prêts à faire évoluer leurs pratiques,
08:19mais ils demandent un soutien financier
08:21pour être accompagnés dans ce changement.
08:23Victor, laissiez à vos échelles respectives sur l'inexion.
08:27Je pense qu'en effet,
08:29il y a plusieurs risques à ne rien faire.
08:30Déjà, il y a un risque environnemental évident.
08:32Par exemple, 80% de l'empreinte environnementale
08:36d'un smartphone se fait au moment de sa fabrication.
08:38Donc plus on renouvelle
08:39et plus on a un impact très fort
08:41en termes non seulement de déchets,
08:43ce qui est peut-être le plus visible,
08:44mais aussi en termes de fabrication de matières,
08:47d'extraction, de pollution.
08:48Donc l'impact environnemental,
08:50il est évident et on ne peut plus le permettre.
08:52L'impact, il est aussi social
08:54parce que si on continue sur cette voie,
08:56il y a quand même une grande colère
08:57face à l'obsolescence prématurée des produits,
09:01un gaspillage, un écœurement
09:02qui vient des consommateurs
09:04et qui est assez légitime.
09:05Mais il est aussi économique
09:06parce que c'est une question de souveraineté
09:08de voir les entreprises françaises,
09:11comment elles se positionnent
09:13et comment est-ce qu'elles font face
09:14à une concurrence face à des marques
09:16qui peuvent vendre des choses très peu chères,
09:19très peu qualitatives,
09:20là où parfois il y avait une culture
09:21de la réparation,
09:22par exemple sur les voitures,
09:23sur plein d'autres choses.
09:25Et il y a vraiment une question de posture.
09:28Il y a des entreprises françaises
09:29qui peuvent être pionnières,
09:30qui peuvent se démarquer des autres
09:32grâce à la durabilité,
09:33à la réparabilité,
09:34à des bonnes pratiques.
09:35Et si elles ne prennent pas le pas,
09:37elles risquent tout simplement
09:38de s'effondrer et de couler
09:39face à des compétiteurs
09:41qui sont à l'échelle internationale
09:43sans aucune règle
09:44et beaucoup moins disante.
09:47Absolument.
09:47Et je vais compléter
09:48sur le dernier argument
09:49que je trouve très juste
09:50et qui n'est peut-être pas celui
09:51où on nous attend aujourd'hui en premier.
09:53C'est l'argument économique.
09:54En prenant l'exemple le plus caricatural
09:56qui est celui de l'ultra-fast fashion
09:57qu'on a mentionné.
09:59En fait, aujourd'hui,
09:59pour moi,
10:00il semble fondamental
10:00que le citoyen comprenne le lien
10:04entre son pouvoir d'achat
10:05qui est dilapidé,
10:07l'inflation dans notre État,
10:08la crise qu'on traverse
10:09et la concurrence de marques
10:11ultra déloyales
10:12comme Chine et Temu
10:14qui sont pour autant
10:15les premiers pôles de consommation
10:16des Français en matière textile
10:17et plus de 23% de la population
10:19qui consomme ces marques-là
10:20et c'est le premier site
10:21e-commerce visité.
10:23Et en fait,
10:23ce sont des entreprises
10:24qui non seulement
10:25ont des croissances
10:27et font des bénéfices
10:28qui sont pharaoniques,
10:29mais qui ne jouent pas
10:30les mêmes règles du jeu
10:31que nos entreprises.
10:32Ne payent pas leurs impôts en France,
10:33fraude à la TVA,
10:34fraude en termes de contrôle sanitaire
10:37et de qualité des produits.
10:38Donc non seulement
10:39on s'appauvrit quand on achète ça,
10:41donc on dépense de l'argent
10:42qu'on jette finalement,
10:43on n'investit pas
10:43dans un produit de qualité
10:45qui va être pérenne,
10:46qu'on va pouvoir faire réparer,
10:47revendre, etc.,
10:47qui va avoir une valeur
10:48qui va se perpétuer.
10:50D'une part,
10:51donc à titre individuel
10:52et à titre collectif,
10:53on met en souffrance
10:55des dizaines,
10:56des centaines de marques
10:57qui ferment
10:57et qui mettent
10:58toute la clé sous la porte.
10:59Donc ça veut dire
10:59qu'on tue aussi
11:00nos centres-villes,
11:01les commerces de proximité,
11:02que des boîtes
11:03qui employaient
11:04cent ou plusieurs milliers
11:05de personnes,
11:06et bien finalement
11:07les licencient.
11:08Et donc c'est un château
11:09de cartes économique
11:10qui s'effondre
11:11et il y a un risque
11:12pour moi
11:13d'inaction économique
11:14qui est majeur
11:15si on décide
11:16à minima
11:17de se défendre
11:18et sinon
11:19de ne pas attaquer,
11:20ce qui me semble être
11:21la chose à faire maintenant.
11:23La semaine dernière,
11:23il y a eu un cas
11:24très intéressant
11:25dans cette industrie justement
11:26d'un acteur
11:26qui ne va pas très bien
11:27économiquement,
11:28il s'appelle Pinky
11:28qui a décidé
11:29de s'associer à Chine
11:30pour revendre
11:31sur sa plateforme
11:31ses produits.
11:32Ça a eu une vertu,
11:33c'est que toute l'industrie
11:34s'est unifiée
11:35autour de l'idée
11:35qu'il ne fallait surtout
11:36pas pactiser avec Chine
11:37et donc peut-être
11:38que parfois aussi
11:39des comportements de marques
11:40qui continuent de choisir
11:42une voie exclusivement économique
11:43au détriment d'autres causes
11:45se retrouvent en fait
11:46très isolés
11:46et peut-être encore
11:47plus sensibles
11:49à des évolutions sectorielles
11:51qui leur coûteront cher.
11:52On en garde un peu
11:53sous le pied pour la suite,
11:54chers amis.
11:55C'est l'heure du pour ou contre.
12:00C'est donc l'heure
12:01du pour ou contre.
12:03Pour ou contre,
12:03cette affirmation,
12:05la vraie priorité,
12:07c'est de responsabiliser
12:08les consommateurs
12:09plutôt que de réglementer
12:10fortement
12:11les entreprises.
12:13Qui s'y colle en premier ?
12:15Mathieu,
12:15on se sacrifie.
12:16Merci.
12:17Tout de suite,
12:18on développera ensuite.
12:20Plutôt contre.
12:21Je pense que la responsabilité,
12:23elle doit être
12:23sur les entreprises
12:24et qui doivent embarquer
12:26justement leurs clients
12:27dans une histoire positive
12:29pour favoriser
12:31les achats cons.
12:32On se développe ensuite.
12:34Victoire.
12:35Alors,
12:35j'ai envie de choisir
12:35la voie du milieu
12:36mais plutôt contre
12:37et je vous expliquerai pourquoi.
12:40Laetitia.
12:41Plutôt contre.
12:43Thomas.
12:43Je serai plutôt pour
12:44Alix.
12:44parce qu'on s'ennuiera moins.
12:46Thomas,
12:46tu commences.
12:47Alors non,
12:47par contre,
12:47je ne vais pas commencer.
12:48Je vais laisser mes copères
12:49démarrer avec leurs arguments contre
12:50et puis j'essaierai d'abonder
12:51dans un sens différent
12:52pour nourrir le débat.
12:53Ok,
12:54très bien.
12:55Je peux démarrer.
12:55Victoire.
12:56Donc moi,
12:57au quotidien,
12:58mes actions professionnelles
12:59sont associées
13:00aux marques principalement
13:02et le but,
13:02c'est de générer
13:03de la transition
13:04là où il y a
13:05de l'argent,
13:06c'est-à-dire
13:06là où il y a
13:07l'impact le plus fort
13:08et la capacité
13:09à financer
13:11le changement.
13:12Donc les marques,
13:12les investisseurs,
13:13évidemment le régulateur,
13:15on parle souvent
13:15du triangle de l'inaction,
13:17donc la société civile,
13:18les entreprises,
13:19l'État
13:19qui se balancent
13:20la patate chaude
13:21de la responsabilité.
13:22Moi,
13:22j'ajoute la pierre financier
13:24parce que les investisseurs
13:25aussi sont responsables
13:26et qu'on les oublie souvent.
13:27Si on prend
13:27ces quatre piliers,
13:30je pense que le consommateur
13:31c'est une des voies
13:34mais ça n'est pas la priorité
13:35déjà parce que
13:37on s'est rendu compte
13:38à travers de multiples études
13:39que finalement
13:40c'était le dernier levier
13:42d'action des marques.
13:43Malheureusement
13:44parce que les déclarations citoyennes
13:45ne sont pas suivies
13:46d'actes d'achat
13:46qui sont en cohérence
13:47c'est ce que vous avez dit
13:48en introduction.
13:49On a beau dire
13:50qu'on souhaite faire
13:50des achats écologiques
13:51en fait quand on est
13:52devant la réalité
13:53de sa fin de mois
13:54c'est malheureusement
13:55la plupart du temps
13:56pas ce qu'on choisit.
13:58Il y a une question
13:58d'offre aussi
13:59en termes en tout cas
14:00de mode esthétique
14:02sur les co-responsabilités
14:04qui ne correspondent pas
14:04à tout le monde
14:05et donc à mon sens
14:06ce sont les entreprises
14:07qui doivent faire
14:07le premier pas
14:08accompagnées par
14:09un régulateur musclé
14:11notamment sur
14:12les règles internationales
14:14et le protectionnisme
14:15européen
14:16qui nous permet
14:17de faire face
14:17à la montée en puissance
14:18des acteurs asiatiques
14:20et des Etats-Unis.
14:23Mais oui
14:23donc globalement
14:24je suis plutôt
14:24contre cette affirmation
14:25bien que
14:26et donc c'est le rôle
14:27de ce corps
14:27dont on va parler après
14:28la sensibilisation
14:30et l'éducation citoyenne
14:31au plus jeune âge
14:32est fondamentale.
14:33Est-ce que c'est pas
14:34aux consommateurs
14:34d'orienter le marché
14:35néanmoins ?
14:36Je dirais que
14:38c'est vraiment
14:38un prisme français
14:40voire un effet
14:41de bulle écolo
14:43dans lequel on peut être
14:43nous parisiens
14:45qui sommes privilégiés
14:45et qui avons cette conscience-là
14:47parce qu'on est informés
14:48mais la réalité
14:49c'est que
14:50dès que vous voyagez un peu
14:51vous voyez que
14:51la vaste majorité
14:52des consommateurs
14:53en particulier
14:54les classes moyennes
14:55montantes
14:56dans les pays
14:56émergents
14:57ou en fort développement
14:58sont absolument pas
15:00au fait de tout ça
15:01et c'est eux
15:01qui vont faire
15:02la consommation de demain
15:02et c'est eux
15:03qui drive
15:03les comportements
15:05des marques
15:05en tout cas
15:06pour l'instant
15:07à l'étranger aussi
15:08donc en tenant compte
15:09de cette réalité géographique
15:11je dirais que
15:12sensibilisation
15:13mais pas responsabilisation
15:15en tout cas majoritaire
15:16Peut-être pour essayer
15:17de nourrir le débat
15:19et puis ensuite
15:19Mathieu et Leticia
15:20vous pourrez rebondir
15:21mais tout à l'heure
15:22on évoquait aussi
15:22le poids du marketing
15:23dans les actes de consommation
15:24je pense que s'il y a
15:25autant d'investissements
15:26dans le marketing
15:26pour influencer
15:27les comportements d'achat
15:28c'est bien que la clé
15:28est le consommateur
15:30et la consommatrice
15:31par ailleurs
15:32il y a des exemples aussi
15:33de mouvements
15:35qui ont pu naître
15:35alors en France
15:36ou à l'étranger par exemple
15:37qui par un éveil citoyen
15:40sur certains sujets
15:42ont pu faire
15:43complètement basculer
15:43la stratégie des marques
15:44j'ai souvenir par exemple
15:45il y a quelques années
15:46ça avait été
15:48très très soudain
15:48au Maroc
15:49vis-à-vis de Danone
15:50qui pour le coup
15:51est une entreprise française
15:52sur certaines gammes
15:53de produits
15:54ou d'une vidéo
15:55tournée par deux
15:56mères de famille
15:57diffusées sur Facebook
15:58tout un mouvement social
15:59avait émergé
16:00pour exiger de Danone
16:01de vendre ses produits
16:02au prix coûtant
16:02parce que notamment
16:03les yéhors
16:03devenaient trop chers
16:04pour une grande partie
16:04des familles marocaines
16:05et en l'espace de deux mois
16:07Danone avait dû accepter
16:09de vendre
16:10coûtant ses produits
16:11ce qui est quand même
16:11assez rare
16:12pour une entreprise
16:12privée et lucrative
16:14cotée en plus
16:14comme Danone
16:15et donc ça montre bien
16:17qu'il y a des cas
16:18il existe des cas
16:19même si je suis plutôt
16:21je trouve très cohérent
16:22ce que Victor vient de dire
16:23qui montre que
16:23le consommateur
16:24peut vraiment être la clé
16:25pour infléchir
16:26le comportement des marques
16:27et des entreprises
16:28dans leur pratique
16:28et notamment de production
16:29je veux bien rebondir
16:31sur ça
16:31parce que nous
16:33on vient de lancer
16:34une pétition
16:34contre Apple
16:35pardon
16:36contre Windows
16:38et Microsoft
16:40Apple c'était dans
16:41un autre cadre
16:42dont je pourrais parler
16:43un peu plus tard
16:44puisqu'on a obtenu
16:4425 millions d'euros
16:45d'amende
16:45contre cette marque
16:47mais sur le cas
16:49Microsoft
16:50qui est plus récent
16:50on a une entreprise
16:52qui force le passage
16:53de millions
16:54de consommateurs
16:55à passer
16:57d'un ordinateur
16:57qui était sur Windows 10
16:58vers Windows 11
16:59sachant que
17:00beaucoup d'ordinateurs
17:00ne sont pas compatibles
17:02donc on a des ordinateurs
17:03qui concrètement
17:04ne peuvent pas passer
17:06et donc vont devenir
17:07victimes possiblement
17:09de cyberattaques
17:10et donc ça va accélérer
17:12leur obsolescence
17:13qu'est-ce qu'on a fait ?
17:14on a lancé une pétition
17:15avec beaucoup d'organisations
17:17qui a été aussi reliée
17:18en Europe
17:19aux Etats-Unis
17:20et donc là
17:21on a près de 45 000 personnes
17:22qui signent avec nous
17:23donc oui
17:24cette pression citoyenne
17:25elle exerce
17:26des résultats
17:28puisque là
17:29Microsoft s'est engagée
17:30à étendre
17:32des mises à jour
17:32de sécurité gratuite
17:33pendant un an
17:34et ce n'est pas suffisant
17:35parce qu'un an c'est rien
17:36et nous on veut aller
17:37jusqu'à 2030
17:38et normalement
17:39vous avez répondu contre
17:40oui
17:41mais du coup
17:41c'est vrai
17:42pour aller dans ce sens
17:43c'est vrai que la pression citoyenne
17:45elle est énorme
17:45quand le consommateur
17:46est bien informé
17:47il peut faire changer
17:48l'offre
17:50dans les entreprises
17:53qu'elles veulent
17:53c'est vendre
17:54donc si elle voit
17:55que la vente se fait
17:55dans un côté
17:56elles vont plus y aller
17:57par contre
17:58la priorité
17:59ça reste la réglementation
18:01pourquoi ?
18:01parce qu'il faut qu'on ait
18:02des normes communes
18:04et des normes minimales
18:05ce qui n'existe pas toujours
18:06par exemple Microsoft
18:07s'ils se permettent
18:08de faire ça
18:08c'est parce qu'il n'y a
18:09aucune norme
18:10et donc ils peuvent faire
18:11ce qu'ils veulent
18:11aucune mise à jour
18:12de sécurité
18:13pendant 10-15 ans
18:14ça devrait être une norme
18:16ça devrait être la base
18:17et pourquoi c'est important
18:18et c'est la priorité
18:19parce qu'on n'a pas le temps
18:20parce que c'est là
18:21qu'on va maximiser l'impact
18:23parce que si on attend
18:24que ce soit juste
18:25quelques marques
18:26qui si elles trouvent
18:27qu'il y a un marché
18:28des consommateurs motivés
18:30en fait c'est ce qui se passe
18:32depuis des années
18:32et on voit bien
18:33qu'on est face
18:34à un problème environnemental majeur
18:36donc il faut qu'il y ait
18:37des normes minimales
18:38et ambitieuses
18:40parce que c'est le seul moyen
18:42d'avoir un impact maximal
18:43sur toutes les marques
18:45qu'elles veuillent ou non
18:46les produits doivent être
18:47durables et réparables
18:48après il y en a
18:49qui vont faire encore mieux
18:50qui vont être encore mieux disantes
18:51et tant mieux
18:52mais si on ne réglemente pas
18:54en fait on ne compte que
18:55sur la bonne volonté
18:56des marques
18:56et malheureusement
18:57elles ne sont pas toutes pionnières
18:59elles ne sont pas toutes
18:59à l'avant-garde
19:00de l'économie circulaire
19:01et on a un gros problème
19:02environnemental
19:03on ne peut pas attendre
19:04mais bien souvent
19:04la réglementation
19:05est le résultat quand même
19:06de tout un cheminement
19:07qui part de consommateurs
19:09d'entreprises
19:09qui s'allient aussi
19:10pour montrer qu'on peut faire
19:10différemment
19:11et arriver à la fin
19:12une réglementation
19:13qui devient la même
19:13pour tout le monde
19:14peut-être Mathieu
19:15dans un secteur
19:16encore un peu différent
19:16celui de l'agriculture
19:18et l'alimentaire
19:19Exactement
19:19on voit énormément
19:20de pionniers
19:21qui ont commencé
19:22à investir
19:23avec cette notion
19:23de responsabilité
19:24en disant
19:24on a une chaîne de valeur
19:25on doit accompagner
19:27nos agriculteurs
19:28qui sont finalement
19:29les premiers victimes
19:31du changement climatique
19:32et donc pour ça
19:33ça va nous coûter cher
19:34parfois on va le faire
19:35tout seul
19:36on va prendre
19:37voilà cet argent
19:38on va prendre la responsabilité
19:40finalement
19:40de prendre intégralement
19:42le surcoût
19:42il y a aussi
19:43les tentatives
19:45de remettre
19:46de réimpulser
19:48ce surcoût
19:49sur le consommateur
19:50final
19:50qui est compliqué
19:52aujourd'hui
19:52parce qu'il y a aussi
19:53ce manque
19:54peut-être
19:55de maturité
19:56de certains consommateurs
19:57et aussi
19:57le manque d'informations
19:59finalement
19:59sur l'alimentation
20:01c'est très complexe
20:02il y a énormément
20:02de choses
20:03à prendre en compte
20:03et des initiatives
20:05aussi collectives
20:06de plus en plus
20:08dans le secteur
20:08agroalimentaire
20:09des initiatives
20:10aussi cross
20:11c'est-à-dire
20:12on va avoir
20:12des acteurs du luxe
20:14qui vont s'allier
20:14avec des assureurs
20:15de la distribution
20:16pour finalement
20:17partager les coûts
20:19mutualiser les risques
20:20et passer à l'échelle
20:21sur ces logiques
20:22de transition
20:23et effectivement
20:24très en accord
20:25avec vous
20:26sur le fait
20:26que ça doit être
20:28encadré
20:28de manière stricte
20:29la réglementation
20:31doit jouer
20:31un rôle
20:32de garde-fou
20:33puisque l'idée
20:34c'est pas du tout
20:35de venir
20:35finalement
20:36impacter
20:37négativement
20:38la compétitivité
20:39des entreprises
20:40parce qu'on parle
20:41finalement
20:41de souveraineté alimentaire
20:43et de viabilité
20:45de notre agriculture
20:46Peut-être un élément
20:47qu'on a trop évoqué
20:48Alix
20:49depuis le début
20:50c'est aussi
20:50le poids
20:51que peut jouer
20:51l'explosion des coûts
20:53pour des entreprises
20:54qui ne se prémunissent pas
20:56par exemple
20:57des conséquences
20:57du dérèglement climatique
20:58et des rendements
20:59qui chutent
20:59ça peut être dans le coton
21:01parce qu'il faut beaucoup d'eau
21:01et qu'on commence à en manquer
21:02ça peut être évidemment
21:04dans des filières alimentaires
21:05avec par exemple
21:06dans des pays
21:06méditerranéens
21:07des chutes de rendement
21:08énormes
21:09sur des arbres fruitiers
21:10les olives
21:10font qu'en rayon
21:12on se retrouve
21:12avec des prix
21:13qui deviennent
21:13presque intenables
21:14pour les consommateurs
21:15ça peut être aussi
21:15géopolitique
21:16le début du conflit
21:17en Ukraine
21:18on a eu des ruptures
21:18d'approvisionnement
21:19sur des chaînes de valeur
21:19qui ont fait que
21:20les coûts ont explosé
21:21et peut-être aussi
21:21que des marques
21:22se sont un petit peu
21:22surfées
21:24sur cette vague-là
21:25mais je pense aussi
21:27que des évolutions
21:28importantes
21:28qui peuvent s'opérer
21:29sont parfois liées
21:30à des contextes
21:31qui font que
21:32le modèle économique
21:32ne tient plus
21:33et ça c'est pas tant
21:34lié à une pression
21:35des consommateurs
21:36ou une réglementation
21:37qui les contraint
21:37Justement
21:38on va pouvoir approfondir
21:39un peu plus
21:39dans notre débat
21:40c'est parti
21:41Et on a entendu
21:47vos premières positions
21:49sur la responsabilité
21:50des consommateurs
21:51on entre maintenant
21:53dans le vif du sujet
21:54comment concrètement
21:55influencer positivement
21:57les comportements
21:58d'achat
21:58pour notamment
21:59préserver
22:00la santé
22:01des consommateurs
22:02selon une enquête
22:03de santé publique
22:04France
22:04en 2024
22:05beaucoup de français
22:06déclarent manquer
22:07d'informations fiables
22:09sur les produits
22:10qu'ils consomment
22:11trop d'informations
22:12peut conduire
22:13à la confusion
22:14et dans certains secteurs
22:15comme l'alimentaire
22:16ou le textile
22:17la complexité technique
22:19est même souvent
22:20un frein
22:20Victoire
22:22Scord
22:23note les marques
22:24selon leurs différents
22:25impacts sociaux
22:27et environnementaux
22:29va
22:30puisque vous vous apprêtez
22:32à le lancer
22:32côté santé
22:34ces enjeux
22:36ou risques
22:36en l'état
22:37ils sont visibles ?
22:38Oui absolument
22:39Scord
22:40dans un premier temps
22:40ça va être une application
22:41pour les consommateurs
22:43qui va être
22:44entièrement gratuite
22:46et donc c'est l'application
22:47qui estime
22:48la vraie valeur
22:49des marques
22:50donc derrière valeur
22:51on peut mettre
22:52plein de choses
22:53on a 4 critères majeurs
22:55et des critères
22:56mineurs
22:57néanmoins importants
22:59dans les 4 piliers
23:00majeurs de la méthodologie
23:01on a
23:02waste
23:02donc les déchets
23:03entre guillemets
23:04l'impact écologique
23:05global de la marque
23:06en termes évidemment
23:07d'émission carbone
23:08mais aussi tout simplement
23:09combien de volume
23:11de produits
23:11la marque met en marché
23:12chaque année
23:13parce que quand vous êtes
23:14une marque de basket
23:15même pas propre
23:16et que vous produisez
23:1650 000 paires par an
23:18versus Nike
23:19qui en produit
23:19je crois que c'est
23:20autour de 450 millions
23:21c'est pas la même chose
23:23puisqu'on l'a dit
23:24l'impact était majoritairement
23:25situé à l'échelle
23:26au niveau de la production
23:27d'un produit
23:28il y a le nombre
23:29d'invendus aussi
23:30que la marque laisse
23:31derrière elle
23:31en moyenne pour les marques
23:32qui sont pas du tout
23:33vertueuses
23:33ça peut aller jusqu'à
23:3430% des produits
23:35de mode qui sont fabriqués
23:36qui ne sont jamais vendus
23:37donc qui deviennent
23:37directement des déchets
23:38donc c'est pas la même
23:40catégorie que waste
23:41alors c'est dans waste
23:42ça fait partie des sous-critères
23:43de waste
23:44ensuite on a
23:44sur le versant
23:46respect
23:47donc le deuxième volet
23:47qui est respect
23:48le respect des travailleurs
23:50et le respect des consommateurs
23:51donc là on va s'intéresser
23:52au pouvoir d'achat
23:54puisqu'on a remarqué
23:55avec des études préalables
23:57sur la communauté
23:58que l'on anime
24:00on a plusieurs centaines
24:01de réponses
24:01de consommateurs
24:03consommatrices
24:03qui sont un peu partout
24:05dans l'hexagone
24:05avec très différents
24:06pouvoirs d'achat
24:07que la priorité
24:08c'est pas les valeurs écologiques
24:10ni sociales
24:10mais c'est vraiment
24:11le rapport qualité prix
24:12est-ce que j'investis
24:13dans un bon produit
24:13est-ce que j'en ai
24:14pour mon argent
24:15et finalement
24:15c'est quand même
24:16directement corrélé
24:17à la longévité du produit
24:18on a ensuite
24:19un critère santé
24:20comme vous l'avez évoqué
24:21donc là bien sûr
24:22on va s'intéresser
24:23à tout un tas
24:24de paramètres
24:25l'épiphase par exemple
24:26qui ont fait
24:27beaucoup de bruit
24:27cette année
24:28la toxicité des produits
24:29sur des personnes fragiles
24:31les femmes enceintes
24:31les enfants par exemple
24:33le rejet de produits toxiques
24:35dans les eaux de consommation
24:36les nappes phréatiques
24:37etc
24:37et on a une quatrième brique
24:38donc dans les critères majeurs
24:39qui concerne
24:40la durabilité extrinsèque
24:42on a parlé un peu
24:42du marketing
24:43c'est la rapidité
24:44avec laquelle
24:45en fait on essaie
24:45d'évaluer
24:46l'obsolescence émotionnelle
24:48d'un produit
24:48c'est-à-dire la rapidité
24:49avec laquelle
24:49on va s'en lasser
24:50après l'avoir acheté
24:51soit parce que tout simplement
24:52il est mal fait
24:54et esthétiquement
24:55typiquement dans l'ultra fast fashion
24:57ce qu'on nous a vendu
24:57ne correspond pas
24:58à ce qu'on reçoit
24:58donc on va le mettre une fois
25:00et puis s'en débarrasser
25:01parfois même
25:02avec son étiquette malheureusement
25:03soit parce que tout simplement
25:05il y a une telle pression
25:06marketing
25:07de renouvellement
25:08de l'incitation à l'achat
25:09par les marques
25:10à travers des campagnes
25:11de communication
25:12de l'influence
25:13des newsletters etc
25:14qu'on va se dire
25:15il me faut ce prochain produit
25:16alors qu'en fait
25:16il y a une semaine
25:17j'en ai déjà acheté un
25:17que j'ai quasiment pas porté
25:19donc ça ce sont aussi
25:20des critères qu'on va mesurer
25:21et dans les critères mineurs
25:23on a des drapeaux rouges
25:25et des drapeaux verts
25:26donc green flag
25:27red flag
25:27à titre d'exemple
25:29dans les green flag
25:29on va avoir certaines certifications
25:31le fait par exemple
25:32que la marque n'utilise pas
25:33du tout d'avion
25:34dans l'ensemble de ses process
25:35de production
25:36de distribution
25:37et dans les red flags
25:38ça va de par exemple
25:40greenwashing
25:41campagne itérative
25:42dénoncer
25:43ou bien
25:44travail des enfants
25:45une seule fois
25:45c'est suffisant
25:46pour dire que
25:47c'est un énorme red flag
25:48etc
25:48et enfin
25:49on a quelques critères
25:50qui concernent
25:51la transparence des marques
25:52c'est-à-dire
25:52leur volonté
25:54à nous délivrer
25:54ces informations
25:55le taux de complétude
25:57sur l'ensemble
25:57de la notation
25:58et enfin
25:59la courbe de progression
26:00parce que vous pouvez
26:01être un acteur
26:01mass market
26:02un qui habit par exemple
26:04qui est franchement
26:04pas associé
26:05à une étiquette verte
26:06mais qui a néanmoins
26:08théoriquement
26:09une roadmap RSE
26:10et avec des jalons
26:11concrets
26:12qui vont
26:13de maintenant
26:13à dans 5 ans
26:14et ça nous semble
26:15intéressant aussi
26:16de donner cette info
26:17aux consommateurs
26:17une entreprise
26:18il faut l'avoir
26:19à l'instant T
26:19mais il faut aussi
26:20considérer que
26:21sa transition
26:22au même titre
26:24que la nôtre
26:25c'est un chemin
26:26que ça prend du temps
26:27des moyens financiers
26:28des moyens humains
26:28et donc il faut
26:29accompagner tout ça
26:30en soutenant aussi
26:31vous voulez déjà nous dire
26:31combien de marques
26:32seront répertoriées
26:33comment ça va marcher
26:34alors ça c'est un petit peu
26:36la puissance de l'outil
26:37historiquement
26:38on avait une première version
26:39bêta
26:40on faisait tout à la main
26:40donc on arrivait
26:42à une centaine de marques
26:43avec une équipe chevronnée
26:44aujourd'hui
26:45et ce sont des informations
26:46pardon que nous
26:47comme un des mortels
26:48si on cherche
26:49on les trouve
26:49alors oui et non
26:51il y a des informations
26:52qui sont confidentielles
26:53il y en a beaucoup
26:53qui sont publiques
26:54mais qu'il faut savoir chercher
26:55et surtout interpréter
26:56puisque quand vous avez
26:57une page RSE
26:57d'une marque de mode
26:58il peut y avoir
26:59à boire et à manger dedans
26:59il y a des rapports financiers
27:01pour les entreprises cotées
27:02il y a des rapports d'ONG
27:03bien sûr
27:04des rapports d'enquête
27:04donc c'est tout ce travail
27:05depuis 7 ans
27:06qu'on fait d'accumulation
27:08de data
27:08et également en partenariat
27:10avec certaines marques
27:10qui sont capables
27:12de nous délivrer
27:12des informations vérifiables
27:14sur les critères
27:15qu'on demande
27:15et ensuite
27:16passage à la moulinette
27:17d'un algorithme
27:19qui nous aide justement
27:20à avoir du volume
27:20sur les fiches de marques
27:23et donc idéalement
27:24on va sortir autour
27:24de 300 marques
27:25au moment du lancement
27:26de l'application
27:27d'ici la fin de l'année
27:27et l'objectif
27:29est quand même
27:29d'en avoir plus de 1000
27:30au bout d'un an
27:30et idéalement
27:32d'avoir le maximum
27:33de marques possibles
27:34sous réserve
27:35que les informations
27:37soient vérifiées
27:37donc on préfère faire
27:39moins ambitieux
27:40mais solide
27:41pour le démarrage
27:42Laetitia
27:44dans l'électronique
27:46ou l'électroménager
27:46les impacts
27:47pour la santé
27:48sont moins visibles
27:49mais bien réels
27:50il y a les substances
27:51nocives
27:52la pollution
27:53liée à la fabrication
27:55est-ce qu'il existe
27:56aujourd'hui
27:57une demande claire
27:59d'infos santé
28:00de la part des consommateurs ?
28:02Alors l'information
28:03que recherchent
28:03les consommateurs
28:04sur les appareils
28:05du quotidien électrique
28:07électroménager
28:07ce n'est pas tant
28:09sur la santé
28:10que sur le rapport
28:12à l'investissement
28:12comme on disait
28:13nous on a fait
28:14un choix
28:15de plaidoyer
28:16très pragmatique
28:17en effet
28:18les impacts environnementaux
28:19l'obsolescence
28:20qu'on appelle
28:20le marketing
28:21parce que ce n'est pas
28:22la faute du consommateur
28:24mais bien celle
28:25de tous les investissements
28:27dans le marketing
28:28pour orienter ses choix
28:29qui comptent
28:31tout ça compte
28:32mais pour le consommateur
28:34in fine
28:34on l'a beaucoup dit
28:35c'est le prix qui compte
28:36et donc
28:37nous ce qu'on
28:39ce qu'on a aspiré
28:41on a obtenu
28:42avec hop
28:42alt-aloxoessence programmée
28:44c'est d'avoir
28:45une information claire
28:46qui mette fin
28:47à une asymétrie
28:48d'informations
28:48parce que le fabricant
28:50le distributeur
28:51éventuellement
28:51sait à peu près
28:53si son produit
28:53est durable
28:54réparable
28:55surtout le fabricant
28:55il l'a conçu
28:56il l'a designé
28:57par contre
28:58le consommateur
28:58lui entre un produit
29:00un ordinateur
29:01et un autre
29:01une imprimante
29:02ou une autre
29:02a très peu d'informations
29:04si ce n'est le prix
29:05la réputation
29:06de la marque
29:06et donc
29:07s'il a peur
29:08que ça ne dure pas
29:09il va certainement
29:10aller au moins cher
29:11comme ça
29:11il limite un peu
29:12les risques
29:13finalement
29:15c'est très important
29:16d'avoir une information
29:18sur la durabilité
29:19la réparabilité
29:20mais la réparabilité
29:21au sens de
29:22est-ce que je pourrais
29:23le réparer
29:23pour qu'il dure
29:24puisque si je mets
29:25le prix
29:26si j'achète quelque chose
29:27de plus qualitatif
29:28je veux être sûre
29:28que j'en ai pour mon argent
29:29et je veux être sûre
29:30que ce produit
29:31va me durer plusieurs années
29:32donc ça va amortir
29:34un peu son coût d'achat
29:35sinon je vais acheter
29:36le moins cher
29:36évidemment
29:37je suis rationnelle
29:38et donc on a obtenu
29:40on a demandé
29:40et obtenu
29:41un indice de durabilité
29:43sur les marques
29:43et sur tous les produits vendus
29:45et donc là aujourd'hui
29:46on a énormément
29:47de catégories de produits
29:48qui sont concernées
29:49par cet indice
29:50et là où on parlait
29:52de réglementation
29:53ce qui est bien
29:54c'est que c'est justement
29:54une obligation de la loi AGEC
29:56et donc tous les fabricants
29:57sont obligés
29:58de donner ces informations
29:59et on gagne du temps
30:01parce que
30:02qu'elles le veuillent
30:02ou non
30:03elles sont obligées
30:03de renseigner
30:04une grille de critères
30:06très importante
30:07et comment il apparaît
30:08au consommateur
30:08cet indice ?
30:09et bien en plus
30:10là aussi
30:11c'est réglementé
30:12donc ça doit être
30:13à côté du prix
30:14de manière très claire
30:15très évidente
30:16c'est pas caché
30:16dans une petite ligne
30:17après la technique
30:19c'est en ligne
30:21comme en magasin
30:22on a une note
30:23sur 10
30:24et ça
30:24beaucoup de consommateurs
30:25l'ont déjà vu
30:26sur leur aspirateur
30:27l'ordinateur
30:28le smartphone
30:29et donc
30:29plus on se rapproche du 10
30:31plus on est une marque durable
30:33c'est le nutri-score
30:33de l'électroménager
30:34exactement
30:35et en fait
30:37c'est même plus
30:38que l'électroménager
30:39parce que c'est le bricolage
30:40c'est énormément
30:41de produits du quotidien
30:42et ces critères
30:44ça peut être
30:45sur la durabilité
30:46la réparabilité
30:47il y a vraiment
30:48des critères
30:49très exigeants
30:50sur lesquels
30:51nous à Hop
30:52on participe
30:52à tous les groupes de travail
30:54avec toutes les parties prenantes
30:55les distributeurs
30:56les réparateurs
30:57les fabricants
30:57etc
30:58on se met autour de la table
30:59et on regarde
31:00les critères
31:01qui sont importants
31:01pour le consommateur
31:02et lui à la fin
31:03il a une note
31:04qui lui permet
31:06de dire
31:06cet ordinateur
31:08il a tel prix
31:09mais il a telle note
31:10aussi de durabilité
31:11qui compte
31:12par exemple
31:13la maintenance
31:14est-ce que c'est facile
31:14de l'entretenir
31:15est-ce que c'est facile
31:17de le réparer
31:18est-ce qu'il est robuste
31:19par exemple
31:20sur une machine à laver
31:21il faut avoir
31:22il faut pouvoir
31:23encaisser
31:2420 ans
31:25de lavage
31:26le cycle de lavage
31:27en moyenne
31:28pour être vraiment
31:29considéré durable
31:30donc c'est sérieux
31:31et ça
31:31ça permet au consommateur
31:33vraiment d'avoir
31:33les informations clés
31:34de choisir
31:35en connaissance de cause
31:36et là
31:36il peut exercer
31:37toute sa pression
31:38de consommateur
31:38mais si on n'a pas
31:40cet outil
31:40on ne peut pas
31:41consommer
31:42en connaissance de choix
31:43on ne peut pas
31:43orienter les marques
31:44mais est-ce que Laetitia
31:45il y a eu des études
31:46par exemple
31:46qu'on se trouve
31:47justement sur l'impact
31:48que peut avoir
31:49cet indice de réparabilité
31:50aujourd'hui
31:50vis-à-vis du prix
31:51dans les comportements
31:52d'achat
31:52oui
31:53et c'est significatif
31:54les marques
31:55qui ont augmenté
31:57leur indice de durabilité
31:58qui ont une bonne note
31:59vraiment
32:00voient leur chiffre d'affaires
32:03augmenter
32:03sur ces produits-là
32:04donc clairement
32:05ça a un gros impact
32:06parce que les consommateurs
32:07sont prêts
32:07à payer un peu plus
32:09parce qu'ils savent
32:10qu'ils vont amortir
32:11ce coût
32:11donc c'est pas comme
32:12dans l'alimentaire
32:13c'est peut-être
32:13d'autres dynamiques
32:14là sur des produits durables
32:16et bien
32:16le prix
32:17c'est vraiment essentiel
32:18et c'est là
32:19qu'on réconcilie
32:20environnement
32:21et pragmatisme économique
32:22parce qu'on n'a pas besoin
32:24d'expliquer
32:24au consommateur
32:25en quoi il fait
32:26un geste écolo
32:26parce que de facto
32:28s'il prend un produit
32:29qui est plus durable
32:29plus réparable
32:30il va durer
32:31et il va faire
32:32un geste écologique
32:32donc c'est bon
32:33pour tout le monde
32:34et on a aussi
32:35des entreprises
32:35qui s'engagent
32:36qui sont précurseurs
32:37qui vont encore plus loin
32:38qui mettent des
32:39qui aident le consommateur
32:41à avoir le choix durable
32:42des choses comme ça
32:43donc il y a des distributeurs
32:44aussi qui voient bien
32:45que c'est important
32:46de parler à leurs clients
32:47parce que sur internet
32:49certaines marques
32:49s'en fichent complètement
32:50mais là au fond
32:51la différence
32:52certains distributeurs
32:53nous on les voit
32:53on a organisé
32:55on fédère un club
32:56de la durabilité
32:57avec une quarantaine
32:58de marques
32:58parce qu'en effet
32:59la transition
32:59c'est un chemin
33:00il y a beaucoup
33:01d'entreprises françaises
33:02qui voient que c'est
33:02un enjeu économique
33:03et stratégique
33:04et qui s'y engagent
33:06et donc c'est avec
33:06les entreprises aussi
33:07qu'on pourra créer
33:08des solutions
33:09et des alternatives
33:09pour les consommateurs
33:10le secteur
33:12qu'adresse Laetitia
33:15autour des produits
33:16numériques
33:16par exemple
33:17ou dans la mode
33:17on a une particularité
33:19quand même
33:19c'est qu'en France
33:20il n'y a plus d'industrie
33:20donc les conséquences
33:22de la façon
33:22dont sont conçus
33:23ces produits
33:24les conditions de travail
33:25etc.
33:25ne sont absolument pas
33:26perceptibles
33:26ce qui rend je trouve
33:28d'autant plus important
33:29les indices
33:31comme on vient de l'évoquer
33:32c'est peut-être
33:32un petit peu différent
33:33dans le domaine agricole
33:35où là on est bien obligé
33:36d'avoir des industries
33:36et des exploitations locales
33:38pour pouvoir nous alimenter
33:39il faudrait que je revienne
33:40sur cette déclaration après
33:41nous y reviendrons
33:42nous y reviendrons
33:43et moi victoire
33:44ça m'intéresserait aussi
33:45de voir si tu
33:46prends en compte
33:47dans ton outil
33:48le côté sourcing durable
33:50finalement
33:51ce que je source
33:52local
33:53ce que je source
33:53avec des matières
33:55premières responsables
33:56et comment j'accompagne
33:57finalement ma chaîne de valeurs
33:59dans la transition
34:00absolument
34:00je te dis ça juste après
34:02ok
34:02avec plaisir
34:03du coup
34:04effectivement
34:05nous on a fait
34:05le coeur
34:06de notre
34:07finalement
34:08de notre métier
34:08l'accompagnement
34:09des agriculteurs
34:10et le financement
34:11de cette transition
34:12transition
34:13qui finalement
34:14se mène sur le terrain
34:15donc à l'échelle des fermes
34:16et qui dure 5 ans
34:17finalement on va accompagner
34:19les agriculteurs
34:21sur une trentaine de leviers
34:22pour notamment
34:23impacter
34:24la dimension carbone
34:25donc leur permettre
34:26de réduire leurs émissions
34:27de stocker plus de carbone
34:29durablement dans leur sol
34:30mais aussi
34:30d'impacter la biodiversité
34:32et en fait
34:33on travaille
34:34du coup
34:35nous main dans la main
34:36avec des entreprises
34:37justement
34:37qui ont pris conscience
34:39de cette dimension
34:40on va dire
34:40responsabilité
34:42mais aussi
34:42résilience économique
34:44de se dire
34:45demain
34:45on a besoin
34:46finalement
34:47de matières premières
34:47on est un LVMH
34:48on a besoin de cuir
34:49on est une marque de textile
34:51on a besoin
34:52de lin français
34:53potentiellement
34:54pour remplacer le coton
34:55et donc on va
34:57finalement
34:57investir
34:58en France
34:59aux côtés de nos agriculteurs
35:00pour les accompagner
35:00dans cette nécessaire transition
35:02et notre métier
35:04il est un petit peu
35:05similaire
35:06que du vôtre
35:07mais vraiment
35:08sur le terrain
35:08où effectivement
35:09il faut délivrer
35:10la bonne information
35:11et pour délivrer
35:12la bonne information
35:12il faut une mesure précise
35:14donc en fait
35:15on fait des diagnostics
35:17des agriculteurs
35:17et puis on va
35:18remonter des données
35:19qui peuvent être valorisées
35:21jusque
35:22finalement
35:23au consommateur
35:24avec une pédagogie
35:26qui est nécessaire
35:26puisque effectivement
35:27pour passer
35:28de levier terrain
35:29à une histoire
35:30peut-être marketing
35:31parfois
35:32nécessaire
35:34et nécessaire
35:34finalement
35:35pour embarquer
35:36les consommateurs
35:37sous certificat
35:38biodiversité
35:39exactement
35:40exactement
35:41donc c'est
35:42on s'est associé
35:43avec une ONG
35:43donc nous
35:45on est une entreprise
35:46à mission
35:46on est Bicorp
35:47mais on a été chercher
35:49l'expertise
35:50d'une ONG
35:51qui s'appelle
35:51Noé
35:51qui est une
35:53une association
35:54qui a une vingtaine
35:55d'années
35:56et qui
35:57ils sont 300
35:59non-associations
35:59donc c'est une grosse
36:00association
36:00et c'est une association
36:01surtout de terrain
36:02et qui accompagne
36:04aujourd'hui
36:0470 000 hectares
36:05de terres agricoles
36:06et ils viennent
36:07finalement faire
36:08du conseil
36:08technique et agronomique
36:10sur comment
36:11préserver
36:12la biodiversité
36:13sur une ferme
36:14comment régénérer
36:15les écosystèmes locaux
36:16et on s'est associé
36:17en fait pour
36:18effectivement
36:19travailler sur
36:20des certificats
36:21de biodiversité
36:21puisqu'il est nécessaire
36:23toujours
36:23d'y inclure
36:25une notion
36:25de certification
36:26pour mettre
36:28finalement
36:28une notion
36:28de confiance
36:29et pouvoir
36:29aussi
36:30communiquer
36:32mais communiquer
36:33de manière
36:33alignée
36:34avec
36:34des données
36:35robustes
36:36et donc
36:37ce programme
36:37c'est quelque chose
36:39qu'on développe
36:40dans des chaînes
36:41de valeur
36:41aussi
36:42notamment dans
36:42la chaîne de valeur
36:43lien
36:43avec Dior
36:45Betraff
36:46puisque Dior
36:47fait du parfum
36:48à base
36:49d'éthanol
36:50donc voilà
36:50et une entreprise
36:52aussi
36:52Norcis
36:52qui n'est pas
36:54en lien
36:55avec les matières
36:56premières
36:56naturelles
36:57mais qui est
36:57un acteur
36:58engagé
36:58on le fait
36:59avec le muséum
36:59d'histoire
37:00naturelle
37:00et l'objectif
37:01étant
37:02de finalement
37:03valoriser
37:05les pratiques
37:06qui vont être
37:06mises en place
37:07par les agriculteurs
37:08en faveur
37:09de la biodiversité
37:09et surtout
37:10les rémunérer
37:10plus
37:11puisque tout
37:12l'enjeu
37:13nous sur
37:14faire changer
37:15les comportements
37:15il y a une grosse
37:16dimension économique
37:17puisque aujourd'hui
37:19les agriculteurs
37:20on a perdu
37:20trois quarts
37:21de nos agriculteurs
37:22en 50 ans
37:22c'est 100 000 fermes
37:23qui ont mis
37:24les clés sous la porte
37:25et c'est à fond
37:26tout la dimension
37:27aussi sociale
37:28qu'on cherche
37:29à mettre en avant
37:29à travers ce projet
37:30et vous pensez
37:31que ce repère
37:32il peut devenir
37:33aussi fort
37:34que l'empreinte carbone
37:35pour le climat
37:37nous on a toujours
37:38prené une vision
37:39holistique
37:40puisque en fait
37:40les agriculteurs
37:42ne sont pas
37:43voués
37:44à cultiver
37:45du carbone
37:46on croit
37:48que
37:48voilà
37:50en tout cas
37:50nous sur la ferme
37:51familiale
37:51qui est près
37:53de l'île
37:54on pense
37:54qu'on a
37:55beaucoup plus
37:56à donner
37:56on a impacté
37:57sur les écosystèmes
37:58on va parler
37:59de qualité de l'eau
38:00on va parler
38:01de biodiversité
38:03de préservation
38:04de nos sols
38:05est-ce qu'on a bien
38:06saisi
38:06les enjeux
38:07nous consommateurs
38:08de la biodiversité
38:09sur notre assiette
38:11notre alimentation
38:12nos achats
38:13je ne pense pas
38:14c'est assez complexe
38:15en fait
38:15d'où l'idée
38:16d'abord
38:16d'avoir
38:17une méthodologie
38:19de mesure
38:19qui soit robuste
38:21validée scientifiquement
38:22d'où l'idée
38:22de le faire
38:23avec le muséum
38:23d'histoire naturelle
38:24et c'est un petit peu
38:25la base
38:25finalement
38:26c'est ce que
38:26vous approchez
38:28vous dans
38:28vos domaines
38:30sur la responsabilité
38:32des marques
38:32et la circularité
38:33c'est d'abord
38:34d'avoir
38:34un tiers de confiance
38:36qui va venir
38:36valider cette mesure
38:37pour ensuite
38:38pouvoir
38:39faire de la pédagogie
38:40et raconter une histoire
38:42et embarquer
38:43des agriculteurs
38:44des acteurs économiques
38:45et le gouvernement
38:46dans cette histoire commune
38:48pour véritablement
38:49passer à l'échelle
38:49la culture régénératrice
38:51Victor, il y avait quelque chose
38:53qui vous a interpellé
38:54dans ce que Thomas avait dit
38:56vous voulez revenir dessus ?
38:56Oui, je voulais rebondir
38:57sur trois choses
38:58qui ont été dites
38:58avec un prisme
39:00positif
39:01c'est vrai qu'on a commencé
39:03la discussion
39:03en parlant
39:04de crise
39:05de problématiques
39:05et souvent
39:06quand on aborde
39:06des sujets
39:07relatifs à l'écologie
39:08on est plutôt contre
39:09en général
39:09et il y a une grosse différence
39:12entre justement
39:13notamment légiférer
39:14en nivelant par le bas
39:17et en allant vers
39:17ce qui devrait être normal
39:18typiquement le bio
39:19accessible pour tout le monde
39:20ou alors le fait
39:21qu'il n'y ait pas de pifas
39:22dans nos produits
39:22ou le fait qu'on n'ait pas
39:23à être obligé
39:24de changer d'ordinateur
39:25pour une mise à jour
39:26d'OS
39:27et
39:29comment on dirait
39:30guidé par l'exemplarité
39:31et c'est ce que fait
39:32par exemple
39:33le score de réparabilité
39:35pour les produits électroniques
39:36et c'est ce qu'on veut faire
39:37aussi avec Scord
39:38bien sûr qu'il y a des critères
39:39qui sont pénalisants
39:41pour les entreprises
39:41mais il y a aussi
39:42beaucoup qui les mettent
39:43en avant
39:43et qui au contraire
39:44cherchent à leur apporter
39:46un retour sur investissement
39:47de leurs actions bénéfiques
39:49je prends un exemple
39:50pour illustrer
39:51et vous répondre
39:52Mathieu
39:52sur la question
39:53des critères positifs
39:56et du sourcing des matières
39:57typiquement
39:58dans le scoring principal
40:00sur la catégorie déchets
40:01il y a des points positifs
40:04si vous utilisez
40:04des matières régénératives
40:06des matières
40:07qui sont biosourcées
40:08qui sont transformées localement
40:09ou évidemment
40:10du réemploi de matières
40:11déjà existantes
40:12et le but
40:12c'est que
40:13à la fin
40:13si vous avez deux acteurs
40:15très grand public
40:16qui se tirent la bourre
40:18mais plutôt vers le haut
40:19parce que l'un a une moins bonne note
40:20et qui veut comprendre pourquoi
40:21à mon sens
40:22c'est extrêmement bénéfique
40:23et c'est aussi bénéfique
40:24côté consommateur
40:26qui vont avoir davantage confiance
40:27dans les marques
40:27et on rentre dans cette boucle vertueuse
40:29de
40:29je concède dépenser un petit peu plus
40:31parce que j'ai confiance
40:32dans la marque
40:33et les valeurs
40:33qu'elle me propose
40:34comme c'est le cas
40:35par exemple
40:35pour l'électroménager
40:36et ce qui m'a fait tiquer
40:38c'est sur la partie
40:39export des savoir-faire
40:41donc c'est sûr
40:41que la désindustrialisation textile
40:43elle a été massive en France
40:44néanmoins
40:45ce que je trouve aussi génial
40:47c'est qu'on change de discours
40:49quant à cette réindustrialisation
40:50on est au fait
40:52qu'on ne sera jamais compétitif
40:53en remettant des gens
40:54derrière des machines à coudre
40:55comme dans les années 60
40:55ça c'est sûr
40:56en revanche
40:57ce qu'a évoqué tout à l'heure Laetitia
40:59c'est un très bon exemple
41:00d'ouverture de nouveaux marchés
41:02donc sur l'économie de la fonctionnalité
41:04l'économie du partage
41:06ou circulaire
41:07typiquement vous avez
41:08donc associé à ces produits
41:10qui sont plus durables
41:11qui sont réparables
41:12qui sont revendables
41:13des systèmes d'identification
41:15d'authentification
41:16de traçabilité
41:16qui amènent maintenant
41:18des entreprises françaises
41:20à créer des services
41:21donc pour ces systèmes
41:23d'authentification
41:24des puces
41:24des QR etc
41:25et puis aux consommateurs
41:27de rentrer dans une nouvelle dynamique
41:28de sortie
41:30de jetabilité
41:31systématique
41:31de ce qu'on consomme
41:32et pour moi
41:33en tout cas dans la mode
41:34cette économie de service
41:35donc l'allocation
41:37la réparation
41:38etc
41:38l'économie du partage
41:40comme la seconde main
41:41sont des mines d'or
41:44d'emploi
41:44et de restauration
41:45de la souveraineté
41:46de ce dont on a parlé
41:47etc
41:47et ça donne aussi envie
41:49d'aller vers demain
41:49avec des considérations écologiques
41:51qui ne sont pas que punitives
41:52Pour les entreprises
41:53il faut qu'on passe
41:54d'une primovis
41:55à la récompense du bon sens
41:57c'est-à-dire des marques
41:57qui agissent
41:58pour que la consommation
41:59se fasse mieux
42:00avec ces modèles-là
42:01il y a beaucoup de cas
42:02de figures d'entreprises
42:03qui ont expérimenté
42:04ces modèles de location
42:05de fonctionnalité
42:06je n'en citerai pas
42:08de nom aujourd'hui
42:09mais malheureusement
42:10dans bien des cas
42:11alors que ça marche très bien
42:12avec ses rentables
42:12souvent c'est au niveau
42:14des actionnaires
42:14que ça coince
42:15parce que ça implique
42:16de renoncer à des bénéfices
42:17et à de la profitabilité
42:18sur quelques années
42:19le temps d'opérer
42:19une transition
42:20d'un modèle linéaire
42:22circulaire autour
42:23de l'économie
42:23de la fonctionnalité
42:24et ça c'est un autre gros problème
42:25qu'on n'a pas forcément
42:26adressé aujourd'hui
42:27on pourra peut-être
42:27en faire une spéciale
42:28à l'occasion
42:29Laetitia voulait réagir je crois
42:30Oui sur tout ça
42:31c'est vrai que
42:32même si les produits
42:33en effet sont souvent conçus
42:34par des multinationales
42:35en dehors de nos frontières
42:36il y a en revanche
42:38beaucoup d'emplois
42:39qui peuvent être favorisés
42:41grâce à toute cette économie
42:42de la durabilité
42:43de la réparabilité
42:44et qui est obligée
42:45de transférer une économie
42:47qui se basait sur la vente
42:48de produits neufs
42:49vers des services
42:50et beaucoup d'entreprises
42:51pionnaires
42:52l'ont déjà compris
42:53en tout cas celle du club
42:54de la durabilité par exemple
42:55et des emplois
42:56dans la réparation
42:57mais c'est en train
42:58d'exploser
42:59au niveau de tout
43:00ce qui est smartphone
43:01et de beaucoup
43:02d'électroménagers
43:03le lave-linge etc
43:04c'est vraiment
43:05une économie
43:06qui est en train
43:06d'exploser
43:08nous
43:08à Hop
43:09Alta L'Obsescence Po
43:10on organise
43:11les journées nationales
43:12de la réparation
43:13on voit qu'il y a
43:14un élan énorme
43:16il y a plus de 1400 événements
43:17sur tout le territoire
43:18il y a énormément
43:19d'entreprises
43:19qui sont partenaires
43:20on fait un partenariat
43:21avec France Travail
43:22parce que la réparation
43:24c'est un emploi d'avenir
43:25c'est aussi un service
43:27stratégique d'avenir
43:28pour les entreprises françaises
43:30et ça
43:30beaucoup l'ont déjà compris
43:31et c'est vrai que
43:33sur ces enjeux-là
43:34il y a vraiment
43:35un enjeu
43:36d'économie locale
43:37qui est très vertueuse
43:38et qui est en plus
43:40favorisé
43:40par la réglementation
43:41là encore
43:42par exemple
43:43il y a le bonus réparation
43:44qui permet
43:45en fait
43:46c'est une obligation
43:47des entreprises
43:48de verser
43:50une petite
43:51éco-contribution
43:52qui est collectée
43:53ça fait un fonds
43:55qui est reversé
43:55au réparateur
43:56qui permet
43:57in fine
43:57aux consommateurs
43:58de réparer moins cher
43:59parce qu'on en revient
44:00toujours au prix
44:01réparer parfois
44:02ça coûte
44:03presque plus cher
44:04que d'acheter du neuf
44:04donc ce bonus réparation
44:06il permet
44:06de réparer moins cher
44:08et de soutenir
44:08les entreprises
44:09qui font bien
44:11la réparation
44:12parce que là aussi
44:13c'est intéressant
44:14celles qui vont verser plus
44:15pour le bonus réparation
44:17c'est celles qui réparent
44:18le moins
44:19il y a une sorte de prime
44:20à celles qui réparent bien
44:22elles ont à payer moins
44:23de primes
44:24enfin de taxes
44:25entre guillemets
44:26alors que celles qui
44:27font n'importe quoi
44:28et qui ne permettent pas
44:29d'avoir des
44:30qui ne conçoivent pas
44:30des produits bien réparables
44:32elles vont verser plus
44:33au pot commun
44:34et donc là on voit
44:35qu'il y a vraiment
44:36un système
44:36qui peut être vertueux
44:37et qui peut accompagner
44:39la réparabilité
44:39la durabilité
44:40de manière positive
44:42dézouons un peu
44:43pour clôturer ce débat
44:45si vous le voulez bien
44:46selon le baromètre
44:47GreenFlex
44:47ADEM 2025
44:48de moins en moins
44:49de français
44:50affirment faire
44:51tout leur possible
44:52pour réduire
44:53leur impact environnemental
44:54ils ne sont plus
44:55que 13%
44:56soit une baisse
44:56de 5 points
44:57en un an
44:58même tendance
44:59du côté de la seconde main
45:00dont la pratique
45:01recule de 6 points
45:02c'est un paradoxe
45:04l'inquiétude
45:04face à l'urgence
45:05écologique
45:06progresse
45:06mais dans les actes
45:07au quotidien
45:08les lances essoufflent
45:09est-ce qu'on assiste
45:10à une fatigue
45:12écologique
45:13un découragement
45:14face à l'ampleur
45:15de la tâche
45:15déjà je me demande
45:16s'il n'y a pas
45:16une forme de biais
45:17dans la question
45:17parce que quand on demande
45:18faire tout son possible
45:19je pense qu'il suffirait
45:21de dire
45:21est-ce que vous faites
45:21de votre mieux
45:22et on aurait
45:23beaucoup moins de gens
45:23qui auraient répondu
45:24je ne le fais plus
45:25tout son possible
45:26on ne peut pas faire davantage
45:28et en ce moment
45:28dans la situation
45:29qui est la nôtre
45:30avec tous ces produits
45:31dont les prix ont beaucoup
45:32beaucoup augmenté
45:33ces 12 derniers mois
45:34je pense que notamment
45:34en rayon
45:35quand on fait ses courses
45:36on le voit beaucoup
45:37des prix parfois
45:38qui doublent
45:39du jour au lendemain
45:39forcément
45:40je pense que si on demande
45:42si on fait tout le possible
45:42peut-être pas
45:43parce que je dois faire
45:44des choix
45:44des arbitrages
45:45et qu'en ce moment
45:45ils ne sont pas forcément
45:46en faveur
45:46des offres mieux disantes
45:47d'où le fait que là
45:49pour le coup
45:49la réglementation
45:50peut avoir un poids à jouer
45:51si elle récompense
45:52les marques
45:52qui sont plus vertueuses
45:53en ayant par exemple
45:54une TVA verte
45:55qui est un des objets
45:56de discussion assez intense
45:57qu'on a en ce moment
45:58notamment dans les perspectives
45:59des prochaines élections
46:00où il faut qu'on arrive
46:01à mettre en place
46:02ce type de système
46:03pour changer d'échelle
46:04auprès des entreprises
46:06qui ont des offres
46:06mieux disantes
46:07victoire
46:07oui tout à fait
46:09alors je pense qu'en effet
46:10il y a une fatigue
46:11je crois qu'on n'a jamais
46:12autant parlé des milliardaires
46:14et de à la fois
46:15ce qu'ils ont
46:15sur leur compte en manque
46:16et de l'impact carbone
46:18l'empreinte carbone
46:19en général
46:19et donc c'est normal
46:21qu'il y ait une lassitude
46:22quand on est un citoyen
46:23moyen
46:23et qu'on se dise
46:24c'est pas légitimement
46:26c'est pas dans mes mains
46:26néanmoins
46:28j'espère qu'il y a aussi
46:30une forme de repos
46:31militant
46:32parce que
46:32en tout cas dans la mode
46:34le législatif
46:35a vachement pris le dessus
46:36cette année
46:37on a tout un tas
46:38de projets de lois
46:38ou de lois
46:39qui ont été promulgués
46:40à l'échelle européenne
46:41d'ailleurs
46:41ou à l'échelle française
46:43on a mentionné
46:44l'affichage du cours
46:45environnemental des produits
46:46il y a le projet
46:47de loi anti-fast fashion
46:48également qui a été adopté
46:49à l'unanimité
46:49assemblée nationale
46:51puis sénat
46:51et qui est en cours
46:52d'application
46:53il y a des initiatives
46:54européennes
46:54de rébellion
46:56contre le modèle économique
46:57des marques
46:57d'ultra fast fashion
46:58donc j'ose espérer
47:00que ça participe aussi
47:01au fait que les gens
47:02se disent
47:02ok il y a un relais
47:03de la part des décideurs
47:05et c'est une bonne nouvelle
47:07maintenant il faut que
47:07les mots soient mis en acte
47:09mais voilà
47:10c'est à nouveau
47:11pour le prendre
47:12avec un prisme positif
47:12on clôture sur
47:15la touche positive
47:16on verra avec Mathieu
47:18remarque sur cette fatigue
47:19écologique
47:19c'est vrai que
47:22les marques
47:23avec lesquelles
47:23on travaille
47:24chez Agotera
47:25regardent leurs consommateurs
47:28mais regardent aussi
47:29leur amont
47:30finalement
47:31aéricole
47:31puisque c'est
47:33de l'ordre
47:34de la survie
47:35de l'entreprise
47:35typiquement
47:37un Pierre Fab
47:38c'est 37%
47:39de son chiffre d'affaires
47:40qui repose
47:41sur les matières
47:41premières naturelles
47:42et ils ont estimé
47:43avec Carbon 4
47:44que c'était
47:4525 millions
47:46d'euros
47:47de pertes
47:48qui pouvaient être liées
47:50finalement
47:51aux pertes
47:51de rendement
47:51et de manière annuelle
47:53donc
47:54en fait
47:55ces marques
47:57elles avancent
47:57parce que
47:58c'est une question
47:59de survie
47:59et ensuite
48:00c'est comment
48:01on peut raconter
48:02des histoires
48:03avec justement
48:05se poser les bonnes questions
48:06sur comment mettre
48:07de la traçabilité
48:08comment faire remonter
48:09les bonnes données
48:10pour délivrer
48:11le bon discours
48:12et embarquer
48:13sur quelque chose
48:14qui deviendrait
48:15finalement normal
48:16ce qui est complexe
48:18en ce moment
48:18c'est qu'on est vraiment
48:19dans cette période
48:19de transition
48:20c'est à dire
48:21qu'on vit des chocs
48:23et tu le
48:23vous le dites
48:24Thomas
48:25c'est voilà
48:26on voit notre panier
48:28qui augmente
48:29pour prendre un chiffre
48:31à plus 25%
48:32le prix de la viande
48:34depuis le début de l'année
48:35en fait
48:36les marques
48:37elles doivent s'adapter
48:37et en fait
48:38elles ont une responsabilité
48:39à venir finalement
48:40amortir ce choc
48:41auprès des consommateurs
48:42et demain
48:43faire évoluer
48:44leur modèle
48:45pour finalement
48:46cette alimentation
48:47plus saine
48:47et plus durable
48:48qu'on souhaite tous
48:49je pense au fond
48:50se normalise
48:51avec néanmoins
48:53un léger surcoût
48:55qui sera effectif
48:57qu'il faut savoir
49:00nommer
49:01même si l'augmentation
49:02du prix de la viande
49:02n'est pas forcément
49:03une mauvaise nouvelle
49:03puisque ça veut dire
49:04qu'il y aura moins
49:04de consommation
49:05de la viande
49:05et ça a priori
49:06c'est pas une mauvaise chose
49:06pour la préservation
49:07de la planète
49:08et de la biodiversité
49:09Laetitia
49:09ce sera le mot de la fin
49:10moi sur ça
49:12je pense qu'il y a
49:13deux choses
49:14la première
49:14c'est que
49:15certes
49:16il peut y avoir
49:17une fatigue
49:17par exemple
49:18en se disant
49:18moi j'ai envie
49:19de réparer
49:19par exemple
49:20et concrètement
49:21je ne le fais pas
49:22pourquoi
49:22notamment parce que
49:23je trouve ça trop cher
49:24peut-être
49:24ou pas assez rentable
49:25et à côté de ça
49:26il y a un bonus réparation
49:27tout le monde
49:28peut y avoir accès
49:29tous les consommateurs
49:30qui est-ce qui est au courant ?
49:31Personne
49:32donc je pense
49:33qu'il y a déjà
49:34un petit problème
49:34parce qu'il se passe déjà
49:35des choses
49:36il y a des initiatives
49:37et beaucoup de consommateurs
49:38l'ignorent
49:39et pourraient activer ça
49:40s'ils le savaient
49:41donc c'est pour ça
49:42qu'on organise
49:43des journées nationales
49:43de la réparation
49:44en octobre
49:45et ensuite
49:45la deuxième chose
49:46c'est
49:47ce que je vois
49:48c'est qu'il y a quand même
49:49une vive émotion
49:51encore
49:51plus qu'une fatigue
49:53encore une
49:54vraiment une envie d'agir
49:56là on le voit
49:57400 millions d'ordinateurs
49:58sont concernés
49:59par une obsolescence
50:00prématurée
50:01et c'est pas de la faute
50:02des consommateurs
50:02ils sont victimes de ça
50:04ils ne peuvent rien y faire
50:05et pourtant
50:06les voix s'élèvent
50:07près de 45 000
50:09signataires
50:10à notre pétition
50:11sur le site
50:11altobsolescence.org
50:13on voit bien
50:14que parfois
50:14ce n'est pas vraiment
50:15entre les mains
50:16des consommateurs
50:16et qu'ils sont là
50:17pour le dire
50:18pour dire que ce n'est pas possible
50:19et qu'ils veulent vraiment
50:20des produits durables
50:21réparables
50:21et là
50:22je vois plus
50:24une énergie
50:25qu'une fatigue
50:26pour faire
50:28entendre la voix
50:29des consommateurs
50:30merci pour ces touches
50:32positives
50:32on passe à la dernière séquence
50:34et on termine cette émission
50:40avec le good to know
50:41on en sait plus
50:42désormais
50:42sur vos outils respectifs
50:44place maintenant
50:45à vos actualités
50:46on procède
50:47d'un rapide tour de table
50:49deux minutes chacun
50:50victoire
50:52pour commencer
50:53avec Scord
50:54plein de choses
50:55à venir
50:55j'imagine
50:56oui absolument
50:57une première version
50:58de l'application
50:59donc qui va être
51:00assez simple
51:01sur laquelle on attend
51:02beaucoup des retours
51:03des utilisateurs
51:04et utilisatrices
51:05donc qui sera lancé
51:05quand exactement
51:06qui sera lancé
51:06d'ici la fin de l'année
51:08et je vous invite
51:08à suivre l'actualité
51:10principalement
51:11sur les réseaux sociaux
51:12et dans la newsletter
51:14de Scord
51:14à laquelle vous pouvez
51:15vous inscrire librement
51:16avec différentes fonctionnalités
51:18qui vont arriver
51:19notamment la possibilité
51:20de se géolocaliser
51:21pour trouver
51:22des boutiques de seconde main
51:23des boutiques éco-responsables
51:24déposer des vêtements usagés
51:25au bon endroit
51:26ou savoir où les faire réparer
51:28notamment les lieux
51:30qui sont labellisés
51:31bonus réparation
51:32qu'on a évoqué
51:32et puis dans les actus
51:35qui ne sont pas relatives
51:36à Scord
51:36j'invite vraiment les gens
51:37à s'intéresser
51:38au coût environnemental
51:39qui va être affiché
51:40sur les vêtements
51:40évidemment c'est un affichage
51:42volontaire
51:42mais vous pouvez aussi
51:43solliciter les marques
51:44justement pour
51:45qu'elles rentrent
51:46dans cette démarche
51:47n'importe quel type de marque
51:48est concerné
51:49grand public
51:50comme déjà engagé
51:51donc n'hésitez pas
51:52je pense que c'est un outil
51:53très puissant
51:54et qui sera commun
51:56dans le futur
51:57merci Victoire
51:58Mathieu
51:59oui de notre côté
52:00c'est le déploiement
52:02finalement de cette approche
52:04biodiversité à grande échelle
52:05donc aujourd'hui
52:07on travaille effectivement
52:08sur la création
52:09de ce diagnostic
52:10cet outil de diagnostic
52:11pour que chaque agriculteur
52:12qui souhaite se lancer
52:15dans une transition holistique
52:16qui va impacter à la fois
52:18la partie carbone
52:18mais biodiversité
52:19puisse finalement
52:20être rémunéré
52:21avec ces fameux
52:23certificats de biodiversité
52:24et on souhaite du coup
52:26créer un collectif
52:27d'entreprises
52:28puisque l'idée
52:29dans les prochains mois
52:30c'est de tester
52:31dans différentes filières
52:32donc on a déjà
52:33finalement des entreprises
52:35qui nous accompagnent
52:35sur les filières
52:36Bétrave, Lain
52:37mais on cherche également
52:38à étendre ce dispositif
52:40qui est concentré
52:42sur les Hauts-de-France
52:42pour le moment
52:43on va chercher
52:44à aller rassembler
52:45et engager
52:46d'autres agriculteurs
52:46d'autres régions en France
52:48Licia ?
52:50Eh bien nous à Hop
52:51Altal Obsessence Programme
52:52on travaille à massifier
52:53les indices de durabilité
52:55qui sont obligatoires
52:56et qui vont se développer
52:58bientôt sur les sèches-cheveux
53:01sur les enceintes
53:02sur les vélos électriques
53:03des produits du quotidien
53:06dont on a besoin
53:06d'avoir plus d'informations
53:07sur la durabilité
53:08donc on y travaille activement
53:10également
53:11on a un site
53:12qui s'appelle
53:13produit-durable.fr
53:14pour vraiment avoir
53:15toutes les infos
53:16du quotidien
53:18sur comment on répare
53:19ou trouver un réparateur
53:20comment choisir
53:23le produit le plus durable
53:24etc.
53:25Également les journées
53:26nationales de la réparation
53:27le 16-19 octobre
53:292025
53:31et puis
53:32pour quand on a besoin
53:34de se fédérer
53:35en collectif
53:36pour aller plus loin
53:37et exiger plus
53:38des marques
53:39et d'un cadre législatif
53:40eh bien je crois
53:41qu'on a besoin
53:42de se fédérer
53:42et c'est là que
53:43c'est tout notre travail
53:44de pétition aussi
53:45qu'on peut retrouver
53:46sur le site
53:46altobsolescence.org
53:48Thomas tu voulais ajouter
53:49quelque chose
53:50pour clôturer cette
53:50peut-être de façon
53:52transverse
53:52se dire qu'il ne faut
53:53surtout pas sous-estimer
53:54l'importance
53:55que peuvent avoir
53:56ces initiatives
53:56qui permettent d'avoir
53:58un indice simple
53:59et lisible
53:59pour les consommateurs
54:01on a un précédent
54:02très marquant en France
54:03dans la matière
54:03qui s'appelle
54:04Yucca sur le volet alimentaire
54:05qui a
54:05en déployant
54:06ce simple indice
54:08qu'est le score
54:09une influence énorme
54:11sur la composition
54:11des produits
54:12et des marques
54:12qui ont été obligées
54:13de revoir leur pratique
54:14en la matière
54:14parce que du jour au lendemain
54:16c'était imposé
54:17quelque chose
54:18comme une évidence
54:18donc j'espère
54:19et je vous souhaite
54:20à toutes et tous
54:20dans vos projets
54:21de permettre
54:21à nous en tant que consommateurs
54:23à nous toutes et tous
54:24de mieux consommer
54:24pour que l'ensemble
54:25des secteurs d'activité
54:26que vous adressez
54:27puissent évoluer positivement
54:28Merci
54:29Merci à tous
54:30Merci à Laetitia Vasseur
54:32déléguée générale
54:33de l'association
54:34Alte à l'obsolescence programmée
54:37Victoire Sato
54:38fondatrice
54:39de The Good Goods
54:41et à Mathieu Tout-le-Monde
54:42fondateur
54:43d'Agoterra
54:44Merci à toi Thomas
54:45Avec plaisir
54:46On se voit dans deux semaines
54:47Il paraît
54:47Merci à vous
54:48de nous avoir suivis
54:50sur Be Smart for Change
54:51Sous-titrage Société Radio-Canada
54:54Sous-titrage Société Radio-Canada
54:57Sous-titrage Société Radio-Canada
55:00Sous-titrage Société Radio-Canada
55:03Sous-titrage Société Radio-Canada
55:07Sous-titrage Société Radio-Canada
55:10Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations

53:53
À suivre