Harry Roselmack était l'invité de "9h02", le nouveau format vidéo de Puremédias

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00:00Il y a une pression qui s'installe, on cherche pourquoi ça ne fonctionne pas

00:03et on essaie de trouver des solutions.

00:05Maintenant, depuis 19 ans que j'ai fait 7 à 8,

00:07je peux vous dire qu'une mauvaise audience un dimanche,

00:10ça ne veut vraiment pas dire grand-chose.

00:20Ce n'est pas un sujet qui m'angoisse

00:22parce qu'au niveau de 7 à 8, ce qui compte, c'est la tendance.

00:27Si effectivement, sur 2, 3, 4 mois, on est sur des audiences baissières

00:32qui ne cessent de baisser, là, oui.

00:34Il y a une pression qui s'installe, on cherche pourquoi ça ne fonctionne pas

00:37et on essaie de trouver des solutions.

00:38Maintenant, depuis 19 ans que j'ai fait 7 à 8,

00:40je peux vous dire qu'une mauvaise audience un dimanche,

00:44enfin mauvaise, relativement mauvaise par rapport à nos scores habituels,

00:47ça ne veut vraiment pas dire grand-chose.

00:49Il y a des périodes pendant lesquelles l'audience a été hyper challengée

00:53parce qu'on avait une contre-programmation en face de nouvelles émissions,

00:56il y a quelques années, de la programmation d'M6,

01:00d'une émission de bricolage par Valérie Damido

01:02qui nous a vraiment impactés.

01:04Et pour le coup, on ne pouvait pas faire grand-chose

01:05parce que c'est une proposition tellement différente de la nôtre.

01:08On ne va pas se mettre à faire du bricolage sur 7 à 8.

01:10On a serré les dents, on a fait le dos rond

01:13et finalement, on est encore là.

01:15Je pense qu'il ne faut pas trop s'inquiéter de façon générale.

01:17Les audiences, ce n'est en plus pas une chance exacte.

01:19Des fois, on fait des mauvaises audiences sans savoir pourquoi.

01:22Alors parfois, on arrive à identifier, on sait très bien que quand on fait des sujets à l'étranger,

01:26des sujets qui sont moins proches du quotidien de nos téléspectateurs,

01:30on prend un petit risque d'audience.

01:31Néanmoins, il faut les faire parfois et on les fait le plus souvent possible.

01:35Il faut qu'on continue à les faire.

01:37Donc l'audience, ce n'est pas le paramètre qui nous fait décider de nos sommaires.

01:41Ce n'est pas quelque chose qui, de façon hebdomadaire, nous stresse.

01:44C'est quelque chose qu'on regarde évidemment, qu'on analyse.

01:46Et on essaie de faire en sorte que les audiences soient évidemment le plus haut possible.

01:50Mais c'est sur un temps relativement long, ce n'est pas semaine après semaine.

01:53Donc l'Ever 2 me laisse relativement stoïque et serein.

02:01Non, j'ai juste le souvenir parce que ça avait été très souligné de l'audience de mon premier JT de 20 heures.

02:09Et ce n'est même pas l'audience dont je me rappelle, c'est le nombre de téléspectateurs.

02:11Ils étaient à un peu plus de 8 millions.

02:13Donc voilà, je me rappelle de ce chiffre-là.

02:20Pas du tout.

02:21Moi, je suis dans un parcours personnel qui m'amène davantage à produire, davantage à écrire, vous l'avez dit.

02:28Mais pas à faire davantage d'antennes.

02:30Je pense que je suis bien dans ce que j'incarne à 7 à 8.

02:33Si ça devait s'arrêter et j'ai bien conscience que ça ne dépend pas que de moi,

02:36je ne suis pas sûr que je reprendrai une autre émission derrière.

02:38Sous-titrage Société Radio-Canada

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